Chapitre 97: Une dernière matinée
Chapitre 97 : Une dernière matinée
-Andréanne : Premièrement, c’est QUOI, ça? Répliqua la copine de Niall avec Darcy dans les bras.
-Moi : Une boîte vide d’un test de grossesse…
Toutes les filles poussèrent un "oh" rythmé.
-Moi : Alors, premièrement, qui l’a acheté et deuxièmement, qui l’a utilisé?
Je me posais vraiment des questions. Elles restèrent toutes silencieuses pendant un moment à se dévisager, puis -croyez-le ou non- Perrie se leva.
-Perrie : C’est moi, chéri…
-Moi : Quoi!?
-Perrie : Ouais, c’est moi qui l’ai acheté. Ce matin, à la pharmacie.
Je n’étais pas sûr de bien comprendre.
-Perrie : J’ai détourné ton attention en prétendant voir Paul à la caisse si tu te souviens bien…
Oh bon sang…!
-Moi : Qu…quoi!?
Ma belle fleur aux yeux bleus haussa les épaules en s’approchant vers moi à pas lents.
-Perrie : Tu as bien compris.
D’accord…
-Moi : M…mais…comment ça se fait? Tu…tu es enceinte…?
À cet instant, elle croisa ses bras sur sa poitrine.
-Moi : Pezz…?
-Perrie : Non. Répondit-elle strictement et mon cœur rata un battement.
-Moi : Non, comme dans "je ne suis pas enceinte" ou comme dans "je ne veux pas te le dire"?
-Perrie : Je ne suis pas enceinte parce que…
Elle semblait hésiter.
-Perrie : …parce que ce n’est pas moi qui l’ai utilisé.
Je ne savais pas quoi dire. Pourquoi ma fiancée aurait-elle acheté un test de grossesse pour quelqu’un d’autre? Mais ce quelqu’un d’autre, c’était qui…?
-Moi : Je…je ne comprends pas.
Ma fiancée baissa le regard au sol avant de se retourner pour regarder tristement les filles. Puis, une grande aux yeux marrons se leva enfin, prise au dépourvu.
-Eleanor : Je…c’est moi. C’est pour moi qu’elle l’a acheté. Avoua finalement la fiancée de Louis, honteuse et à ce moment, c’était comme si tous les morceaux du casse-tête se remettaient en place dans mon esprit.
Mais bien sûr…! Ce matin, elle disait avoir besoin de sortir, mais Louis l’en avait empêché. C’était sûrement pour ça que Perrie y est allée à sa place… je me retournai vers elle, confus.
-Moi : Alors, Pezz… Nous ne sommes pas allés à la pharmacie pour des serviettes sanitaires et des tampons, hein? La questionnai-je, doucement.
Perrie secoua la tête, maintenant les yeux pleins d’eau. Je m’approchai d’elle et l’enlaçai.
-Eleanor : Z….Zayn… Dit celle-ci, la voix tremblante.
Je me retirai de ma fiancée pour la regarder, l’air compatissant.
-Eleanor : Je…je suis désolée. Tu croyais que c’était Perrie, mais…mais en fait, c’était moi et…
Je l’arrêtai.
-Moi : Hey, woah… Ça va, El. Ça va.
-Eleanor: Non… Parce que je gage qu’à cet instant même, Louis écoute notre conversation… Essaya-t-elle de rager, mais ses larmes la trahissaient.
-Moi : Eleanor… Louis est en train de finir sa valise avec les autres gars et…
-??: Non, je suis là.
Une voix avait retentit en arrière de moi et je me retournai pour voir Louis, l’air sérieux, mais tout de même heureux.
Eleanor connaissait trop bien son amoureux, bon sang…!
-Eleanor : Louis…je vais t’expliquer. Pleura-t-elle.
-Louis : Viens à l’étage… Il faut qu’on parle seulement nous deux. Répondit mon ami sur un ton que je n’aimais pas.
Je vous le jure que s’il allait lui faire la tête encore une fois pour ce petit mensonge, j’allais le défoncer.
-Eleanor : D’a…snif. D’accord.
