Chapitre 57: Une aventure dans la forêt

Chapitre 57 : Une aventure dans la forêt

Point de vue de Liam Payne

Il était maintenant rendu environ 14h00 et j’étais encore étendu dans le lit, les yeux grands ouverts, réfléchissant, réfléchissant…et réfléchissant encore. À quoi? Aucune idée. Je réfléchissais, c’est tout. Couché sur le dos, les yeux au plafond, je trouvais que celui-ci était vraiment comment dire!? Intéressant. Je passais le temps à compter les petites craques. Un, deux, trois, quatre, cinq… Non, mais…!? Il se fichait de moi, là!? Je ne suis pas une calculatrice! Je décidai que cela était assez. Je me levai alors brusquement, même un peu trop, car ma tête tourna légèrement en posant les pieds au sol. Je sortis de la chambre et me dirigeai vers la salle de bain. Bizarrement, je n’entendais que les voix claires de Zayn, de Perrie et de Niall venant du salon. Les autres étaient sûrement sortis dehors ou visiter les alentours. Je refermai la porte de la salle de bain et posai mes paumes de mains sur le comptoir en faisant sortir l’air encaissé de mes poumons comme si cela était le dernier souffle de ma vie. Je levai les yeux pour apercevoir mon reflet dans le miroir et je ne pu être satisfait de mon image. Mes cheveux étaient un peu en bataille, mon teint pâle me donnait l’impression de sortir d’un film de zombies et de larges tâches bleues/mauves faisaient le bas de mes yeux bruns plus pâles que d’habitude aussi. J’ouvris le robinet et passai mes mains sous l’eau froide, ce qui me fit frissonner. Je passai ensuite mes mains dans mon visage dans l’espoir de me redonner un peu de mes couleurs naturelles. Je refermai le robinet et me regardai encore dans le miroir, sans penser à quoi que ce soit en particulier. Mais que m’arrivait-il? Pourquoi avais-je cette allure si monstrueuse? Pourquoi ne me sentais-je pas en forme ces temps-ci? Je n’étais pas malade, car je ne faisais pas de température. C’est à ce moment qu’une idée géniale me passa à l’esprit, ce qui me fit sourire faiblement. Je ressortis de la salle de bain et rentrai à nouveau dans la chambre. Je sortis de la commode un short et un chandail à manches courtes et les enfilai en moins de cinq secondes. Je mis une paire de bas et enfilai des espadrilles. Eh oui, j’allais courir. Où? Dans la forêt. Je me disais que cela allait me faire du bien. Je sortis alors de la chambre et descendis à l’étage. Dès que je posai un pied après la dernière marche, trois têtes se tournèrent vers moi. Je n’eus que le courage de leur faire un petit signe de la main et de me rendre à la cuisine pour m’y prendre une orange que je mangerai en chemin. Tout à coup, j’entendis des pas se rapprocher de moi. Je tournai la tête vers la gauche et aperçus Zayn, me regardant avec pitié de ses yeux caramel. Je lui souris, mais je savais très bien que je faisais ça juste pour cacher mon mal-être.

-Moi : Salut!

-Zayn : Euh…salut! Ça va?

-Moi : Ouais, très bien.

-Zayn : Tu as dormis tard…

-Moi : Ouais… Je me suis dis que je pouvais profiter de ce temps pour relaxer un peu. De toute façon, on est venu ici pour ça, non?

-Zayn : Ouais…

-Moi : Alors, où sont partis les autres?

-Zayn : Harry, Samantha, Eleanor et Louis sont partis pêcher, Sophia et Andréanne sont dans la véranda et Niall, Perrie et moi sommes à l’intérieur…comme tu peux le constater.

-Moi : Ah…

-Zayn : Où vas-tu habillé comme ça? Demanda-t-il en croisant ses bras sur sa poitrine.

-Moi : Je vais courir.

-Zayn : Où?

-Moi : Dans la forêt.

-Zayn : Tu es sûr que c’est une bonne idée!?

