Chapitre 62: Andréniall...la fin?

Chapitre 62 : Andréniall…la fin?

 

Point de vue d’Andréanne Brown

Une heure avant notre départ pour le bowling, assis sur le bol de toilette dont le couvercle était fermé, je pensais, pensais et pensais encore. Mais pas en rose…en noir. Des larmes dévalant mes joues, je pensais à ma mère, à mon père, à Niall et à tout le monde qui cohabitait avec moi dans cette immense villa… Personne ne remarquait à quel point je souffrais de l’intérieur. Oui, je souffrais. Bien plus que vous ne pouvez l’imaginer. Je repassais sans cesse les derniers mots que ma mère m’avait adressés avant son départ…

« Tu n’es qu’une bonne à rien! Tu juges tout le monde sans les connaitre réellement! Parfois, j’ai tellement honte que tu sois ma fille! »

Eh oui, ces petites phrases sans importance au pouvoir immense avait été les dernières choses qu’elle m’avait dit droit dans les yeux. Et en y repensant, ça me déchirait…. Totalement. Peut-être avait-elle raison…? Peut-être étais-je une bonne à rien? Si ma mère avait honte de moi, il était très bien possible que mes propres amis aussi… J’essuyai nerveusement mes joues sans vraiment faire attention à ce que je faisais. Je disais à tout le monde que ma mère me manquait, mais… C’était plus mon père. Ma mère, elle, me rabaissait sans cesse. Encore aujourd’hui, je me demande pourquoi je ne l’ai pas quitté plus tôt! Depuis le départ de mon père, elle vidait son sac sur moi en me crachant sa colère, sa peine…et ses insultes. Elle me disait tout ce qui lui passait par la tête. De plus, son nouvel amoureux n’arrangeait rien. Je le détestais à mourir. Chaque soir, je pleurais dans mon lit, seule, la tête dans mes oreillers, fatiguée de tout ce bordel. C’est comme ça que j’avais commencé à me mutiler. Je voulais faire taire la douleur qui était à l’intérieur de moi. Et quand je me coupais, ça me faisait mal, oui, mais ça me permettait aussi de me libérer des émotions que je ressentais. Savoir que j’avais mal à quelque part d’autre que dans mon cœur et ma tête me faisait un bien et un soulagement immense. Je me levai alors d’un coup sans vraiment réfléchir. Je m’avançai vers l’armoire, l’ouvris et pris dans mes mains le couteau que je cachais au fond d’une boîte de pansements. De cette manière, il passait inaperçu pour Niall. Je le fixai et me rassis sur la toilette, toujours e pleurant silencieusement. Je pouvais entendre les autres parler et rire au rez-de-chaussée. Je pouvais voir que sans moi, ils avaient quand même du plaisir. Ma libération, mon antidouleur et mon évasion se trouvait devant mes yeux. Ce simple bout de métal assez bien aiguisé avait le pouvoir de faire tout ça pour moi. Par contre, au moment de me décider, je repensai à Niall, à son sourire, à ses yeux, à sa voix… Tout à coup, je pus entendre parfaitement celle-ci…

« Je suis là pour toi. Je ne te laisserai jamais au grand jamais tomber. Et personne dans cette maison ne le fera, tu m’entends?»

« Ana ! Je sais que c’est dur, mais sois forte…pour moi. Pour les autres, aussi. J’ai besoin de toi… NOUS avons besoin de toi.  Je ne veux pas te voir comme ça, ni personne d’autre. Je ne veux pas que tu te fasses du mal comme tu le fais, tu m’entends ? Ça me brise le cœur de savoir que tu te fais ça… »

Je laissai des larmes s’échapper de mes yeux. Je ne pouvais plus m’arrêter. Non…je ne voulais pas lui faire subir ça. Je ne pouvais pas…mais d’un autre côté, il fallait que je le fasse. Pour pouvoir enfin me libérer de ma souffrance. J’approchai alors cet objet de ma peau, à ma taille en soulevant mon chandail doucement pour y apercevoir mes anciennes marques.

