Chapitre 5

-Bon, je t'ai laissé dormir suffisamment, maintenant il faudrait que tu te réveilles Faustine ! Me cria Grâce de bon matin.

-Hum... Grognais-je me retournant dans mon lit.

-Faustine, faudrait quand même que tu prépares tes affaires pour tout à l'heure car à ce que je sache, rien n'est prêt.

-Quelles affaires ? Murmurais-je.

Ah oui, ces affaires. Pour combien de temps déjà ? Une semaine. Je décidai enfin de me lever.

-Quelle heure est-il ?

-14h.

-Mais tu te fous de moi ! Pourquoi tu ne m'as pas réveillé plus tôt ? M'écriai-je.

-Je préférais te prendre en photo. M'avoua-t-elle en me montrant quelques clichés de moi-même, la joue droite écrasée contre mon coussin, avec un peu de bave dégoulinant de ma bouche entre ouverte.

-Je vais te tuer ! Lui hurlais-je dessus en essayant d'attraper son téléphone. Tu ne montres ça à personne !

-Seulement si tu te dépêche de te préparer, j'ai fait des crêpes salées, si dans 30 minutes tu n'es pas prête...

-Oui j'imagine que tu vas l'envoyer sur le groupe.

-T'imagine bien.

-S'il te plait, ne fais pas ça, tu sais très bien qu'après ils vont en faire un montage photo avec Léo !

-Dépêche-toi.

J'arrêtai de blablater et me dépêchai d'aller prendre ma douche matinale.


-Tout est bon ? Me demanda Grâce lorsque je reviens vers elle après être allée récupérer ma paye.

-Oui, on peut y aller, ça va juste me faire un peu bizarre de ne plus revoir Louise et Esmé. Répondis-je en me sentant tout de même assez étrange.

-Tu ne sais pas de quoi est fait l'avenir, vous serez peut-être amenées à vous recroiser.

-Si tu le dis.

-De toute manière tu as leurs numéros.

J'hochai la tête en essayant de retrouver l'adresse du loft de l'oncle à Clément sur le groupe.

On se dirigea vers le tramway ; puis, monta dedans pour plusieurs minutes, avant d'arriver proche de notre destination finale.

-Ça marche ou pas ? Me demanda Grâce en descendant du transport en commun.

-Non, ma 4G beugue, il ne trouve pas.

On change d'endroit, mais toujours rien. Je souffle.

-Ben t'as cas appeler Connor, ça te ferra une excuse pour le voir avant l'heure. Lâchais-je soulée.

Grâce sortie son téléphone et l'appela.


Nous sommes les dernières arrivantes.

-Bon les gars, il y a cinq chambres, sachant que moi et Perryne en prenons une et qu'Aaron et Chloé en prennent une autre, il en reste trois, donc répartissez les-vous comme vous voulez. Annonça Lucas.

Je lançai un regard à Grâce et elle me laissa comprendre son intention : avoir une chambre avec Connor. Il reste donc plus que deux chambres.

-Je vais dormir avec Manon. Déclarai-je. Léo et Clément n'ont cas dormir ensemble et Grâce et Connor de même.

-Hors de question il va me violer. Rigola Léo.

Je soufflai, dépitée de l'humour peu évolué de mes amis.


Lorsque nous eûmes finit de nous installer, on se rejoignit tous dans le salon.

-Alors, quel est le programme de la semaine ? Demanda Connor.

-Bronzette, magasins, soirée, bronzette, magasin, soirée. Répondit Chloé pendant qu'Aaron la prit dans ses bras.

-Moi ça me va. Avoua Manon.

-Faisons au moins des activités intéressantes. Proposa Grâce.

-Comme ? Demanda Lucas.

-On a cas aller à la base aquatique, y'a pas mal de trucs à sensation, j'y étais allée il y a deux ans. Expliqua Perryne.

-Oui ça peut être cool. Confirmais-je son idée.

-Bon, je vais faire cuire les pizzas. Affirma Aaron en se dirigeant vers la cuisine ouverte.

-Je croyais que tu ne voulais pas acheter de « mal-bouffe ». Lui rappelais-je en le suivant.

-Ça va, c'est le premier soir. Me répondit-il sans même me lancer un regard.

