Chapitre 87: Rien ne finit jamais

Chapitre 87 : Rien ne finit jamais

 ****IMPORTANT: CECI EST LE DERNIER CHAPITRE DU TOME 3 DÉSORMAIS!****

Je clignai à nouveau des yeux pour être certain de bien voir ce que je voyais et d’avoir les bonnes idées en place, reprenant mes esprits peu à peu. Élisabeth était-elle vraiment à mes côtés complètement en larmes…ou rêvais-je? Parce que comme vous le savez, je me tenais à la frontière d’entre le sommeil et l’éveil.

-Élisabeth : Li…Liam… Sanglota-t-elle et je perçus sa voix très clairement.

Bon, d’accord. Là, c’était certain : je n’étais pas en train de rêver.

-Moi : Hey… Lui dis-je, d’une voix tellement bizarre que je me demandai sur le coup si un démon avait prit possession de mon corps.

Ma gorge était sèche et ma tête me faisait souffrir à cause de la fatigue de ces derniers jours. Oui, les gars avaient retrouvés Niall, mais…je ne pouvais tout de même pas dormir. Élisabeth se leva et se déplaça lentement pour prendre un verre, le remplir d’eau et de me le tendre.

-Moi : Merci… La remerciai-je et elle me fit un petit sourire en essuyant sa larme naissante dans le coin de son œil bleu-gris magnifique.

Je pris une faible gorgée et déjà à cet instant, je sentis ma gorge s’hydrater, me faisant un bien immense.

-Moi : Que se passe-t-il…? Demandai-je d’une voix plus claire cette fois-ci.

Elle soupira et se rassit prudemment sur la chaise parce que…comme moi, Élisabeth avait eu une opération.

-Élisabeth : Comment te sens-tu aujourd’hui?

Elle essayait de détourner ma question, je le voyais très bien.

-Moi : Éli…

-Élisabeth : Tu as l’air fatigué, est-ce que je me trompe?

Je fis sortir l’air de mes poumons.

-Moi : Oui, je le suis, mais ce n’est pas important… C’est toi qui n’a pas l’air d’aller bien.

Je pris une courte pause, au cas où elle déciderait de me couper, ce qui ne fut pas le cas.

-Moi : S’il te plaît… Dis-moi ce qui se passe, ma belle.

Bizarrement, le surnom que j’avais employé à son égard me paraissait…normal et naturel chez moi.

-Élisabeth : Il n’y a rien… Je te l’assure. Renifla-t-elle.

-Moi : Ne me dis pas ce mensonge. Ne me dis pas que tu n’as rien, car quand on pleure, il y a assurément quelque chose qui nous blesse.

Elle leva ses yeux vers les miens.

-Moi : On me dit souvent que je possède une bonne écoute… Affirmai-je avec un brin d’Humour, espérant la faire sourire et...c’est ce qui se produisit.

-Élisabeth : Je… *rire nerveux* C’est juste que mon copain m’a largué. Ce matin… Déclara-t-elle faiblement d’une mine triste.

-Moi : Oh… Je…je suis désolé.

Elle me sourit avec douceur.

-Élisabeth : Tu n’as pas à l’être… Il m’a quitté, car il ne ressentait plus la même chose qu’auparavant et…je crois qu’il en a une autre qu’il l’attend après moi.

Elle laissa échapper une autre larme et lui pris la main.

-Moi : Hey… Tu sais quoi? Peu importe qui est ce gars, il y a une chose qui est sûre : il ne sait pas ce qu’il manque. Tu es une fille géniale et je suis certain que des centaines de garçons attendraient en file juste pour avoir la chance de te connaître. La rassurai-je de la manière la plus honnête possible et elle pleura encore, tout en riant nerveusement.

Il fallait croire que c’Était son tic nerveux. Je trouvais cela assez mignon pour tout dire…

-Élisabeth : M…mais c’est LUI que j’aime. Il…il était tout pour moi…avec toi et les autres gars du groupe évidemment. Ria-t-elle de manière angoissée et je lui souris. Je…je croyais vraiment avoir trouvé le bon…

Suite à ses mots, elle éclata en sanglots silencieusement. Je me redressai difficilement et ouvris les bras pour ensuite lui faire signe de s’y loger. C’était le moins que je puisse faire pour elle. Elle ne prit pas une seconde à hésiter et elle se dirigea vers moi pour m’enlacer amicalement. Je profitai de notre position pour lui flatter le dos de haut en bas, même si cela demandait plus de flexion pour le petit tube qui était piqué sur le dos de ma main.

