Chapitre 47: Prétendre que c'est correct
Chapitre 47 : Prétendre que c’est correct
Point de vue de Louis Tomlinson
J’étais complètement seul. L’endroit auquel je me trouvais me semblait familier, extrêmement même. Les couleurs des murs étaient d’un blanc, presque beige. Un énorme sofa dont je reconnus assez rapidement faisait presque le quart du salon où une télévision s’y tenait, éteinte. Les rayons lumineux du soleil transperçaient la porte-patio où on sortait pour aller dans la cours arrière. Tranquillement, je me retournai à ma droite. Sur le mur, une gigantesque pancarte y était accrochée avec des photos de…Zayn, Perrie, Liam, Sophia, Harry, Samantha, Niall, Andréanne, Eleanor et…moi. Oui, je me trouvais présentement dans ma propre maison, celle que je partageais avec les autres gars… Au salon pour être plus précis. Tout à coup, j’entendis un craquement derrière moi. Je me tournai vivement pour enfin faire face à cette personne ou cette chose qui avait osé déranger le silence qu’il y avait dans la pièce. Puis, à mon malheureux étonnement, je me retrouvai face à des personnes que je redoutais le plus…
Deux des hommes…qui m’avaient quasiment coûté la peau l’autre jour, dans une ruelle.
Ils me regardaient, du feu dans les yeux. Mon pouls s’accéléra alors à une vitesse fulgurante, me laissant dans une prise de panique totale.
-Homme 1 : Donne-nous l’argent que tu étais supposé nous donner, imbécile!
Je fis un pas vers l’arrière par simple réflexe de nervosité.
-Moi : Je…je n’avais rien à…à vous donner…et…et je n’en ai pas…
Je sentais ma voix trembler et j’avais le souffle court, très court.
-Homme 2 : D’accord…comme tu veux! Mais…tu devras payer ou…plutôt l’un de tes amis… Tu veux jouer à ce petit jeu avec nous? Eh bien, tu vas jouer, mon petit homme…
Il termina sa phrase par un rire sarcastique qui me fit traverser un courant froid à travers tout le corps, me donnant ainsi la chair de poule. Son rire avait un effet d’échos…comme dans les films. C’est alors que le troisième homme qui m’avait tabassé entra dans la pièce avec un regard de fer dont j’étais incapable de percer. Celui-ci semblait encore plus malin que les autres. Je regardai à ma gauche, vers les escaliers, car j’avais vu du coin de l’œil une forme humaine…et je n’avais pas tord. Liam était là, me fixant et sans faire le moindre geste. Mon cœur se serra.
-Moi : Li…Liam! Va-t-en! Ils vont te tuer! Essayai-je de lui transmettre du bas de l’escalier.
Mon ami ne bougea point, me laissant dans un suspense interminable. Mais…quand allait-il se décider à bouger!?
-Moi : Liam, bon sang! C’est dangereux! Sauve-toi!
On aurait dit qu’il ne m’entendait pas…
Je tournai de nouveau mon regard vers les trois hommes, encore plus paniqué à l’idée qu’ils pourraient trouver Liam…et le tuer. Un des trois hommes sortit de sa poche arrière un fusil et pointa cet engin en direction de mon ami qui avait aperçu soudainement. Tout à coup, un énorme coup de feu se fit entendre dans toute la pièce, mais qui résonna encore plus à mes oreilles… Liam avait été tiré par une belle.
C’était fini.
Point de vue d’Eleanor Calder
Cela faisait 2 jours que tout était redevenu à la normale dans la maison et c’était bien comme ça. Harry et Samantha étaient encore plus proches l’un de l’autre et j’avais l’impression que le fait que Samantha soit enceinte donnait à Harry la chance d’être l’homme le plus parfait qu’il pouvait être. Tant qu’à Louis, eh bien, il allait de mieux en mieux. Son énorme ecchymose avait presque complètement disparu de son abdomen et réussissait beaucoup mieux à marcher tout seul, lui permettant de se déplacer plus facilement.
