9 mois plus tard…

Chapitre 88 : Une nouvelle vie

« Ouuuaaaaaaiiiiiiinnnnn, ouuuuaaaaaiiiiinnnnn »

Ma tête enfouie dans mon oreiller, je ne voulais pas sortir du lit ni ouvrir mes yeux. Je dormais profondément, là! Malgré moi, j’ouvris mes yeux à moitié pour regarder l’heure sur le réveille-matin. Celui-ci affichait désormais 2h14 du matin. Oh mon dieu…

-Moi *les yeux fermés, sans bouger* : Harry… *soupir* Peux-tu y aller, s’il te plaît…? Il ou elle va réveiller l’autre et tout le monde dans la maison… Grognai-je, encore endormi.

Je sentis le matelas remuer un peu, sûrement Harry qui bougeait.

-Harry : C’est qui d’après toi…?

-Moi : Je ne sais pas… À cet âge-là, on ne peut pas dire. Marmonnai-je. Allez, mon chaton… Je t’en pris. C’est moi qui y suis allée la nuit dernière…

Après avoir respiré un grand coup, je sentis le matelas bouger encore plus. Je savais qu’Harry se levait à ma place.

-Moi : Merci… Dis-je en me détendant.

Point de vue d’Harry Styles

Une fois avoir fermé la porte de notre chambre, je me dirigeai vers la chambre d’à côté. J’avais décidé d’y aller, car premièrement, c’était Sam qui c’était levé la nuit dernière et deuxièmement, je savais qu’elle était épuisée. Vous savez, être parents n’est pas une tâche facile! Surtout quand le ou LES enfants en question ont deux mois!

J’entrai dans la chambre de mes petits bouts de choux et allai vers les deux lits. Un était profondément endormi tandis que l’autre, eh bien…il gigotait en pleurant. Je passai mes bras pour venir le prendre en dessous des bras, mettant aussi mes doigts dans son cou pour éviter de faire une trop grande flexion.

-Moi: Hey, hey, hey… Chuchotai-je. Chuuut… Arrête, petit bonhomme, tu vas réveiller ta sœur…

Je le portai dans mes bras jusqu’à la cuisine et l’installai dans le banc sur le comptoir pendant que je fis chauffer le biberon de lait à basse température. Pendant de temps, je remarquai qu’il continuait de me regarder de ses petits yeux bleus. Je lui souris.

-Moi : Ouais…tu as vraiment les yeux de ta mère, toi… ! Dis-je en ricanant.

Je m’approchai de lui et lui donnai un petit bisou sur le haut du crâne.

-Moi : Je vais te donner le biberon dans pas longtemps… Continuai-je d’y parler, même si je savais très bien qu’il ne me comprenait pas et je souris de plus belle en y pensant.

S’il y avait un an, on m’aurait dit que j’allais me lever à 2h15 du matin pour nourrir mon fils, jamais je ne l’aurais cru…

Une fois le biberon assez chaud, je pris le petit corps gigotant dans mes bras et l’emmenai au salon, là où je m’assis sur la chaise berçante. J’accotai sa petite tête sur mon bras pour venir poser ma main dans son dos et mis le biberon dans sa bouche. Lorsqu’il se mit à aspirer le lait, il ferma les yeux.

-Moi : Ouais, tu avais vraiment soif… ! Dis-je tout bas en riant, voyant la vitesse dont il calait le biberon. Il n’est pas étonnant que ta mère soit Sam et que ton oncle, Niall.

Après quelques minutes, je lui fis faire son premier rot, lui remis le biberon à la bouche et refis un autre rot en lui flattant doucement le dos.

-Moi : Maintenant, tu vas aller sagement dormir, hein… ? Et tu ne te réveilles plus de la nuit, car ta mère et moi, ainsi que tout le monde dans la maison aimerions beaucoup passer le reste de la nuit tranquille…

À ce moment, il recommença à pleurer ou plutôt chigner. Je me levai, le mettant ainsi sur moi, essayant de le calmer, mais rien n’y fut…

-Moi : Chuuut… Chuuut…

- ??: C’est Thomas ? Retentit soudain une voix et je me tournai vers les escaliers pour apercevoir Louis.

-Moi : Ouais… Je lui ai donné son biberon, mais il n’arrête pas de pleurer…

Louis sourit faiblement et s’avança vers moi.

