"Vogel im Käfig"

« Vogel im Käfig », écrit par _Vogel_Im_Kafig_ est une nouvelle et l'objet de ma onzième critique.

Résumé :

Sur le pont de la vie, un petit garçon riait et jouait. Le ciel l'observant doucement, il suplia son père aimant afin de l'épargner de son châtiment.

Sous le poids de son exécration, il brûla la mère de l'autre garçon, et esclave de sa malédiction il oublia son absolution.

Himmel, ville cadavre de la vie passé et de la guerre présente des hommes, connais-tu le mythe de l'oiseau en cage ?

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Si je devais résumer ce livre, je dirais qu'il possède une âme. Il ne peut être expliqué par des faits mais peut-être ressenti et justifié par le sens. C'est un livre qui vous invite à abandonner votre logique et votre recherche de compréhension afin de ressentir la haine, la peur mais aussi l'amour.

Dans cette critique, je m'intéresserai tout d'abord à la couverture, au titre, au résumé puis enfin au récit en lui-même. Ainsi vous découvrirez avec moi pas à pas l'histoire.

I. La Couverture, le titre et le résumé.

Comme pour le latin, je savais que ces années d'Allemand LV2 me serviraient un jour. « Vogel im Käfig » signifie « Oiseau en cage » (cette traduction est inutile étant donné que tu la donnes dans le résumé). Je le trouve très originale, j'avais vu des titres en espagnol et en anglais mais pas encore en allemand. Outre la langue utilisée, je trouve que ce titre est très bien choisi et après coup qu'il reflète très bien l'histoire : ce sera donc une nouvelle dans lequel le personnage cherchera à retrouver sa liberté. Cependant, il faut prendre en compte que ce titre en allemand peut être moins attractif pour les lecteurs de Wattpad. J'ai une question : est-ce le titre du livre qui a donné ton pseudo ou l'inverse ?

Je suis moins convaincue en revanche par la couverture, qui je trouve, ne donne pas suffisamment envie de te lire. Je ne suis pas contre du tout, les couvertures sombres, après tout, c'est le début de l'entrée dans ton univers. Cependant, je la trouve trop chargée. Je ne sais pas si le « Himmel » (=ciel ou paradis) est nécessaire... La police rouge pour ton pseudo casse avec les couleurs employées pour les précédents titres. Il y a une goutte d'eau. Je note ce thème, l'eau, qui je pense va se retrouver dans la nouvelle.

C'est la première fois que je fais ça, je reviens sur la partie résumé, une fois avoir lu le livre. Je ne voulais pas rester bloquée à ce stade sur ma première impression. Lors de ma première lecture, j'ai été perdue, je n'ai pas totalement compris ce qui se passait. Tous les personnages se mélangeaient (« l'autre garçon »). Je l'ai donc mieux compris une fois avoir lu, mieux compris les tenant et les aboutissants de ce résumé. Tu te contentes d'évoquer de nombreuses choses : la malédiction, l'absolution, le châtiment... Si les évocations peuvent servir à travailler le suspense, trop peut te desservir. Je te conseillerai de travailler sur la clarté. Cependant, je trouve la dernière phrase du résumé très bien. Je n'ai rien à dire sur ta plume, j'ai un aperçu de ton style d'écriture et il me plaît bien. Il manque une virgule après « malédiction » et il faudrait que tu sautes un interligne entre tes deux petits paragraphes. Par ailleurs, il faut écrire "supplia". Je ne suis pas particulièrement fan du fait que tu dises ensuite : « si je devais décrire ce livre ». Nous avons l'impression d'un lycéen très classique qui doit faire un exposé. Enfin, bref nous comprenons une chose : l'enfer est à Himmel (ce qui est antithétique).

Il est temps à présent d'attaquer la lecture de la nouvelle en elle-même.

II. Le Prologue et le premier chapitre.

· Le prologue.

Attardons-nous un peu sur ta première phrase. Elle est originale (toujours dans le bon sens du terme). Elle a su susciter en moi une bonne dose de confusion et de curiosité. On autorise les gens à sortir d'une maison, d'une prison, pas de sous un drap. « On » ? Qui est « on » ?

