3.9 - Pick up the call
Should we just do nothing?
Should we say, 'To Hell with it all'?
Should we end the discussion before it even started
And not pick up the call?
×××
Yoongi inclina la photo comme si un autre angle pouvait complètement changer les traits de la personne représentée sur le portrait. La légère moue qui suivit indiquait clairement que le résultat était le même.
- Elle lui ressemble beaucoup, c'est vrai.
Je n'avais aucun moyen d'affirmer avec certitude que Im Saebyeok était la mère de Taehyung, mais leurs traits étaient effectivement d'une ressemblance déconcertante. Yoongi passa la photo à Namjoon qui hocha légèrement la tête avant de revenir au dossier qu'il avait dans les mains, tournant quelques pages avec un air concentré.
- Tu penses que c'est possible? demanda Hoseok. Les contacter je veux dire.
- Sur le nombre, il y en aura peut-être une qui acceptera de nous aider. Une seule, ce serait suffisant pour semer le doute. Avec ta téléportation, on peut éviter d'être suivis assez facilement, on ne mettrait personne en danger. Ça vaut le coup d'essayer, au moins...
Mon ami d'enfance hocha pensivement la tête.
J'avais réuni tout ceux que je suspectais à même de penser comme moi ce matin. Ma conversation avec Moonbyul n'avait pas répondu à beaucoup de mes questions, mais elle m'avait au moins permis de me décider à agir. Seokjin et Taehyung ne me soutiendraient pas, certes, mais j'avais réussi à convaincre Hoseok, Yoongi, Namjoon et Hwasa de m'écouter. Cette dernière n'avait pas été initialement prévue dans mon plan, mais Hoseok, qui avait passé pas mal de temps avec elle ces derniers jours, m'avait convaincu de la laisser venir et écouter. Il avait eu une brillante idée, car pour l'instant la jeune femme était la plus enthousiaste quant à mon idée de contacter les femmes qui avaient travaillé pour le premier centre.
- Je sais que le village garde un téléphone quelque part, expliqua-t-elle, ils l'emportent parfois quand ils doivent sortir en ville. Aujourd'hui, personne n'est de sortie, on pourrait le prendre sans que personne ne le remarque.
- Il faudra l'utiliser loin du village pour éviter tout problème de localisation, continua Hoseok, je peux nous transporter. Après ça, il faudra s'en remettre à la chance...
Je hochai la tête, laissant un mince sourire étirer mes lèvres. La chance n'avait pas été très présente de mon côté ces derniers mois, mais j'avais au moins des alliés sur lesquels je pouvais compter. Cette pensée était rassurante.
- Alors on partira discrètement tous les deux, pas besoin d'alerter le village en disparaissant tous les cinq.
Namjoon et Yoongi n'avaient pas l'air ravis à l'idée d'être tenus à l'écart maintenant qu'ils étaient dans la confidence, mais ils acquiescèrent tout deux sans broncher.
- Je devrais tout de même venir avec vous, intervint cependant Hwasa. Ces mères... Vous allez les ramener à des souvenirs probablement traumatisants pour elles, il vaut sans doute mieux que la voix qu'elles entendent soit aussi celle d'une femme.
Hoseok et moi échangeâmes un regard. Aussi étonnant que cela paraisse, même après des années loin l'un de l'autre, ce genre de communication non-verbale était encore très facile entre nous. Il avait dû apprendre à maîtriser cet art en se rapprochant de moi, je n'étais pas un enfant très bavard, loin de là.
Là tout de suite, il était inquiet. Inquiet à l'idée d'impliquer trop de monde, inquiet à l'idée d'accorder autant de confiance à une jeune femme que nous ne connaissions que depuis quelques jours. Je hochai très légèrement la tête dans sa direction pour le rassurer. Hwasa, à elle seule, avait aidé à délivrer la quasi totalité des mutants de Séoul Nord, elle méritait le bénéfice du doute.
Le jeune homme finit alors par hausser les épaules.
- Très bien, alors faisons ça.