- Louis : Donne-moi-le… J’ai le tour avec les enfants.

Je tendis Thomas à Louis et essaya à son tour de le calmer, mais…sans succès.

-Louis : Que-ce que tu as, Tommy Boy ? Même pour que tonton Lou n’arrive pas à te calmer, il doit sûrement y avoir quelque chose… !

- ??: Il a la couche pleine, les gars…

Louis et moi nous nous tournâmes et virent Eleanor, les bras croisés, l’air découragée.

-Louis *souriant* : Hey, ma chérie ! Tu es réveillée ?

-Eleanor : Oui, tu n’étais plus dans le lit… !

-Moi : Qu’est-ce que tu as dit, El tout à l’heure?

-Eleanor : J’ai dit que sa couche était pleine ! C’est pour ça qu’il pleure sans cesse… Il a simplement besoin de se la faire changer… ! Vous ne sentez pas l’odeur ?

-Louis : *renifle le derrière de Thomas et fait une grimace* Oh ! Je pensais que c’était Harry qui sentait ça !

-Moi : Débile !

-Louis : Alors, Harry, tu ne change pas sa couche ?

-Moi : Euh…tu ne peux pas le faire, toi ? *petit sourire*

-Louis : Je te rappelle que c’est toi, son père !

-Moi : Et toi, tu es son parrain !

-Eleanor : Vous me découragez, les gars…

Eleanor soupira bruyamment et vint prendre Thomas des mains de Louis qui pleurait toujours.

-Eleanor : Je vais le faire, moi… Je ne suis pas la marraine de ce petit bonhomme pour rien, non ? Il faut bien que je serve à quelque chose… ! Dit-elle avant de l’apporter à l’étage.

Louis se retourna vers moi, les sourcils froncés.

-Louis : Et moi, Harry ?

-Moi : Quoi "toi" ?

-Louis : Eh bien…je suis le parrain, donc à quoi je sers ?

-Moi : Euh…tu sers à être le parrain. Répondis-je avec un peu d’hésitation.

-Louis : Oh…d’accord. Sourit-il comme un débile et je soupirai.

Point de vue d’Eleanor

Les gars, les gars, les gars… Ils n’avaient tellement pas le tour avec les bébés, ceux-là ! Je posai Thomas délicatement sur la table à langer et sortir des petites serviettes ainsi qu’une nouvelle couche.

-Moi : On va te débarrasser de ce lourd fardeau, mon trésor. Tu vas voir, tu seras tout propre pour retourner au dodo après…

Thomas avait arrêté de gigoter et de pleurer et il me regardait de ses grands yeux bleus globuleux, ce qui me fit fondre, donc je souris comme une enfant.

-Moi : Tu es trop adorable, toi… ! Lui dis-je en remettant une nouvelle couche.

Lorsque j’eus finis la tâche, je le pris dans mes bras, là où il s’endormit et allai le porter dans la chambre doucement, le posai dans son lit et partit son mobile avec des poissons, faisant de la petite musique.

-Moi : Bonne fin de nuit… Finis-je avant de partir et de fermer la porte.

Harry vint vers moi en baillant.

-Harry : Oh…merci, El.

Je lui souris.

-Moi : Il n’y a pas de quoi ! Allez, maintenant, vas dormir…

-Harry : Ouais…

Je lui lançai un dernier petit sourire et me dirigeai vers la chambre à Louis et moi.

*Éclipse de quelques heures*

Point de vue de Liam Payne

Alors que je tirai de mon sommeil, je sentis quelque chose de doux me flatter le cou doucement. Je grognai avant de décider d’ouvrir mes yeux. À la première ouverture, mes yeux me brûlèrent, donc je les refermai rapidement, me faisant tourner sur moi-même. J’essayai de retrouver les bras de Morphée, mais encore quelque chose vint me perturber… Un doux contact de peau sur mon torse me fit frissonner et j’ouvris mes yeux pour de bon en inspirant profondément. Je clignai encore quelques fois des paupières avant de voir en face de moi un magnifique visage souriant. Ses cheveux retombaient sur ma poitrine et ses dents blanches me démontraient qu’elle souriait, ce que je fis sans hésiter. Ses yeux bleus pétillaient à cause des rayons du soleil qui passaient à travers la fenêtre. Woah…elle avait déjà ouvert les rideaux !? À cette heure !? Au fait, quelle heure était-il ?