Andréanne, Perrie, Samantha, Sophia et moi étions en train de jouer une partie de cartes en cette journée pluvieuse lorsque nous entendîmes des cris venant de l’étage…
Louis.
Nous nous regardâmes toutes paniquées, les sourcils froncés. Nous lâchâmes nos cartes en même temps, nous nous levâmes de notre chaise et montâmes les escaliers en vitesse. Arrivées à la chambre de Louis, je fus la première à ouvrir la porte.
Louis était encore couché dans son lit, sous les couvertures, les yeux fermés et s’agitait dans tous le sens en criant je ne sais pas quoi. Il devait sûrement faire un cauchemar. Je me ruai vers lui et lui flattai les bras en essayant tant bien que mal de le réveiller.
-Moi : Louis! Mon chéri… Réveille-toi, tu fais un cauchemar…
Après quelques secondes de débattements de sa part, il ouvrit ses yeux en sursaut et essaya de repousser mes mains en panique. Il était complètement trempé de sueur.
-Moi: Hey, hey, hey… Chuuut… Ce n’est que moi, mon amour… Ce n’est que moi.
Il se redressa légèrement le haut du corps à la vitesse de l’éclair, affolé.
-Moi : Chuuut… Louis… Calme-toi. C’était un cauchemar, mon bébé… Ça va.
-Louis *essoufflé comme s’il arrivait d’un marathon* : Je…je…Li…Liam! Où…où est Liam…?
-Moi : Chuuut…
-Sophia : Il est parti au cinéma avec les autres gars. Ils devraient d’ailleurs revenir dans pas longtemps…
-Louis : Mais…mais c’est…c’est dangereux! Il…il va…
Je lui flattai les bras, essayant de le calmer du mieux que je pouvais.
-Moi : Non, mon amour… Il est en sécurité, d’accord? Il est juste parti au cinéma… C’était juste un cauchemar…C’est fini, maintenant.
-Louis : Et…et les autres…?
-Moi : Louis…calme-toi. Il ne leur arrivera rien, tu m’entends? Ce n’était que ton cauchemar… Ils ne risquent rien.
Celui-ci se détendit un peu et finit enfin par décompresser pour ensuite retrouver sa respiration normale. Je pris ma main et caressai sa joue avant de lui donner sur celle-ci un baiser plein d’amour. J’entrelaçai ma main à la sienne.
-Moi *en lui flattant ses cheveux humides* : C’est bon…ça va aller.
J’entendis Andréanne marmonner un petit "On va les laisser" aux autres filles et des bruits de pas se fient entendre, me montrant qu’elles quittaient la chambre, nous laissant seuls, Louis et moi.
-Moi : Ça va mieux…?
Il détourna son regard bleu océan pour le plonger dans le mien avec une telle douceur que je fus submergé par une vague de je ne sais pas quoi… De bonheur? Non. De tristesse? Je ne crois pas… De peur? Peut-être… Il avait l’air si…si effrayé par ce cauchemar.
-Louis : Ou…ouais.
-Moi : Es-tu sûr?
-Louis *en se levant pour s’assoir complètement cette fois-ci* : Oui… Ça va. Quelle heure est-il?
-Moi : Il est 15h00…
Il inspira avant d’expirer profondément.
-Moi : Il a l’air à t’avoir terrorisé ce cauchemar…
-Louis : Il…il avait l’air tellement réel.
-Moi : Voudrais-tu me le raconter?
Il hésita et passa ses mains dans son visage.
-Louis : Je…j’étais dans la maison et…et les trois gars qui…qui m’ont tabassé il y a quelques jours é…étaient là. Ensuite, ils…ils ont… Ils ont tiré sur…sur Liam.
Il avait prononcé les derniers mots en baissant le regard, l’air attristé.
-Moi *en remontant son visage vers le mien à l’aide de mes deux doigts sous son menton* : Hey… Ils ne feront pas ça, d’accord? Car ils ne savent même pas où tu habites et…ils ne feront de mal à personne. Tu m’entends?