Ensuite, les deux tourtereaux montèrent à l’étage péniblement, me laissant le seul gars dans la pièce à part Thomas dans les bras d’Élisabeth. J’expirai en me recollant à Perrie qui souriait malgré elle.
-Andréanne : Et là? On ne sait pas la suite? Ça finit de cette manière!?
-Samantha : Ana… Soupira-t-elle.
-Andréanne : Mais quoi!?
-Élisabeth : Sam a raison… Arrête.
-Andréanne : Mais bon sang! Ce n’est pas juste…! Elle est enceinte, oui ou non!?
Point de vue de Louis Tomlinson
En montant les escaliers avec Eleanor suivant à mes côtés, trop de choses se passèrent dans ma tête au même moment. J’avais l’impression mon cerveau allait carrément imploser. Ma fiancée était-elle enceinte? Cela allait-il nuire à notre mariage qui avait lieu pour bientôt? Si elle l’était, cela allait-il être un garçon ou une fille? Ou de jumeaux? Comment allions-nous se débrouiller avec la tournée? Comme Harry et Samantha, je supposais? Ouais, sûrement… Allait-il avoir assez de place dans la maison pour une autre chambre à coucher? Allons-nous devoir tous déménager chaque couple de leur côté? Oh mon dieu…
Une fois arrivée à l’étage, je guidai Eleanor dans la chambre en ouvrant la porte. Je restai là à la regarder pendant qu’elle me fixait toujours, les bras croisés, son regard poignardant comme un couteau.
-Moi : Entre… Marmonnai-je en faisant un léger signe de tête pour qu’elle entre avant moi.
Ouais, moi, j’étais un gentleman. Je faisais toujours passer les dames d’abord…
« Pour regarder leur postérieur, ouais! » La voix d’Harry résonna entre mes deux oreilles, mais je secouai la tête pour l’ignorer.
Eleanor entra et je la suivis de près pour refermer la porte par la suite. Comment allais-je lui parler? Étais-je fâché? Triste? Heureux? Même moi, je n’en savais rien…! Le fait qu’Eleanor ne m’avait absolument rien dit pour ses doutes me faisait mal, mais en même temps, je ne pouvais pas lui en vouloir. Annoncer qu’on est enceinte -même si je ne l’avais jamais été- à son copain est quelque chose de difficile à faire, surtout lorsqu’on ne veut pas de ce bébé… Par contre, Eleanor voulait-elle de celui-ci si elle était enceinte? Arg…j’allais me taper un mal de tête dans quelques minutes si je ne lui parlais pas!
-Eleanor : Louis… Écoute, je suis désolée de ne t’avoir rien dit, mais… Commença-t-elle et elle s’était interrompu pour s’assoir sur le lit –beaucoup trop- calmement.
-Moi : Non… El… Soupirai-je et je passai ma main dans mes cheveux.
-Eleanor : Tu m’en veux, chéri…? Demanda-t-elle, les larmes aux yeux.
Je ne pouvais pas être furieux contre elle… Non, pas elle. Pas Eleanor.
-Moi : Non… Admis-je tristement avec un petit sourire malgré moi. Même si j’aurais aimé que tu m’en parles…
-Eleanor : Je suis désolée…
Elle abaissa son regard à ses pieds alors que je continuais de la regarder. Après quelque secondes, lorsque je vis une larme rouler sur sa joue, je m’approchai d’elle et m’assis à ses côtés.
-Moi : Pourquoi tu ne me fais pas confiance, El? Pourquoi…?
-Eleanor : Je te fais confiance…
-Moi : Eh bien, si tu me fais confiance, comme tu le dis, tu te serais confié.
Elle me regarda de ses yeux marron.
-Eleanor : C’est compliqué, Louis.
-Moi : Je suis sûr que je pourrais comprendre…
Elle soupira.
-Eleanor : Je…je ne voulais pas t’alarmer… Je…je sais que tu veux avoir des enfants et…
-Moi : Oui, certainement! Oui, je veux des enfants et je te l’ai déjà dit…
-Eleanor : Je le sais…et c’est pour ça que je voulu ne rien te dire.