Ton prologue n'est pas assez aéré : tu sautes des lignes, mais pas d'interligne et cela se ressent d'ailleurs dans tout ton livre.

Fait attention, la plupart des gens lise sur leur portable, une présentation plus aérée donne plus envie de se plonger dans le texte au lieu de lire en diagonal.

Cela peut passer lorsque l'intrigue et le style sont plus légers, mais ce que tu racontes est plus philosophique et poétique. Il faut donc bien se concentrer sur ton texte pour le comprendre.

Il m'a fallu un peu de temps pour m'apercevoir que la boule bleue qui le suit, est en réalité une personne, réduite seulement à ses yeux. Le regard et tout ce qui passe par les yeux est d'ailleurs un élément très important ! Je pensais juste à un élément fantastique comme un autre.

Ton prologue pose l'ambiance et en m'avançant un peu, je peux dire qu'il pose aussi les deux protagonistes : « Boule bleue » et le prisonnier. Nous entrons non seulement dans un univers violent et sans pitié.

Et je me pose la question : qui est le sauveur ?

J'ai apprécié que tu prennes à contre-pied un élément : la nature. En opposition à la ville, elle est souvent associée à la pureté, l'innocence, la liberté, loin des vicissitudes urbaines. Or ici, c'est à cet endroit que tu commences l'histoire (« la mer d'arbres ») et que pour nous, commencent les malheurs du protagoniste.

Ton prologue remplie son rôle de prologue. Même s'il se trouve dans sa continuité avec le premier chapitre, j'aurai plutôt tendance à le voir comme un premier chapitre. La seule chose qui m'empêche de m'appesantir dessus, est la différence de structure. Mais j'aurai le temps de parler dans la prochaine partie de la structure du chapitre 1.

Nous disposons donc de quelques informations et nous assistons à un transfert pour aller à Himmel. On ne sait pas trop d'où il vient. Cependant, ce qui importe ici est la destination et non pas la provenance. Le prologue se concentre aussi beaucoup sur les émotions contradictoires, notamment entre le protagoniste et « les autres ». Ainsi, nous nous constituons une petite palette : Peine, angoisse, lassitude, plus envie de lutter, passivité. J'imagine que cela va évoluer au fur et à mesure des chapitres.

Nous commençons également à visualiser la cage. Ici, elle est physique car le héros est surveillé par des soldats. C'est ainsi qu'il y a l'apparition de ces figures répressives qui seront seulement des figures anonymes.

Enfin, je m'attarderai sur un détail. Il est dit : « la première fois que j'entendais». Cela signifie-t-il la première fois depuis six vies ? Est-ce que cela fait six vies qu'il est là-dedans ? Quoiqu'il en soit le silence à l'air d'être un fait habituel : le héros vit emmuré dans le silence, avec seulement des cris pour changer. Cela pose les bases de la psychologie du personnage pour le comprendre, surtout s'il endure cela depuis longtemps.

Note. D'ailleurs, cela nous permet de voir qu'il n'y a pas de dialogues dans cette nouvelle. Tous les sons qu'émettent les personnages, ne sont presque que des cris. Seul le héros a le droit de penser et est de fait le plus humain. Je me permets de le noter, car j'ai trouvé ce point très intéressant.

Une dernière petite remarque sur le style : tu emploies « sans jamais me fatiguer », peut-être devrais-tu remplacer par « sans jamais se lasser / faillir » ?

Je conclue ainsi à un bon prologue. Nous plongeons rapidement dans ton univers, même si le lecteur baigne un peu dans le flou.

Note. Je n'ai cependant pas analysé ce prologue comme pour un roman normal, évidemment. J'ai notamment pas mal changé mes crinières d'analyse, comme vous pourrez le constater.


· Le chapitre 1.

Alors.

Ce n'est pas facile de me mettre mal à l'aise. Donc, félicitations car tu as réussi à le faire en moins de quelques secondes. Ce début de chapitre est si glauque et malsain, que plus encore que ton prologue, j'ai eu l'impression de sombrer dans la noirceur de ce que tu écris.