Louis me regardait avec tant de terreur dans ses yeux que ça me faisait mal au cœur. Il eut un lourd silence pendant quelques secondes avant que je sorte une blague… Le seul moyen que j’avais pour détendre l’atmosphère.
-Moi *en rapprochant mes mains de moi* : Ils ne feront rien, car…sinon, je leur ferai ma technique de Kun Fu!
Aussitôt, tout de suite après ma blague spontanée, un petit sourire se dessina sur son magnifique visage d’ange.
-Louis : Ta technique de Kun Fu!?
-Moi : Ouais…tu veux voir? Demandai-je, le sourire pervers.
-Louis : D’a…d’accord… Montres-moi ça!
Je me levai en riant et me plaçai, les jambes écartées en me penchant légèrement. Je me mis en position de karaté et poussai un cri assez…bizarre.
Un peu comme le cri du vrai Kun Fu ou…du karaté et d’une vache combinés… Le résultat? Une bonne dose de folie et de plaisir!
-Moi : Yiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa! Meeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuh!
C’est alors qu’il éclata de rire et moi aussi. Il commença à applaudir mes talents de je ne sais pas quoi (!?) et moi, pour faire ma "bonne-fille", je fis un petit salut en me penchant vers l’avant, morte de rire. Je me redirigeai vers Louis et l’embrassai sur les lèvres. Ça me faisait du bien de voir mon amour sourire comme ça. Ça lui faisait tellement bien un vrai sourire avec ses petits yeux en demi-lunes et ses dents blanches parfaitement alignées.
-Moi : Je t’aime, mon amour…
-Louis : Moi aussi.
-Moi : Mais…JE t’aime plus!
-Louis : Oh non! Ça, c’est impossible!
-Moi : Et pourquoi ça?
-Louis : Parce que c’est ça… JE t’aime plus! Dit-il en essayant de m’embrasser.
-Moi *en le repoussant pour blaguer* : Non, non, non… Tu ne t’en sortiras pas aussi facilement mon petit loup!
Louis me regarda, la bouche grande ouverte.
-Louis : He…hey! Mais…!?
-Moi : Ouais… Tu devras avouer que JE t’aime plus, sinon eh bien…pas de baisers!
Suite à mes paroles, je me levai en souriant. Louis me regardait sans vouloir comprendre.
-Louis : Mais…!? Ce n’est pas juste!
-Moi : Oh que si, c’est juste… Dis-je en blaguant.
Il se leva et s’approcha de moi à quelques centimètres seulement, me dévisageant perversement.
-Louis *avec un petit sourire en coin* : D’accord, ma belle... Tu veux jouer? Eh bien…on va jouer. Et tu vas perdre…
Je lui souris.
-Moi : D’accord. Si tu réussis à me faire succomber pour t’embrasser ou peut-être faire plus... Eh bien, tu as gagné. Sinon, je gagne!
Il me sourit.
-Louis : Marché conclu.
Ce gars-là me rendait tout simplement folle. Son sourire, ses yeux, sa personnalité, son charme, son charisme, son odeur, son corps… Bref, tout! Comment allais-je faire pour ne pas lui succomber en lui refusant des baisers? Je ne savais pas, mais il ne me connaissait pas aussi bien qu’il le prétendait, car…j’allais gagner! Oui, j’étais bel et bien une compétitive dans l’âme.
Alors, pour essayer de lui résister pour la première fois, je me retournai et me dirigeai vers la porte avant d’ouvrir celle-ci et sortir en lui lançant un regard de tigresse… Ouais, je sais, je pouvais être très maligne parfois. Bon, peut-être pas "maligne", mais perverse, oui! Haha!
Point de vue de Samantha Horan
Eleanor et Louis arrivèrent dans la cuisine après avoir resté encore quelques minutes de plus à l’étage.
-Andréanne : Ouais… On voit que vous avez fait des cochonneries en haut sans nous!? On aurait pu prendre des photos pour les mettre sur Twitter!
-Sophia, Perrie ET moi : ANA!
