Chapitre 7.
Une fois aux écuries, je me magnais de préparé ma pimbeche de grande jument grise. Je consultais régulièrement l'heure, bien que ça ne changeait pas grand chose, l'heure n'allait pas soudainement s'arrêter de tourner pour que j'arrive à l'heure a ce foutu cours que j'avais oublié et, je ne pouvais en vouloir qu'à moi. Camille n'y étais pour rien, enfin indirectement si mais ce n'était pas sa faute si j'étais comme un chien a ses pieds... Il fallait que j'arrête ça et tout de suite. Ce n'était bon ni pour moi ni pour elle et ça n'allait rien nous apporté d'autre que des ennuis. Lorsque j'avais fini de seller la jument, il était 10h05 et tout le monde était déjà à cheval dans la carrière.
Je pénétrai dans celle ci en m'excusant auprès de Roger et me mit à cheval après avoir ressangler. Je me depechai de partir au trot, essayant de me faire la plus petite possible mais forcément, une retardataire, ça ne s'oublie pas comme ça...
Roger : Décidément mademoiselle McCullers, vous ne brillait pas pour votre ponctualité. Est-ce que je peux savoir la cause de ce retard ?
Au moins, lui, il était plus gentil que Charlotte... Je cherchais rapidement une excuse possible à mon retard lorsque Camille vint à ma rescousse. Décidément, cette fille me sauvait la vie a chaque fois...
Camille : Excuse la Roger, c'était ma faute. J'avais pris la selle de Danseuse pour monter Louping, j'avais oublié qu'Emma allait en avoir besoin.
Je n'en revenais pas. Ce mensonge était à la fois énorme et juste parfait... Je lui adressais un regard de remerciement et me tournai vers Roger qui hochait la tête en signe de compréhension.
Roger : Oh, je ne savais pas. Tu es pardonnée Emma, finalement, peut être que tu n'ai pas si j'en foutiste que ça. Camille, la prochaine fois, demande. Ça évitera que cela se reproduise.
Camille : Encore désolée. Travaillez bien tout le monde et n'oubliez pas, demain, je vous veux à cheval a 11h tapante. Vous monterez durant l'heure du midi. Sur ce, je vous laisse.
Et elle s'en alla sur ces mots. Elle m'avait couverte. J'en avais du mal à m'en remettre. Bien sur je n'avais pas pu la remercier, j'essayerai donc de le faire ce soir ou dans l'après midi. Je lui devais bien ça.
Le cours se passa s'en embrouille, Roger ne m'avait pas rabaisser et on avait bien enchaîner malgré l'aspect plus technique du cours consistant en deux lignes mécaniques ainsi que quelques obstacles isolés à aborder en passant dans un couloir de barres précédant et suivant le saut. Exercices que j'avais réussis haut la main avec Danseuse. Si nous luttions l'une contre l'autre sur le plat, nous étions parfaitement coordonnés à l'obstacle.
Je n'avais pas pris le temps de manger à midi, ayant pris mon temps pour m'occuper correctement de Danseuse après cette grosse séance. Ensuite, j'avais rejoins ma coloc et son groupe d'amis pour jouer à un "Je n'ai jamais", ayant pour but d'apprendre à mieux nous connaître. Notre groupe était composé d'Erwan, le nouveau meilleure ami de Deborah, un grand blond qui devait avoir une vingtaine d'années et qui était plutôt baraqué ainsi que de Chelsea, la plus jeune fille de notre classe qui ne devait pas avoir plus de 16 ans et qui était dotée d'une chevelure rousse et d'yeux verts a tombés par terre. Suivait Charles et Corentin, deux frères jumeaux, les plus vieux de la classe cette fois, ils devaient avoisiner les 26/27 ans. J'avais été m'asseoir à côté de Deborah. C'était d'ailleurs elle qui avait commencé le jeu et on l'avait stoppé avant de finir tous bourrés avant la fin de la journée.