Je fronçai les sourcils.
-Moi : Tu m’expliques…?
-Eleanor : C’est ce que je disais : tu ne comprends pas.
-Moi : D’abord, exprime-toi mieux!
J’avais légèrement haussé le ton de ma voix et lorsque je vis ses yeux apeurés, j’expirai.
-Moi : Je suis désolé…mais El, je t’en pris. Mets-toi à ma place deux secondes…!
Elle ravala sa salive et replaça une mèche de ses cheveux derrière son épaule en soupirant.
-Eleanor : Si je te disais que je croyais être enceinte, je savais que tu allais devenir fou…
-Moi : Je le suis déjà, fou! M’exclamai-je en haussant les épaules, ce qui la fit ricaner un peu.
-Eleanor : Ce que je veux dire, c’est que tu allais être tellement content que…que tu aurais annoncé la nouvelle à tout le monde sans te rendre à l’évidence…
-Moi : Mais…ce n’est pas ce qu’il faut, non? Être heureux lorsque sa fiancée lui apprend qu’elle est enceinte?
-Eleanor : Louis! Me coupa-t-elle et je sursautai. Je ne suis PAS enceinte! Cracha-t-elle finalement.
-Moi : Oh…!
-Eleanor : Je ne suis pas enceinte… Souffla-t-elle, les larmes aux yeux, prête à pleurer. Je…je ne voulais pas te décevoir…
Je me sentis m’attendrir graduellement.
-Moi : Oh, El…
Elle poussa un sanglot.
-Eleanor : Je ne suis pas enceinte… Reprit-elle avec une voix plus claire et j’attirai son corps au mien pour le serrer dans mes bras.
-Moi : Chuuut… El, jamais tu ne me décevras.
-Eleanor : Je…je croyais vraiment que je l’étais par…parce que j’avais environ une semaine de retard, mais…après avoir fait le test de grossesse, celui-ci a montré le signe négatif et…et mes règles ont reprises.
J’essayais de la calmer.
-Moi : Chuuut… Calme-toi, mon ange.
-Eleanor : Je suis désolée… Tellement désolée…
-Moi : Ce n’est pas ta faute… On a toute la vie pour en faire des bébés, non? Lui accordai-je en me retirant d’elle, passant mon pouce sur sa joue rosée.
Elle me sourit timidement en hochant la tête d’haut en bas, ce qui me fit sourire.
-Moi : Eleanor… Je suis tombé dans un piège en te rencontrant : celui de ton cœur. Il ne me laisse plus respirer et il m’a piqué ma liberté, mais jamais je n’ai été aussi heureux qu’avec toi.
-Eleanor : Et moi, j’ai trouvé un vrai trésor… Ricana-t-elle. Toi.
Je souris débilement en constatant que j’avais réussi à lui remonter le moral et me penchai doucement vers elle en regardant ses lèvres avec envie. Je posai les miennes sur celles-ci après quelques millièmes de secondes, goutant enfin à ses lèvres qui me faisaient toujours autant d’effets, même après quelques années à les goûter chaque jour. Je posai ma main sur sa taille et la sienne, délicatement sur ma nuque alors que nous nous allongions sur le lit, un à côté de l’autre.
-Eleanor : Je t’aime…
-Moi : Et moi, encore plus.
Éclipse de quelques heures…
Point de vue d’Élisabeth Kayle
Je m’étirai après m’être enfuie des bras de Morphée et regardai à mes côtés. La place y était vide et froide. Liam s’était levé. Je me relevai un peu en baillant et remarquai que la lumière de la salle de bain était ouverte. J’aperçu Liam avec une serviette autour de la taille sortir de celle-ci, les yeux baissés.
-Moi : Tu sors de la douche? M’exclamai-je et mon copain releva rapidement la tête vers moi avant de poser une main à sa poitrine.
-Liam : Oh mon dieu, mon dieu, mon dieu…! Tu m’as fait peur!
-Moi : Hahahahaha! Désolée…
Il me sourit légèrement avant de passer devant moi, encore dégoulinant.
-Moi : Tu vas mouiller le plancher… Ricanai-je alors qu’il me sourit perversement et se pencha pour ramper sur le lit.