Par où commencer ? La première phrase donne le ton. Je l'ai trouvée au départ un peu longue. J'aurais peut-être mis un point pour rendre plus saccadé tous les états de son corps, et peut-être insisté sur les cinq sens, mais ce n'est qu'une suggestion. Enfin, à dire vrai, la chute a été tel que je lui vite pardonné ce léger défaut. Avec cette phrase tu retranscris très bien une image et un état qui suscite la pitié et un très, très, très profond sentiment de malaise. Par ailleurs, avec cette phrase, tu insistes encore plus sur le thème de la solitude : le héros face aux autres.

Ce n'est qu'un peu plus bas qu'apparaît un autre thème très intéressant : les illusions. Ce que j'entends par là, ce sont les apparences : une apparente joie, très différente des émotions qui se trouvent en réalité dans le for intérieur du héros.

Je me permets une succession de questions et de remarques : Je me demande si quand tu dis « le ciel », tu veux dire Himmel, ou alors, il s'agit d'une coïncidence. Tu emploies « boîte » : j'ai vraiment impression qu'on parle d'un animal, d'une petite chose. Il s'agit du personnage le plus humain et pourtant, il est traité comme un animal.

Nous n'avons pas de descriptions physique du héros/ héroïne. Ce qui compte vraiment ce sont les émotions et le regard. Cependant, même si nous parlons de « petit garçon » au départ, rien ne prouve qu'il ne soit pas une femme dans cette vie. Cependant, j'emploierai « il » tout du long de cette critique pour être plus claire. D'autre part, tu as dit « nu » (au masculin). D'ailleurs, nous n'avons pas de descriptions des lieux non plus : nous n'avons que de vagues impressions.

Avec le chapitre 1, on a un autre élément clé. Les temporalités et les souvenirs viennent étoffer la structure de l'histoire. Différents fragments de mémoire s'entremêlent, deux histoires notamment et ce n'est pas facile de suivre dès le début. C'est cette structure alternant deux époques, deux vies, qui permet de ne pas qualifier le prologue de « vrai » chapitre 1.


III. La suite de l'histoire (Chapitre 2 à Epilogue)

Très rapide zoom sur le chapitre 2.

On comprend que le gamin a causé la destruction de Himmel. On comprend également pourquoi sauf si ce qu'il vit dans les premiers chapitres se passe après. On ne comprend pas exactement comment, mais c'est assez accessoire.

Ses réactions ne sont pas celles auxquelles on s'attend le plus, surtout face à quelqu'un qui éprouve autant de haine pour lui. Il ne parait pas logique, mais c'est ce qui fait qu'on s'intéresse de près à ce personnage. On ne sait pas tout ce qu'il a vécu, ce qui nous laisse supposer que beaucoup de choses ont dû le changer, surtout s'il se souvient de toutes ses vies précédentes. Derrière l'absence de logique, on sent comme un personnage brisé, un esprit anarchique. D'autant plus que sa relation avec son « moi » est particulière, car il se qualifie lui-même de monstre. Ce dernier ne sait plus quoi penser. En revanche, il sait une chose : il veut sortir de là.

Remarques en vrac.

Ton chapitre 5, me rappelle une scène dans « Animal Farm » de George Orwell. On ne sait plus distinguer l'homme de la bête.

Je ne comprends pas du tout, même après plusieurs relectures à quoi correspond « la maison de la voyante ».

J'aime beaucoup cette chasse à l'homme, cette vendetta qui se poursuit au travers des réincarnations (j'ai appelé cela ainsi, afin de simplifier). La vengeance est un thème qui est très souvent utilisé (j'en sais quelque chose), mais l'histoire est si originale que les topos ne se voient plus.

En toute objectivité, tu as une très belle plume. Il arrive cependant que le style soit un peu lourd, voire pédant, mais cela fait partie d'un tout global, donc... Tu répètes beaucoup « Enfer ». Je sais bien qu'il s'agit d'une figure d'insistance, seulement, au bout d'un temps, cela finit par te porter préjudice. J'ai beaucoup apprécié tomber sur ce que j'appellerai de l'écriture expérimentale. Tu tentes quelque chose au niveau de la forme et du fond. Je pense qu'en dépit d'un manque de clarté souvent dans les idées (je citerai le résumé en exemple), tu voulais vraiment créer quelque chose de nouveau. Je salue cet effort, car le résultat en vaut la peine.