-Moi : Bon matin… Dis-je un peu avec émerveillement.

-Élisabeth : Hey, bien dormi?

Je baillai.

-Moi : Mmm… Oui et toi… ?

-Élisabeth : Comme un bébé !

-Moi : Tu dors toujours comme un bébé… ! Ricanai-je.

-Élisabeth : Haha…

Je me frottai le visage vigoureusement.

-Moi : Il est quelle heure, là ?

-Élisabeth : Oh, il est 8h00.

-Moi : Seulement ?

-Élisabeth : Ben…les autres sont déjà réveillés, car je les entends du rez-de-chaussée !

-Moi : Ah…

J’expirai.

-Élisabeth : Ça va ?

-Moi : Ouais…c’est juste que…

Élisabeth se redressa pour s’assoir.

-Élisabeth : C’est juste que quoi… ?

-Moi : Je repense...

-Élisabeth : À quoi ?

-Moi : Eh bien…à notre vie, toi et moi… Qui aurait cru que c’était possible ? Plaisantai-je.

Elle rit.

-Élisabeth : Il faut croire que c’est le destin qui a fait son œuvre… !

-Moi : Tu as peut-être raison !

-Élisabeth : J’ai toujours raison.

J’haussai un sourcil.

-Moi : Pourquoi faut-il que tu prennes toujours MA phrase !? Demandai-je, découragé, mais amusé en même temps, ce qui le fit rire.

-Élisabeth : Eh bien, on partage tout maintenant !

-Moi : Ouais…

Je fis un petit sourire.

-Moi : Même notre brosse à dents !?

-Élisabeth : Hahahahahahaha !

Mon amoureuse se pencha vers moi en mettant ses mèches de cheveux blonds derrière son oreille et m’embrassa tendrement sur les lèvres avant de se retirer.

-Élisabeth : Bon ! Moi, je me lève !

Elle ôta les couvertures de son corps, s’apprêtant à quitter le lit, mais je lui pris la main au vol.

-Moi : Hey, hey, hey… Où vas-tu comme ça, toi? L’agaçai-je.

-Élisabeth : Je m’en vais rejoindre les autres et en même temps, remplir mon estomac !

-Moi : Eh bien, ton estomac peut attendre, car j’ai besoin de toi, maintenant…

Elle ricana.

-Élisabeth : Ah ouais !?

-Moi : Mmm, mmm…

-Élisabeth : Tu es un vrai tigre, toi ! Ria-t-elle en me flattant le torse de sa main.

-Moi : Oh…tu ne sais même pas à quel point ! Dis-je avant de me mettre par-dessus elle, la piégeant sous mon corps.

Ma cicatrice sur le côté de mon ventre était toujours présente, mais elle était totalement recousue, donc je ne courrais plus aucun danger d’infection ou quoi que ce soit.

Élisabeth se mit à rire en se débattant, mais je la stoppai en collant mes lèvres aux siennes.

Point de vue de Niall Horan

Comment avais-je fait pour en arriver là ? Qu’avais-je dis pour en arriver là ? Comment le destin avait-il fait n sorte que cela se passe de cette manière ? Pourquoi celui-ci avait-il décidé de me faire faire des allés-retours sans pitié ? Une passionnante histoire d’amour, une découverte qui tue, une crise, trois mois de "quasi-dépression", deux mois d’acceptation, un mois de recherche intensive à un autre âme-sœur, un million d’excuses, un long baiser, une nuit, une réconciliation… Une année complète. Tout ceci juste pour finir avec la même fille du début dans le même lit. Pourquoi le destin ne m’avait-il pas laissé vivre ma passionnante histoire d’amour pendant un an ? Cela aurait été beaucoup simple, non !?

Allongé sous les couvertures dans mon lit aux côtés d’Andréanne qui dormait toujours, les yeux fixés au plafond, je repensais à tout et me remémorais des moments en particulier. Comme la fois où Andréanne et moi nous nous étions malencontreusement embrassés par erreur, ce qui a donné le grand pas nécessaire pour…notre réconciliation.

*Flashback*

-Andréanne : Je te le dis : je ne suis pas amoureuse de Zayn ! C’est lui qui m’a embrassé ! Cria-t-elle, fébrile, restant debout à quelques mètres de moi.

