"L'appel du corbeau"
L'appel du corbeau, écrit par Tchouup, est un roman fantastique et l'objet de ma dix-huitième critique.
Résumé.
Sorwen, prince héritier du royaume de Corvax, a été élevé toute sa vie pour devenir un grand souverain. Pourtant, le jour de son vingt-et-unième anniversaire, son destin va être chamboulé. Quand une marque divine apparaît sur son flanc, il se voit contraint de rejoindre une confrérie secrète au service des dieux. Abandonnant son titre et le rôle qui lui était dévolu, il devra apprendre les arts mystiques et la vie en communauté au sein d'une académie, bien loin de ses privilèges. Mais quand les plus érudits se mettent à oublier et que les livres blanchissent, Sorwen doit mettre fin à son apprentissage et traverser le monde afin de sauver le savoir, et ainsi, répondre à l'Appel du Corbeau.
Je commencerai tout d'abord par parler de la couverture, du titre et enfin du résumé, avant d'attaquer le roman en lui-même. Ainsi, vous découvrirez avec moi pas à pas le livre.
I. La couverture, le titre et le résumé.
La couverture ne m'a pas particulièrement donné envie de lire. Je la trouve un peu sombre, trop chargé et flou, notamment le château dans le fond, même si je me doute que c'est fait exprès (ce qui est paradoxal dans la mesure où j'adore les couvertures porteuses d'une ambiance sombre). Elle pose des éléments qui seront donc importants : deux corbeaux, un château. Ce qui me gêne c'est plus est le livre qui fait vraiment ajouté. En revanche, j'aime beaucoup la police du titre.
Le titre l'Appel du corbeau est très cool, même si je trouve que « l'appel de » manque d'originalité. Le corbeau est l'animal de la sorcière par excellent, une bêt mystique (on ne citera jamais assez the three-eyes raven, Hugin et Munin...). Il y a une histoire d'espionnage, de surveillance et un genre de messager des dieux. Bon et si on en croit Merlin dans Kamelott, c'est aussi un oiseau avec un grand sens de l'humour. Bref, tout ce que je sais sur le corbeau me fait me poser pas mal de questions.
Attaquons le résumé ! Un élément m'a vraiment interpellé : « Au sein d'une académie ». Je ne suis pas une grande fan (et c'est un euphémisme) des histoires où le héros va dans une école. J'espère vraiment être surprise par l'originalité du scénario. Une marque apparaît (j'aime cette histoire de destin gravé dans la peau), bref, il a été choisi. Je me demande pourquoi.
Le résumé en lui-même est très clair et pose vraiment les bases et la fin introduit le problème majeur. En termes de suspense, on est bon. Les livres blanchissent, les érudits oublient : la mémoire est en danger. Est-ce seulement l'histoire qui est oubliée ou cela concernent aussi les écrits administratifs ? Est ce que quelqu'un est en train de réécriture l'histoire ? Cette dernière phrase est très intéressante, je l'aime beaucoup. Cependant, je lui reprocherai peut-être (je ne connais pas encore bien l'histoire pour être catégorique) de ne pas identifier les antagonistes, de ne pas clairement mettre en évidence les tensions. Le prince abandonne vite ses fonctions, sans même un adverbe pour qualifie ce changement brutal d'orientation.
Corvax, corbeau ... On a de la ressemblance dans le nom, un lien ? Une part de l'histoire déjà oublié ?
Fait attention, la dernière phrase est beaucoup trop longue.
Il est temps d'attaquer à présent l'histoire en elle-même !
II. Le prologue et le premier chapitre.
Je ne suis d'ordinaire pas séduite par les prologues qui servent à faire la genèse ou retracer une partie du monde. Mais j'ai bien apprécié ton prologue. Déjà pour la forme que tu as très bien travaillée. Je ne sais pas combien de temps tu as passé dessus, mais j'imagine sans peine que tu n'as clairement pas fait ça en cinq minutes. J'ai apprécié les rimes suivis dans tes quatrains, les alexandrins aux hémistiches égaux... C'est pour cela que n'avoir mis que deux vers à la toute fin permet de bien conclure en terme de forme et de mettre plus l'emphase dessus.