-Moi : Pourquoi ça ne le serait pas, dis-moi!? Il y a sûrement un sentier…

-Zayn : Tu pourrais te perdre, tu sais?

-Moi : *soupir* Zayn… Arrête de jouer au papa poule avec moi. Je ne me perdrai pas.

-Zayn *en haussant le ton légèrement* : Non, toi, arrête de jouer!

-Moi : À quoi? M’exclamai-je en haussant les épaules, innocemment.

Il défit ses bras l’un de l’autre et pointa son doigt sur ma poitrine.

-Zayn : À celui qui fait croire à tout le monde que tout va bien, alors que tu sais très bien que c’est faux.

Je ravalai ma salive, mal à l’aise face à sa déclaration. Eh oui, c’est ça un vrai ami. Tu ne peux pas dire un seul mensonge sans qu’il ne sache ton pécher. Je ne savais pas pourquoi je ne savais pas mentir. Peut-être était-ce dans mon attitude inhabituelle ou encore mon regard!? Je contentai de le contourner pour sortir dehors sans rien ajouter.

-Zayn : Je te le dis! Si tu n’es pas revenu ici 15h30, je vais avertir Sergio et Louise! Me cria-t-il alors que je posai mon pied sur la galerie.

Je descendis les quelques marches qui séparaient la galerie du sol en envoyant la main à Sophia et Andréanne et en leur expliquant que je m’en allais courir et m’étirai un peu avant de partir pour de bon dans la forêt…

Point de vue de Samantha Horan

Cela faisait environ une heure que nous étions sur le lac, attendant qu’un poisson prenne à l’hameçon. Ouais, j’avoue que je commençais à trouver le temps long, mais Louis faisait son possible pour nous distraire…en fait, du mieux qu’il pouvait. Louis avait sa façon comment dire…? Bien à lui d’animer la chaloupe.

-Louis : J’en ai une autre! C’est un petit garçon qui dit à sa mère : "Maman, maman! Il y a un monsieur qui couche avec la bonne!". La mère lui répond : "Un monsieur?" et là, le petit garçon lui réplique : "Poisson d’Avril! C’est papa!". Hahahahahahaha!

Eleanor, Harry et moi, nous nous regardâmes, découragés.

-Louis : Hahahahahaha! *voyant notre face* Vous ne la comprenez pas? Le monsieur…c’est le papa!

-Moi : Euh…Loulou? On la comprend, c’est juste que ce n’est vraiment pas drôle, mais VRAIMENT pas drôle!

-Eleanor : Je suis d’accord!

-Harry : Vous ne trouvez pas qu’il manque un peu d’ambiance!?

-Louis : Tu as raison, Hazza! Et si on mettait de la musique sur notre iPod? Proposa-t-il en se levant, risquant ainsi de nous faire tomber.

Eleanor poussa un cri et je m’accrochai au bord du petit bateau dans lequel nous étions.

-Harry : Louis, bon sang! Attention! Samantha et moi avons un petit bout de chou!

-Eleanor: Awn…que c’est mignon!

Je contentai de sourire et de reposer mon regard sur Louis qui fouillait dans le sac pour trouver son iPod.

-Harry: Louis, franchement! Ne mets pas de musique! Tu vas faire peur aux poissons, idiot!

Louis nous regarda, bouche bée.

-Louis : Oh oui, tu n’as pas tord!

Eleanor et moi soupirâmes bruyamment, découragées.

-Harry : De toute façon, ce n’est pas grave… Louis a sûrement fait fuir les poissons avec ses blagues pourries! Ils doivent tellement les avoir trouvés nulles qu’ils sont partis!

-Moi : Euh… Mon chaton? Comment veux-tu que les poissons aillent compris les blagues de Louis!? Ils ne parlent même pas notre langue!

-Eleanor : Ouais, il faudrait leur parler en langage poisson pour qu’ils comprennent!

-Harry *semblant pensif* : Ah…

Aussitôt, je fus pris dans une crise d’hilarité surprenante.