-Moi : Allez, c’est ça ! Mets tout ça sur le dos d’un autre sauf toi-même !

-Andréanne : Je t’aime, Niall !

-Moi : Roohh… Tu ne sais même pas ce que ça veut dire ! Râlai-je en me tournant vers la fenêtre de ma chambre.

-Andréanne : Je te jure que si j’avais le pouvoir de remonter le temps, je recommencerais. Je repousserais Zayn, car tu sais quoi ? Les quatre petites fois qu’il m’a embrassé, je pensais à toi. Toi, toi et uniquement TOI.

J’eu la sensation que quelqu’un prit mon cœur entre ses mains et l’écrabouilla. Juste à penser ou même imaginer la langue de Zayn avec celle d’Andréanne me donnait la nausée.

-Moi : Alors, pourquoi l’as-tu laissé aller plus loin dans ce cas !?

Une larme roula sur sa joue, mais moi, je me retenais encore.

-Andréanne : Je…je ne sais pas…

Je ris jaune, sans aucun humour en me retournant.

-Moi : Mais tu sais ce qui est le pire dans toute cette histoire !? C’est que quand tu m’as posé LA question en rapport avec la réaction que j’aurais si tu embrassais un autre homme et…tu m’as dit que tu ne me ferais JAMAIS une telle chose ! Mais…tu l’as fait quand même.

-Andréanne : Je sais…et je m’en veux tellement si tu savais.

-Moi : Tu m’as trahi, Andréanne ! Tu…tu m’as carrément déchiré le cœur en miettes… Tu l’as pris, piétiné et lancé à l’autre bout du monde.

Andréanne éclata en sanglots encore plus et je me retournai vers la fenêtre pour respirer calmement.

-Andréanne : Je…je t’aime, Niall. Je t’aime plus que ma propre vie, d’accord ?

-Moi : Arrête… Soufflai-je, les yeux fermés.

-Andréanne : Avoue que tu m’aimes aussi…

Je me retournai une dernière fois.

-Moi : Oui… Oui, je t’aime, c’est certain. Mais…plus comme avant.

-Andréanne : Avoue que ces six derniers mois, tu as pensé à moi. Avoue que cela a été les six derniers moi les plus durs de ta vie. Avoue que tu as souffert.

-Moi : Oui, oui et OUI ! Lâchai-je, impatient. Mais qu’est-ce que ça peut bien te faire, hein !?

Elle garda le silence pendant quelques instants.

-Andréanne : Ça fait que…moi aussi.

-Moi : Ouais…puis après !? On n’est plus ensemble !

-Andréanne : Tu vois ce que la séparation nous fait subir !? Elle nous tue, Niall ! Tu n’es pas capable de vivre sans moi et je ne suis pas capable de vivre sans toi ! Tu ne peux pas le nier… Laissa-t-elle sortir de sa bouche, en pleurant.

Une larme en solitaire finit par descendre le long de ma joue.

-Andréanne : Tu m’aimes…et je t’aime. Je le sais, ça.

Je me mis à marcher vers elle rapidement et m’arrêtai qu’à quelques centimètres de son visage, mes yeux dans les siens.

-Moi : On ne reviendra jamais ensemble, Ana… Jamais. Articulai-je difficilement à cause de ma boule à la gorge, les yeux remplis d’eau.

-Andréanne : Je n’y crois pas… Je sais que d’une manière ou d’une autre, on sera de nouveau réunis… Dit-elle en dévorant mes yeux.

Elle recula d’un pas, mais perdit pied. Je m’avançai alors vers elle pour la rattraper avec mes bras par reflexe en me penchant. Mais nos visages, maintenant qu’à quelques millimètres, étaient presque collés. Après un long moment de regards soutenus, nous collâmes tous les deux nos lèvres ensemble, commençant alors un long baiser infini.

*Fin du flashback*

Et ensuite, vous connaissez la suite… ? Nous avons tous les deux finis dans le même lit et le lendemain, nous nous sommes réconciliés.

