2.8 - Calling security
Honestly, I thought that I would be
dead by now
Calling security, keepin' my
head held down
Bury the hatchet or bury your
friend right now
×××
- Un nouveau groupe arrive par la gauche, souffla Namjoon.
Je hochai la tête et serrai les dents, prenant le couloir de droite, la mauvaise direction, en essayant de ne pas céder à la frustration.
Notre petit groupe essayait d'avancer depuis une demi-heure, contournant les vagues de soldats qui couraient pour essayer de nous trouver.
Namjoon avait envoyé des clones de lui un peu partout, en très grand nombre. Ils étaient soigneusement postés devant toutes les caméras qui se trouvaient de notre côté du bâtiment, nous masquant aux yeux de la sécurité et permettant au mutant d'observer tout ce qui se passait dans les environs.
Les hologrammes avaient semé une sacrée pagaille au début. Les forces spéciales les avaient pris pour de vrais ennemis, et beaucoup de coups de feu avaient retenti.
Namjoon avait laissé échapper un rire moqueur. D'après lui, ils avaient même tiré dans quelques caméras.
Des explosions nous étaient aussi parvenues de temps à autre, preuves de la progression de Hwasa à travers les murs du bâtiment.
Elles avaient cependant cessé depuis un moment. Avec un peu de chance, tous les autres étaient dehors et libres à l'heure actuelle.
Ils pouvaient partir sans nous, c'était même ce qui avait été convenu. Rester à côté du centre, à découvert, n'aurait pas servi à grand-chose. Donner des cibles faciles aux soldats qui nous traquaient n'était pas dans nos plans.
Hoseok avait débarrassé notre petite unité de nos bracelets et Hwasa avait sans doute ouvert une sortie béante dans le complexe. Ils avaient déjà fait beaucoup.
Maintenant c'était à nous de jouer. Mais notre progression était laborieuse.
Nous étions cinq. Namjoon, moi, et trois autres mutants.
Nous n'avions pas perdu de temps en présentations, nous avions juste partagé la nature de nos mutations rapidement avant de partir, pour savoir quels atouts nous pouvions utiliser.
Le plus grand avait une ouïe particulièrement fine. Un homme avec une cicatrice qui lui barrait le coin de la bouche pouvait faire fondre la matière s'il posait sa main dessus suffisamment longtemps, et le premier volontaire, celui dont l'ami était aussi enfermé avec Taehyung, pouvait faire geler de l'eau s’il en touchait.
Je vis le plus grand se tendre légèrement quelques secondes après notre virage forcé. Il avait sûrement entendu les soldats indiqués par Namjoon.
Ce dernier tourna également la tête et désigna la pièce la plus proche.
- Ils se sont séparés, entrez là pendant un moment !
Je tentai de coller mon pass sur la serrure magnétique de la porte, mais, sans surprise, il ne se passa rien.
Cela ne fonctionnait plus depuis quelques minutes. Ils avaient dû comprendre que nous en avions un, et désactiver les systèmes d'ouverture, pensant ainsi nous piéger.
Seulement, maintenant qu'ils nous pensaient incapables d'ouvrir les portes closes qui nous faisaient face, se cacher derrière était un bon moyen de les déstabiliser.
Notre ami balafré posa les doigts au niveau de la plaque d'ouverture, juste sur les bords pour en faire sauter le panneau en plastique.
Un petit débranchement à l'intérieur fit se déverrouiller la porte et il put à nouveau souder la petite plaque à sa place.
La plupart des battants du centre fonctionnaient avec des poignées classiques, contrairement aux portes coulissantes de nos anciennes chambres. Il suffisait de les déverrouiller. Il fut donc facile de refermer celui-ci après s'être engouffrés dans la petite pièce.
Une minute plus tard, des soldats passèrent à un pas soutenu dans le couloir.
Tout le monde tendit l'oreille, prêt à agir s'ils essayaient de fouiller notre cachette, conscients que seule une fine porte nous séparait d’hommes lourdement armés.
J'avais été placé devant, au cas où, préparé à servir de rempart humain.
Mais ils nous dépassèrent sans s'arrêter.