-Moi : Chuuut… Ça va aller. Ne pleure pas pour cet idiot. S’il te fait pleurer, c’est que tu mérites mieux que lui… Beaucoup mieux.

Ces mots étaient sortis de ma bouche instinctivement, car je le pensais réellement. Élisabeth était une fille ainsi qu’une personne incroyable qui méritait d’être heureuse…et aucune, je disais bien AUCUNE souffrance. Elle avait risqué sa vie juste pou moi et j’allais lui être à tout jamais reconnaissant. Si elle n’avait pas été là, je serais mort, tout simplement. Sans ce rein, mon corps n’avait pas de raisons pour continuer de fonctionner. J’aurais péri tranquillement, mais sûrement. Mon cœur n’aurait pas tenu le coup bien longtemps. Donc, oui. Cette fille m’avait sauvé la vie…au sens propre.

Tout d’un coup, la porte de la chambre s’ouvrit d’un seul coup, laissant apparaître une jeune femme, environ dans la trentaine, un sourire aux lèvres. Elle s’approcha alors qu’Élisabeth se retira doucement de moi.

-Infirmière : Une charmante jeune fille m’a laissé ça à l’accueil pour vous… Dit-elle en me tendant une lettre, le sourire aux lèvres.

-Moi : Oh, euh…merci beaucoup.

-Infirmière : Il n’y a pas de quoi…! Répondit-elle avant de sortir de la chambre.

Je regardai la lettre attentivement. Sur celle-ci était écrit au stylo rouge : Liam.

Je clignai des yeux plusieurs fois pour BIEN lire et Élisabeth à mes côtés renifla une seconde fois avant d’essuyer ses larmes pour de bon.

-Élisabeth : Tu…tu ne l’ouvres pas?

-Moi : Euh…ouais, ouais.

Environ une minute passa alors que je continuais de fixer la lettre comme si mon propre nom m’hypnotisait. En fait, ce n’était pas mon nom qui me faisait peur, mais bien l’écriture… Je la connaissais très bien. C’était celle de Sophia. Pourquoi Sophia m’avait-elle donné une lettre!? Je m’attendais au pire…

-Élisabeth : Tu sais…la lettre ne va pas s’ouvrir simplement par la force de ta pensée…! Dit-elle calmement, ce qui me fit ricaner légèrement.

-Moi : Ouais, tu as peut-être raison…

-Élisabeth : J’ai TOUJOURS raison, Liam.

-Moi : Hey!? C’est MA phrase, ça. Donc, pas touche, d’accord? M’exclamai-je humoristiquement.

Elle ricana et je finis par enfin ouvrir la fameuse lettre. Je me mis à lire…lentement.

 

 

Salut Liam,

Je t’écris cette lettre, car ce que j’ai à te dire n’est pas une chose facile. Je n’avais pas la force de te le dire face à face, donc…je l’ai écris.

Premièrement, il faut que tu saches que tu es un gars extraordinaire et que je n’ai jamais au grand jamais déjà pensé le contraire. J’ai passé du temps merveilleux en ta compagnie et tous ces petits instants de bonheur resteront à tout jamais gravés dans ma mémoire ainsi que dans mon cœur. Je vais me souvenir de nos moments tendres dans le lit à se câliner, nos moments de folies comme la fois où tu es tombé du lit et nos moments de peine. Mais malgré tout ça, tu es toujours resté le même : un gars au grand cœur. Oui, nous avons eu du bon temps, Liam… Nous croyions que notre couple était indestructible, mais nous avons eu tord. Je ne sais pas pourquoi, mais notre relation s’est détruite peu à peu depuis quelques temps.

Deuxièmement, je veux te dire qu’entre nous, ça ne peut plus marcher désormais. Je veux dire, en temps que couple… Oui, certes, nous pouvons rester amis. Mais je doute que nous pourrons. Après tout ce qu’on a vécu, il va avoir trop de malaises. Donc, pour me remettre les idées claires et nous laisser un peu respirer, je vais partir trois mois avec mon père pour faire de l’aide humanitaire. Lorsque je reviendrai, je vais commencer mes cours à l’université en soins infirmiers, comme tu étais si content pour moi lorsque que je te l’ai dit. Donc, notre relation sera impossible, car tu seras de nouveau en tournée avec les autres gars. Je ne veux pas vivre un amour où je suis séparée de mon copain, incapable de penser à lui sans pleurer. J’espère vraiment que tu me comprendras et que nous pourrons enterrer la hache de guerre.