J'aimerais parler brièvement d'un trio de personnages secondaires : le sauveur, le père et la mère. On a une trinité de personnages secondaires qui ont tous une importance. Même si leur figure reste floue.

La mère qui est évoquée plusieurs fois, peut être résumée juste à une source de vengeance, la fin de la protection et de l'enfance. Sa mort est capitale pour le reste de l'histoire, tout comme le Père que j'ai un peu de mal à cerner. Cette espèce de divinité est à la fois, inaccessible, bienveillante et cruelle. Enfin, il y a « le sauveur ». Ces trois personnages sont des figures d'autorité, dont l'absence se fait sentir.

Je vais m'attarder un peu sur un élément important : la purification par le feu de Himmel. Alors que le thème de l'eau est récurent (ne serait-ce que par les images, « mer d'arbre », ou encore les yeux de celui qui fait la chasse au héros pour se venger), la destruction de la ville se fait par les flammes, une sorte de Sodome et Gomorrhe bis. On s'attendait à un déluge d'eau, ce n'est pas le cas.

Cela m'amène sur l'importance de la dualité dans ton récit : entre le Fils et le Père, entre les deux enfants, le vengeur et le bourreau, le garde et le propriétaire...


L'épilogue.

C'est la première fois que je dois critiquer un épilogue. J'ai donc revu mes bases quant à la rédaction de ce dernier.

Ainsi, pour faire très court, un épilogue est la dernière partie, la conclusion d'une œuvre qui achève de clôturer généralement les histoires racontés dans le livre.

Généralement, cela ne se conçoit pas comme une partie intégrante au roman. Il ne peut et ne doit pas, se confondre avec la conclusion et le dénouement. Il sert à expliquer ce que sont devenus les personnages après le dénouement de l'action. Ou alors, c'est l'ultime chapitre pour dévoiler des informations sans rapport avec l'histoire. Ce dernier peut donc amener à une réinterprétation de ce qu'on vient de lire (dans un roman policier par exemple, pour comprendre que le détective a arrêté le mauvais coupable). Il faut retrouver le condensé de ton univers.

Ton épilogue coche toutes les cases et ne tombe pas dans les pièges classiques. Nous retrouvons parfaitement l'ambiance et donc ce qui se passe une fois que l'équilibre, la dualité entre le protagoniste et son poursuivant rompue. Ce n'est que là qu'après avoir entendu parler de Himmel, nous disposons d'un vrai portrait et c'est pire que ce que nous imaginions.

La chanson termine de scander cet épilogue, comme une musique de résumé de fin. C'est ici que j'ai apprécié retrouver la chanson (plus que d'avoir mis une strophe en italique dans les chapitres avant, je trouvais cela superficiel).

Le dénouement a eu lieu et il n'a pas abouti à un happy end. Le protagoniste est libre, libre de sa malédiction, et pourtant la fin a un goût amer. Nous n'arrivons pas à nous sentir content pour lui ou ravi. Il s'est libéré de la fascination pour les yeux de celui qui le poursuit, notamment.


Les relectures.

Ceci est un livre à relecture.

A la première lecture, on a du mal à distinguer les protagonistes. Tout s'entremêle très vite. C'est un manque de clarté que je déplore.

J'ai eu aussi du mal à repérer les trois temporalités. Même si c'est plutôt évident ensuite : en gras pour le passé/ début de la vendetta, l'écriture normale qui correspond au présent et l'italique, je n'ai pas encore réussi à la placer dans la chronologie (ou alors, je me plante encore).

Ah, et je pensais avoir compris la fin du chapitre 6. Au final, il s'avère que non. J'ai l'impression que je passé à côté d'une interprétation, mais je n'arrive pas à mettre la main dessus. J'ai eu cette désagréable impression d'ailleurs tout du long.

Bref, toujours est-il que le défaut de ton réside dans le manque de clarté qui nuit donc à la cohérence du récit.


La dernière phrase.

