Bonsoir à tous ! J'espère que vous allez bien ! Aujourd'hui est un grand jour où je dévoile enfin ma première critique officielle basée sur la magnifique oeuvre fantasy de l'incroyable @sunandsoon.

Mon Résumé De L'oeuvre

Étincelle retrace l'histoire émouvante d'une meute qui, comme l'unité les motive, les oblige à œuvrer pour le rétablissement de la couronne Almood par l'anéantissement d'un ennemi commun. Cette bataille nous engage dans le quotidien excitant de Madeleine Almood et celui de trois de ses meilleurs amis avec chacun son lot de mal-être à gérer. Ils réussiront peut être à triompher de leurs passés pour enfin entrevoir le futur qui jusque-là n'était qu'une étincelle... Cette étincelle progressivement passée par les quatres étapes de leur évolution, étincelle, puis progressivement lueur, flamme pour finalement se charger en lumière grâce à sa fin épique que je vous laisse découvrir.

Thèmes généraux du livre

Amour, hyperempathie, Douleur, Vengeance, Triomphe, féminisme.

Ma Critique De L'œuvre

Il y a un sentiment nouveau qui vous galvanise au contact de ce livre. En effet, l'auteure ne s'est pas contentée d'écrire des lignes. Au travers de sa plume, elle est allée plus loin en revêtant ses habits de féministe. Il y a donc dans cette histoire le prodige d'un esprit guerrier épris de justice malgré la fatigue des batailles où ressentiment et espoir cohabitent côte à côte dans une danse pour le moins paradoxale. Le joyeux se frotte au douloureux et ces nouvelles nuances nous enveloppent d'une épaisse couche de réalisme qui délie nos mentalités parfois fébrile face à l'adversité, la perte, le manque. Dans ce livre, je n'ai pas lu des lignes. En effet, j'ai plus eu droit a des images de ce que l'instabilité pouvait être et développer dans une chair de femme. Je suis allée au-delà d'un monde où rien n'était facilement acquis et que le facteur de cette inévitabilité coordonnait la plupart de nos mouvements dans cette course qui se définissait parfois négativement. Cette histoire, glaçante de par son contexte et certains de ses attributs, renseigne sur le chemin de ce que je suppose être une vision positiviste du futur. D'un monde qui se façonnerait au-delà des stéréotypes qui amenuisent la fougue féminine tout en conditionnant son destin aux prises avec le passé imprégné du désespoir des expériences qui très souvent demeurent figées et ce même dans les cœurs les plus téméraires. S'installe ainsi un certain climat de déni que notre auteur a bien pris le temps de déconstruire. Du passé dont résonne des cicatrices à vif, des plaies qui narguent plus que ne déchargent du poids des manquements, incertitudes d'un cœur en proie aux doutes et tergiversations, elle se relève fière avec sa culture de la révélation pour la préservation de son soi intime, même si dans bien des cas ces douleurs qui ont été infligées deviennent malheureusement le cortisol de nos doutes de femme. Une limitation qui dans ce livre ne subsistera pas longtemps mais qui entraînera une lutte pour une meilleure condition, un futur qu'on avait plus pris la peine d'entrevoir ni même de caresser car trop épris de cette souffrance dans laquelle nous nous accommodions facilement aux côtés de la solitude. Dans cette peinture réaliste quoi que idéaliste, l'héroïne de ce texte m'a fait penser à Jeanne d'arc dans son ascension avant d'atteindre son apogée en contournant à l'opposé de son modèle, le sort qui liait son existence aux prises avec la mort. Un autre point intéressant, c'est le contraste établi entre l'homme et la bête qui met en lumière l'un des aspects les plus primitif de notre existence. Les pulsions d'un corps qui contre vents et marrées demeurent propres à cette enveloppe, le contrôle qu'il faut développer au risque d'être aux prises avec la souffrance d'un futur échec vis-à-vis de soi-même. Le plus intéressant, c'est aussi ce combat que sunandsoon mène contre les stéréotypes empoisonnant l'existence féminine. Des standards de beauté limitatifs aux plus exigeants qui sont manipulés pour le plus grand malheur des femmes. Selon sunandsoon, être femme c'est avant tout avoir la culture de l'acception, c'est décider de se donner une chance avec soi-même, c'est tomber amoureuse de la personne que nous renvoie le miroir. Dans les derniers chapitres, le phénomène de l'âme sœur revient délicatement bercer les cœurs endurcis du doux murmure de l'impossible demeurant toujours possible à qui sait attendre. Parce qu'en plus d'être divin, l'amour demeure le meilleur remède pour l'âme malade de solitude.

         Lien De L'oeuvre

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