On retrouve plein d'éléments communs à tout un tas de genèse : Geb et Nout, Gaïa et Ouranos... C'est très agréable.
Bon, j'ai cependant l'impression que seules ces toutes dernières phrases sont utiles. Le reste ne nous apprend pas grand-chose, bien qu'il nous plonge dans une ambiance où l'histoire, savoir d'où on vient... parait important. Les hommes doivent adorer les dieux et les corbeaux servirent de messagers. Les corbeaux sont envoyés par les dieux pour les récompenser si je comprends bien. Pourtant parait paradoxal car potentiellement annonciateur de malheur. Je me demande si les dieux vont être aussi mesquins pour punir l'humanité de ne pas les prier assez.
Dans ton prologue, on ne sent pas bien le problème, pas de grosses catastrophes encore en vue... En tout cas, on a bien compris le caractère exceptionnel de l'apparition d'un corbeau message des Dieux. J'imagine que contrairement à ses comparses, ce corbeau spécial parlerait [Edit. Et il parle !].
Tes chapitres manquent de titres. Ce n'est évidemment pas obligatoires et mieux vaut pas de titres que des titres bateaux. Cependant, dans ton cas... Cela manque un peu.
Dieu et Ecrireunbesoin savent à quel point j'adore les premières phrases. Cependant, devant la tienne, je me trouve sans grand-chose à dire sinon c'est encore un réveil. Sincèrement, ceci est un message important : un début d'histoire ne rime pas forcément avec début de journée pour le héros, cela manque d'originalité. Il manquerait une virgule après « entrouverte ». Les premières phrases ne nous éclaire pas beaucoup sur la personnalité de Sorwen, sinon que c'est une personne qui profite bien de la vie (Avec tout ce que cela implique : vin, drogue et filles, pour faire court).
Tu répètes beaucoup « Sorwen ». Je te conseillerais d'utiliser plus de périphrase afin d'éviter ces répétitions (comme « le prince », « le jeune homme »...). Il arrive qu'une de tes phrases de temps en temps soit beaucoup trop longue, mais c'est bien la seule remarque que j'aurais à faire au niveau de la longueur.
On sent dès le premier chapitre ton envie de donner un style soutenu avec un vocabulaire recherché, ce que j'apprécie beaucoup, car c'est rare de voir ce vocabulaire. Grâce à toi, j'ai pu apprendre « céphalée » que je ne connaissais pas. C'est ton style d'auteur qui ne ressemble pas à d'autre que j'ai pu voir : c'est un excellent point car cela te différencie très positivement.
C'est pour cela que quand je te vois utiliser le terme « groggy », c'est trop argotique, cela casse complètement le style. Fais attention à ce genre de petits détails car au milieu d'un langage aussi travaillé que le tiens, cela se remarque tout de suite.
Tu fais quelques fautes d'orthographes, n'hésite vraiment pas à suivre les corrections.
Ma première impression sur le fond est que ton personnage manque de sentiments et d'émotions. Il est tout en actions enchaînées. On manque de caractérisation, mais nous avons déjà le personnage d'un jeune prince qui profite bien de la vie à ce que je peux voir, voire avec un peu de misogynie sur les bords, avec un reste de conscience concernant ses responsabilités. Il ne m'apparait pas très sympathique au départ.
Une petite incohérence (qui n'en est peut-être pas une, n'hésite pas à m'éclairer). La tenancière lui parle bien mal pour un héritier de la couronne. Même si c'est un habitué, au contraire, cela devrait peut-être être un argo obséquieux.
Je n'ai pas trop apprécié ce paragraphe très court avec le peintre. On aurait dit qu'il était simplement là pour faire la description du prince. Ce passage parait peu inclus. Au milieu de deux grandes parties, ce petit bout détonne.