Parfois, Andréanne devrait VRAIMENT apprendre à ne pas dire tout ce qu’elle pense! Celle-ci nous regarda avec de grands yeux marron interrogateurs, l’air innocent.
-Andréanne : Ben quoi!?
Je soupirai, ainsi que les autres.
À ce moment, nous entendîmes une porte s’ouvrir et se refermer. Les gars étaient revenus du cinéma. Il était temps…
Quelques secondes plus tard, nous vîmes apparaître dans la pièce quatre petites têtes qui s’en venaient vers nous. Ils nous saluèrent tous, Zayn alla vers Perrie, Liam vers Sophia, Niall vers Andréanne et Harry…vers moi. Il m’embrassa tendrement.
-Moi : Alors, les gars? Il était bon votre film?
-Niall : Eh bien…pas si mal.
-Harry *des étoiles dans les yeux* : Moi, je l’ai trouvé SENSATIONNEL!
-Zayn : Tu nous niaises, là j’espère!?
-Harry : Eh bien…non. Pas du tout.
-Liam : Il était complètement pourri !
-Perrie : Pourquoi devrait-il ne pas l’aimer?
-Niall, Zayn ET Liam : C’était un film d’amour.
Aussitôt, Eleanor, Louis, Perrie, Sophia, Andréanne et moi partîmes dans un rire incontrôlable. Le fait qu’Harry avait été le seul à aimer le film et la synchronisation des gars étaient hilarante. Tellement que j’en riais, mes yeux laissaient couler des larmes de bonheur…
-Moi : Oh mon…oh mon dieu… Mon amour! Hahahahahaha! Tu es trop crampant…
Celui-ci semblait se foutre carrément de notre réaction et contentait de nous regarder en ne disant absolument rien.
Rendu au soir, seule dans la chambre d'Harry et moi, je me regardais dans le grand miroir. Je replaçai une de mes mèches brunes de cheveux derrière mon oreille, à moitié satisfaite par mon apparence. Pour la première fois de ma vie, je trouvais que mes yeux bleus ne m'allaient pas vraiment bien. En fait, c'est ce que je pensais. Je me regardais, croyant que des yeux bruns m'iraient mille fois mieux. Oui, les yeux de Niall lui allaient parfaitement, mais pour moi, ses yeux ne me méritaient pas. Je déplaçai ma main tranquillement vers mon ventre et souleva mon chandail à la hauteur de mon nombril. Je pouvais très facilement distinguer une légère bosse au bas de celui-ci, montrant le début de la croissance du fœtus à l'intérieur de mon utérus. Je touchai cette bosse avec délicatesse, m'imaginant avec un ventre gonflé par le bébé. Cette pensée me faisait un peu peur, malgré moi. Tout à coup, j'entendis la porte s'ouvrir. J'aperçu Harry s'avancer vers moi. Il se mit en arrière de moi, mettant ainsi sa tête sur mon épaule et ses mains avec les miennes sur mon ventre. Il me donna un baiser sur la joue.
-Harry: Tu es tellement belle...
Son commentaire me fit rougir de bonheur et traça sur mon visage un sourire timide.
Point de vue de Niall Horan
Je me couchai à côté d’Andréanne, qui était déjà apparemment endormie.
-Moi *en chuchotant* : Hey… ? Ana ? Dors-tu, ma belle ?
-Andréanne *en gardant les yeux fermés* : Oui…
-Moi : Euh…d’accord. Mais…si tu dors, pourquoi me répond-tu dans ce cas-là ?
-Andréanne : Tu m’énerves… Dit-elle en se retournant vers moi, les yeux grands ouverts.
Je ricanai légèrement et l’embrassai sur le front. Elle sourit suite à mon geste.
-Moi : Alors… ?
-Andréanne : Alors quoi ?
-Moi : Qu’y a-t-il, mon ange ? Tu es silencieuse depuis ce matin, je trouve…
-Andréanne : Je suis juste…fatiguée.
-Moi : Fatiguée ?
