Les vues Lumières


Avis =  Ces films sont ancrés dans l'ère de leur temps. Nous ne pouvons pas les étudier avec un regard contemporain au risque de n'y voir que  un aspect colonial, une domination de l'homme blanc sur son espèce.  Il faut étudier ces images sous l'angle de l'époque. Une image attraction, et nouvelle .  Cependant malgré tout le regard qui est porté est très colonial et est à l'origine du cliché 

Je ne peux attribuer de note 

Comment ces différentes vues témoignent-elles d'un regard européano-centré et propriétaire sur les lieux filmés ?  

Les films en question ( vous pouvez les retrouver sur l'internet )

Alexandre Promio La place du gouvernement à Alger

Caravane de Chameaux

Les pyramides

Le village de Namo panorama pris d'une chaise à Porteur

Pigeons sur la place Saint Marc

Les enfants Vietnamien 

Les différentes vues filmées témoignent d'un regard européano-centré et propriétaire sur les lieux, illustrant la domination coloniale et la manière dont les Européens se positionnaient par rapport aux territoires colonisés. Par exemple, dans des films comme La Place du gouvernement à Alger, Caravane de Chameaux, Les Pyramides, ou encore Les Enfants vietnamiens, la caméra adopte un point de vue qui encadre et domine les scènes, renforçant l'idée d'une souveraineté européenne. Ces prises de vue capturent des monuments célèbres ou des scènes pittoresques, mais elles ne cherchent pas à dévoiler l'inattendu ou à explorer des paradoxes ; au contraire, elles se concentrent sur ce qui est déjà attendu, sur des images touristiques familières.

Cette approche cinématographique révèle la volonté de contrôler et de marquer un territoire, à travers le placement de la caméra, qui place l'homme blanc en position de spectateur privilégié. Les interactions filmées, comme celles entre les pigeons et les enfants, sont codées par un regard colonialiste, où le cinéaste, en tant que représentant de l'Occident, se positionne comme supérieur au "colonisé". L'homme noir, par exemple, est souvent montré comme une figure animale, ce qui participe à l'animalisation des populations colonisées. Cette vision est également portée par des messages de propagande implicites, suggérant que l'"éducation" occidentale est la clé pour dompter la sauvagerie, parfois présentée de manière comique.

Le quotidien des habitants des colonies devient une attraction exotique, un spectacle observé à distance, sans réelle interaction, ce qui renforce l'idée du "mythe du bon sauvage". Les populations locales sont ainsi privées de leur dignité et de leur image, qui sont capturées sans qu'elles aient voix au chapitre. Le spectateur, quant à lui, est maintenu dans une posture de spectateur extérieur, sans jamais être amené à se mêler à la foule, conservant une distance protectrice et une vision déshumanisante du paysage et des peuples filmés. Ce regard colonialiste sur le paysage est aussi subtil que visible : il est là, mais il ne s'y engage jamais véritablement.

A l'époque ces films permettait de voyager sans bouger de la salle. Ils sont tous travailler sur le même concept, aussi en voir un équivaux à presque tous les voir.  

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