Dernièrement, je veux te dire à quel point j’ai été heureuse avec toi, Liam. Tu es le gars le plus merveilleux, le plus gentil et attentionné que je connaisse. Je sais que tu te trouveras une autre femme très bientôt, qui saura t’aimer de la manière dont tu le mérites vraiment. Pas comme moi… Oui, je t’ai aimé, je t’aime encore et…je t’aimerai jusqu’à la fin de ma vie, car tu as été mon premier vrai grand amour. Et je te serai pour toujours reconnaissante de m’avoir partagé ton amour et tes petits moments tendres. Je t’aime tant, Liam…sache-le.

Donc, j’espère qu’on pourra encore se voir et se parler comme deux amis lorsque je reviendrai, parce que oui… Rappelle-toi que nous étions amis avant tout, Liam.

Sur ça, au revoir et je t’aime...

Sophia xx

PS : Reste fort, je t’en supplie. Ta santé va s’améliorer avec le temps…

 

Mes yeux me brûlaient à cause de l’acidité de mes larmes qui menaçaient de dévaler mes joues. Non…Sophia et moi ne pouvions pas se séparer comme ça. Pas de cette manière.

Je reposai ma tête sur l’oreiller en soufflant, les yeux fermés.

-Élisabeth : Ça ne va pas…? S’inquiéta-t-elle.

-Moi : Elle part…

Elle savait ce que le « elle » voulait dire.

-Élisabeth : Je suis désolée, Liam… Je…je ne voulais pas.

Je la coupai.

-Moi : Non…ne te blâme pas. Ce n’est pas de ta faute.

-Élisabeth : M…mais…

-Moi : Éli, arrête. Je te dis que tu n’y es pour rien. C’est entre elle et moi, ça n’a rien à voir avec toi. Lui dis-je doucement en ouvrant les yeux, la regardant, attristé.

-Élisabeth : D’accord… Soupira-t-elle. Je…je vais y aller.

Elle s’en alla vers la sortie.

-Moi : Élisabeth…? L’interpellai-je et elle se retourna lentement.

-Élisabeth : Oui…?

-Moi : Euh…tu veux bien rester…s’il te plaît?

-Élisabeth : Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée… Tu viens de te séparer et…

-Moi : S’il te plaît. La suppliai-je et elle soupira.

Elle prit quelques secondes avant de sourire.

-Élisabeth : Si tu veux…

Je souris à mon tour tendrement et l’invitai à prendre place à mes côtés…dans le lit. J’avais besoin de quelqu’un avec moi en ce moment.

-Élisabeth : Alors… Commença-t-elle. Demain, c’est ton anniversaire?

-Moi : Ouais… *soupir*

-Élisabeth : Tu n’es pas content?

-Moi : Je vais avoir 20 ans et…je vais passer la moitié de ma journée cloué dans ce lit d’hôpital…

 

 

Point de vue de Niall Horan

J’étais sorti de la chambre avec un chandail comme de la lave sortant d’un volcan en explosion, mais une fois le nom de Perrie glissé d'entre mes lèvres, je ne pouvais plus faire marche arrière.

-Perrie *de l’entrée et en refermant la porte* : Haha, oui Niall! C’est moi! S’exclama-t-elle, l’air souriante.

Je m’avançai vers les escaliers sous le regard imposant des autres et soudain, je fus pris d’une boule à la gorge. N…non. Je ne pouvais pas faire une telle chose. Je me tus et ravalai difficilement ma salive.

-Samantha : Euh… Pe…Perrie!? Tu…tu n’étais pas supposée revenir que dans deux jours!?

-Perrie : Oh oui, mais…je voulais faire une surprise à Zayn ainsi qu’à vous en revenant plus tôt! En voyant votre tête, je crois que ça a bien fonctionné, haha!

Elle…elle semblait si épanouie et heureuse que j’en eu mal au cœur. Je ne voulais pas lui faire subir ce que moi, je subissais. Je ne POUVAIS pas.

Eleanor se contenta de fourrer une autre fraise dans sa bouche pour éviter d’avoir à parler je suppose et Louis toussa –trop- faussement. Perrie fronça les sourcils et porta ses yeux sur moi.

Merde…pourquoi moi!?

-Perrie : Ça…ça va, toi? Et…et Zayn n’est pas là? Demanda-t-elle avec inquiétude et je ne répondis pas.