-Andréanne : Oui, car Niall Horan en personne m’empêche de dormir avec ses questions idiotes…
Ouais, je pouvais dire que ma copine avec du tac.
-Moi : Ce n’est pas des questions idiotes ! Je te demande juste comment ça va parce que je veux ton bien.
-Andréanne : D’abord, si tu veux mon bien, arrêtes de me poser des questions et laisse-moi dormir ! Me répondit-elle avant de se retourner brusquement sur le côté.
Par contre, quelque chose attira mon attention… Son chandail était légèrement relevé au niveau de son bas du ventre et… Oh mon dieu ! Elle avait des marques rouges assez foncées comme…comme des écorchures.
-Moi : Ana !? C’est quoi ces marques ?
Elle se releva rapidement et s’assis avant de replacer son chandail rapidement, comme si elle ne avait peur que je les aie vus...
-Andréanne : Ce n’est rien. Dit-elle sur un ton sec.
Je me relevai à mon tour, la dévisageant du regard.
-Moi : Andréanne ! Comment t’es-tu fait ça ?
-Andréanne : Je…je me suis juste accroché sur le bord d’un meuble, c’est tout ! Mais arrêtes avec tes questions à la fin !
-Moi : Non, je n’arrêterai pas, d’accord ?
-Andréanne : Tu veux savoir pourquoi j’ai ces marques, hein ? Tu veux vraiment le savoir ? Eh bien…tu le sais déjà, Niall Horan. Tu le sais très bien, alors arrête de poser des questions idiotes auxquelles tu sais déjà les réponses!
J’étais bouche bée face à sa réaction.
-Moi : Mais… !? Pourquoi te fais-tu ça, voyons ?
-Andréanne : Tu le sais.
-Moi *en haussant le ton faiblement* : Non, désolé. Je ne le sais pas. J’en n’ai même aucune idée !
-Andréanne : D’accord… D’accord. Je vais te le dire. Tu sais ce que c’est de vivre sans parents ? Sans frères et sœurs ? Sans famille ? Le sais-tu ? Non. Tu ne le sais pas. Dans cette maison, la personne qui a toute l’attention, c’est Samantha. Oui, ta cousine ! Ta JOLIE cousine dont tout le monde a le goût de protéger ! Elle est tellement belle à comparé de moi ! Et moi ? Personne ne s’occupe de moi ! Personne ne remarque que je souffre ! PERSONNE ! C’est pour ça que je me fais ça ! Pour contempler ma douleur à l’intérieur de moi… Mes parents me manquent tellement si tu savais ! Je suis malheureuse, Niall…
Sur ces mots, elle éclata en sanglots. Je ne savais pas comment réagir. Devrais-je lui en vouloir de ne pas m’avoir dit la vérité ou devrais-je au contraire lui pardonner et l’aider dans tout ça ? Je pris la deuxième option. Je m’approchai d’elle et la prit dans mes bras.
-Moi : Oh mon dieu, ma belle…
Elle me coupa.
-Andréanne : Non, arrête de dire ça. Tu sais très bien que ce n’est pas vrai…
-Moi *en haussant le ton légèrement* : Hey ! Non ! TU es magnifique, compris ? Personne ne devrait te dire le contraire, tu m’entends ?
Elle ne répondit pas et contenta de laisser sa tête sur ma poitrine et…pleurer. Moi, je la serrai fermement contre moi, lui flattant les cheveux.
-Moi : Chuuut… Ne pleure pas. Je suis là pour toi, d’accord ? Et je ne te laisserai jamais au grand jamais tomber ! Et personne dans la maison ne le fera, tu m’entends ?
Elle se décolla de moi, encore en larmes.
-Andréanne : Ne le dis à personne. Ce que je me fais, ce que je vis… Tout. Ne dis rien !
-Moi : Mais…tu as besoin d’aide Ana !
Elle me coupa une seconde fois.
-Andréanne : Non ! TU ne dis RIEN, compris ? Sinon, nous deux… C’est terminé et je pars loin d’ici, en vous laissant tout le monde.