-Mon petit moineaux ? M'interpella quelqu'un pendant que les autres commençaient à parler entre eux.

-Clément... Ecoute, je pense que l'adjectif « petit » est de trop. Enfait, même « mon moineau » c'est de trop.

-Je te dépasse, en l'occurrence, tu es plus petite. Me répondit-il.

-Clément la moyenne française tourne autour d'un mètre soixante pour les femmes.

-Oui et toi tu fais 1m70, tu nous l'as déjà dit.

J'abandonne, il cherche toujours à essayer de m'embêter, et ça marche. Je décide de rejoindre les autres assis sur le canapé. Léo et Lucas jouent à Call of Duty. Perryne et Manon parlent entre elles, Grâce discute avec Connor et Chloé regarde l'écran, dépitée de les voir toujours jouer aux jeux vidéo.

Je la connais depuis la quatrième, Chloé. Disons que notre amitié s'est tellement renforcée au fil du temps que je la considère également comme ma meilleure amie. Elle est grande, très grande, je pense même qu'elle aurait pu faire carrière dans le mannequinat. Elle a de magnifiques yeux verts qui contraste avec ses cheveux châtains coupés mi-long. Elle est fine et bien formée. En bref, elle est belle.

Je m'assoie à ses côtés.

-Ça va ? Je lui demande.

-Oui oui... Et toi ?

-Ah oui, tout va bien. Lui répondis-je. Comment ça se passe en ce moment avec Aaron ?

-Ca se passe. Rigola-t-elle. Non mais disons qu'étant donné qu'on se voit de plus en plus souvent, il y a moins de disputes ; enfin, tu sais que l'on se dispute quand on ne peut pas se voir...

-Oui, je sais. Tant mieux alors. Lui souris-je.

-La première pizza est prête ! Nous cria Aaron pour qu'on puisse l'entendre par-dessus le brouhaha.

-Perryne, tu me sers un Vodka-Coca s'il te plait. Demanda Lucas sans quitter des yeux la télévision.

-Tu me paye combien ? Demanda-t-elle.

-Roh arrête, je te paye déjà assez pour coucher avec moi. Rigola Lucas qui se prit une tarte au passage.

Je rigole. Ils se sont vraiment très bien trouvés ces deux-là. Le même humour sordide et parfois même très lourd.

Je me servis un verre d'ice tea.


Après de multiples jeux d'alcools, Manon et Chloé partirent au lit, puis Aaron et Clément firent de même. Mes yeux commencèrent aussi à se fermer, je me levai donc.

-J'y vais aussi. Annonçai-je sans que grand monde n'y prête attention.

Je monte à l'étage, me brosse les dents et partie au lit.


Je ne me sens pas bien. En réalité, je ne me sens jamais bien. Je stresse tout le temps, je n'ai pas envie qu'il parte, je pense à la fin, lorsqu'il va rentrer en Angleterre. Mais lui, ça ne semble pas le déranger. Alors à quoi bon attendre quelques semaines en plus ? Pourquoi pas tout arrêter maintenant ? Ça me ferrait sûrement beaucoup moins mal.

-Qu'est-ce qu'il y a ? Me demande Martin.

-Je ne sais pas trop... Je... Je me dis que... Je ne sais pas.

-Dis-moi. Insista-t-il.

Je pris mon courage à deux mains.

-Peut-être qu'il vaudrait mieux que tout ça s'arrête maintenant, ça serrait plus simple de rester amis... Enfin, ça me ferait moins mal.

-T'es sérieuse ? Me demanda-t-il le visage soudainement fermé.

-Je commence à le penser oui...

-De toute manière que je te quitte maintenant ou dans un mois, ça ne changera rien.

Je ne répondis rien, un peu abasourdie.

-Très bien, fais ce que tu veux, mais ne t'attends pas à ce que je te reparle. Reprit-il.

-Mais pourquoi ?

-Parce que je veux ne veux pas d'amitié avec toi.

Je me tue. De toute manière, on n'est pas à un mois près, il a raison. J'aurais quoiqu'il en soit mal.

-Pardon, c'était débile ce que j'ai proposé. Tentais-je de me faire pardonner maintenant que Martin était froid comme la glace.

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Coucou ! Alors, que pensez vous qu'il va se passer pendant ces vacances entre amis ?

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