-Moi : Hahahahaha! Et…et comment tu décrirais le langage poisson, El?

Eleanor gonfla alors ses joues et forma avec sa bouche la gueule d’un poisson en imitant leurs mouvements sous l’eau. Elle voulait me tuer, cette fille ou quoi!? J’éclatai de rire encore plus en compagnie d’Harry, de Louis et d’Eleanor.

-Louis : Hahahahaha! Ça, c’est ma copine! Hahahahahahaha!

-Harry, Eleanor et moi: Hahahahahaha!

-Louis: Hey? Qui veut plonger?

-Moi : Plonger !?

-Louis : Ouais !

Aussitôt, Louis se leva et sauta de la chaloupe pour atterrir dans le lac en criant "le boulet de canon !".

-Eleanor *en se levant également* : Hey, mon amour ? J’arriiiiiiiiiiiiiive !

Puis, elle sauta à son tour dans l’eau. Là, c’était certain… Eleanor était aussi folle que notre Loulou !

Point de vue d’Andréanne Brown

Assise sur le sofa dans la véranda, Sophia buvait un thé en regardant le paysage paradisiaque qui s’offrait à nous à l’aide de montagnes. Je me rapprochai subtilement d’elle.

-Moi : Hey…ça va, beauté ?

Elle me regarda, puis me sourit.

-Sophia : Ouais, et toi ?

-Moi : Oui ! Euh…je pourrais te dire quelque chose ?

-Sophia *en se replaçant comme il faut* : Ouais, vas-y…

-Moi : Eh bien…comment t’aborder ça ? Euh…tu sais, notre relation ne s’est pas très bien commencée si tu te rappelles bien…

Elle me coupa en posant sa main sur la mienne.

-Sophia : Non, ce n’est pas grave, d’accord ? Tu t’es déjà excusée et c’est beau…

-Moi : Euh…non, Soso. Ce n’est pas ça. Écoute, je sais que j’ai été vraiment méchante avec toi au début et que je t’ai mal jugé, mais maintenant, je te considère comme ma sœur… Donc, si tu veux parler de quoi que ce soit, tu peux te confier à moi, d’accord ?

-Sophia *en fronçant les sourcils* : Pourquoi tu dis ça ?

-Moi : Eh bien… *baisse le regard* Je t’ai entendu pleurer tout à l’heure dans les bras de Sam, Pezz et El…

Nous restâmes en silence pendant quelques secondes, un peu malaisées avant qu’elle finisse par le briser.

-Sophia : Ana… Toi aussi, tu es comme ma sœur et je t’aime vraiment beaucoup, mais maintenant, j’aimerais ne pas penser à ce qui va mal… Je veux juste profiter de noter séjour ici, d’accord ? Ne t’inquiète pas. S’il y a quelque chose qui me tracasse, je viendrai me confier à toi…

Je relevai la tête et elle me regardait, un sourire réconfortant aux lèvres. Je secouai la tête de haut en bas, en guise de réponse.

-Moi : D’accord… Dis-je en souriant.

-Sophia : Allez, ma poule, viens là… Dit-elle en ouvrant les bras chaleureusement.

Je m’avançai vers elle et me logeai dans ceux-ci qui m’attendaient.

Point de vue de Perrie Edwards

Dans la cuisine en train de couper des fruits, je sentis des mains se poser sur ma taille, une tête se poser sur mon épaule et un parfum me remplir les narines. Je reconnus aussitôt cette personne. C’était nul autre que Zayn…

-Moi : Zayn… Marmonnai-je en souriant comme une débile.

Je l’entendis ricaner dans mon dos.

-Zayn : Alors, que fais-tu, ma belle fleur?

-Moi : Je fais des brochettes de fruits pour la collation.

-Zayn : Ah ! C’est une excellente idée, ça !

-Moi : Ouais ! En plus, je me suis dis que Sam en a besoin. Quand on est enceinte, c’est bon de manger des choses santé !

-Zayn : Haha ! Tu penses à tout, chérie !