- Mieux vaut attendre un peu, souffla Namjoon. Si on sort maintenant, on sera entre deux de leurs équipes, ça risque d'être compliqué. Laissons les quadriller un peu le secteur.
Les autres acquiescèrent et je m'autorisai à me détendre.
Namjoon nous préviendrait si quelqu'un devait s'approcher trop près.
Je profitai de notre pause pour regarder un peu autour de nous.
La pièce était plutôt grande, mais assez pauvre en mobilier. Elle ne contenait que quelques meubles droits en fer, sans aucune fantaisie, alignés le long des murs, des étiquettes sur chaque tiroir.
Je m'en approchai doucement pour occuper mon esprit stressé avec autre chose que la finalité de notre mission.
Les étiquettes portaient des numéros. Il s'agissait de dates, de fourchettes temporelles, sûrement pour classer des dossiers de patients, ou des livres de comptes.
La première option s'avéra la bonne. Lorsque je tirai le tiroir le plus récent, proche de l'entrée, je ne mis pas longtemps à trouver mon nom et mon numéro de chambre sur une pochette plastifiée.
Je jetai un coup d'œil à Namjoon mais il n'avait pas l'air sur le point de repartir. Il avait les bras croisés et la tête baissée, il avait l'air perdu dans ses pensées.
J'ouvris donc le dossier et parcourus rapidement la première page des yeux.
Il y avait là mon âge, mon nom et mon prénom, ma date d'arrivée...
Je feuilletai un peu le contenu de la pochette, observant les résultats des analyses sanguines qu'on m'avait fait passer à mon arrivée et à plusieurs reprises pendant ma captivité.
Je n'avais pas le temps de m'attarder sur les détails, alors je lus l’interprétation des médecins à la fin, les lèvres pincées.
Métabolisme très rapide, peut-être une conséquence de l'exposition au virus.
Au virus...?
Je fronçai les sourcils et essayai d'en apprendre plus, notamment sur la page parlant de ma mutation, mais cette dernière ne faisait que décrire mes cornes en détails.
Je refermai le dossier et le reposai au hasard dans le tiroir.
- Combien de temps Namjoon ? demandai-je tout en sondant le reste de la pièce du regard.
- Quelques minutes. Ils vont faire demi-tour, ils ont presque fini leur boucle.
Je hochai la tête et me dirigeai vers le fond, peu préoccupé par les regards intrigués des autres mutants.
Ici, certains tiroirs n'arboraient pas de dates, juste des suites de lettres et de chiffres, assez courtes, comme des petits codes. Tous commençaient par les mêmes quatre caractères : XCV4.
Ils m'étaient familiers, c'était ainsi qu'on abréviait la mutation du génome causée par l'épidémie.
Mais personne n'avait jamais parlé d'un virus. Personne n'avait jamais évoqué une cause connue jusqu'ici...
J'ouvris des tiroirs un peu au hasard, regardant les languettes qui dépassaient des différentes pochettes sans savoir quoi chercher.
Tests cliniques, règles de confidentialité... Tout pouvait s'avérer intéressant, mais je manquais cruellement de temps.
J'attrapai quelques dossiers aux titres intéressants, ils étaient assez fins pour être glissés sous mes vêtements si besoin, mais je ne pouvais pas non plus me permettre d'en emporter des dizaines.
L'ouverture d'un dernier tiroir me fit m'arrêter un instant.
Dossier patient 0.
Je ne pus retenir un léger hoquet de surprise et posai le reste des pochettes sur le dessus du meuble pour attraper celle-ci.
- Qu'est-ce qui se passe ? demanda le balafré.
- Je fais des découvertes intéressantes, marmonnai-je avant d'ouvrir la dossier et de me taire, interdit.
J'entendis Namjoon murmurer derrière moi, mais je n'y prêtai pas vraiment attention, focalisé sur la première page du dossier.
Kim Seokjin. Naissance : 1988 pré-centre de Daegu.
Je clignai plusieurs fois des yeux, tournant les pages à toute vitesse.
- Ce sera bientôt l'heure de repartir Jimin, dit Namjoon.