Je n’arrivais pas à croire ce qu’elle me disait. Elle me menaçait, là ou j’étais en train de rêver !? Je ne pouvais pas accepter ça ! Oh que non… Mais je décidai tout de même de faire ce qu’elle disait pour ne pas qu’elle me quitte. J’avais besoin d’elle dans ma vie.
-Moi : D’a…d’accord. Je ne dirai rien, promis. Mais de ton côté, tu restes forte pour ne plus le refaire, compris ?
-Andréanne : Je ne sais pas, Niall… C’est tellement dur.
-Moi : Ana ! Je sais que c’est dur, mais sois forte…pour moi. Pour les autres, aussi. J’ai besoin de toi… Nous avons besoin de toi. Je ne veux pas te voir comme ça, ni personne d’autre. Je ne veux pas que tu te fasses du mal comme tu le fais, tu m’entends ? Ça me brise le cœur de savoir que tu te fais ça… Dis-je les larmes aux yeux.
Elle renifla avant de répondre.
-Andréanne : D’accord… Promis. Je vais essayer…
Je lui fis un petit sourire triste avant de la reprendre dans mes bras.
Point de vue de Samantha Horan
-Moi: Regarde ca... Mon ventre commence déjà à avoir une bosse.
Je pouvais voir le visage d'Harry dans le miroir. Il souriait.
-Harry: Ce sera le plus beau bébé du monde...
Je ricanai et me retournai vers lui pour mettre mes mains autour de son cou, de sorte à ce que je puisse facilement plonger mes yeux dans les siens.
-Moi: Tu viens te coucher avec moi ?
-Harry: Oui, bientôt. Je vais aller prendre ma douche et me laver les dents avant...
-Moi: D'accord.
Je m'approchai de son visage, lui flatta la joue avant de l'embrasser tendrement sur les lèvres.
-Moi *en souriant*: Si je m'endors avant que tu ne reviennes, bonne nuit et fais de beaux rêves, mon chaton...
Il me fit un sourire de toutes ses dents.
-Harry: Toi aussi... Je t'aime.
-Moi: Je t'aime aussi...
Aussitôt, je me dirigeai vers la lit et lui vers la salle de bain. Je défis le lit avant de me glisser sous les couvertures froides. Je me disais par contre qu'elles allaient se réchauffer avec le temps. Il fallait juste laisser le temps à mon corps de transmettre la chaleur à celles-ci. J'entendis l'eau de la douche couler tout d'un coup, ce qui m'indiquait qu'Harry était entré dans celle-ci. Après quelques instants, je tombai dans un sommeil profond.
Point de vue de Perrie Edward
En plein milieu de la nuit, je me réveillai soudainement. À mes côtés, Zayn dormait profondément, sûrement en train de rêver. Je me retournai vers mon réveille-matin. Celui-ci indiquait 2h13. Je me levai alors du lit en silence, mis ma robe de chambre et sortis de la chambre en prenant soin de ne pas faire de bruit pour risquer de réveiller Zayn. Je descendis les escaliers avant de me diriger vers la cuisine où je me servi un verre de lait. Ouais, je suis comme ça, moi. J’ADORE le lait…et on irait qu’il est encore meilleur le soir ou en pleine nuit. Je sais, c’est psychologique…
Au moment de prendre ma première gorgée, je remarquai tout à coup que la lumière de dehors était allumée. Je gardai mon verre de lait et traversai le salon avant d’ouvrir la porte-patio qui était déverrouillée, ce qui me fit comprendre que quelqu’un était sorti. J’aperçu alors Niall, l’air songeur, assis sur une chaise, jouant avec ses mains nerveusement.
-Moi : Niall !? Chuchotai-je, intriguée par sa présence.
Celui-ci tourna brusquement sa tête vers moi.
-Niall : Ah… Perrie… C’est toi. S’exclama-t-il, l’air soulagé.