-Moi : Haha…

Tout d’un coup, lorsque je laissai le couteau pour mettre un bout de melon après un bâton, Zayn me retourna pour que je lui fasse face et il engloutis le morceau de fruit dans sa bouche en me souriant, l’air moqueur.

-Moi : Mais… !? Hey !?

-Zayn : Hahahahaha !

-Moi : Il était pour le bâton, ce bout de fruit, pas pour toi !

Il mâcha le melon et l’envala avant de m’embrasser passionnément.

-Zayn *en se mordant la lèvre inférieure* : Par contre, toi… Toi, tu es à moi.

C’est à ce moment qu’il commença à me donner des petits baisers dans le cou, ce qui me fit ricaner de bonheur.

-Moi : Mon Bad boy… Pas ici… On est dans une cuisine !

-Zayn : Justement…

Sur ces mots, il me prit dans ses bras et me fit assoir sur un autre comptoir avant de m’embrasser amoureusement.

-Moi *mes lèvres collées aux siennes* : Les autres vont arrivés…

-Zayn : Ben non… Ils sont partis pour une bonne heure encore !

-Moi : Mais…Sophia, Andréanne et Niall… ?

-Zayn : Sophia et Andréanne sont dans la véranda et Niall est partit les rejoindre…

-Moi : Je ne crois pas que…que ce soit une bonne idée…

Il se retira, la mine triste et me regarda avec des petits yeux doux. Oh non…

-Moi : Zayn… Ne me regarde pas comme ça. Tu sais très bien que je ne peux pas te résister quand tu fais ça…

-Zayn *petit sourire* : Justement…

Après une petite hésitation, je finis par sourire comme une idiote et passai mes mains sur sa poitrine pour venir dans son cou, puis sur sa nuque. Par la suite, je l’embrassai tendrement sur les lèvres, mais après quelques secondes, notre plaisir fut interrompu par la sonnette du chalet. Je grognai, ainsi que Zayn. Je me défis de ses bras et sautai en bas du comptoir.

-Moi : Je suis désolée, mon amour… On aura du temps pour nous bientôt, je te le promets…

-Zayn : D’accord…

Je lui fis un léger sourire.

-Moi : Peux-tu continuer à couper les fruits s’il te plaît ? Je reviens dans quelques secondes…

-Zayn *mine triste* : Oui…

Je m’approchai de lui, ayant trop pitié et l’embrassai une dernière fois avant de me diriger vers la porte. Une fois arrivée à celle-ci, je l’ouvris et tombai sur…Niall…. Quoi !? Ni…Niall !?

-Moi : Oh mon dieu…Niall !? Que fais-tu là, trésor ? Tu n’étais pas avec Ana et Soso dans la véranda !?

-Niall : Euh…oui, mais ça fait plusieurs fois qu’on sonne à la porte-patio, mais vous nous avez pas ouvert, alors je suis venu par en avant…

Oups. Je crois que Zayn avait sûrement du barrer la porte pour qu’on soit seuls et pour la sonnette, eh bien…peut-être qu’elle ne fonctionnait plus !?

-Moi : Oh, je suis désolée… La sonnette doit être détraquée. On ne vous-même pas entendu Zayn et moi… Dis-je avant de rire nerveusement.

-Niall *en haussant un sourcil* : D’accord…eh bien, comment ça se fait que la porte-patio était barrée, alors ?

-Moi : Euh…euh…

-Niall : Hahahahaha !

Il entra dans le chalet, m’obligeant ainsi à me pousser un peu pour laisser à se béquilles plus de place. Puis, arrivé près de moi, il s’approcha sa bouche de mon oreille.

-Niall : Ne réponds pas… Je sais très bien la réponse. Ça doit être Zayn qui voulait t’avoir pour lui tout seul ! Hahahahaha !

Par la suite, il continua son chemin, me laissant bouche bée…la bouche grande ouverte.