En ce moment, notre relation était en progression. Chaque jour était un meilleur jour et de plus en plus, je faisais de nouveau confiance à Andréanne. Je ne savais même pas comment j’avais fait pour la pardonner. Tout ce que je savais, c’est que…je lui avais pardonné. Peut-être pas entièrement, mais je l’aimais trop pour la laisser partir de nouveau de mon cœur. En fait, elle n’avait jamais été partie totalement de mon cœur, mais…vous comprenez ce que je veux dire. Je ne pouvais pas vivre sans elle, c’Était certain. Pour moi, ne pas avoir Andréanne à mes côtés était la pire torture au monde. J’avais besoin d’elle. De son magnifique sourire, de son parfum dont jamais je ne me tannerais de sentir, de ses cheveux bruns soyeux, de son corps, de son âme éternelle, de sa personnalité rayonnante… Absolument tout.

Tout d’un coup, Andréanne à mes côtés se mit à remuer. Elle ouvrit subitement les yeux, s’Étira et en me voyant, elle sourit faiblement. Que ce sourire m’avait manqué… !

-Moi : Hey…

-Andréanne : Hey…

-Moi : Bien dormi ?

-Andréanne : Ouais…toi ?

-Moi : Comme toi, j’imagine ? Ricanai-je et l’invitai à se coller à moi.

Elle posa sa tête sur ma poitrine et enroula ses doigts aux miens, nos mains sur mon ventre. Puis, elle posa ses lèvres sensuellement dans mon cou, me faisant sourire.

-Andréanne : Ça faisait longtemps que tu étais réveillé ?

-Moi : Bof…environ dix minutes, pas plus. Mentis-je honnêtement (d’accord, ce que je viens de dire n’a pas de sens).

Je ne voulais pas qu’elle sache que j’avais passé une heure et demie à réfléchir et à la regarder dormir. Sinon, elle allait sortir ses hormones de taureau.

-Andréanne : Ah…d’accord. Dit-elle en replaçant sa tête où plutôt son oreille sur ma poitrine.

-Moi : Que fais-tu ?

-Andréanne : J’écoute ton cœur, mon loup… Chuchota-t-elle en respirant comme on fait du yoga.

-Moi : Euh…pourquoi !?

-Andréanne : Ça m’apaise… J’aime le bruit. Un bruit régulier, toujours constant. Déclara-t-elle, sincèrement.

-Moi : Ah…

-Andréanne : Je ne sais pas ce que j’aurais fait si je t’avais réellement perdu, Niall…

-Moi : Moi non plus. Admis-je, étant nostalgique.

Après quelques secondes de silence, elle se releva brusquement et sortit du lit à la vitesse d’une fusée.

-Andréanne : Bon ! On va manger, je meurs de faim ! Sourit-elle et je ricanai, approuvant sa déclaration.

Non, mes petits moments de tendresse ne duraient jamais bien longtemps le matin en sa compagnie. Par contre, c’était la raison pour laquelle ceux-ci étaient encore plus précieux pour moi…

Point de vue de Samantha Horan

Une fois mon café servit et un biberon chauffé, je m’assis à la table, là où Eleanor, Louis, Harry, Niall, Andréanne, Liam, Élisabeth, Zayn et Perrie étaient assis. Perrie donnait le biberon à Thomas en lui chantant une chanson, tandis que moi, je tenais ma fille.

-Liam : Hey, Sam ? Me lança-t-il au moment où je m’apprêtai à donner le biberon.

-Moi : Oui ?

-Liam : Euh…je peux lui donner son biberon ? Demanda-t-il en souriant et je ricanai.

-Moi : Haha, bien sûr, fais-toi plaisir… !

Je me levai et vins donner le petit corps gigotant à Liam en souriant.

-Liam : Oh… Oui, tu viens voir tonton Liam ? Agaça-t-il et je ris de nouveau.

Liam coucha ma fille dans ses bras et lui donna le biberon, un sourire fendu à ses lèvres, ainsi que les autres pendant qu’Harry m’embrassa.

-Niall : Hey, Liam !? S’exclama-t-il.

-Liam : Quoi ?

-Niall : C’est moi qui voulais y donner !

-Liam : Trop tard… ! Mange tes rôties, je m’occupe du lait.

-Niall : Non… Si plaignit-il. Donne-moi Darcy…

-Liam: Non.

-Niall: Roohh…c’mon Liam!

-Liam: C’est toi qui lui a donné hier soir!

-Niall : Oui, mais c’est moi, son parrain.

-Liam : Et moi, je suis son tonton.

-Niall : D’abord, moi, je suis son parrain ET son tonton.