« Ana…je sais que c’est dur, mais sois forte…pour moi. »

« Sois forte… » « Sois forte… » « Pour moi… »

La voix de Niall résonnait dans ma tête sans relâche, me suppliant d’arrêter tout mouvement. Puis, après quelques secondes à persister, je lançai le couteau à l’autre bout de la pièce en lâchant un cri de rage, en sanglots. Je me levai pour sortir de la salle de bain, mais m’écrasai à terre, à genoux, totalement démolie. Je pouvais entendre les autres crier mon nom et des pas monter les escaliers en vitesse. Il fallait croire que j’avais oublié de fermer la porte de la salle de bain ET celle de la chambre! Oui, j’avais réussi à me retenir pour cette fois-ci, mais… Pour combien de fois pourrais-je le encore le faire?

Point de vue de Niall Horan

Nous avions entendu un bruit sourd et un cri de rage venant de ma copine, car elle était la seule à ne pas se trouver avec nous tous… Nous montâmes alors les escaliers à la vitesse grand V, dont moi le premier en panique.

-Moi : MON CŒUR!? ANDRÉANNE!?

Nous passâmes le cadre de porte rapidement pour nous diriger vers la salle de bain. Arrivés à celle-ci, nous aperçûmes Andréanne par terre, à genoux, en pleurant toutes les larmes de son corps. Je ne pris même pas la peine de chercher une explication que je me ruai sur elle pour la coller contre moi. Oui, je savais très bien ce qu’elle avait fait ou…du moins, ce qu’elle avait ESSAYÉ de faire…

-Moi *voix tremblante ne essayant de reprendre mon souffle de la montée rapide que j’avais effectué* : Chuuut… Ana… Je suis là… Chuuut…

Ma copine s’accrochait à moi comme si sa vie en dépendait. Je tentais désespérément de la calmer, mais en vain. Je lui flattais les cheveux, l’entourant de mes bras protecteurs. Elle pleurait et tremblait comme pas possible. Je la retirai de moi vivement et soulevai son chandail au niveau de sa taille sans lui demander la permission et constatai que non… Elle ne l’avait pas fait. Les larmes aux yeux, je poussai un long soupir de soulagement et repris Andréanne contre moi.

-Moi *me retenant pour ne pas pleurer* : Chuuut… C’est bon, je…je suis là.

Je vis Zayn rentrer à son tour, marcher un peu, se pencher à l’autre bout de la pièce et ramasser dans ses mains un petit couteau. Je pouvais voir qu’il crispait sa mâchoire. Mais bon sang!? Comment avais-je pu laisser une telle chose rentrer dans la salle de bain!? Zayn me lança un regard triste et rempli de compassion, mais ceci fut ce qui fit déborder le bocal d’eau. J’éclatai en sanglots en serrant plus fort ma copine contre moi.

-Moi *en sanglots* : Oh bon sang… Ana… Pourquoi…? Pour…pourquoi ma belle…?

-Andréanne *sa tête sur mon torse* : Je…je suis désolée… Ça a été plus fort que…que moi… Je…je…je voulais vraiment le faire, mais…mais…

Je me retirai une nouvelle fois pour la regarder droit dans les yeux et pris son visage entre mes deux mains.

-Moi *en tentant d’essuyer ses larmes sur ses joues humides* : Mais tu as résisté, mon amour… Ça va aller.

Elle ferma les yeux et j’en profitai pour me lever un peu, mettre un de mes bras sous ses genoux et un dans son dos et la prendre dans mes bras comme une princesse. Je me relevai complètement et lançai un regard désolé aux autres qui regardaient la scène en essayant de ne pas pleurer eux aussi. Ils me laissèrent la place pour passer sous le cadre de porte avec ma copine dans les bras et je me dirigeai vers notre lit, où je la déposai délicatement en position assise. Je regardai alors les autres pour me laisser seul avec elle et ceux-ci sortirent de la chambre, piteusement.