Point de vue de Liam Payne

Je courais, courais et courais encore, sans m’arrêter pour reprendre mon souffle. Courir de cette manière en pleine nature me donnait l’impression de me sentir libre. Cela me permettait de faire le vide dans mon esprit, décompressé et d’évacuer toutes mes pensées négatives. Oui, je me sentais vivant…et en pleine possession de mes moyens. Je m’arrêtai quelques instants pour faire le plein d’air dans mes poumons et aussi car mes jambes me faisaient souffrir. Des gouttes de sueur perlaient mon front à cause de l’humidité dont j’ignorais l’existence. Avant d’aller courir de cette manière, je n’avais pas pensé à quel point il ferait chaud. Je m’arrêtai donc en plein milieu du chemin et mis mes mains sur mes cuisses, penché vers l’avant en reprenant mon souffle. Ah…ça faisait du bien. Je me remontai après quelques instants et marchai lentement, mais quelque chose d’inhabituel se produit. Ma tête se mit à tourner anormalement et je sentais mon pouls s’accélérer encore plus. Je m’accotai maladroitement sur un tronc d’arbre pour éviter de perdre l’équilibre. Je regardai alors en avant de moi et je cru rêver. Le gars, Tristan,  contre lequel je m’étais battu et que j’avais tué se tenait devant moi, près d’un autre arbre, me regardant, de la noirceur dans les yeux. Il était flou et me vision s’embrouillait de plus en plus aussi. J’avais de peu à peu plus chaud et je sentais que mes muscles me fuyaient et que mes jambes allaient flancher d’une minute à l’autre. Puis, tout à coup, Tristan s’approcha de moi dangereusement en prononçant ces mots : "Tu vas regretter, idiot !" À ce moment, je n’avais plus la force de faire ou de dire quoi que ce soit. Le souffle court, mes jambes tremblantes, ma vision se blanchissait et mes paupières luttaient pour ne pas se fermer d’elles-mêmes. Mais tout d’un coup, je posai mon pied dans un trou ou je ne sais pas quoi et déboulai une longue pente remplie de feuilles et de branches, m’écorchant ainsi les bras, les jambes et le dos. Après avoir descendu à la grande vitesse, je finis par enfin m’arrêter à plat ventre. Les paupières lourdes, je luttai pour garder les yeux ouverts, mais il vint un temps où je manquai de force. Même un peu trop. Mes paupières se fermèrent et laissai mes muscles se détendre enfin, me préparant pour un long sommeil.

Puis, tout devenu noir.

Quelque chose de froid sur mon front me réveilla de…de mon sommeil !? Non, je ne pourrais pas appeler ça de cette manière, mais bon. Je revenu à moi en ouvrant les yeux difficilement et aperçu deux têtes penchées vers moi.

- ??: M’entends-tu, mon beau garçon ?

Malgré l’écho provoqué par mon cerveau encore endormi, je reconnu la voix de Louise, la propriétaire du chalet.

- ??: Est-ce que tu vas bien ?

Cette voix-là n’était pas celle de Louise, mais bien celle de Sergio, son mari. J’essayai de répondre, mais sans succès. Puis, tout d’un coup, ma vision revenue à la normale et pus distinguer parfaitement leurs yeux bruns qui dégageaient de l’inquiétude.

-Louise : Tu nous as fait peur ! Est-ce que ça va ? Je veux dire…tu te sens bien ?

-Moi *en portant ma main à mon front et en me fermant les yeux* : Eh ouais…je crois.

-Sergio : Tu as sûrement pris un coup de chaleur et tu es tombé de la pente.

Je retirai le linge humide qui était posé sur mon front et la regarda en fronçant les sourcils.

-Louise : C’était pour faire baisser ta température corporelle, mais maintenant, c’est plutôt des soins que tu aurais besoin. Les branches ont fait un ravage de toi, mon beau… !

Je finis enfin par réussir à me relever à l’aide du soutien de Sergio et me regarda les bras. Mes deux coudes étaient écorchés au vif, presqu’au sang et des dizaines de petites coupures recouvraient mes bras et mes jambes.