Je fronçai les sourcils, refermai la porte doucement et m’approchai de lui avant de prendre une chaise à mon tour et de m’assoir à ses côtés. Il me regardait avec ses magnifiques yeux bleus azur avec tant de mystère que mon cœur se serra.
-Moi : Que fais-tu dehors debout à cette heure… ?
-Niall : Je n’arrivais pas à dormir…
Je regardai mon verre de lait et décidai de lui tendre, n’ayant pas encore bu à l’intérieur.
-Moi : Tiens… Lui dis-je, un léger sourire rassurant aux lèvres.
Il fronça les sourcils.
-Niall : Tu n’en veux pas !?
-Moi : *soupir* Non et de toute façon, je crois que ce verre de lait te fera plus de bien qu’à moi…
Il me sourit faiblement et me remercia avant de le prendre dans ses mains. Je lui rendis son sourire avec tendresse.
-Moi : Serais-tu tracassé par quelque chose par hasard… !?
-Niall : Quoi… ?
-Moi : Pour que tu ne réussisses pas à dormir, y a-t-il quelque chose qui te trotte dans la tête ?
Il détourna son regard du mien.
-Niall : Non…c’est juste que peut-être je fais de l’insomnie et je ne le sais pas… !?
Je souri, en quelques sortes découragée par son hypothèse.
-Moi : Niall… Je vois très bien qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Je ne suis pas idiote, tu sais… ?
Je pris une pause.
-Moi : Allez, dis-moi ce qui ne va pas…
Il plongea ses yeux dans les miens.
-Niall : Je… C’est compliqué.
-Moi : Je suis sûre que je pourrais comprendre.
Il soupira, déposa le verre de lait sur la petite table et se passa la main dans sa chevelure blonde/brune.
-Niall : Je me suis juste un peu disputé avec Andréanne… C’est tout. Rien de grave, ne t’inquiète pas.
-Moi : À propos de quoi ? Demandai-je, inquiète.
-Niall : Écoute Pezz, ce n’est pas que je ne veux pas te le dire, mais… Je ne peux pas.
Je ne répondis rien. Je contentai simplement de soutenir son regard triste.
-Moi : Je comprends, mais n’oublie pas… Je te considère comme mon propre frère et si tu veux me parler de quelque chose de délicat et que tu veux que cela reste secret, je peux garder ça pour moi. Tout ça pour te dire que tu peux me faire confiance, d’accord Niallou ?
-Niall : D’accord, mais je te le jure, ce n’est rien de grave… Prétend que c’est correct, d’accord ? Dit-il, la voix étouffée.
Là, je le savais. Ilse retenait pour ne pas pleurer. Ça se voyait, ça se sentait, ça s’entendait. Puis, comme je m’en attendais, ses yeux s’embuèrent sous la pression et laissèrent tomber de grosses larmes sur ses joues. Il mit sa tête entre ses mains en se penchant vers l’avant un peu plus et…éclata en sanglots. Je ne pus m’empêcher de lui flatter le dos avec ma main. Voyant que ce geste ne l’aidait pas, je décidai de prendre les grands moyens…
-Moi : Hey, Niall ? Regarde-moi, mon trésor… Regarde-moi.
Je me penchai vers lui pour pouvoir le regarder de haut et remontai son visage avec mes doigts.
-Moi *lentement* : Que se passe-t-il ? Là, tu n’as pas le choix… Il faut que tu me le dises.
Il prit une grande respiration en essuyant pas très subtilement ses joues.
-Niall : Tu me promets que tu garderas ça pour toi ? Tu me le jures ?
-Moi : Oui, Niall… Je te le jure.
-Niall : D’accord… C’est…c’est Andréanne…
Je lui pris la main, le geste du support.
-Moi : Continue, c’est bon… Qu’est-ce qu’il y a ?
-Niall : Je…je ne me suis pas vraiment disputé avec elle.
Là, ça m’inquiétait… Vraiment.
-Niall *en pleurant* : Elle….elle souffre, Pezz. Co…comment j’ai pu être aussi stupide et ne pas le remarquer avant !?