Je lus le plus vite possible, ne captant que quelques mots par pages.
Mère porteuse. Défectueux. Suivi psychologique.
Mes doigts s'arrêtèrent de tourner en arrivant sur une suite de clichés glissés dans la pochette, coincés dans un rabat.
J'en attrapai un et le relevai au niveau de mon visage.
Les couleurs étaient délavées, mais l'image était claire. Il s'agissait d'un bâtiment détruit, réduit en cendres.
Dans le rabat, deux photos d'identité avaient été imprimées l'une à côté de l'autre.
Les instigateurs, les meneurs de la rébellion, deux enfants.
L'un des deux m'était totalement inconnu, l'autre...
L'autre était Taehyung. Il avait les joues rondes et le regard triste sous sa masse de cheveux noirs. De grandes ailes sombres prenaient toute la place dans le fond de la photo, faisant ressortir ses épaules pâles et maigres.
Une main se posa sur mon bras et je manquai de faire tomber la photo en me retournant vers Namjoon.
- On y va.
×
Je posai ma petite pile de dossiers sur le sol blanc du couloir, les mains un peu raides.
D'après Namjoon, nous étions presque arrivés, mais des soldats gardaient l'endroit, et le docteur Choi se trouvait avec eux.
Nous n'avions pas vraiment de pouvoir offensif sous la main, et Namjoon avait beau être un bon combattant, il ne faisait pas le poids face à une dizaine d'armes à feu.
Quant à moi... Je ne savais pas exactement quoi faire face à autant de soldats. Les balles me cloueraient au sol quoi qu'il arrive si elles me touchaient, alors je risquais de ne pas être utile même si j'étais celui qui avait probablement le moins de chances de mourir.
J'aurais pu essayer de faire diversion, mais la dizaine d'hommes qui gardait les lieux ne m'aurait pas entièrement suivi, et mes camarades auraient toujours eu le même problème pour passer.
- Il faudrait que je concentre un maximum de clones devant eux et que j’y aille, expliqua Namjoon en dessinant son idée par terre. S'ils bougent tous, il y a peu de chances qu'ils tirent sur le bon.
Je secouai la tête.
- Les armes qui m'ont touché tout à l'heure étaient automatiques, ils peuvent juste tirer dans le tas, et à dix armes, c'est la mort assurée si tu es au milieu. En plus, te rapprocher ne servira pas à grand-chose si on ne peut pas les éliminer.
Namjoon soupira, vaincu, et continua à se creuser les méninges.
Nous ne nous attendions pas vraiment à ce qu'ils aient concentré autant de forces ici. Les groupes que nous avions croisés jusqu'à présent n'étaient composés que de trois ou quatre soldats.
- Il y en a qui viennent par ici, souffla mon ami.
- Combien ?
- Quatre.
Je réfléchis moi aussi, essayant de trouver une solution. Une seule me vint à l’esprit, assez hasardeuse.
Quatre, c'était mieux que dix.
Je relevai les yeux en même temps que Namjoon et lorsque nos regards se croisèrent, je sus qu'il venait d’avoir à peu près la même idée que moi.
- Si on porte leurs uniformes et qu'on a leurs armes... souffla le biologiste.
- On pourra les avoir par surprise, terminai-je.
Celui qui maîtrisait la glace se pencha légèrement vers nous.
- Comment on va faire exactement pour les éliminer ?
- On leur tend une embuscade ? proposa un des deux autres.
Namjoon se releva, un sourire aux lèvres.
- Précisément, oui.
×
Namjoon se tenait en première ligne, immobile, contre le mur. C'était le premier qu'ils apercevraient en arrivant, mais ils lui passeraient devant sans s'arrêter, le prenant pour un des hologrammes qu'ils ignoraient depuis plusieurs minutes déjà.
Ainsi, notre meilleur combattant se trouverait derrière eux, prêt à les prendre en tenaille.
Dès qu'ils tourneraient à l'intersection près de laquelle était posté Namjoon, ils tomberaient sur nous.
Une très fine couche de verglas avait été déposée sur le sol, pratiquement invisible si on ne la cherchait pas, moins brillante que de l'eau.