Après quelques secondes, je décidai de m’assoir aux côtés d’Andréanne.

-Moi : Pour…pourquoi Ana…? Pourquoi MAINTENANT…? Hein? Dis-moi…

-Andréanne : Je…je ne sais pas… Je suis désolée…

Je me penchai vers l’avant, accotant ainsi mes coudes sur mes cuisses pour me frotter les mains dans le visage pour chasser mes larmes qui se préparaient à jaillir de nouveau.

-Moi *en la regardant* : Non…ne sois pas désolée. Je veux juste comprendre ce qui se passe dans ta tête…

-Andréanne : Je…je ne peux pas…

-Moi *en haussant légèrement le ton* : Tu ne peux pas…!? Tu ne peux pas!? Et pourquoi ça!?

-Andréanne : Tu ne peux pas comprendre…

-Moi *en haussant encore plus le ton* : D’abord, aide-moi! Parce qu’en ce moment, je me tue à essayer de comprendre ce que tu caches derrière tes sourires depuis je ne sais pas combien de temps! Bon sang! Je n’aime pas te voir comme ça! Donc, dis-moi ce qui ne va pas pour que je puisse t’aider!

-Andréanne *en se retournant vers moi* : TU NE PEUX PAS M’AIDER!

-Moi : D’ABORD, DIS-MOI CE QUE TU AS! POURQUOI VOULAIS-TU TE REFAIRE DU MAL!?

-Andréanne : TU SAIS QUOI!? JE NE PEUX PAS TE DIRE QUOI QUE CE SOIT, CAR JE NE SAIS MÊME PAS CE QUI SE PASSE DANS MA TÊTE NON PLUS! COMMENT TOI, TU PEUX COMPRENDRE, ALORS QUE JE NE ME COMPRENDS MÊME PAS MOI-MÊME!? EXPLIQUE-MOI!

Je soupirai, incapable de rajouter quoi que ce soit. Voir la femme de ma vie dans cet état me déchirait le cœur et me tuait de l’intérieur.

-Moi : D’abord, essaies… Dis-je plus doucement.

-Andréanne : Essayer…? ESSAYER!? TU SAIS COMBIEN D’EFFORT ÇA ME PREND POUR EXPLIQUER ÇA!? TU LE SAIS? NON! ALORS, ESSAIE DE COMPRENDRE UN PEU AU LIEU DE M’HARCELER AVEC TES QUESTIONS!

-Moi : Moi, je fais juste ça pour t’aider, d’accord…?

-Andréanne : POUR M’AIDER…!? TU NE M’AIDES PAS DU TOUT SI TU VEUX SAVOIR!

Là, j’étais vraiment vexé…  Je soupirai alors et me levai, les larmes aux yeux.

-Moi : BON SANG, JE T’AIME ANDRÉANNE! TU NE LE VOIS PAS ÇA?

Elle se leva à sont tour.

-Andréanne : OUI! Mais sais-tu c’est quoi ton problème!? C’est que tu n’es JAMAIS là quand j’en ai VRAIMENT besoin!

Je ris jaune, sans vraiment rire, car des larmes dévalaient maintenant mes joues.

-Moi : LÀ, JE NE TE SUIS PLUS, LÀ! JE SUIS TOUJOURS LÀ POUR TOI, D’ACCORD? C’EST TOI QUI ME DEMANDE D’ÊTRE SEULE QUAND ÇA NE VA PAS!

-Andréanne : JUSTEMENT! TU ES SUPPOSÉ VENIR QUAND MÊME! C’EST CE QUE FAIT UN BON AMOUREUX!

Ouch! Ses mots m’avaient rentré dedans en plein dans le cœur.

-Moi : TU…tu trouves que je ne fais pas un bon amoureux!?