Je lui flattai le bras.
-Moi : Chuuut… Calme-toi, mon trésor. Mais… !? Qu’est-ce que tu n’as pas remarqué avant ?
Il laissa des larmes de plus rouler le long de ses joues.
-Niall *toujours en pleurant* : Elle… Elle…
Sa voix et ses mains tremblaient. Je pris soin de refermer encore plus fort les miennes autour des siennes.
-Niall *en pleurant ET en tremblant* : Elle…elle se mutile… Sur…sur le bas du ventre… Ses parents lui manquent tellement. Comment j’ai pu être aussi stupide, Pezz ? Hein ? Comment… ? Comment j’ai fait pour ne pas remarquer ça ? Comment j’ai fait pour ne pas remarquer qu’elle souffrait ? Pezz...je…
Je n’arrivais pas à croire ce qu’il me disait. J’étais complètement abasourdie.
-Moi : Hey… Chuuut… Ces choses-là, tu ne peux pas les voir dans le comportement de quelqu’un si cette personne le cache, d’accord ? Tu n’es pas stupide, du tout…
-Niall : Mais… !? Perrie ? C’est…c’est ma COPINE ! Je…je devais la…la protéger, la…la soutenir dans cette épreuve, mais…mais je ne l’ai même pas fait… Je ne suis qu’un idiot ! Un idiot sans cervelle ! Elle ne me mérite même pas ! Comment j’ai pu lui faire ça… ?
J’avais les larmes aux yeux moi aussi. L’entendre dire de telles choses me troublait et me rendait triste au plus au point. Une de mes meilleures amies se faisait du mal et un gars, qui était comme mon propre frère, était triste à cause de ça. C’était horrible. Mais le pire dans tout ça, c’est qu’il voulait que je garde ça pour moi !? Je ne comprenais rien. Andréanne avait clairement besoin d’aide…de NOTRE aide, à tous.
Je me levai légèrement et passai mes bras autour de lui. Il semblait fragile comme pas possible…
-Moi : Chuuut… Niall… Je suis là, mon trésor… Je suis là. Mais…qu’est-ce que je ne comprends pas c’est pourquoi tu ne veux pas que je le dise aux autres. Tu sais, nous pourrions l’aider…
Il me coupa en se retirant. Il me regarda, les yeux remplis de peur.
-Niall : Non ! Non ! S’il…s’il te plait ! Ne le dis à per…personne ! Je t’en supplie, Pezz ! Ne fais pas ça… Dit-il, la voix tremblante.
-Moi: Hey, hey, hey… Chuuut… D’accord, mais dis-moi pourquoi avant.
-Niall : Sinon, elle…elle va me quitter… NOUS quitter…
Mon cœur raya un battement.
-Moi : D’a…d’accord. Je ne le dirai à personne, promis… Mais je te le dis. Si jamais son état empire, je vais être OBLIGÉ de le dire, d’accord ?
-Niall : Ou…oui. D’a…d’accord. C’est bon…
Je soupirai avant de le reprendre dans mes bras une autre fois. Je me sentais responsable de lui… Il fallait que je le supporte…maintenant qu’il m’avait tout raconté.
« L’amour est un sentiment fragile, c’est à nous de l’entretenir. »
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Salut!! Voici mon chapitre 47!! J'espère qu'il vous a plu!! :)
Je suis vraiment désolée du retard, mais comme vous pouvez le constater, ceci est un chapitre assez long... Donc, c'est ce qui explique mon retard motivé! ;)
-Donc, comment trouvez-vous le cauchemar de Louis?
-Comment trouvez-vous le petit moment Lounor?? ;)
-Comment trouvez-vous le petit moment de Samharry?? ;)
-Êtes-vous surpris(e) par Andréanne? Êtes-vous inquiet (ète)s pour elle?
-Et finalement, comment trouvez-vous Perrie qui réconforte Niall en pleine nuit?
Bref, merci beaucoup pour votre soutien et de votre patience pour ce chapitre!! Je vous adore!
Bisous, Xox
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