-Louise : As-tu mal ?

-Moi *toujours en regardant mes membres de corps* : Bof…c’est supportable.

-Sergio : D’accord… Et à la tête ?

-Moi : Un…un peu.

-Louise *en me tendant une bouteille d’eau* : Tiens… Ça va t’aider.

Je la pris en la remerciant et bus quelques gorgées.

-Moi : Comment avez-vous fait pour me trouver ?

-Louise : On connaît la forêt comme le fond de notre poche ! C’est un certain Zayn qui s’inquiétait et qui est venu nous voir pour aller à ta recherche.

-Moi : Ah… Dis-je, étant point surpris.

-Sergio : Tu sais que c’était une très mauvaise idée d’aller courir avec cette chaleur… ?

-Moi : Je…je suis désolé.

Ils affichèrent sur leur visage un petit sourire.

-Sergio : C’est correct… Allez, viens.

Sur ces mots, je sentis ses grandes et fortes mains m’aider à me relever.

-Sergio : Doucement…

-Louise : Tu vas me suivre, d’accord ? J’ai déjà été infirmière, donc je vais te soigner ça…

-Moi : D’a…d’accord.

Arrivés chez les propriétaires, Louise me fit assoir sur le sofa dans leur salon et Sergio repartit dehors.

-Louise : Reste là, je reviens avec ce qu’il faut… Me dit-elle avant de partir sans attendre ma réponse.

Elle revenue quelques secondes plus tard avec une bouteille de désinfectant, des compresses, de l’eau et un bol. Elle posa le tout sur la petite table et s’assit à côté de moi.

-Louise : Euh…d’accord, montre-moi ça, mon beau…

Je lui tendis un de mes bras et elle l’examina avec les plus grands soins.

-Louise *en faisant une petite grimace* : Ouais…tu ne t’es pas manqué ! Comment t’appelles-tu ?

-Moi : Li…Liam.

-Louise : Oh ! Un magnifique nom pour un beau garçon ! S’exclama-t-elle en souriant.

Je lui souris à mon tour, un peu mal à l’aise. C’est à ce moment qu’elle prit une de ses compresses et l’imbiba de désinfectant. Elle le posa délicatement sur mon coude presque en sang et je plissai des yeux en étouffant un cri.

-Louise : Oh, je suis désolée, mon chou, mais je n’ai pas le choix. Je dois te désinfecter au plus vite pour pas que tes blessures s’infectent…

Elle remit encore une autre compresse.

-Moi *les yeux plissés, essayant de résister à la douleur* : AAAHHH ! Aie…

-Louise : Chut, chut, chut… C’est correct, j’ai presque fini.

Après des minutes interminables, elle finit enfin de me désinfecter et appliqua des bandages à mes coudes.

-Louise : Voilà…c’est fini.

Je rouvris les yeux soudainement et regardai mes bras. Ils étaient presqu’impeccables !

-Moi : Oh mon dieu ! Mer…merci beaucoup.

Elle me sourit chaleureusement.

-Louise : Il n’y a pas de quoi, voyons ! Par contre, il faudra que tu changes les bandages de tes coudes à chaque jour pour que le tissu garde son hygiène et t’éviter de risquer une infection… Je te donne un rouleau de tissu blanc. Tu seras capable de les changer tout seul… Me rassura-t-elle en me tendant le rouleau.

-Moi : D’accord…

-Louise : Et si tu veux courir encore, ne retourne plus dans la forêt, d’accord ? Vas aux alentours à la place… Tu éviteras de te retrouver à nouveau dans cette situation.

-Moi : Ouais…je vais faire ça. Merci…

-Louise : Ça me fait plaisir ! Allez, je te ramène au chalet… Dit-elle en se levant.

Je me levai à mon tour et sortis de la maison en sa compagnie.