-Danielle : Euh…non. *s’avance vers elle et lui tend de force un téléphone* Tu devrais l’appeler sur son cellulaire… Articula-t-elle comme si elle revenait de courir un marathon.

-Perrie : Quoi!? Il...il lui est arrivé quelque chose!?

-Harry : N…non, mais…

« Non, Harry, ferme-la. Tu ne sais pas mentir… » Dit ma conscience.

-Danielle : Appelle-le. Le coupa-t-elle.

« Merci, mon dieu… » Soupirai-je mentalement.

Elle s’en alla au salon en composant nerveusement le numéro et attendit quelques instants en nous lançant des regards inquiets.

-Perrie : Zayn?

Mon cœur rata un battement.

-Perrie: Hey, Bad Boy… Comment tu vas? (…) Euh…ouais, moi aussi. Je suis à la maison avec les autres et… (…) Ouais… !? Je voulais te faire une surprise ! (…) Hey, dis donc ! Tu as l’air heureux de savoir que je suis revenue pour toi… ! S’exclama-t-elle assez sèchement.

Je n’imaginais même pas comment Zayn devait se sentir… À quelques secondes d’annoncer son acte impardonnable à sa fiancée…

-Perrie : Bon d’accord. Là, tu vas me dire ce qui se passe sur le champ, car tout le monde me regarde bizarrement présentement… ! Dit-elle autoritairement, nous regardant de travers. (…) Non, Zayn ! Arrête de jouer avec les mots et…dis-moi ce qui se passe ! (…)

Son visage se vida carrément de sa couleur naturelle en à peine quelques secondes. Je savais exactement ce que Zayn lui avait dit à l’autre bout de la ligne…et ça me tuait.

-Perrie : Hahahaha ! Est-ce que c’est une blague parce que si oui, je la trouve vraiment drôle ! Dit-elle sarcastiquement. (…) *reprend son sérieux* Je…quoi !?

Sa voix tremblait et sa respiration s’accéléra.

-Perrie : N…non ! Non ! Tu…tu n’as pas le…le doit ! Non ! (…) Je m’en fous, Zayn ! Tu m’entends ! Ce que tu es en train de me dire est que tu as embrassé une autre fille pendant mon absence ! Cracha-t-elle, les larmes aux yeux. (…) N…non ! Quelques fois, c’est déjà trop de fois !

Je baissai mon regard au sol, car je savais qu’elle allait savoir très bientôt qui…qui Zayn avait embrassé…

-Perrie : Alors !? *pose une main sur sa hanche* C’est qui, « cette fille » !? Hein ? (…) Je me fous si je ne te crois pas ! Je veux juste savoir qui elle est ! Cria-t-elle et je sentis mon cœur descendre en chute libre jusqu’à mon estomac. (…) Qu…quoi !? *me regarde* (…) Tu…tu es désolé !? Penses-tu VRAIMENT ce que tu dis !? Tu crois que ton simple désolé minable va réparer ce que tu as fait !? Eh bien, tu sais quoi ? TU RÊVES !

Tout le monde –je savais- pouvait apercevoir la douleur au fond de sa voix.

-Perrie : Je…je ne peux PAS croire ! Je ne peux pas croire que tu as embrassé Andréanne ! NON !

À l’entente de ce nom qui me semblait si familier et inconnu à la fois, je m’accotai le dos au mur, me fis glisser et m’assis les genoux à la hauteur de mon visage, n’ayant plus la force de rester debout.

-Perrie : Je…JE TE DÉTESTE, ZAYN MALIK ! Je te déteste, tu m’entends !? Laissa-t-elle échapper de sa bouche avant de raccrocher en sanglots.

Je SAVAIS que tout ce cauchemar allait se terminer de cette manière : avec des pleurs, des cris, des dépressions… Non, je n’étais pas voyant. C’était tout simplement gravé dans le ciel… !

Perrie attendit quelques secondes avant de crier de rage en larmes (qu’est-ce que je vous disais ?) et lança le téléphone contre le mur du salon. Eleanor et Danielle se ruèrent vers elle pour l’enlacer rapidement et tandis que moi, je restai là, fixant le vide, comme si mon âme s’était envolé de mon corps. Perrie s’effondra comme une roche par terre, à genoux, pleurant toutes les larmes de son corps. Je sentis Harry à mes côtés poser sa main sur mon épaule et la masser un peu. Sam nous regardait avec tristesse, les deux bras croisés. Tant qu’à Louis, il se contentait de regarder l’Horrible scène qui se déroulait sans dire un mot. Mais à un moment, il monta les escaliers péniblement et s’assit à mes côtés. Je pus voir du coin de l’œil qu’Il lança un regard découragé à Harry et il mit son bras autour de mes épaules pour se coller à moi.