Au dîner, nous nous étions rendus tous ensemble à la cafétéria, on plaisantais bien et j'allais m'installer avec eux lorsque je vis Camille seule à une table en train de manger. Je m'excusais auprès de mes nouveaux amis et m'approchait d'elle d'un pas hésitant avant de me lancée.
Emma : Tu ne manges pas avec les autres profs ? Je peux me joindre à toi ?
Camille avait relevé la tête avec un air de surprise avant de me sourire.
Camille : Non, on est pas vraiment d'âges et je ne sais pas quoi leur dire à vrai dire... Oui, bien sûr, vas y.
Je m'installai donc en face d'elle, un sourire nié au visage que je n'arrivais juste pas à ravaler.
Emma : C'est vrai que tu n'es pas vraiment d'âge avec eux. C'est étonnant d'ailleurs qu'il est pris quelqu'un de si jeune.
Je la vis se tendre sur mes paroles et je me rendis compte de ce que je venais de dire à voix haute... Quel boulet !
Camille : Tu ne me crois pas capable de vous donner cours ?
Je me justifiai aussitôt, il faut dire que dire ça comme je l'avais fait ça allait forcément être mal interprété.
Emma : Non ce n'est pas ce que j'insinuai c'est juste... Ils n'ont pas peur que tu te fasses draguée par des élèves ? Après tout, tu as le même âge que les trois quart des gars qui ont été retenus.
Je vis son visage se teinter d'amusement et maintenant, je me demandais ce que j'avais dit de drôle. Après tout c'était tout à fait plausible.
Camille : Oh non, ça ne risque pas d'arriver.
Là c'est moi qui haussais un sourcil, en quoi cela ne risque pas d'arriver ? C'est une belle fille, et plusieurs mecs bavait sur elle.
Emma : Et pourquoi ça? T'es jolie, t'as tout pour toi, je vois pas pourquoi ça ne risquerai pas d'arriver.
Elle souris avant de poser sa main sur la mienne et lachâ comme ci c'était la chose la plus anodine du monde.
Camille : Parce que je suis lesbienne. Et je ne pense pas qu'il y est beaucoup de filles dans ce cas ici, ce qui donne une très faible probabilité que je tombe soudainement amoureuse d'une de mes élèves et que ça aille plus loin que ça.
Emma : Oh...
Je le savais, j'étais rouge tomate et sa main sur la mienne n'était certainement pas pour rien au fait que j'avais extrêmement chaud en cet instant. Pourtant quelque chose me travaillait.
Emma : Donc il n'y a rien entre toi et Jeremy ?
A en voir sa tête sur cette question que visiblement elle n'attendais pas, j'en deduisais que non... Elle retira sa main de la mienne pour attraper son verre et boire un coup.
Camille : Bien sûr que non. Qu'est ce qui t'as fait croire une chose pareille ?
Là, je me sentais vraiment conne. J'avais tirer des conclusions hâtives de ce que j'avais vu dans le bureau de Jeremy l'autre après midi.
Emma : Je vous ai surpris toi et Jeremy dans son bureau l'autre jour. Il te tenait les mains et vous étiez très proches alors j'ai cru que... Je sais c'est idiot. Je suis désolée.
Camille : Oh ce jour là! Oh mais non! Il n'y a rien entre nous. Il voulait juste me rassurer.
Emma : Te rassurer ? Mais de quoi ?...
Camille : Je suis désolée mais je préfères ne pas en parler.
Elle s'était soudainement fermée et je m'en voulait aussitôt. C'était déplacé et je le savais.
Emma : Je suis désolée. Je n'aurais pas du te poser la question, s'était déplacé... Excuse moi.
Camille : Ce n'est rien. Bon, je dois y aller, je suis attendue. A demain.
Emma : Oui, a demain...
Je finissais de manger seule et je regagnait ma chambre, Deborah ne me questionnait pas, elle avait vu aussi que j'étais devenue irritable en un rien de temps. Je pris une douche rapide, j'enfilai un pyjama et je me couchai. Le sommeil eu du mal à me submergé car toutes mes pensées n'était tournées que vers Camille et la façon dont je m'étais plantée ce soir...
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