-Andréanne : Non, mais… ARRRRRGGGGG!

-Moi : SI TU DIS QUE JE NE SUIS PAS UN BON AMOUREUX, DIS-MOI QUE JE SUIS NUL TANT QU’À Y ÊTRE!

-Andréanne : NON! Ce n’est pas du tout ça…

-Moi : C’EST QUOI D’ABORD? QUE JE NE SUIS PAS À LA HAUTEUR? QUE JE NE T’AIDE PAS ASSEZ? QUE TU ES MALHEUREUSE AVEC MOI? DIS-MOI TOUT! JE N’AI PAS PEUR DE LA VÉRITÉ!

-Andréanne : Je crois que…qu’il serait peut-être le temps qu’on…qu’on prenne une pause.

-Moi : De…de quoi!? Prendre une pause…!? Tu veux dire….?

-Andréanne *les larmes aux yeux* : Oui, je veux dire…prendre une pause avec…avec notre couple.

Je ravalai ma salive bruyamment en essayant au passage d’avaler ma boule de tristesse qui s’était formée dans ma gorge.

-Moi : Tu…tu… *raclement de gorge* Tu n’es pas sérieuse, là j’espère…!?

Elle hésita un petit moment.

-Andréanne *en essayant de ne pas craquer elle aussi* : Écoute Niall, je t’aime, mais je pense qu’on sait que ces temps-ci, ça ne marche pas comme on le veut… Alors, je crois que ça serait préférable qu’on prenne une pause. Je pense vraiment que ça va nous faire du bien… À tous les deux.

Je la coupai.

-Moi : J’ai compris, Ana… Pas besoin d’en rajouter. Lui dis-je en m’avançant vers la porte de la chambre, piteux et complètement dévasté.

Par contre, de la façon dont elle m’annonçait cela, j’étais presque sûr que ça ne lui faisait rien du tout.

-Andréanne : Et puis, avec ce que je vis présentement, je crois que j’ai besoin de réfléchir un peu… Donc, ça serait mieux qu’on essaie de vivre chacun de notre côté pour un petit bout de temps…

-Moi : Combien de temps…?

-Andréanne : Je…je ne sais pas.

Je sentis une larme tomber de mon œil pour atterrir sur le plancher.

-Andréanne : Je…je suis désolée, Niall…

Je ne répondis pas et ouvris la porte, complètement anéanti. Je ne pris même pas la peine de regarder une dernière fois Andréanne que je sortis en douce. Je refermai la porte et m’accotai à celle-ci en fermant les yeux…juste pour essayer de me remémorer ce qui s’était passé. Elle avait raison, je n’étais pas un bon amoureux. Vraiment pas… Non, parce que ne pas réussir à faire voir la lumière à celle qu’on aime quand tout va mal, ce n’est vraiment pas être un bon amoureux! Loin de là…

Je marchai alors un peu dans le couloir sans vraiment savoir où j’allais et arrivé à une des portes (la chambre de Liam et Sophia, je crois), je m’accotai le dos dessus et me laissai tomber par terre pour m’assoir. Puis, j’éclatai en sanglots.

Point de vue de Samantha Horan

Niall et Andréanne s’étaient criés dessus pendant un bon moment, mais cela avait cessé trop subitement. Ouais, vraiment trop subitement à mon goût. Nous entendîmes une porte se refermer du rez-de-chaussée. Nous tous, assis dans le salon, nous nous regardâmes bizarrement, des points d’interrogations dans le regard. Je décidai de me lever avec les autres pour monter voir ce qui se passait. Une fois arrivés à l’étage, nous trouvâmes Niall assis au bas de la porte de chambre de Liam et Sophia, la tête sur ses genoux et ses épaules tremblaient. Oui, il pleurait. Ouch! Je crois que sa dispute avec Andréanne avait fessé pas mal fort! Mais…pourquoi s’étaient-ils disputés au juste!? J’étais vraiment curieuse…

Je m’accroupi vers mon cousin en larmes.