Dans mon dos, le balafré préparait ses mains, pliant et dépliant ses doigts avec appréhension.
Il resterait derrière moi tout le long, ne laissant dépasser que ses mains par-dessus mes épaules, ou sur mes flancs.
J'allais servir de bouclier, et accessoirement essayer d'en mettre un ou deux ko.
- Touche le moins possible leurs uniformes, murmurai-je.
- Je sais, je vise surtout le visage.
C'était un conseil donné par Namjoon, et l'autre mutant n'avait pas eu l'air enchanté, mais il n'avait pas protesté.
Le grand à l'oreille aiguisée nous fit signe à quelques pas de là, hors de portée de tir puisque caché dans une pièce ouverte avec le troisième de nos camarades, mais assez proche pour rappliquer en cas de gros problème.
- Ils arrivent, souffla-t-il avant d'effectuer prudemment un pas en arrière.
Je pris une longue inspiration, pas tout à fait prêt psychologiquement à affronter la douleur.
Mieux valait ne pas y penser.
Je préférai me concentrer sur Taehyung. Pas sur ma peur pour lui comme je le faisais depuis des semaines. Je me remémorai plutôt ses yeux brillants et ses pommettes rondes, qui se relevaient quand il riait, lui donnant une allure de petite brioche.
Je me rappelai sa moue boudeuse lorsque je lui faisais remarquer ce dernier point, et son sourire lorsque je lui embrassais les joues, lui faisant remarquer que le fait qu'elles soient rebondies n’était pas si désagréable.
Je me rappelai ses regards hésitants, ses mains baladeuses, ses oreilles roses et ses lèvres tremblantes, je me rappelai le son de sa voix, profond et apaisant, l'odeur familière de notre shampooing commun.
Je pouvais presque l'imaginer à côté de moi et cela me donna assez de courage pour me tenir droit dans le couloir à l'approche des soldats des forces spéciales.
J'étais prêt à prendre quelques balles pour Taehyung.
J'étais prêt à mourir pour lui. Depuis longtemps.
C'était un constat qui faisait un drôle d'effet, mais qui me donnait une force considérable.
Si nous arrivions à nos fins, je retrouverais Taehyung. Nous pourrions sortir d'ici tous les deux, et être à nouveau ensemble, enfin libres.
Quand la première botte apparut à l'angle du couloir, je levai les bras devant mon visage.
Le tout était de ne pas perdre mes deux yeux. À part ça, tout irait bien. Du moins je l'espérais.
Le premier soldat dérapa sur la fine couche de glace et partit en arrière au moment où il nous remarqua, entraînant un deuxième homme dans sa chute.
Il glissa sur le dos mais leva tout de même son arme. Je levai un pied à peu près au même moment, abattant mon talon sur son plexus lorsqu'il arriva à mon niveau.
Le coup ne fit que lui couper momentanément le souffle et l'empêcher de tirer, sa combinaison le protégeant efficacement, mais c'était déjà ça.
L'autre soldat qui était tombé essayait de se stabiliser au milieu de la plaque de verglas, sans grand succès, et les deux autres n'avancèrent pas, levant leurs armes vers nous depuis leur position.
Le balafré s'accroupit et posa sans réfléchir la main sur le visage du soldat le plus proche avant qu'il ne relève son fusil.
Essayant d'ignorer son hurlement, je me remis en garde, prêt à encaisser.
Une balle me toucha à l'épaule, tirée depuis l'angle du mur contre lequel s'étaient pressés les deux soldats encore debouts. Mais ils ne restèrent pas sur leurs pieds assez longtemps pour me toucher davantage.
Namjoon était apparu derrière eux et les avait violemment poussés en avant, les faisant glisser sur le verglas, à plat ventre.
L'un des deux lâcha son arme, l'autre jura avant de s'écraser sur son collègue.
À mes pieds, le premier homme ne bougeait plus, notre allié avait lâché son visage et je ne tenais pas à regarder. Vu ce qu'il pouvait faire à une porte, je n'avais que très peu envie de constater les dégâts.
Namjoon semblait prêt à s'occuper de ceux qu'il avait précipité à terre.