Sinon, toujours sur le fond, l'élément déclencheur arrive très vite, ce qui fait bien avancer l'intrigue. Très bon point.
III. La suite de l'histoire (du chapitre 2 au chapitre 10)
Je me suis surprise à soupirer. Encore un réveil ?
Ce chapitre m'a autant frustré qu'a dû l'être le prince, mais je ne sais toujours pas si c'est de la bonne ou de la mauvaise frustration. Développons. Le prince demande des réponses tout au long du chapitre et en tant que lecteur, on veut aussi des réponses. C'est assez touchant vu qu'il le répète durant toute la moitié du chapitre. Le prince ne se pose vraiment aucune question lorsqu'il se découvre tout à coup la capacité à être nyctalope. J'ai trouvé que nous manquions de descriptions pour le prêtre et l'intérieur du temple (j'aurais bien aimé en savoir un peu plus sur le déroulé du culte). Le prêtre est le personnage qui a un rôle de lien entre le monde magique et le réel. C'est dommage que son personnage ne soit pas plus consistant. En fait d'ailleurs pourquoi ce prêtre en particulier ? Il est le grand prêtre ou autre chose ? Vu l'importance des dieux (le roi est prêt à mettre son royaume en danger plutôt que d'encourir leur courroux), je trouve étonnant qu'il n'y ait qu'un prêtre dans le temple. Ensuite, le roi dit que le médecin a dit que (cela fait beaucoup de « dit que ») la marque avait une cause divine et avait insisté pour que le roi aille voir CE prêtre. Or, il n'a pas dit d'aller voir de prêtre juste qu'il y avait une cause divine.
J'ai été très touchée par le roi. (Pense à corriger cette histoire de marque qu'une de tes lectrices t'a relevé). Je l'imagine vraiment, je suis capable de le visualiser. Il y a peu de phrases concernant ses émotions mai ce qu'on en nous donne vraiment envie d'avoir de la pine pour lui.
· Du chapitre 2 au chapitre 3, on passe de « regard dépité » à « regard désespéré ». La différence d'intensité et même la différence entre deux émotions qui ne sont pas du tout les même, ne me semble pas logique.
· L'avancée du scénario est à la fois assez lente (le départ en mission et la disparition de la connaissance apparait tard) et en même temps trop rapide sur certains points (comme l'entraînement et le fait que Sorwen s'intègre et pige assez facilement ce dont on attend de lui). Ce qui est assez paradoxal.
· Cent personnes dans la confrérie ? cela me parait beaucoup d'élus marqués. Et s'ils sont aussi nombreux et que le danger est aussi grand, pourquoi ne pas lui donner une équipe plus grande ? Certes, il ne faut pas attirer l'attention, mais deux combattants en plus n'aurait pas été du luxe.
· J'ai beaucoup aimé ta description de la voûte de la chapelle dans le chapitre 3.
· J'ai beaucoup apprécié deux scènes dans la confrérie. La fois, il bat le maître d'arme à l'épée (en même temps quand on a reçu les meilleurs professeurs, cela parait normal) et la fois où sa colère est telle qu'il vient à en battre gravement un adolescent qui se moque un peu de lui. Bref, cela me semble cohérent par rapport au personnage et nous donne des exemples concrets des qualités et des défauts que tu lui as attribués.
· Si j'ai trouvé très étrange que le prince ne montre pas plus de dégoût face à la tenue des membres de la confrérie durant le repas, j'ai vraiment beaucoup aimé la description du repas en lui-même.
· Leurs professeurs n'ont pas de pédagogie, j'ai trouvé cela drôle. Notamment, la prof de magie, elle les balance sans explication dans l'exercice avec deux phrases nébuleuses.
· L'attaque des deux pendards dans le chapitre 7 n'était pas nécessaire. Elle casse le rythme à mon avis. Le prince est paniqué au point qu'il quitte la maison de passe en trombe, il est très inquiet. Qu'il perde le temps à se battre...