-Louis : Hey, Nialler… Ça va aller, tu vas voir. Me rassura-t-il du mieux qu’il pu et je sortis un sanglot étouffé, les yeux remplis d’eau.

À quoi je pensais ? À Andréanne, Zayn et Perrie… Logique, non !?

-Harry : Chuuut…

-Louis : Niall, on est là, ne t’en fait pas…

Je me levai finalement en silence et entrai dans ma chambre fermant durement la porte. Une fois la porte fermée, je me fis glisser péniblement contre celle-ci pour finir assis, dans tous mes états. Rien n’allait dans ma vie à présent… Comment étais-je supposé prendre ça !? Perrie toute à l’envers, Andréanne et Zayn partis de la maison… Je savais qu’un jour, Andréanne et Zayn allaient revenir et…qu’il faudra qu’on s’explique, que j’encaisse leur explication. Mais…pour le moment, je ne voulais même pas y penser. De l’autre côté de la porte, j’entendis encore un cri de rage, déchiré et strident, me dressant les poils sur mes bras, des pas montant rapidement les escaliers, des voix, un autre claquement de porte, puis…plus rien.

Toc, toc…

Quelqu’un cognait à ma porte, moi appuyé contre celle-ci.

- ??: Mon Oréo…

Juste de la manière dont cette voix m’appelait…

-Moi : Non, Sam. Laisse-moi seul… Je ne veux parler à personne.

Je me tassai un peu, tombai sur le côté, mis mes mains sur le côté de mon visage et…fermai les yeux, dépassé de tout ça. Je voulais juste dormir pour pouvoir rêver et espérer oublier ma situation actuelle. C’est alors que je m’endormis à l’aide d’une vision d’un bol de crème glacée au chocolat, même si je n’avais pas faim. Le rêve n’a jamais fait de mal à personne, non !?

*Éclipse de quelques heures*

Quelque chose se posa sur ma tête et se retira. J’ouvris mes yeux brusquement et ma vision était embrouillée, comme dans un rêve. Perrie était penchée vers moi, les larmes aux yeux et commençait à me flatter le bras.

-Perrie : Hey, Nialler. Je…je voudrais te parler avant de partir…

Sa voix était tellement en écho qu’on aurait dit que j’avais perdu conscience.

Étais-je en train de rêver !? Et…pourquoi n’étais-je pas dans mon lit, mais bien par… Woah, woah… Attendez deux secondes ! Un, deux…

Qu’est-ce que je foutais par terre !?

Je me relevai brusquement pour m’assoir.

-Perrie : Hey, woah, woah… Ça va. Il n’y a pas le feu.

Sa voix douce était revenue à la normale, c’est-à-dire claire. Je me grattai le cuir chevelu vigoureusement. Si j’avais eu des poux, je crois que je les aurais fais tomber… Bon, d’accord. Pourquoi pensais-je aux poux !? Quelqu’un peut m’expliquer !?

-Moi : Que…qu’est-ce que je fous au sol !? M’exclamai-je, perdu.

-Perrie : Tu dois t’être endormi de cette manière… !

Je la regardai droit dans les yeux avant de détourner le regard sur sa valise à ses côtés.

-Moi : Tu…tu t’en vas !?

Elle fit une mine triste.

-Perrie : Zayn est revenu tout à l’heure et…on s’est parlé. J’ai décidé de partir.

-Moi : Vous vous êtes parlé ou…ou disputé ?

-Perrie : Les deux. Ensuite, il…il est reparti…en pleurs. Tout comme moi…

-Moi : Tu as l’air tellement détruite, Pezz. Ce n’est pas croyable. Admis-je tristement et elle laissa une larme couler.

-Perrie : Je le suis, trésor… Et je suis sûre que toi aussi. Déclara-t-elle et je sentis comme une roche me bloquer la circulation sanguine, virant mes joues à un rouge vif.

-Moi : Ouais… Soufflai-je du mieux que je pus et je pris une pause. Je suis désolé… Tellement si tu savais. Sanglotai-je.

-Perrie : Ce n’est pas ta faute.