-Liam : Je m’en fous… Articula-t-il en se mordillant la lèvre inférieure.
-Moi : Tu vas mouiller les draps du lit aussi… Plaisantai-je et il me fit un clin d’œil.
-Liam : Je m’en fous également…
-Moi : Et… Tu vas ME mouiller aussi.
-Liam : Alors, ça…
Il s’arrêta.
-Liam : Ça, je m’en fous encore plus!
Je ricanai, sachant très bine ce qu’il avait en tête et come je le prévoyais, lorsqu’il arriva son visage près du mien, il m’embrassa passionnément. Je me recouchai pour sentir son corps mouillé contre le mien. Nous mîmes fin au baiser naturellement et je le regardai en passant ma main dans ses cheveux.
-Moi : Là, c’est certain, tout est complètement trempé… Blaguai-je.
-Liam : Tu sais quoi? M’adressa-t-il avec un petit sourire trop craquant et je me mordillai la lèvre.
-Moi : Non, quoi?
-Liam : Je m’en fou CARRÉMENT.
Je ris avec bon cœur avant de l’embrasser de nouveau…sachant que c’était notre dernière matinée à nous bécoter dans le lit.
Point de vue d’Andréanne Brown
Un souffle chaud contre ma nuque et des bras forts me gardaient cloués au lit, mon ventre criant famine. J’ouvris les yeux difficilement et essayai de m’étirer, mais un corps chaud était collé au mien. Niall. Je pris quelques secondes à situer notre position. Mon copain me tenait fermement le corps au sien par ses bras, mon dos collé à son torse et sa tête était sur le même oreiller que la mienne. J’essayai de me déloger de son emprise lorsque je l’entendis grogner dans mon oreille, me faisant ricaner.
-Moi : Niall… Je vais mourir de faim si tu ne me laisses pas aller manger. Acquis-je humoristiquement et ses bras se resserrèrent encore plus sur moi.
Pauvre amour…
-Niall : Et moi, si tu pars, je vais mourir de solitude.
Je savais que ses yeux étaient encore fermés et il était à moitié endormi, car sa voix résonnait rauque et campagnarde. Je soupirai.
-Niall: Ana… S’il te plaît… Me supplia-t-il d’une petite voix et je me retournai face à lui, toujours allongée à ses côtés. C’est ma dernière matinée avec toi… Reste avec moi encore un peu…
Je fis un petit sourire en coin, touchée par sa déclaration et caressai le bout de mes doigts sur sa joue avec douceur. Ses yeux bleus étaient toujours fermés et à ce moment, j’aurais tout donné pour pouvoir me replonger dans son ciel de liberté.
-Moi : D’accord… Tu as gagné. Mon ventre peut attendre…
Il sourit faiblement avant de respirer lourdement et essayer de se rendormir alors que je posai ma tête près de sa poitrine nue. Ses battements de cœur rythmés retentirent jusqu’à mon oreille et je me laissai emporter par ce bruit léger ainsi que relaxant pour essayer de retrouver le sommeil, mais sans succès. Je relevai la tête pour apercevoir le réveille-matin qui indiquait 8h25. Oh non… Juste 10 minutes de passer.
Un grondement monstrueux résonna dans toute la pièce et Niall ricana, toujours étant à moitié éveillé et les yeux clos.
-Niall : Ton ventre est vraiment têtu…
-Moi : Haha…
À cet instant, un autre grondement fit surface.
-Moi : Là, c’était le TIEN. Pas le mien! Ricanai-je et il fit de même.
-Niall : On était destinés pour être ensemble.
Je ne savais pas si mon copain blaguait ou non à ce moment.
-Moi : C’est clair. Lui accordai-je avec un clin d’œil alors qu’il ouvrit enfin ses beaux yeux.
Je lui souris de toutes mes dents et en me voyant, il rit.
-Niall : C’est bon… On va manger.
Je roulai les yeux.
-Moi : Enfin…!
Je m’apprêtai à me lever et il me retint.
-Moi : Arg…quoi encore?