· Les dieux ont plongé le royaume dans catastrophe en enlevant l'héritier du trône. Je me demande si le danger est proportionnel à la catastrophe que cela représente.
· A la manière simpliste et évasive dont tu parles des dieux qui ne peuvent pas s'investir plus dans les affaires des hommes, je me pose sincèrement la question de ce qu'il se cache derrière la magie dont tu parles et qui est responsable de l'édiction d'une règle pareil.
· Chapitre 9 : ils sont en territoire ennemis et pas un ne pense à faire des tours de garde ?
Tu en as un bien à toi, avec un vocabulaire très soutenu, des anciens mots (j'adore ce genre de style). Il a cependant tendance à se diluer quand tu sors des descriptions, c'est dommage car c'est ce qui faisait vraiment ta différence. Comme j'ai pu lire dans le chapitre 1, le langage est très bien travaillé, ce qui fait que lorsqu'on voit des termes qui sorte de moule... Un exemple qui m'a marqué est le « à la con » dans le chapitre 4, partie 1.
En revanche, tes phrases dans les dialogues sont souvent beaucoup trop longues. N'hésite pas à les dire à voix hautes et tu verras que tu marqueras les pauses naturellement.
J'ai repéré plusieurs fautes d'orthographe, n'hésite pas à faire une relecture et à prendre en compte les fautes relevées par tes lectrices.
En revanche, un point qu'on ne voit pas souvent dans les livres. Le langage des personnages est adapté à leur condition : le prince et le roi ne parlent pas comme les membres de la confrérie. C'est très agréable. En revanche, le prince abandonne très (trop) vite son langage soutenu lorsqu'il passe dans la confrérie.
Sorwen est un personnage que j'ai du mal à cerner et un personnage auquel je ne me suis pas du tout attaché. Tu nous présentes en effet beaucoup de défaut avant de nous présenter des qualités, pas vraiment d'affection pour les autres personnages, à part Loras, mais cela reste superficiel. Du coup, tout ce qui lui arrive de mal, je n'éprouve pas de compassion, quoique mon opinion ait faillit basculer lorsqu'il s'est mis à pleurer le deuxième jour de son arrivée.
C'est un personnage qui change d'avis et d'émotions toutes les deux secondes. J'ai cru à un problème au départ et en fait, non, c'est juste son tempérament. On sent qu'il essaye d'être raisonner. Lorsqu'il rentre dans le bureau du maître d'arme pour la première fois, il dit que ce n'est pas le même d'émettre des protestations Littéralement trois phrases plus tard, il explose. Ou encore dans le chapitre 3, il sait ce qui lui arrivera s'il désobéit aux dieux et deux minutes plus tard, il explose en demandant ce qui lui arrivera s'il refuse.
Il oscille en revanche beaucoup trop entre la soumission, le fait qu'il soit perdu et la frustration ainsi que la rébellion contre son destin. Dans le chapitre 3, il reste à mon avis trop silencieux et on ne comprend pas bien l'électrochoc qui l'a fait basculer.
Il ne se pose pas souvent de question, ne s'ébahit devant rien... Pourtant, c'est un envers du décor tout nouveau. L'ébahissement est surtout un moyen de tenir son personnage tranquille le temps d'un peu d'exposition, c'est dommage. Mais je sais à quel point le travail du personnage qui découvre un monde nouveau est très difficile, donc je prends ça aussi en compte.
Enfin, il accepte trop vite son destin, se rebelle à peine, proteste durant deux chapitres. Il s'intègre bien trop. En plus, il est convaincu un peu trop facilement par le corbeau dans le chapitre 4. Je me serait attendue à plus de réticence de sa part, d'autant que sa colère l'emporte sur sa peur des dieux.