-Moi : Que s’est-il passé, mon oréo? Pourquoi vous êtes-vous disputés Andréanne et toi?

Je vis Perrie, Zayn, Louis et Eleanor entrer dans la chambre d’Andréanne et mon cousin… Sûrement pour aller voir Andréanne.

-Harry *qui s’accroupit aussi vers Niall* : Niall… Que s’est-il passé?

Niall releva la tête, laissant apparaître ses yeux rouges et gonflés et se leva brusquement, faisant bousculer Harry au passage.

-Niall : Ah… Laissez-moi tranquille! S’écria-t-il en passant devant Liam et Sophia pour se rendre aux escaliers.

Je me relavai pour aller le rejoindre, mais Harry me retint par les bras.

-Moi : Attends, mon oréo…

-Harry : Sam… Non, laisse-le un peu. Il a besoin d’être seul.

Nous entendîmes la porte d’entrée claquer au passage de Niall pour sortir à l’extérieur.

-Sophia : Bon, eh bien…je crois que notre soirée bowling vient de tomber à l’eau!

Liam lança un regard désolé à sa copine, comme Harry fit de même avec moi.

Niall et Andréanne avaient l’air si…si amoureux! Pourquoi cela avait-il viré au drame en quelques minutes!?

Point de vue de Zayn Malik

Andréanne pleurait dans les bras de Perrie et Eleanor et étrangement, ça me touchait. Malgré le fait que j’aimais bien niaiser Andréanne, quand elle avait de la peine, je n’aimais pas ça. Vraiment pas. Louis, lui, contentait de regarder la scène à mes côtés.

-Moi : Je te jure, Ana… S’il a dit de prendre une pause juste à cause de…de ce que tu te fais… Il aura à faire à moi! Dis-je sous l’effet de la colère.

-Perrie : Zayn!

-Andréanne : Non…ce n’est pas lui. C’est moi qui voulais faire une pause…

-Eleanor : Mais pourquoi ça!?

-Andréanne : Je…je ne sais pas. Pour…pour réfléchir. On s’est disputé assez intensément, car il essayait de comprendre pourquoi je voulais le refaire et je ne lui ai absolument rien dit comme réponse à part un "je ne sais pas"…

-Perrie : Mais…c’est complètement insensé de disputer juste pour ça!

-Andréanne : Je sais, mais je crois que…que…

-Eleanor : Quoi…?

Andréanne essuya ses joues et inspira profondément.

-Andréanne : Je ne sais pas si…si je l’aime comme avant.

-Eleanor : *soupir* Oh non… Ce n’est pas vrai.

À cet instant, Samantha, Harry, Liam et Sophia entrèrent.

-Harry : Niall est parti je ne sais pas où et…j’ai peur qu’il fasse une bêtise.

Andréanne se roula en boule.

-Andréanne : Oh mon dieu… C’est à cause de moi! Non… Dit-elle en sanglots.

-Perrie : Hey, oh! Pas de panique, beauté!

-Liam : Je vais aller voir dans la ville…

-Louis : Liam? Tu sais que retrouver Niall dans la ville de Londres est comme retrouver un crayon dans une botte de foin!

-Eleanor : Louis… L’expression, c’est une aiguille dans une botte de foin! Répliqua-t-elle, découragée.

-Louis : Ah…

-Liam : En tout cas, au moins, on ne pourra pas dire qu’on n’aura pas essayé!

Sur ces mots, il sortit de la chambre, nous laissant tous dans un état de stress intensif. Mais où étais-tu parti, Niall!?