-Moi : Je…j’aurais dû le remarquer. Quand j’y repense, je…je me sens tellement stupide de n’avoir rien vu. Ce…c’était si évident.

-Perrie : Non, ce ne l’était pas, crois-moi…

Je déglutis.

-Perrie : Comment l’as-tu su ? Demanda-t-elle soudainement et je ne répondis pas tout de suite.

Je ravalai ma salive nerveusement et elle haussa les sourcils. Elle savait exactement ce à quoi je pensais.

-Perrie : Tu…tu… ?

-Moi : Ouais. Admis-je, encore le souffle cours.

Elle soupira, les yeux fermés.

-Perrie : Oh non…

-Moi : Je… Hier.

Je clignai des yeux pour chasser mes larmes naissantes dans le coin de mes yeux.

-Moi : Sur le canapé du salon… Intensément. Articulai-je, à peine audible.

Perrie se mit à pleurer et lança sa bague de fiançailles qu’elle possédait dans le creux de sa main contre le mur. Je la regardai avec pitié, m’avançai vers elle et l’enlaçai amicalement. Cependant, même si j’essayais de la consoler, mon cœur, lui, était complètement déchiré.

 

 

 

Point de vue de Louis Tomlinson

Perrie était partie de la maison pour de bon, Samantha, Harry et Danielle étaient partis faire un tour dans le quartier pour prendre de l’air, ce qui me laissait seul à la maison en compagnie de ma copine, ainsi que Niall qui était dans sa chambre. J’étais assis sur le canapé, mes bras enroulés autour de ma belle Eleanor et entre nous, le silence régnait. Pour le briser, une idée me vint à l’esprit. Je me penchai vers l’avant pour poser mes lèvres contre sa nuque, donnant des petits baisers, la faisant ricaner.

-Moi : Je t’aime…

-Eleanor : Moi aussi. Sourit-t-elle timidement.

Je pris ma main et remis une de ses mèches de cheveux derrière son épaule pour ensuite embrasser celle-ci. Eleanor mit sa main sur la mienne et la pris à mon tour pour enlacer mes doigts aux siens, fins et doux.

-Eleanor : Louis ?

-Moi : Mmm… ?

-Eleanor : Qu’est-ce qu’il va nous arriver, tu crois ?

Je fronçai les sourcils et elle se tourna le visage vers moi, mes yeux capturant ses iris bruns chocolat.

-Moi : Que veux-tu dire, ma chérie ?

-Eleanor : Eh bien…tous les couples dans cette maison sont en train de se séparer…

-Moi : Nous, on ne le fera pas.

-Eleanor : Peut-être que quelque chose va venir basculer notre amour et que…dans quelques mois, on ne sera plus ensemble… !

Je pouvais déceler une petite peur dans la son de sa voix.

-Moi : El…

-Eleanor : Qu’est-ce qui te dit qui ne nous arrivera pas le même sort ?

-Moi : El, m’aimes-tu ?

Ma copine sembla quelques peu bouche bée par ma question.

-Eleanor : Bien sûr que je t’aime !

-Moi : D’abord, tu n’as pas à t’inquiéter.

-Eleanor : Mais…

-Moi : Non, El. Me fais-tu confiance ?

-Eleanor : Ben oui, mais ce n’est pas ça la question…

-Moi : Donc, écoute-moi. Si l’amour et la confiance y sont dans notre relation, on ne devrait pas s’en faire… Compris ?

Elle se mordit la lèvre et hocha la tête.

-Moi : Et…je veux passer ma vie avec toi. Avoir des enfants avec toi. Eleanor, tu es la femme de ma vie… !

-Eleanor : Lou…

-Moi : C’est vrai. Tout ce que je te dis est la simple et pure vérité. Je t’aime et tu veux savoir pourquoi on sera toujours ensemble ? Parce que nous sommes les mêmes.

Ma copine souriait amoureusement alors je m’avançai vers elle pour l’embrasser langoureusement. Je me retirai et la regardai.

-Moi : Je… Ce n’est pas vraiment le moment pour faire ça, mais…

 

 

 

Point de vue d’Eleanor Calder

-Moi : Faire quoi ? Demandai-je, confuse.

Louis me fit un sourire d’ange et démêla ses doigts des miens pour ensuite se lever en sautillant.

-Moi : Mais voyons !?

-Louis : Je… Écoute, Eleanor… Je reviens.