×
La couverture réseau du pays avait toujours été excellente. Cela faisait de nombreuses années que tous les smartphones de Corée pouvait capter sous terre, dans des bâtiments aux murs épais, au beau milieu de la forêt, dans la campagne... Nous étions au sommet d'une montagne peu touristique, et pourtant, la voix synthétique du répondeur était claire comme de l'eau de roche.
- Bon, celui-là non plus, déclara Hwasa avant de raccrocher.
Nous en étions à la septième personne. Aucun des numéros jusqu'à présent n'était encore attribué. Il nous restait encore beaucoup de dossiers, mais le doute commençait à se faire sentir.
Je tournai la page que nous venions d'utiliser pour révéler la suivante, plaçant un doigt juste en dessous du numéro et me mettant à épeler chaque chiffre pour Hwasa. Elle pianota un instant sur le clavier et posa doucement le doigt sur le haut parleur.
Hoseok posa le menton dans le creux de sa main, changeant légèrement de position sur le grand rocher qui lui servait de siège. Il nous surplombait légèrement pour pouvoir observer les environs et nous emmener plus loin si quelqu'un venait à s'approcher. Vu les buissons épais qui nous entouraient, je doutais que cela arrive, mais on était jamais trop prudent.
Cependant, lorsqu'une voix appartenant à un être humain résonna en-dessous de lui, il baissa brusquement la tête en même temps que Hwasa et moi.
- Allô? demanda une voix féminine.
Difficile de juger de son âge avec ce simple mot, mais cela pouvait correspondre. Je levai à nouveau la page devant Hwasa et cette dernière s'éclaircit la voix tout en posant les yeux sur le papier.
- Allô, Kim Hyeri?
Il y eut un court silence.
- Oui? Si c'est une publicité, je ne suis pas intéressée.
- À vrai dire, non, ce n'est pas...
Hwasa se força à prendre une inspiration pour se calmer et se concentrer à nouveau. Nous avions déterminé à l'avance ce qu'elle devrait dire, les informations que nous pouvions nous permettre de donner, au cas où le numéro ait été ré-attribuer à quelqu'un qui n'avait rien à voir avec la première vague de mutants de Daegu.
- Avez-vous bien participé à un programme de recherche médicale dans la région de Daegu en 1993?
Un nouveau silence nous entoura, plus long cette fois-ci.
- Qui êtes vous?
- J'ai aussi fait partie du programme, je cherche à...
- Ne me contactez plus jamais, coupa la voix à l'autre bout du fil.
La conversation coupa court lorsque l'inconnue raccrocha subitement. Rappeler après ça ne servit plus à rien, le téléphone avait été coupé, notre numéro provisoire allait probablement être bloqué. Hwasa gronda, laissant échapper un peu de sa frustration. Ce n'était pas de chance, mais nous ne pouvions pas forcer ces femmes à nous écouter, il fallait juste passer au numéro suivant et continuer d'espérer.
En tout, quatre femmes répondirent. La deuxième réagit à peu près comme la première raccrochant dans un cri qu'aucun de nous ne parvint à déchiffrer. La troisième n'était pas disponible et Hwasa laissa un message sur son répondeur. Quelques minutes plus tard, un message nous appris que nous avions été bloqués également.
La quatrième s'appelait Im Saebyeok. C'était la dernière de la liste. Je l'avais placée là parce que j'espérais pouvoir me permettre de ne pas l'impliquer si possible. Ne pas parler d'elle à Taehyung était déjà compliqué, alors comploter avec elle dans le dos de mon compagnon me laissait un goût amer dans la bouche
- Allô?
Hwasa se pencha en avant immédiatement, consciente qu'il s'agissait de notre dernière chance.
- Madame Im Saebyeok?
- Oui?
Hwasa répéta les quelques mêmes phrases qu'aux quelques femmes précédentes, amenant le sujet de façon un peu plus détournée comme nous l'avion décidé après le premier échec. Im Saebyeok écouta sans raccrocher.
- J'étais bien à Daegu en 1995, avoua-t-elle d'une petite voix.
- Nous sommes également liés au programme, continua Hwasa. Est-ce que vous accepteriez de nous rencontrer pour répondre à quelques questions? Il ne s'agit pas d'une interview, nous...
La jeune mutante fut coupée une énième fois, mais cette fois-ci pas par des cris ou une demande véhémente.