Il tenait l'arme du dernier de la file, essayant de la lui arracher des mains tout en le gardant allongé sur son collègue qui ne pouvait pas récupérer la sienne. Elle avait glissé trop loin, vers moi.
Je l'attrapai et visai le dernier homme, celui qui essayait de se remettre debout à tâtons.
Le canon de l'arme était pointé vers son front et mon doigt crispé sur la détente. Je pouvais sentir mon corps battre au fond de ma gorge et jusqu’au bout de mes mains.
La balle dans mon épaule ressortit à ce moment précis et tomba sur la glace, tintant étrangement.
L'homme ne la suivit pas du regard, restant focalisé sur moi. Il leva lentement les mains au-dessus de la tête, laissant son arme sur le sol.
Le mutant à la cicatrice rampa doucement jusqu'à cette dernière, faisant fondre la glace, et un peu de sol, juste sous le bout de ses doigts pour avoir des appuis stables. Il attrapa le fusil et revint en glissant.
De l'autre côté, Namjoon arrachait la dernière arme automatique à son propriétaire et la braquait sur lui.
- C'est fini, vous allez tous ramper vers la pièce là-bas, leur ordonna-t-il en pointant rapidement une porte du bout du canon.
C'était celle où nos compagnons avaient trouvé refuge.
En entendant Namjoon, ils finirent par sortir, évaluant rapidement la scène avant de sourire en nous voyant tous sur pieds.
Pour l'instant, tout se déroulait plutôt bien.
Une fois tous les soldats encore vivants escortés dans la petite pièce, sous la menace des mains brûlantes de notre acolyte et des armes que nous avions récupérées, ils se déshabillèrent sagement et nous tendirent leur équipement.
Le balafré referma la porte derrière eux et la souda avec application sur tout le tour, vérifiant plusieurs fois qu'elle était désormais impossible à ouvrir.
J'observai les autres se changer rapidement pendant ce temps, troquant leur tenue d'hôpital pour des casques et des gilets pare-balles.
Il n'y avait que quatre tenues, et j'étais celui qui resterait en blouse d'hôpital.
Le docteur Choi était avec les soldats qui gardaient les chambres de haute sécurité. Il avait déjà vu mon visage, le jour où Chansung avait perdu son poste. S'il me voyait déguisé, il donnerait immédiatement l'alerte, et c'était très mauvais pour notre plan.
Namjoon aussi avait un visage familier pour nos ennemis puisqu'ils l'avaient vu un peu partout durant la dernière heure. Il resterait donc en arrière, ne surgissant que lorsque les premiers tirs auraient commencé.
Tout s'était bien passé pour le moment, mais dix personnes, cela commençait à faire beaucoup... Sans compter que d'autres équipes pouvaient revenir dans le coin à tout moment, comme en témoignait la tension évidente dans les épaules de Namjoon. Il était possible qu’il y ait des blessés dans les deux camps.
La tenue serrait un peu le biologiste.
Il n'avait pas besoin de faire semblant, mais le gilet et le casque lui seraient sûrement utiles quoi qu'il arrive.
Il nous souhaita bonne chance lorsque je partis devant avec les trois autres.
Je posai soigneusement la main sur mon épaule. Le sang frais qui imbibait ma blouse à cet endroit serait parfait pour leur faire croire que je n'étais plus une menace.
Le but était qu'ils pensent que les trois soldats qui m'accompagnaient avaient réussi à me toucher et à me capturer.
De mon point de vue, nous étions crédibles. Aucun d'eux ne possédait de mutation physique et leurs visages étaient fermés et gravement sérieux. Avoir vu un mort les avait tous trois secoué.
Ils auraient pu se laisser abattre, mais ils restèrent déterminés, et je m'efforçai de faire de même.
Ce n'était pas bien compliqué en réalité. Derrière l'une des portes gardées par les dix hommes que nous allions affronter se trouvait ce que j'avais de plus cher.
Et j'allais le leur arracher. Quoi qu'il en coûte.
×××
Petite brioche
will return.
Dans le chapitre suivant, avec une jolie surprise :3
💜
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