Point de vue de Niall Horan

Je me sentais comme un lâche et plus que nul. En effet, je n’étais pas un bon amoureux… Loin de là. Andréanne avait besoin de moi et, comme un idiot, je n’étais pas même pas capable d’être là pour elle! Elle avait voulu le refaire encore et…je n’avais même pas été capable de l’en empêcher avant. Si j’avais été là avec elle, jamais elle n’aurait eu cette idée… Oh mon dieu. Je me sentais tellement mal. Il fallait que je me libère de ce sentiment de rejet. Oui, j’avais sentis qu’Andréanne m’avait rejeté. En train de marcher rapidement dans les rues de Londres, alors qu’il faisait presque noir, j’entrai dans le premier bar que je vis. Je me dirigeai vers le comptoir aux boissons et m’assis sur un banc, déprimé. Je demandai un shooter au gars qui y était. Il me le donna et l’avalai en un seul coup en plissant des yeux. En effet, c’était vraiment fort.

Puis, au cours de la soirée, j’en pris un autre et puis, encore un autre. Cela finit en environ six ou sept shooter. Je sentais mon cerveau se ramollir. Je laissai de l’argent sur le comptoir et me levai doucement pour en pas tomber. Je sortis du bar et après quelques temps à marcher, j’atterris à une ruelle où je me laissai glisser pour m’assoir contre le mur, ivre et plus idiot que jamais.

Point de vue de Samantha Horan

Il était presque passé minuit et Niall et Liam n’étaient toujours pas revenus. Ça m’inquiétait. Nous étions tous dans le salon en train de stresser, sauf Andréanne qui dormait dans la chambre d’amis.

-Harry *en s’approchant de moi* : Sam… Va te coucher, tu es épuisée.

-Moi : Pas tant qu’on n’aura pas retrouvé Niall…

-Harry : Sam…

-Moi : NON! JE NE VAIS PAS ME COUCHER, BON!

Les autres avaient sursauté et Harry soupira pour se lever. Puis, il se dirigea vers la cuisine. Je me sentais mal de lui avoir crié dessus, mais j’étais vraiment sur les nerfs. De plus, mes hormones jouaient avec moi. Donc, imaginez mon humeur…

Soudain, la porte d’entrée s’ouvrit et se referma. Je me levai avec les autres et me dirigeai vers celle-ci, mais ce que je vis me déçu énormément. Il y avait juste Liam avec un air de désolation. Négatif. Il n’avait pas réussi à retrouver Niall.

-Zayn : Là, ça suffit! Je l’appelle sur son cellulaire!

Point de vue de Niall Horan

Couché par terre, j’étais sur le point de m’endormir quand la sonnerie de mon téléphone me tira de mon demi-sommeil. Je me relevai pour m’assoir et répondis, un peu insouciant.

-Moi : Euh…a…allô…?

-??: Bon sang, Niall! Ça va?

C’était Zayn. Mais qu’avait-il!? Il avait l’air inquiet… Inquiet pourquoi?

-Moi : Oh…euh…. Zayn…!? Hahahaha… Oui, TOUT va bien! Tout roule comme sur des problèmes! Euh… Je veux dire… Tout marche sur des roulettes! Euh… Non! Tout roule comme sur des roulettes!

-Zayn : D’accord, là… Tu es ivre, c’est ça?

-Moi : Moi!? Ivre!? Pfffffffffff…. Pas du touuuuuuuuuuuut, le nounours! Pas du TOUT!

-Zayn : Je vais venir te chercher… Là, où es-tu, Niall?

-Moi : Eh bien…présentement, je suis en compagnie de mes amis les poubelles qui puent la mort…

-Zayn : Ne me niaise pas, là!

-Moi : Ben quoi…!? Elles puent vraiment la mort!

-Zayn : Bon, euh…d’accord. Tu  sors du bar, c’est ça?

-Moi : Hahahahaha! Euh… ouais…

-Zayn : D’accord, je sais tu es où. Ne bouge pas, surtout pas, d’accord?

-Moi : À vos ordres, chef! Lui répondis-je en mettant ma main sur mon front comme un vrai soldat.

-Zayn : J’arrive!

Puis, il raccrocha. Wow! Comme il est poli, ce basané!