- Vous semblez jeune, nota Im Saebyeok. Est-ce que vous êtes l'une d'entre eux...? Une des enfants?
Hwasa se tourna vers moi, les yeux légèrement ronds, je hochai fermement la tête.
- Oui, répondit-elle sans chercher à masquer particulièrement son stress; il la rendrait de toute manière plus crédible. J'ai besoin de réponses... Nous avons besoin d'aide...
Une nouvelle fois, la réponse tarda à venir. Plusieurs minutes s'écoulèrent, mais la respiration de la femme se faisait toujours entendre par le haut parleur, signe qu'elle n'avait pas encore décidé de nous envoyer balader comme les autres.
- Est-ce que vous pouvez vous déplacer aujourd'hui?
Hoseok, Hwasa et moi relevâmes tous les trois la tête vers les autres. Nous tenions une chance.
×
- Vous êtes bien sûrs que c'est là...? demanda Hoseok, le nez froncé.
Il pleuvait et nos capuches peinaient à nous abriter des torrents d'eau qui s'abattaient actuellement sur les toits de Séoul. La partie de Yeongdeungpo dans laquelle nous nous trouvions n'était pas très peuplée, la petite rue dans laquelle nous avions fini par arriver était bordée de très vieux immeubles qui s'élevaient très haut dans le ciel et étaient reliés par tout un tas de câbles électriques emmêlés. Le GPS installé sur le téléphone que nous avions emprunté indiquait une porte à quelques pas de là. Il n'y avait pas d'interphone, juste un petit boitier sur lequel taper un code. Im Saebyeok nous l'avait donné un peu plus tôt et nous avait dit de nous présenter au quatrième étage sans faire de bruit. D'après elle, la caméra à l'intérieur de l'immeuble ne marchait plus depuis des années, la seule dont nous devions nous méfier se situait dans la rue, raison pour laquelle nous observions pour le moment la résidence de loin.
- Le GS25 est bien où elle l'avait dit, souligna Hwasa.
- Des GS25 on en trouve dans toutes les rues à Séoul, renchérit Hoseok.
La petite supérette ouverte vingt-quatre heures sur vingt-quatre projetait une lumière bleutée sur le bitume trempée de la ruelle, nous aidant à discerner l'entrée de la résidence à travers la pluie épaisse.
- Allons-y, déclarai-je simplement.
Je remontai le masque volé par Hoseok sur mon nez et mes camarades firent de même. Ma capuche avait une drôle de forme sur ma tête, tendue à l'extrême par mes deux cornes, mais c'était le mieux que je puisse faire. Nous marchâmes le plus naturellement possible jusqu'à la porte transparente à côté de la supérette et Hwasa tapa le code d'une main qui se voulait assurée.
La présence de Hoseok et de son pouvoir était plutôt rassurante, sans lui nous aurions sans doute été bien plus tendus que nous ne l'étions en ce moment. Il lui suffisait d'une fraction de seconde pour nous faire tous évader si les forces spéciales venaient à nous tomber dessus ou si, dans une moindre mesure, un civil nous reconnaissait.
Une fois à l'intérieur de l'immeuble, nos masques retombèrent sur nos mentons et nous commençâmes à monter les escaliers du petit immeuble, ne voyant aucun ascenseur dans l'entrée étroite.
Le quatrième étage fut finalement atteint et je n'aurais su dire si nos respirations s'étaient faites audibles à cause de l'ascension seule ou si la pression commençait finalement à peser sur nos poitrines.
Je tapai à la porte en voyant que personne d'autre ne le faisait.
Hwasa avait prévenu notre hôte qu'elle ne viendrait pas seule, mais en apercevant trois silhouettes, Saebyeok eut tout de même un léger mouvement de recul. Lorsqu'elle vit nos visages elle se radoucit cependant, probablement rassurée par notre âge, nos cernes et nos mines de chiots trempés.
- Entrez, fit-elle en s'écartant pour laisser un apparaître un très court couloir.
Nous nous exécutâmes et je retirai ma veste et mes chaussures le premier avant de pousser ces dernières du bout du pied dans un recoin de l'entrée, non loin d'une paire qui devait appartenir à la maîtresse de maison.