-Niall : Je t’aime…
Je me sentis rougir comme une tomate.
-Moi : Moi aussi, je t’aime.
-Niall : Pourquoi tu rougis? Me taquina-t-il.
-Moi : Parce que je suis comme toi. Répliquai-je.
-Niall : Ouh… Les grandes déclarations, ce matin!
-Moi : Je peux t’en construire une autre encore plus touchante si tu veux…
Niall inspira et accota sa tête sur sa main en se relevant, me regardant, intrigué.
-Niall : Ah ouais…? Alors, dis.
-Moi : Eh bien…tu...tu es aussi magnifique que…que…qu’un morceau de pizza!
Il pouffa maladroitement de rire et je le suivis dans son action.
-Moi : Mais quoi!? C’est mieux que ta technique de drague habituelle, hein!
-Niall : Qui est…?
-Moi *imitant sa voix* : "Tu n’as pas besoin de te mettre un maillot de bain pour te baigner…!" (pour un souvenir, relire le chapitre 19, partie 1 ;) )
-Niall : Hahahahahahahahahahaha! Mais là, je trouve que c’est plus romantique qu’un morceau de pizza!
-Moi : Et la fois que tu me décrivais comme un paquet d’Oréo!? Tu vas me dire que c’est romantique? Ris-je de bon cœur.
-Niall : D’accord, d’accord… S’avoua-t-il vaincu. On est tous les deux pourris pour la drague, voilà.
Je ricanai avant de l’embrasser délicatement sur les lèvres.
-Moi : J’ai enfin trouvé la combinaison du cadenas de l’amour…
-Niall : En voilà une belle déclaration…! Tu vois? Tu peux en faire des belles lorsque tu te forces! Me blagua-t-il et je contentai de prendre un coussin pour le frapper amicalement.
Mon copain ne fit que redoubler son rire.
Point de vue de Samantha Horan
Assise dans le salon avec Darcy dans les bras, j’avais une énorme de boule dans la gorge qui menaçait d’exploser dans celle-ci. Je regardais Harry aller avec Thomas et c’est comme si on m’enfonçait un pieu dans le cœur. Carrément. Juste à la pensée qu’il ne sera pas là tous les jours, je voulais m’effondrer et pleurer. Mais comme je lui vais dis, il devait réaliser le rêve de millions de fans et faire son travail. Même à cela, je voulais le garder ici, avec moi. Oui, je sais, j’étais égoïste.
Juste au moment où je regardai Darcy dans les yeux (elle avait tellement le regard de son père, c’était inimaginable), je voulu me mettre à pleurer, mais elle le fit à ma place. J’attirai l’attention d’Harry qui releva sa tête vers moi, à l’autre bout de la pièce.
-Harry : Sam…?
Je ne lui répondis pas et me levai pour essayer de calmer Darcy, mais sans m’en rendre compte, une larme roula sur ma joue. Puis deux, trois et finalement quatre.
-Moi : A…arrêtes de pleurer, chérie… Maman est…là.
Je vis du coin de l’œil Harry déposer Thomas dans sa petite balançoire mécanique et s’approcher vers moi pour prendre Darcy à son tour…pour enfin la calmer. Je me fermai les yeux en inspirant, essayant de ME calmer aussi, mais sans succès. J’avais de la peine… Énormément de peine et je ne voulais pas laisser Harry partir. Mon copain déposa Darcy aux côtés de Thomas et se releva vers moi.
-Harry : Les enfants peuvent sentir la tristesse et les angoisses de leurs parents, Sam…même en tant bébé. M’expliqua-t-il et je savais là où il voulait en venir.
Je rouvris les yeux et je regardai Harry dans les siens, verts émeraude, avant de me mettre à sangloter de plus belle. Il s’approcha de moi pour me prendre dans ses bras protecteurs.
-Harry : Sam… Hey…
J’enroulai mes bras autour de son cou et son corps me rapprocha plus du mien, me soulevant sur la pointe des pieds.
-Moi : Comment je vais faire, Harry…? Pleurai-je silencieusement, car les autres couples étaient encore dans leur chambre.