Il ne me laissa même pas le temps de répondre qu’il se mit à courir vers les escaliers. Mon copain les monta, resta quelques secondes en haut avant de redescendre, ses pommettes légèrement rosies et les yeux brillants de fierté, un sourire collé aux lèvres.

-Moi : Pourrais-tu bien me dire ce que tu as ? Ris-je nerveusement.

Louis me prit la main.

-Louis : Lève-toi, s’il te plaît…

Je me levai, sous ses ordres. Il commençait vraiment à me faire peur avec son air sérieux…

-Moi : Lou… !?

Louis enleva sa main de la mienne et la mit dans son dos…avant de s’abaisser, un genou au sol…

N…non, non, non. Non… !

Il sortit de son dos une petite boîte noire et je sentis de l’eau salée embuer mes yeux. Je posai mes deux mains sur ma bouche pour étouffer mes petits cris de joie.

-Moi : Oh mon dieu… Marmonnai-je.

-Louis *me regardant dans les yeux, souriant* : Eleanor…

Oh mon dieu…

-Louis : Depuis que tu es dans ma vie, tu embellis mes jours comme un petit soleil. Je… *rire nerveux* Je remercie Harry d’avoir organisé notre rencontre… Mais…j’espère de tout cœur que cette flamme que tu possèdes en toi ne s’éteindra jamais, car j’en ai besoin… Et je voudrais qu’elle réchauffe mon cœur et qu’elle embellisse mes jours pour l’éternité. Il n’a pas ailleurs dans le monde là où je veux mourir à part dans tes bras, chérie.

Des petites larmes ruisselaient mes joues et Louis ouvrit la petite boîte en douceur, y laissant apparaître une magnifique bague en argent.

-Louis : Donc, Eleanor Jane Calder… Voudrais-tu me faire l’heureux honneur de te marier avec moi…et en même temps, de faire de moi l’homme le plus heureux sur terre ? Finit-il, lui aussi les larmes aux yeux.

Bouche bée, je ne sus quoi répondre. Oh mon dieu…

-Moi : Je… Ou…oui, Louis. OUI ! M’exclamai-je, le sourire aux lèvres, trop heureuse.

Louis passa le bout de sa langue sur sa lèvre supérieure, prit la bague, déposa la boîte par terre, prit ma main et me passa délicatement la bague au doigt. Je ne pouvais pas m’arrêter de pleurer et de rire en même temps comme une idiote. Pendant que mon copain, maintenant fiancé, était encore par terre, j’en profitai pour lui sauter aux bras, nous faisant ainsi tomber au sol, moi couchée sur lui. Nous éclatâmes de rire, plus qu’heureux.

-Louis : C’était…très romantique, ça El. Rit-il et je lui souris.

-Moi : Hahahaha ! Je t’aime…

-Louis : Je t’aime plus. Répliqua-t-il en mettant ses mains sur mes joues.

-Moi : Oh, ça c’est impossible !

-Louis : Ah, si !

-Moi : Non !

-Louis : Est-ce qu’on est vraiment en train de commencer une chicane de couple après une demande en mariage… ? Demanda-t-il en riant et je pouffai de rire aussi.

Oh mon dieu, on était pitoyable…

Puis, nous nous embrassâmes passionnément. Je ne pouvais pas avoir un meilleur copain que Louis Tomlinson. Non. Ce gars-là était toute ma vie…

 

 

 

Point de vue de Samantha Horan

Danielle nous avait laissé Harry et moi pour aller visiter son nouveau copain, Jordan. Nous nous promenions dans un petit parc, mais dans la main. Avec toutes les choses qui se passaient à la maison, Harry et moi avions besoin d’un peu de tranquillité ainsi que de paix.

-Moi : Hey…

Harry tourna sa tête vers moi et il me sourit sans montrer ses dents.

-Moi : À quoi penses-tu ? L’interrogeai-je, curieuse.

Il soupira avant de s’arrêter à un banc, ce qui me fit arrêter aussi.

-Harry : À Taylor… Répondit-il en s’assoyant, m’invitant à faire de même.

-Moi : À Taylor !?

-Harry : Ouais… *soupir* Je…je pense que je devrais aller lui parler.

-Moi : Quoi !? Non ! Pourquoi ferais-tu ça !?

-Harry : Pour qu’elle nous laisse tranquille.

-Moi : Toi aussi, tu crois que c’est elle qui est derrière tout ça ?

-Harry : Ouais…

-Moi : Et tu crois qu’aller lui parler va changer quelque chose ?