La voir en vrai me faisait un drôle d'effet. Hoseok et Hwasa n'avaient probablement pas assez côtoyé Taehyung pour s'en rendre compte, mais en mouvement les similarités étaient encore plus frappantes. C'est ce qui me fit rester un peu à la traîne et suivre mes deux amis dans le petit salon de Saebyeok. La femme d'une quarantaine d'années nous fit nous asseoir autour d'une table en bois et prit place à l'opposé. Je pouvais voir qu'elle scannait nos visages, se demandant peut-être si l'un de nous était l'enfant qu'elle avait été forcée d'abandonner.
C'était horrible d'utiliser les problèmes financiers de très jeunes femmes pour se procurer ni plus ni moins qu'un ventre prêt à porter le fruit d'une expérience. J'avais au moins espéré que les mères porteuses avaient été largement rémunérées, seulement le tout petit appartement de Saebyeok situé dans une partie un peu délabrée de Yeongdeungpo me prouvait le contraire et me donnait une nouvelle fois envie d'abandonner et de laisser Seokjin et Taehyung tout détruire.
Mais nous étions là pour essayer de trouver une solution pacifique à notre situation, je ne devais pas me laisser gagner par a colère.
- Vous avez dit avoir des questions, commença notre hôte. Je vous écoute.
Hwasa se tortilla nerveusement sur sa chaise, jetant des coups d'oeil inquiet vers la fenêtre. Je décidai alors de prendre les devants.
- Est-ce que vous savez ce qui est arrivé aux enfants du pré-centre de Daegu, madame?
Saebyeok secoua doucement la tête.
- J'ai signé tout un tas de papier m'interdisant de parler et de poser des questions. Ils étaient très clairs à l'époque, je devais faire comme si rien ne s'était jamais passé, peu importe les circonstances.
Le fait qu'elle parle aujourd'hui témoignait de son courage. De sa curiosité aussi peut-être, je pouvais voir des questions dans son regard.
- Les enfants ont été élevés coupés du monde, expliquai-je, on les a étudié pendant des années. Ils n'étaient pas exactement battus, mais ils ont vécu des choses qu'aucun enfant ne devrait avoir à traverser... Un jour deux d'entre eux ont appris la vérité et on décidé de faire évader tout le monde. L'épidémie s'était déjà propagée à l'extérieur de toute manière, à cause d'une... erreur professionnelle.
Saebyeok secoua la tête, les lèvres pincées.
- Je savais qu'ils ne seraient pas traités comme on nous l'avait promis... On nous avait dit qu'ils seraient aimés et qu'on s'occuperait bien d'eux mais... Ce petit bébé... Quand je l'ai vu... Je me suis toujours demandé ce qui serait arrivé si j'avais réussi à feindre la fausse couche, à le garder avec moi...
Elle était en train de parler de Taehyung. J'aurais aimé qu'il puisse l'entendre, qu'il puisse entendre la voix de sa mère humaine dire qu'elle regrettait de ne pas l'avoir élevé elle-même.
- Puisque vous êtes là aujourd'hui, continua Saebyeok, je suppose que cela signifie que ces enfants, que vous, n'êtes pas devenus fous comme les gens qui ont été contaminés après?
- Madame, aucun mutant ne devient réellement fous... Je ne suis moi-même pas issu du centre de Daegu... J'étais médecin jusqu'à il y a quelques mois de ça, j'étais parfaitement humain, mon ami Hoseok aussi.
En entendant le mot médecin, des rouages dans la tête de Im Saebyeok semblèrent se mettre en marche. Elle leva les yeux vers mes cornes et je pus voir l'exact moment où le lien se fit dans son esprit.
- DevilKing...
- Je vous promets que je ne suis pas responsable de tout ce qu'on m'attribue... J'ai effectivement fait échapper les mutants de Séoul Nord, mais je ne suis pas un animal assoiffé de sang comme ils me décrivent dans les journaux, je n'ai absolument pas changé.