Il s'agit d'une nouvelle. La dernière phrase est donc primordiale, plus importante encore que la première. Je ne sais pas si j'ai le droit de mettre l'extrait, dans le doute, je ne le mets pas.

C'est une très bonne phrase de fin. Ce qui m'empêche de dire « excellente », c'est cette première personne, qui désigne l'auteure, qui perturbe la phrase. Nous ne savons pas d'où elle sort. Sinon, j'ai trouvé très adroit ce renversement de l'habituel « tant qu'il y a de vie, il y a de l'espoir ». La vie n'amène pas l'espoir, il amène la destruction. L'espoir n'existe que parce qu'on le place en quelque chose, il varie et change de forme à chaque fois qu'il est détruit.

Nous concluons comme nous avons commencé : piégé dans une réalité. L'oiseau n'a pas quitté sa cage, il en a juste fait le tour. Le happy end aurait été déplacé et incohérent. La morale (si on peut appeler cela comme ça) est très cynique voire pessimiste.


Ta phrase préférée.

J'ai beaucoup hésité entre plusieurs, notamment avec la dernière phrase, mais comme j'en parlais précédemment, j'ai voulu en choisir une autre :

« Il me frappe, me tourmente, me torture et moi, je ris ».

Je ne sais pas encore pourquoi je l'ai choisi. Il y en avait d'autres de plus poétique, qui représentait plus l'essence du roman, comme celles qu'on peut trouver dans le chapitre où il apostrophe son père ou encore dans l'épilogue.

Cependant, c'est elle qui m'a le plus interpelée. Peut-être parce que c'est avec cette phrase que s'exprime subtilement le mal-être du protagoniste. Ses émotions qu'ils ne montrent pas. Ce sourire forcé... Je pense que c'est la phrase qui m'a le plus causé de peine vis-à-vis du héros.


Est-ce que l'histoire correspondait aux attentes nées du titre et du résumé ?

Dans cette critique, je me rends compte que je n'ai pas beaucoup parlé de la « cage » ce qui est quand même un comble quand on sait qu'il s'agit du titre. Réparons cet oubli. Nous comprenons au fur et à mesure que la cage n'est pas seulement physique. Elle réside aussi dans la perpétuelle réincarnation, il est piégé pour revoir les yeux de celui qu'il pourchasse, comme une proie face à un serpent. C'est ça sa malédiction, j'imagine, que tu évoques dans le résumé. Ce n'est qu'à la fin, lorsque son regard, thème récurrent et clé de cette nouvelle, change, qu'enfin, on a l'impression que la cage s'ouvre... Mais pas encore totalement.

Cependant, dans cette nouvelle, je tenais à faire remarquer que tu ouvrais beaucoup de portes, mais tu n'en fermes pas beaucoup. C'est un parti pris de le faire, je sais, cependant c'est particulier, il faut aimer. Moi, j'ai aimé.

Tu disais vouloir que nous ressentions comme émotion la haine et la peur. Quant à l'amour.... J'ai cherché et je n'ai pas trouvé. Je n'arrive pas à considérer la fascination du protagoniste comme tel

Bref, c'est une nouvelle qui fait froid dans le dos. Tu as atteint ton but.

Rappel. Ton analyse m'a pris un temps fou. En dépit de tes mises en garde, je n'ai pas pu m'empêcher les première fois de chercher la logique. Tu demandes d'abandonner la logique et la recherche de compréhension, j'ai eu vraiment du mal (j'ai une formation scientifique de base et justement, la logique est assez importante). Ce fut pour cela qu'à la fin de ma première lecture, je l'ai en effet trouvé incompréhensible. En réalité, ce que j'entends par compréhension, ce n'est pas tant l'histoire en elle-même (même si je n'ai compris tout qu'à la deuxième lecture), mais plutôt l'interprétation. Mais c'est ce que j'aime avec les critiques : sortir de ma zone de confort. L'interprétation, me faire ma propre vision m'a pris du temps (je ne dois pas avoir la fibre poétique). Cependant une fois que je me suis familiariser avec après mes lectures, j'ai été à même d'apprécier ce que tu écrivais et j'ai beaucoup aimé ce que je lisais. Enfin bref, il ne s'agit que de mon avis et ce dernier est subjectif ! 

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