Point de vue de Zayn Malik

Samantha, Harry, Louis et Eleanor étaient revenus de leur "pêche". Ouais…ils n’avaient pas vraiment pêché comme tel, mais bon. Maintenant, tout le monde était sur les nerfs. J’avais été cherché Sergio et Louise, car Liam, qui était parti courir dans la forêt, n’était pas encore revenu, malgré la bonne heure que durait son périple. Eh ouais, j’avais réussi à énerver tout le monde dans le chalet avec mon inquiétude et mon impatience…

-Perrie : Zayn, calme-toi ! Me dit-elle, assise sur une chaise de la table.

-Moi : Que je me calme !? Un de mes meilleurs amis est part dans la forêt depuis plus d’une heure trente et il n’est pas encore revenu !

Sophia stressait elle aussi en silence, mais je la remarquais tout de même.

-Louis : Peut-être qu’il s’est juste arrêté pour parler à une tortue qui s’ennuyait toute seule !?

-Eleanor, Samantha, Perrie, Andréanne, Niall ET Harry: LOUIS!

Celui-ci sursauta légèrement.

-Louis: Mais quoi!?

Tout le monde sauf lui lâcha un soupir.

-Louis : Je voulais juste détendre l’atmosphère…

-Andréanne : Écoutez, Liam est un gars responsable ! Il sait quoi faire s’il se perd !

-Niall: Ana, s’il te plait… N’en rajoute pas, ma belle. Lui dit-il doucement.

-Moi : Je n’aurais jamais du le laisser partir comme ça, tout seul… Je savais que c’était dangereux d’aller courir avec cette chaleur ! Marmonnai-je assez fort pour que tout le monde m’entende.

Soudain, on entendit la porte d’entrée s’ouvrir et se fermer. Nous attendîmes un peu avant d’apercevoir Liam en compagnie de Louise. Sophia se rua vers son amoureux en marmonnant un "Oh mon dieu" et l’enlaça de ses bras.

-Harry : Oh mon dieu, Liam… Que t’est-il arrivé ?

-Louise : Disons que votre ami a eu un coup de chaleur et il a descendu une pente assez raide… Je l’ai emmené chez moi pour le soigner.

-Sophia *en mettant ses mains sur les joues de son copain* : J’ai tellement eu peur…

-Liam soupira de désolation.

-Sophia : Ça va, maintenant ?

-Liam : *petit sourire* Ouais… J’ai eu ma leçon de toute façon. Je n’irai plus courir dans la forêt, promis !

-Moi: Tu sais que tu nous as fait peur, toi… ?

Notre ami concerné baissa le regard au sol.

-Liam : Je suis désolé…

-Sophia *en lui relevant la tête avec ses deux doigts* : L’important, c’est que tu ailles bien maintenant…

Liam lui sourit et la prit dans ses bras une autre fois.

-Eleanor : Bon ! Tout est bien qui finit bien ! S’exclama-t-elle, souriante.

-Louise : Hahaha ! Ouais… Bon, je vous laisse. N’oublie pas de changer tes bandages, Liam.

-Liam : Non, je n’oublierai pas. Merci beaucoup madame…

-Louise : Oh, appelle-moi Louise ! Au revoir, la gang !

-Tout le monde sauf Liam et elle : Au revoir !

Ouais, comme le disait si bien Eleanor, tout était bien qui finissait bien, mais…

Pour combien de temps ?

« Qui n’a pas besoin de gomme à effacer ? Tout le monde fait des erreurs. »

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Salut, salut, salut! Voici mon chapitre 57! J'espère qu'il vous a plu! :)

-Alors, comment trouvez-vous Liam dans ce chapitre?

-Avez-vous trouvé ça une bonne idée qu'il aille courir comme ça, dans la forêt?

-Comment trouvez-vous la scène où ils sont dans la chaloupe en train de "pêcher"? ;)

-Comment trouvez-vous le petit moment Zerrie? ;)

-Comment trouvez-vous Louise d'avoir soigner Liam?

-Finalement, comment trouvez-vous "les retrouvailles"?

Bref, merci beaucoup pour votre soutien incroyable! Je vous adore! :)

Bisous, Xox

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