-Harry: On va y arriver, Sam. Je te le promets… Deux semaines passent rapidement.
Je me retirai de lui et ses mains restèrent sur mes hanches.
-Moi : Oui, dans ton monde. Pas dans le mien.
-Harry : Ne dis pas ça… Tu vas voir, on va s’appeler tous les jours, on fera Skype souvent également et on va se texter…
-Moi : Tu dis ça, mais tu n’auras pas le temps et…tu le sais ! Avec les concerts, les répétitions, les vols… Tu n’auras aucune minute à me consacrer et encore moins aux jumeaux.
-Harry : Sam… Je prendrai le temps, je te le promets, d’accord ?
J’hochai la tête, à moitié convaincue.
-Harry : Tout va bien aller… Le temps va filer rapide comme l’éclair.
Je souris faiblement et reniflant.
-Harry : Je t’aime…et je n’aime pas ça quand tu pleures comme ça…
Je tentai de sécher mes larmes une fois de plus en m’essuyant les joues des mains.
-Moi : Je suis désolée… Je suis juste émotive et à cours d’énergie ces temps-ci…
-Harry : Ouais…je comprends.
-Moi : Ton avion décolle à quelle heure ?
-Harry : À 15h…mais on part de la maison à 13h.
-Moi : D’abord, tu devrais aller compléter les dernières choses pour tes valises, je m’occupe des petits…
Il resta quelques instants dans cette position, ses yeux planqués sur moi avant d’écraser ses lèvres aux miennes. Mon dieu que celles-ci allaient me manquer… Je profitai de ce magnifique baiser qu’il m’offrait pour l’approfondir encore plus en lui donnant de la passion, ce qui ne refusa pas. Puis, naturellement, nous nous retirâmes, laissant nos deux fronts collés l’un à l’autre.
-Harry : Je t’aime, Sam. Plus que tout.
-Moi : Moi aussi, je t’aime, mon cœur… À un point inimaginable.
Nos regardas se portèrent inconsciemment sur la télévision et ce que nous vîmes nous laissâmes sous le choc.
« La chanteuse Taylor Swift arrêtée hier soir. » Était-il inscrit au bas de l’écran des nouvelles télévisées.
Je croisai le regard inconfortable d’Harry et il ouvrit sa bouche pour parler, mais aucun son ne sortit.
-Moi : Oh mon dieu…
« La distance peut nous séparer, mais rien ne peut t’emmener loin de moi quand tu es blotti au fond de mon cœur. »
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Et voilà, un autre chapitre de posté! Comme vous le voyez, les suspenses reprennent leurs cours! :p Mouhahahhaaha!
-Êtes-vous surpris(e)s que ce soit Eleanor qui ait utilisé le test de grossesse et non Perrie? ;)
-Comment trouvez-vous la réaction de Louis et la conversation entre lui et Eleanor?
-Comment trouvez-vous le réveil de Liam et Élisabeth? ;)
-Comment trouvez-vous celui de Niall et Andréanne? ;)
-Comment trouvez-vous la discussion entre Harry et Samantha? Triste? Touchante? Normale?
-Et...vous vous attendiez-vous à ce que Taylor soir arrêtée??? ;) Mouhahahaha! je suis sûre que non! :p
Autre petite question:
COMMENT TROUVEZ-VOUS LE FABULEUX CLIP DE NOS BOYS STEAL MY GIRL????? *-* (qui est en multimédia d'ailleurs ;) )
MOI, JE TROUVE QUE C'EST PARFAITEMENT UNE PERFECTION PARFAITE!!!! :O
Et encore désolée de tout le temps que je mets pour écrire, mais comme je vous le dis souvent, l'école a recommencée, donc je mets cette prorité en premier, c'est sûr.
Merci de votre ardente patience..... (PUTAIN JVAIS TU FERMER MA YEULE AVEC ÇA????-.-) Mais j'adooooore cette phrase hahaha! x)
ET WOOOWW! CETTE FANFIC A ATTEINT 480 K DE LECTURES! MERCIII INFINIMENT!!!! WOW! *-* JE VOUS ADOOOORE!!!!!
Bisous, Xox
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