-Andréanne : Moi, je suis sa marraine et je ne me plains pas pour autant, les gars !

-Harry : Oh mon dieu… Soupira mon amoureux.

-Moi : Les gars, s’il vous plaît… ! Franchement, c’est un biberon !

-Eleanor : Ouais, arrêtez de vous disputé…

-Niall et Liam : On ne se dispute pas, on discute.

-Élisabeth : Et moi, je suis la fée Clochette.

-Liam : Une sexy fée Clochette. Lâcha Liam en la regardant avec un regard amoureux et elle ricana.

-Andréanne : Non, mais….sans blague, tu es blonde aux yeux bleus, comme la fée Clochette ! Ria-t-elle.

-Élisabeth : Oh mon dieu ! Hahahaha !

Elles se tapèrent dans la main.

-Niall : S’il te plaît, Liamichou… !

-Liam : Non et encore plus non si tu m’appelles encore de cette manière.

-Louis : Hey, woah ! Pas de chicane dans notre cabane ! Pas de cochons dans notre salon !

-Zayn : Je ne savais pas qu’un habitait dans une cabane et que nous étions des cochons !? Blagua-t-il.

-Louis : Le "nous" exclut la personne qui parle…

-Perrie : *lève les yeux au ciel* Bien sûr… !

-Niall : El, tu peux me passer le pot de Nutella, s’il te plaît ?

-Eleanor : Ouais !

Celle-ci lui donna et lorsque Niall mit son couteau dans el pot, il grogna.

-Niall : Qui a bouffé tout le Nutella !?

-Élisabeth : Hahahahaha !

-Harry : Niall…tu es la seule personne dans cette maison qui mange ça.

-Niall *gros yeux* : Nooonnn !

-Moi : Moi aussi j’en mange !

-Eleanor : Ce soir, on fait quoi ? Vous savez que c’est samedi ? S’excita-t-elle.

-Moi : Eh bien…Danielle et Sophia ne sont pas supposées venir passer la soirée avec leurs copains !? *met un morceau d’orange dans ma bouche*

-Liam : Oh oui, c’est vrai… !

-Louis : PIÑIATA !

-Zayn : Pourquoi une piñata !?

-Perrie : Ça serait amusant ! Je suis partante !

-Andréanne : Avec des bonbons ou des condoms à l’intérieur !?

-Tout le monde : Hahahahahaha !

-Harry : LES DEUX ! S’exclama celui-ci.

-Élisabeth : Je ne crois pas qu’une piñata remplie de condoms se vende… !

-Liam : Moi non plus !

-Moi : Oh, euh…en parlant de condoms, j’ai besoin d’aller au magasin pour acheter des couches.

-Perrie : Mais…Sam !? Quel est le rapport entre les condoms et les couches !?

Je regardai mon amie aux yeux bleus, les sourcils froncés.

-Moi : Euh…je ne sais pas trop en fait.

-Niall : Hahahahahaha !

-Harry : Mais que pourrait-on faire avec Sophia, Danielle, Jordan et Xavier !?

-Zayn : Xavier !?

-Louis : Ouais, le nouveau copain de Sophia. Il étudie en droits, alors attention à ce que vous allez dire… Hahahaha !

-Tout le monde : Hahahahaha !

-Élisabeth : Peut-être une compétition de barre de ferre !? Vous savez, le jeu où il faut se courber le dos pour passer sous la barre ?

-Eleanor : Oh mon dieu, oh mon dieu… Ouiiiiiiiiiiiiiiiiii !

-Liam : Oh mon dieu, mon dieu, mon dieu… Soupira-t-il.

-Niall : Hahahahaha !

-Louis : Non, pas pour moi ! Cela est un plan pour se disse loquer la colonne verticale !

-Andréanne : *soupir* On dit une colonne vertébrale, Louis…

-Louis : *hausse les épaules* C’est la même chose.

-Niall : Hahahahaha !

C’est à ce moment que Darcy, dans les bras de Liam, se mit à pleurer. Thomas, lui, dans les bras de Perrie, calait son biberon sans dire un mot.

-Liam : Hey, hey, hey… Dit-il doucement à l’intention de Darcy. Chuuut… Tonton Liam est là, cocotte.

-Élisabeth : Elle est mignonne comme pas possible !

