Bien avant l'évolution, la création
Bien avant que Lavonia porte en son sein des héros qui façonneront le cours de l'histoire, Il eut fallu que Lavonia existe ! Mais comment est née Lavonia, terre de vie et de magie ?
Tout commença par 2 entités, Mana, déesse de la magie et de la vie, capable de donner moultes formes à moultes vies et leurs donner moultes capacités. Ainsi que Le Dieu Sans Nom, dieu suprême de la création et de la fatalité, amant et ami de Mana. C'était un dieu si sage qu'il refusa de se nommer, pour éviter la perversion du nom et de l'égo que l'ont peut en tirer.
Alors que eux deux vivaient une existence heureuse dans la Soupe Cosmique, il vint à un moment une envie à Mana, celle d'avoir un enfant. Le Dieu Sans Nom voulait lui aussi donner la vie avec sa moitié, un nouveau Dieu capable de créer et de faire prospérer la vie dans l'univers. C'est alors que Mana et Le Dieu Sans Nom eurent d'innombrables ébats, à la fois chaotiques et passionnés, déferlant comme apaisés. De leurs accouplements, la Soupe Cosmique se mit en mouvement et créa des remous dans les étoiles, formant des amas d'étoiles ou de plus grosses étoiles de par la collision de certaines d'entre elles.
L'on appela cette époque de création L'ère de L'Amour, car grâce aux étreintes des deux dieux, les galaxies et les étoiles telles que nous les connaissons prirent place dans l'univers, transformant la Soupe Cosmique en un havre de lumière et de vie.
Après que leurs ébats prirent fin, Mana tomba enceinte de son amant, et de son berceau de vie, Mana y fit croître son enfant, du moins d'après eux. Mana étant la déesse de la magie et Le Dieu Sans Nom celui de la fatalité, de la logique, il en allait de soit que leurs corps n'étaient pas compatibles. Et de son ventre, Mana donna naissance à la première génération de dieux, ou du moins d'entités divines. Des amalgames de Soupe Cosmique et de magie, les Dévoreurs.
L'ère des Dévoreurs débuta, et avec elle le déclin de la vie dans l'univers, car les Dévoreurs avaient faim, très faim, et quoi de plus nutritif que des dizaines de milliers d'étoiles ? La progéniture des dieux se nourrirent de galaxies entières, et une fois repues, elles se mirent en sommeil, devenant à leurs tours des galaxies, puis des nébuleuses, et de leurs corps emplis de magie, des étoiles plus grosses, plus puissantes mais surtout magiques, naquirent, L'ère de la Mana débuta.
Avant les Dévoreurs, la Soupe Cosmique n'était que chaleur et unicité, tel l'avait voulu Le Dieu Sans Nom dans son envie de logique. Mais maintenant, grâce et à cause de ses enfants, l'univers devint magie et extraordinaire, débordant de vie et de pouvoir. Mana trouva sa joie dans cela, mais pas son amant. Défoulant tout ceci envers elle, lui accusant la faute d'avoir donnée naissance à des monstres, Le Dieu Sans Nom lui arracha la jambe et la frappa avec, répandant le sang de sa bien aimée dans tout le cosmos, inondant encore plus l'univers de magie et de vie, si bien qu'il arriva à un point de stabilité parfaite des forces cosmiques et magiques , L'ère des Cristaux débuta.
L'univers étant en parfait équilibre de par le poids de la magie, maintenant étant littéralement le sang de Mana, prenant ainsi ce nom là, et des forces physiques comme la gravité, la masse ou la célérité, les étoiles magiques se cristallisèrent en des noyaux de Mana pure, formant des champs manaïque propres aux forces gravitationnelles qui finiront par donner naissances aux galaxies manaïques, berceaux de mana pure, là où la vie naquit et prospéra sans limite. Prenant conscience de ses actes et de tout ce qu'avait fait sa moitié pour l'univers, ce dernier étant à nouveau stable, Le Dieu Sans Nom s'excusa et soigna Mana de ses blessures, remettant la jambe de la déesse en place ainsi que les coups donnés. Et de ses blessures causées par le dieu, elles se firent recouvrir de cristaux de mana, faisant de la déesse une entité à nouveau complète.