Hoseok et Hwasa s'étaient tous les deux tendus à mes côtés lorsque notre hôte m'avait finalement reconnu. Le regard de Saebyeok s'était fait indéchiffrable, et j'avais peur moi aussi qu'elle refuse à présent de nous aider. Peut-être qu'il aurait été préférable de laisser mes deux amis venir ici sans moi... Mon visage était associé à beaucoup de négatif.
Je pris une courte inspiration avant de tenter le tout pour le tout.
- Je fais ça pour votre fils madame. Il s'appelle Taehyung, et il est très important pour moi. Il n'a jamais été réellement libre, on ne l'a jamais traîté justement. Aidez-moi à rétablir la vérité au sujet de l'épidémie, s'il vous plait. Si je dois aller en prison après ça pour expier les conséquences de certaines de mes actions, j'accepterai d'être jugé sans résistance.
L'humaine resta impassible plusieurs secondes.
- Taehyung... finit-elle par murmurer. Comment est-ce que vous pouvez savoir ça...?
- C'est votre portrait craché, confirma Hoseok.
J'observai avec un pincement au coeur les yeux de Saebyeok s'humidifier. Elle se tourna brièvement pour coller un coin de sa manche contre ses cils.
- S'il vous plait, répétai-je. On a besoin qu'un humain s'exprime pour nous... Personne ne nous écoutera sans ça. Si vous pouviez parler à la fille du président...
C'était la seconde étape du plan. Aller voir le gouvernement directement ou poster une vidéo sur les réseaux sociaux aurait placé une cible sur le front de Saebyeok, mais la petite première dame semblait être la personne d'influence la plus à même d'avoir un point de vue nuancé sur la situation, d'écouter. Elle avait déjà pris la défense des mutants par le passé et appelé à la compassion, elle était notre meilleure chance, même si toute l'opération restait risquée.
- Je ne sais pas trop...
Hwasa avança légèrement une main et la posa sur celle de l'humaine qui regarda la jeune mutante d'un air indécis. Pour elle nous étions sûrement des enfants, à peu près du même âge que ce bébé qu'elle avait dû laisser derrière elle et promettre de ne jamais plus contacter, d'oublier. J'espérais que cela pèse en notre faveur dans la balance, même si cela me donnait l'impression de manipuler la pauvre femme...
- Mon fils, murmura Saebyeok, si bas que je failli ne pas comprendre, Taehyung... Comment est-il maintenant?
- Il... Il est courageux, passionné. Il se bat pour ceux qui lui sont chers et pour ce en quoi il croit, il a une grande force de caractère.
Je soutins le regard de Saebyeok pendant quelques secondes. Ces yeux... J'en étais certain à présent, cette femme était forcément la mère de Taehyung. Il fallait qu'il la rencontre, quand il serait prêt, il fallait que ces deux-là se retrouvent, l'émotion vibrait dans les yeux de l'humaine et j'étais sûre qu'elle considérerait Taehyung comme son fils peu importe les modifications apportées à son ADN.
Elle ouvrit à nouveau la bouche mais fut coupée dans son élan par son téléphone. Un numéro inconnu s'afficha à l'écran et elle fronça légèrement les sourcils. Le timing était étrange, mais elle attrapa tout de même le téléphone pou répondre, levant un doigt vers nous pour nous dire silencieusement d'attendre une seconde.
- Allô?
Elle attendit puis se répéta une fois, deux. Elle raccrocha, visiblement très mal à l'aise, et avala lentement sa salive.
- Je vous aiderai, déclara-t-elle, mais il vaudrait mieux que vous partiez, j'ai-
Une seconde, le seul bruit retentissant dans le petit appartement était celui de la pluie à l'extérieur, la suivante, une déflagration impressionnante coupa Saebyeok dans son élan.
Cela ne dura qu'un instant, mon cerveau n'arriva même pas à suivre correctement, à comprendre. Tout à coup il n'y eut plus de salon devant moi, juste du rouge partout, une chaleur quasi insoutenable, une douleur fulgurante.
Et puis plus rien.
×××
Bonjour :D
Lhaz s'est encore trompée dans le planning :'))
Mais voilà le beau chapitre tout beau tout neuf que j'étais censée poster hier 🥰
J'espère qu'il vous a plu!!
À très bientôt 👀
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