Il haussa les épaules.

-Harry : On ne sait jamais.

-Moi : Et…et après, tout sera finit, Harry ? Elle ne va plus nous embêter ? Parce que ça ne me dérange pas qu’elle nous parle, d’accord ? Mais si elle s’en prend à nous, ça devient sérieux.

-Harry : Je vais peut-être réussir à la convaincre de nous laisser tranquille, toute la gang, mais…l’amour mal guéri ne sera jamais recousu parfaitement. Dit-il ne soupirant, découragé.

-Moi : Hazza…

-Harry : Rien ne finit jamais, Sam… Taylor a été ma petite-amie et je l’ai vraiment aimé, je ne peux pas mentir là-dessus. Mais même s’il nous fait du mal présentement ou qu’elle manigance encore des choses contre nous, cela n’efface pas les beaux moments qu’on a passé… Je les ai toujours en dedans de moi chaque fois que je pense à elle.

-Moi : Es-tu en train de me dire que tu ressens encore des choses pour elle !? Parce que si oui, je t’avertie tout de suite… *pointe mon ventre* Dans cela, il y a deux êtres qui grandissent et…ils seront notre vie entière dans moins de huit mois.

Harry prit ma main et me regarda de ses yeux verts émeraude.

-Harry : Sam, non… Ce n’est pas ça que je veux dire. Ce que je dis, c’est qu’elle est mon ex et…tu devras apprendre à vivre avec ça. Je t’aime, Sam… Tu es la femme de ma vie, d’accord ? Et oui, je sais que je vais être papa dans moins de huit mois… Ça me fait tout bizarre de dire ça. *rire nerveux*

Je souris et pris son visage entre mes mains.

-Moi : Moi aussi, je t’aime, Harry…

-Harry : On aura les deux plus beaux enfants du monde…

-Moi : Oh, ça oui… Ricanai-je et je l’embrassai.

 

 

 

 

 

 

« Rien ne finit jamais tout à fait. On traîne des histoires, des retards, des regrets, des mots qu’on voulait dire, qui ne sont pas venus. Rien n’est jamais pour la vie. On tourne dans nos mémoires des amours mal guéris, des idées de travers, souvent mal entendues. Oui, c’est tout à faut vrai : rien de ne finit jamais. »

 

 

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Salut, salut, salut! Alors, après beaucoup de temps, le chapitre 87 ENFIN!!! ;)

Donc, comme je l'ai dit plus haut, ceci est le dernier chapitre du tome 3 désormais... Oui, je suis nostalgique, car...ça fait longtemps que je me suis attach.ée aux personnages et de savoir que le tome 4 sera le dernier, ça pince au coeur... Haha ^^

***MAIS LE TOME 4 SE DÉROULERA 9 MOIS PLUS TARD, PRÉPAREZ-VOUS!***

Mais bon...toute bonne chose a une fin et toute bonne fiction a une fin également! ;)

-Comment trouvez-vous Élisabeth qui s'est fait largué par son copain?

-Comment trouvez-vous Sophia qui a remit une lettre à Liam à la place de lui parler?

-Comment trouvez-vous la réaction de Niall qui ne lui dit pas à Perrie finalement?

-Comment trouvez-vous al récation de Perrie suite à la nouvelle? D'ailleurs, Danielle a-t-elle bien fait de lui dire d'appeler Zayn?

-Comment trouvez-vous Louis qui demande Eleanor en mariage? ^^

-Comment trouve-vous Eleanor qui capote? xD

-Comment trouvez-vous le couple Sam et Harry?

 

*****avenir*****

-Selon vous, les jumeaux seront-ils deux filles ou deux gars? ;)

-Dans le tome 4, comment auront évolués les personnages?

-Qu'aura-t-il changé dans les couples et qu'est-ce qui aura resté?

-Et...je veux vos impressions sur le tome 4!

ÉCRIVEZ-MOI VOS COMMENTAIRES!!!!!!!! :D

 

je vous adore, depuis le début, vous me supportez et me poussez toujours à écrire et à me surpasser. Je voudrais vous remercier du fond du coeur, car j'ai atteins désormais plus de 500 abonnés la semaine passée, ainsi que 300 000 lus pour cette fiction! Pour quelque chose que j'ADORE plus que tout faire! Donc, merci de crorie en moi! J'ai les meilleures lectrices du mondes, personne ne peut me contredire là-dessus! ^^ <3

Bisous, Xox

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