Mon personnage préféré est le roi. On ne le voit pas beaucoup, mais c'est lui qui m'a le plus touché. Je crois que j'ai beaucoup d'affection pour les personnages qui ont plein de responsabilités, de problèmes insolubles et qui en souffrent. Contrairement à Sorwen qui ne ressent pas beaucoup l'impact de ce qui arrive au royaume, le roi, à chaque fois qu'on le voit, a cet air fatigué. Surtout, il passe d'un personnage majestueux à un vieil homme aux portes de la morte. L'écriture tragique de ce personnage m'a marqué.
Je ne me suis pas sentie sinon investi dans les personnages de Loras et de l'archère. Je suis fan du style de l'archère (sa cicatrice, son arc...). Toutefois, elle ressemble beaucoup à Loras pour son manque de patience, ce qui fait que ces deux persos ne sont pas très distincts l'un de l'autre. Quant à Loras, pareil, il n'apparaît pas beaucoup. Même si sa complicité avec l'archère est très intéressante de mon point de vue (quand ils chantent ensemble ou quand ils en profitent pour se moquer du prince), il est surtout identifié que par un trait de caractère : sa maladresse.
Oui ! J'aimais beaucoup le titre « l'appel du corbeau » et il tient ses promesses. Littéralement : le corbeau s'imprime dans la chair : difficile de manquer un appel pareil. J'avais peur de tomber sur une académie, j'ai été très satisfaite de ne trouver qu'un enseignement bref. Bon, même si notre jeune homme est balancé quasiment sans info dans la nature, l'histoire n'a pas perdu de temps avec une phase lente de l'intrigue.
Je te donne le badge mystère et boule de gomme pour le mystère que tu fais planer avec ta menace d'effacement du savoir. Je me demande vraiment ce qui est derrière tout ça et comment il s'y prend (un dieu ?). Je me demande également comme va s'en sortir le royaume et quelle solution va trouver le roi pour résoudre cette histoire de stabilité du royaume (parce qu'enlever son fils sans prévenir, sans lui permettre de prévoir à l'avance une solution pour préparer un autre héritier, c'est immonde de la part des dieux).
L'autre badge que je te donne est le badge description qui, je trouve, te va bien ! Ces dernières sont toujours (où à 90%) à propos.
Note. Je rappelle que ce que je donne n'est que mon avis et mes impressions de lectures qui sont donc bien subjective. J'ai beaucoup aimé ton style qui se distinguait de certains que j'ai pu lire et même si je ne suis pas attachée aux personnages, je suis fascinée par cette menace de disparition de la connaissance, ces pages et ces mémoires qui se vident. Un genre d'autodafé mais dont on ne comprend pas la nature et la raison. Bref, c'est un livre que je conseille si vous aimez les prophéties, les dieux muets ou qui parlent en phrases nébuleuse et les princes arrogants qui vont en prendre cher pour leur grade.
Le mot d'Alba.
J'ai décidé que la note de fin serait à partir de la prochaine fois consacrée à mon avis global sur l'histoire. Ainsi, plutôt que de lire la critique complètement, vous aurez un résumé bref.
Ensuite, je me suis rendue compte que les critiques avaient commencé à biaiser mon jugement et que je ne lisais plus avec autant de plaisir. ET PIRE, je me suis trouvée une ou deux fois dans une catégorie de lecteurs insupportables de Wattpad : les rageux.
[D'ailleurs, aller lire le livre « Comment écrire du fantastique comme GRR Martin » de OliviaGometz , c'est particulièrement drôle. En plus, ce livre donne pas mal de conseils très intéressants qui pourraient être vraiment utile à certains. ]
Bref. Du coup, je vais faire une pause dans les critiques et sur Wattpad de manière générale. Cette pause va être pour moi l'occasion de lire des livres qui dorment dans ma bibliothèque (physique évidemment) et ré-apprendre à lire de manière plus saine. Cette pause prendra quelques jours, comme trois semaines. Du coup, c'était pour moi l'occasion de vous prévenir au cas où vous n'auriez plus de nouvelles. Sachez que je n'arrête pas les critiques, je veux juste réapprendre à les faire sans qu'elle n'impacte ma manière de lire.
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