-Moi *en me retournant vers une poubelle* : Et puis? Comment va ta vie? Ça doit être ennuyeux de vivre comme ça… Tu restes là, sans bouger à attendre que quelqu’un passe pour te mettre un déchet. Mais tu sais quoi? Je vais être gentil avec toi, moi. J’ai un BEAU déchet pour toi! *sors un bout de papier de ma veste* Tiens! *mets le déchet dans la poubelle* Comme ça, tu te sentiras moins seule… Mais c’est vrai que tu as tes amies! Par contre, il faudrait vraiment que vous auriez des cours d’hygiène, car sur ce point, ce n’est pas vraiment fort, il faut l’avouer! Depuis combien de temps vous n’avez pas pris une bonne douche!?

Je continuai à regarder la poubelle, mais elle ne me répondit pas. Pas bavarde, cette poubelle!

-Moi : Bon, d’accord, arrête d’être bête avec moi! Je ne t’ai rien fait! Je t’ai même donné un joli cadeau!

-Poubelle : …………………….

-Moi : *soupir* D’accord, je te laisse tranquille…

Quelques minutes plus tard, je vis Zayn arriver avec une voiture et il se rapprocha de moi.

-Zayn : Niall? Niall!? Ça va?

-Moi : Trrrrrrrrrrrrrrrrrrrès bien, le nounours! Hahahahahaha!

-Zayn *en me prenant par les bras* : Allez, viens…

-Moi : Attends!

-Zayn *grands yeux* : Quoi!?

-Moi : J’aimerais que tu donnes un cadeau à ma nouvelle amie la poubelle!

-Zayn : Oh…arrête de dire des conneries. Allez, viens.

Je croisai mes bras sur ma poitrine.

-Moi *voix enfantine* : Si tu ne donnes pas un déchet à cette poubelle, je ne pars pas avec toi!

Zayn soupirai, puis sortit de sa poche de veste un paquet de gommes vide. Génial! Il le mit dans mon amie (!?) et soupira.

-Zayn : C’est fait! Tu es content, là?

-Moi *sourie aux lèvres* : Ouiiiiiiiiiiiiiii! Merci, Zayn! Tu es le meilleur, je t’aime! Et toi aussi, poubelle, je t’aime!

-Zayn : Bon d’accord, moi aussi, je t’aime. Ça suffit, les déclarations d’amour pour ce soir. Allez, viens…

Puis, il m’aida à me relever. Nous nous dirigeâmes vers la voiture et au dernier moment, avant de rentrer dedans, je me retournai vers ma nouvelle amie la poubelle.

-Moi *main en téléphone près de l’oreille* : Apelle-moi!

 

 

 

 

 

 

« La véritable leçon de l’amour, c’est qu’en amour, il n’y a pas de leçons. »

 

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Salut, salut, salut! Voici mon chapitre 62! J'espère qu'il vous a plu! :)

C'est un chapitre assez triste, mais aussi drôle! Vous comprenez pourquoi?? ;)

 

-Comment trouvez-vous Andréanne qui a essayé de recommencer à se mutiler et ce qui s'est passé avec sa mère?

-Comment trouvez-vous la dispute qu'elle a eu avec Niall?

-Comment trouvez-vous Niall qui s'enfuit?

-Comment trouvez-vous Louis et son expression "un crayon dans une botte de foin" et Eleanor qui le reprend, totalement découragée? ;)

-Comment trouvez-vous Zayn qui s'inquiète pour Andréanne et Niall?

-Finalemnt, comemnt trouvez-vous Niall qui est allé dans un bar et parle avec sa "nouvelle amie" la poubelle parce qu'il est ivre? ;)

 

Bref, merci pour votre soutien! C'est très apprécié! S'il vous plaît, lorsque vous votez, laissez-moi un comentaire aussi! Je veux savoir vos impressions et vos avis!!!! :D

Merci, Bisous, Xox

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