27 chapitres, en cours.

Par jumelle25

Résumé: Il y a cent cinquante ans, la catastrophe a envahi notre monde. Aujourd'hui, la planète n'est plus qu'un amas de monstres légendaires appelés «Zombies». La ville de San Diego n'a trouvée comme moyen pour survivre, que de ce réfugier sous terre. Fleur, une jeune fille, très intéressée par l'histoire de notre monde, se retrouvera, contre son gré, dans une situation pour le moindre, assez suicidaire!

Ce résumé aborde les thèmes de l'histoire, mais le fait de manière maladroite: la ponctuation est mauvaise, certains mots sont mal utilisés et il y a une faute.

L'horreur est un genre littéraire reposant sur la peur, voulant provoquer l'angoisse, l'effroi ou un malaise. Si l'on suit cette définition, soit cette histoire essaye d'être de l'horreur, soit je ne suis pas impressionnable. Et comme je penche plutôt pour la première option, je pense que cette histoire a raté son objectif ou devrait être dans un autre genre.

Mais commençons plutôt par ce qui fonctionne dans ce roman: la découverte de l'ancien monde est sympa (la première fois, quand le personnage sort de la cité).  Il y a aussi un bon retournement de situation.

Mais il y a grande nombre de problèmes: les personnages sont creux: surprise! Ils tombent amoureux! Re-surprise! Le garçon a un passé tra-gique! Vous l'aurez compris, le scénario ne brille pas du côté des personnages. Et ce n'est pas du côté de l'histoire qu'il vous illuminera non plus (le début est par exemple trop rapide).  Le style non plus n'est pas fantastique, le tout manque de descriptions, il y a des maladresses dans l'expression (ce qui est expliqué par le fait que l'auteur est québécoise), pas mal de fautes... De plus, la fille parle directement au lecteur ("vous l'aurez deviné"). Il y a pas mal de clichés. De manière générale, c'est plat, on ne sent aucune tension ou peur.

Quelques petits points de détail: ce n'est pas vraisemblable que les prisonniers servent à la subsistance de la ville, la fille semble avoir un enthousiasme morbide dérangeant (avec tous ces points d'exclamation), la scène de combat contre les zombies n'est pas logique: les zombies sont censés ne pas pouvoir mourir et être presque aussi rapides que les humains, humains qui ne ce sont jamais vraiment battus, <spoil> les scientifiques lui donnent un antidote et pensent qu'il marche alors qu'ils ne savent même pas si elle est infectée (elle aurait dû être mordue) <fin du spoil>, les carottes poussent dans la terre, donc il vaut mieux les laver avant de les manger (sinon, on mange aussi plein de terre), le titre signifie que la terre, personnifiée, a des envies de suicide.

En bref, ce n'est pas mauvais, mais en l'état, l'histoire présente peu d'intérêt, malheureusement.