Maintenant que tout étaient revenus à la normale, les deux entités n'avaient toujours pas oubliés leurs envies, avoir un enfant, et se remirent alors à leurs ébats, plus doux et plus amoureux qu'ils ne l'ont jamais été.
L'ère du Déclin fut ainsi annoncée, car de sa grossesse, Mana eu une complication et fit une fausse couche, et de l'enfant à naître qui sorti mort du corps de la déesse, l'entité parallèle naquit. Déité sans genre de la mort et de la banalité, de la destruction et du libre arbitre, Estios prit vie du corps mort du dieu. Le Dieu Sans Nom attristé de voir son enfant être devenu tout ce qu'il n'a jamais voulu avoir, il se mit en tête d'achever une bonne fois pour toute la vie de cet enfant. Mana étant incapable d'aider son amant pour le combat, venant à peine d'accoucher, elle ne put qu'être spectatrice de la mort du père d'Estios, l'enfant maudit prit la vie de son géniteur d'un simple mouvement de la main, la mana qui habitait Estios dépassant toutes les espérances.
S'approchant de sa mère après avoir commis son meurtre, l'entité parallèle posa sa main sur le ventre rond de la déesse, avant de prononcer ses mots :
"De votre envie commune le mal n'a fait que croître, malgré les dangers, la cupidité de prospérer vous a rongés, et des bas instincts qui vous consumaient, nous sommes nés. Je ne suis que le premier mort-né de ta portée, car en ton ventre, la vie réside encore, plus faible et plus insouciante que je ne le suis. Je ne suis pas de ceux qui tueront ton enfant, car je suis de ceux qui le protègeront en détournant le regard. Un dieu est mort pour qu'un autre survive et il en sera toujours ainsi, si tu veux encore vivre, tu devras tuer l'un de tes enfants, mais si tu veux que nous vivions, c'est à toi de mourir. Là encore, libre à toi de choisir, je ne suis pas de ceux qui t'en empêcheront, maintenant, je m'en vais mère, puissiez vous vous pardonnez pour tout cela."
Et ainsi, Estios quitta le chevet de la déesse et s'évanouit dans le cosmos. L'endeuillée se releva et viendra auprès du corps sans vie de son amant, enlaçant ce dernier pour y trouver ne serait-ce que des fragments de la chaleur de celui qu'elle aimait. Maintenant froid comme le vide qui les entourent, Mana hurla sa tristesse, pleura sa rage et défoula sa haine envers l'univers avant de s'effondrer sur sa défunte moitié. Et des derniers instants d'amour entre Mana et Le Dieu Sans Nom, leur deuxième enfant naquit, et avec elle L'ère de Lavonia débuta.
Lavonia, terre de vie et de magie, là où vont prospérer de multiples espèces et engendrer de multiples paysages, l'enfant voulu était maintenant là. Entre les cuisses de la déesse, la petite terre naissante ne prononça ni pleurs, ni cris, ni rires ou aucun sons, elle était simplement vivante, loin de ressembler à ses géniteurs, mais Mana sentait la vie et la magie battre en elle. Dès lors, la mère magique protégea son enfant du mieux qu'elle le put, faisant de la vie des Premiers Êtres une utopie. Les légendes racontent que pendant les premiers temps de la vie sur Lavonia, l'on pouvait voir le visage de la déesse dans le ciel azuré.
Depuis lors, nous voici en l'an 1154, la vie en Lavonia c'est développée dans de multiples races, animales comme végétales, et la multitude d'humains qui peuplent ces terres ont appris à manier la magie à tel point qu'elle est alliée à la technologie et à la vie quotidienne.
Tien, en parlant de technologie, le ferry arrive au port...
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