-Darcy : Ouuuuaaaaaiiiinnnn…

-Liam : Chuuut…

-Niall : Liam ? Passe-moi ma petite princesse… !

-Moi : Awn, Niall…

-Niall : Quoi !? Tu es ma princesse et ta fille est ma PETITE princesse !

-Andréanne : Trop mignon !

Liam donna Darcy dans les bras de Niall, qui souriait comme un débile et celui-ci la calma soudainement seulement après quelques secondes.

-Zayn *se tournant vers Perrie* : Tu es sûre que tu ne veux pas d’enfants, Pezz ?

Perrie soupira.

-Perrie : Non, merci. Peut-être plus tard, mais pas maintenant. Ria-t-elle et Zayn la suivit.

-Niall : Laisse-vous un peu plus de temps. Marmonna celui-ci, regardant Darcy.

-Louis : Nialler… ?

Mon cousin leva la tête.

-Niall : Quoi ?

-Eleanor : Pourquoi as-tu dis ça… ?

-Niall : Eh bien, on vient de sortir d’une crise, donc je leur dis de prendre leur temps, c’est tout. Répondit-il, d’un ton presque froid.

Oui, évidemment, entre Zayn et Niall, ce n’était pas revenu comme avant, bien entendu. Ils avaient encore quelques petits accrochages de temps en temps, mais…il fallait s’y en attendre. Et c’était la même chose pour Perrie et Andréanne. Oui, elles se parlaient comme des gens civilisés, mais on ne sentait plus vraiment de connexion entre elles, comme avant. Cette crise nous avait tous et toutes secouées d’une manière ou d’une autre. La tromperie de Zayn envers Perrie ainsi que celle d’Andréanne envers Niall nous avait tous touchés d’une certaine façon. Ces quatre personnes étaient nos amis et on essayait de faire de notre mieux pour les faire redevenir comme avant, c’est-à-dire "meilleurs amis", mais ceci était une tâche difficile. Par contre, tout le monde dans la maison voyait la progression. Chaque jour était un peu plus beau et heureux, malgré des accrochages fréquents.

Mais…une chose était sûre : on n’allait pas laisser notre grande "famille" se séparer de nouveau.

-Louis : Bon, eh bien…je crois qu’on devrait aller acheter une piñata !

« La joie est le soleil des âmes : elle illumine celui qui la possède et réchauffe tous ceux qui en reçoivent les rayons. »

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Coucouuu! Voici le chapitre 88 ou...le premier du tome 4! Comme vous pouvez vous l'imaginer, j'ai eu énromément d'inspiration pour ce chapitre. Ça a coulé...tout seul. haha! Donc, j'espère qu'il vous a plu! ;)

-Comment trouvez-vous le fait que ça se passe 9 mois plus tard?

-Comment trouvez-vous Harry qui se lève pour aller donner à boire à son fils Thomas?

-Êtes-vous surpris(e)s se voir Élisabeth dans le lit de Liam? Croyez-vous que c'était Sophia au début? :p

-Comment trouvez-vous la réconciliation entre Niall et Andréanne? Mignon leur baiser ou..non? ;)

-Comment trouvez-vous le déroulement du déjeuner? Liam et Niall qui se disputent pour donner le lait à Darcy? Niall qui appelle Darcy sa petite princesse?

-Comment trouvez-vous que Louis et Eleanor soient les parrain/marraine de Thomas, et que Niall et Andréanne, les parrain/marraine de Darcy?

-D'ailleurs, comment trouvez-vous le fait que ce soit un gars et une fille et que leurs noms soient Thomas et Darcy? (ne me dîtes pas THomas le petit train, sinon, je vous arrache la tête..-.- hahahahha! xD)

-Comment trouvez-vous Louis dans ce chapitre? Un peu fou? Plus que d'habitude ou non?

-Finalement, comment trouvez-vous le couple Zerrie? Surpris(e)s de leur réconcilitation? Ne vous inquiétez pas, je vais éclaircir ce mysthère plus tard dans le tome...;)

Bon, brefou, merci de votre incroyable soutien, sérieuseemnt.... Je ne sais pas ce que je fais sans vous. C'est pour VOUS que je continue cette histoire, mais un peu aussi pour moi, mais ...bon. C'est en plus grande partie pour vous. :)

Bisous, Xox

PS: LAISSEZ-MOI VOS COMMENTAIRES!!!!!!! :D