La Prisonnière du Désert Ford

Cette analyse entre dans le cadre de l'étude du Western chez Ford   VEUILLEZ NOTER QUE CE QUE JE VAIS ECRIRE EST APPUYE SUR MON COURS ( comme ça je révise au passage ) 

Avis = Je n'ai jamais été vraiment très western, cependant je dois dire que ce film a particulièrement attirer mon œil. J'ai beaucoup aimé l'histoire bien que certains moment m'ont parus très très long.  On y retrouve les célèbres paysages du Farwest américain et les grands concepts  américains.  Selon Daniel Royot, dans son article "Les États-Unis sont-ils encore la terre promise du rêve américain?" du 'Dictionnaire des États-Unis', les concepts de frontière, de wilderness et de destinée manifeste ont évolué significativement jusqu'à aujourd'hui. Donc ce que l'on va retrouver dans les films de Western classique à l'instar de la filmographie de Ford, vont être les clichés de ces grands concepts . La destinée manifeste  fait  alors référence au droit sacré des Américains de conquérir les territoires occupés par les "indigènes" ( Le nom attribué aux natives SVP  NOTER BIEN QUE CELA RENTRE DANS UN CONTEXTE SPECIFIQUE ). Les Américains ont été élus pour ériger « la cité idéale » dans le désert américain. Ils ont la mission divine d'occuper et de faire fructifier la Terre par des millions d'individus  ainsi que mettre fin à la Wilderness. La Wilderness est  initialement  des territoires vierges, inexplorés et sauvages. L'autre grand concept américain est bien entendu la question de la Frontière ( territoriale celle qu'il faut fermer et culturelle ). Le terme "frontière" a plusieurs significations. D'abord, il désigne une réalité physique, une limite géographique entre deux territoires. Cependant, il est également un concept lié à la construction des États''. Depuis les XVe et XVIe siècles, les frontières ont joué un rôle crucial dans la délimitation des États européens. Elles ont évolué d'un simple tracé territorial à des ''marqueurs symboliques'' nécessaires aux nations pour définir leur identité politique et leur citoyenneté. Les frontières sont à la fois des barrières et des interfaces générant des échanges entre différents espaces. Nous n'avons plus le même rapport à la frontière aujourd'hui. . 

Note = 3,6 / 5 

La prisonnière du désert

Le regard est souvent perdu, dominateur, et interrogateur du pouvoir de l'homme sur la nature.  Le film souligne un rapport de ce dernier au temps et à la nature.  On peut notamment souligner l'industrialisation et son impact sur le paysage ( les premières villes, et surtout le train qui entre dans l'écran ) 
Le paysage dans La Prisonnière du désert est un élément essentiel du film, qui contribue à la construction du récit et des personnages. Le film se déroule principalement dans le désert du Texas et de l'Arizona, où Ethan et Martin poursuivent les Comanches qui ont enlevé Debbie. Le paysage est à la fois magnifique et hostile, reflétant la complexité du personnage d'Ethan, qui est à la fois un héros et un raciste. Le paysage est aussi le témoin de la violence et de la tragédie qui marquent la quête des deux hommes, qui dure plusieurs années. Le film utilise des plans larges et des couleurs vives pour mettre en valeur la beauté et la diversité du paysage, qui contraste avec la noirceur du scénario. Le film montre aussi l'évolution du paysage au fil du temps, avec l'arrivée du chemin de fer, de la civilisation et du progrès. Le paysage est donc un symbole de l'histoire de l'Ouest américain, entre conquête, violence et changement..

Le paysage interroge sur les effets de l'homme et la manière dont  il a modifié le paysage . 

Le paysage est habité aussi par l'homme dans la formation des village d'Indiens.  Les natives ont eux même une emprise sur la nature même si leur rapport est plus primitif, en osmose et dans le respect de cette dernière. 

Tout au long du film, il y  a une  idée de parcourir à cheval et  domestiquer la nature.  Le Terra nullius est un espace à conquérir. Ce Wilderness fait surgir le danger à affronter et contrôler.

 scène d'ouverture= On  entre progressive dans le paysage . Le  Personnage  est donateur  ( selon Anne Cauquelin ).  Il bserve depuis le foyer . Ce foyer ce nomme le Domus il est le lieu de la civilisation rassurante avec terre/ lieu aménagé. L'ouverture de ce film est connu pour son image espace ( A. Gaudin ) L'image est tout d'abord contracté sombre, puis se dilate. Elle devient lumineuse.  On peut marquer l'épanadiplose entre le Début et la fin sans pour autant avoir la même dimension.  

Séquence des indiens sur la falaise = Une Opposition entre les indiens qui occupe la ligne d'horizon  et l'homme blanc est à souligner.  Le rapport et l'espace ne sont pas les même pour ces deux groupe . Les indiens se fondent dans le paysage, ils soulignent alors l'horizon et la nature.  Un rapport à  la sauvagerie  est à établir.  En effet se film représente la domination de l'homme blanc sur l'indien, dans le cliché le plus absolu du western, pour assouvir sa soif de pouvoir et aussi souligner l'aspect de montrer le danger pour établir le rapport de supériorité de l'homme blanc dans n'importe quelle situation. Les indiens sont alors montrés beaucoup plus cadré  plus cadré que l'homme blanc, car ils sont une source de danger que l'homme blanc va contrôlé dans un rapport de domination. L'homme occupe le paysage de manière dominatrice 

Selon Olivier René Veillon, chez  John Ford  les personnage marche droit devant eux,  il ne se retourne pas, en ça ils sont ni positif, ni négatif, leur but est d'éclairer une nouvelle route qui laissent les autres se charger de dire si c'est moral ou pas . Ils sont au dessus de la morale. 

Séquence dans la quelle le personnage rattrape Debby qui s'est enfuit lors de l'attaque du village. 

Losqu'il rattrape la fille, il est en position de dominant face à la jeune femme qui a été acculturée. Lorsque la jeune fille est filmé depuis la grotte, la wilderness est  coupée. C'est du domus mélangé au Wilderness. Elle se réfugie dans la grotte par peur de se faire tuer. Cependant cette idée de protection dans le Domus fait basculer la séquence malgré elle. 

Le personnage dans la VO dit ''Let's go home ''  et non '' to come''. Le home est à reconstruire, tout comme les relation.  Elle doit aller à la maison car elle revient différente, quand on fait l'expérience de la wilderness on ne peut pas complètement revenir à la maison sans avoir changé. 

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