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La matinée se déroulait paisiblement à Fushia, et la petite maison des deux frères était baignée d'une douce lumière dorée. Après avoir terminé sa routine matinale, Ace décida de sortir un moment pour profiter de l'air frais. Il enfila sa veste, saisit un panier en osier vide et ouvrit la porte d'entrée.

Lorsqu'il franchit le seuil, son regard fut immédiatement attiré par quelque chose posé avec soin sur le pas de la porte. Un sourire curieux naquit sur son visage alors qu'il s'approchait pour examiner l'objet.

Là, posée avec délicatesse, se trouvait une enveloppe, scellée avec un cachet de cire rouge orné d'un motif de phénix, inconfondable.

Ace se pencha pour récupérer la lettre, son cœur bondissant dans sa poitrine. Il laissa ses doigts glisser sur le cachet de cire, le reconnaissant instantanément. C'était de Marco.

Il posa son panier par terre et ouvrit l'enveloppe avec enthousiasme.

"Mon cher Ace,

J'espère que cette missive trouve votre âme apaisée et votre inspiration florissante. Je souhaite avant tout vous adresser mes plus vifs remerciements pour la grâce que vous avez apportée à ma journée lors de notre promenade. Votre compagnie a indéniablement illuminé la morose et ennuyeuse journée que je m'apprêtais à passer enfermé au manoir.

Je ressens le besoin de vous exprimer à quel point votre compagnie m'est agréable. J'apprécie grandement discuter avec vous, et je ne peux m'empêcher de vouloir en apprendre davantage sur vous.

En ce sens, je souhaiterais vous convier à une rencontre plus intime, loin des regards indiscrets de la société, et loin de l'ennui de la prison dorée qu'est mon beau manoir. Une promenade dans la campagne environnante de Fushia, à bord d'une calèche, me semble être une manière exquise de continuer les conversations que nous avons entamées lors de notre dernière rencontre. Nous pourrions échanger nos idées, et profiter d'une belle journée au sein de la nature qui s'épanouit en ce début de saison d'automne.

Je serais enchanté de vous offrir cette expérience, qui j'espère, fera davantage avancer le début de cette belle amitié. Une petite surprise vous attendra également à bord de la calèche, j'espère qu'elle vous plaira.

Si cette invitation trouve écho dans votre cœur, je vous prie de me faire part de votre réponse, et nous pourrons ainsi planifier ce rendez-vous à votre convenance.

Avec la plus sincère bienveillance,
Marco Newgate"

Ace esquissa un sourire attendri et murmura pour lui-même :

"Cette fois, au moins, il me laisse le temps de me préparer et de répondre..."

Le jeune homme retourna à l'intérieur, refermant doucement la porte derrière lui. Luffy descendit les escaliers en bois en bâillant.

Il fit un signe de main à son frère pour le saluer, puis remarqua ce qu'il tenait.

"Qu'est-ce que c'est ?"

L'aîné lui lança un sourire, incapable de contenir son excitation.

"C'est une lettre de Marco. Il souhaite me voir."

Le plus jeune bondit les dernières marches, manquant de trébucher,
et Ace plaça ses bras devant lui par réflexe.

"Encore ? Il t'aime bien, c'est sûr !"

Ace acquiesça, sentant une chaleur agréable dans son cœur.

Luffy s'approcha un peu plus, curieux.

"Qu'est-ce qu'il dit ?"

L'aîné lui expliqua brièvement le contenu de la lettre, mentionnant l'invitation à une promenade en calèche dans la campagne environnante de Fushia.

"Tu vas y aller ?"

Le jeune homme ne doutait pas de sa réponse. Il avait hâte de revoir Marco et de partager avec lui des conversations fascinantes. Il acquiesça avec enthousiasme.

"Oui, bien sûr, Luffy. Je vais lui répondre positivement. Je vais envoyer la lettre demain matin."

Les deux frères se sourirent et le cadet se mit à donner de mauvais conseils d'écriture à son frère, tandis que celui-ci fouillait dans les tiroirs pour trouver de quoi noter.

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Le lendemain, le soleil matinal inondait les vastes pièces du Manoir Newgate, donnant un doux aperçu de la journée qui s'annonçait. Marco était déjà réveillé, assis à son bureau en bois massif, situé dans une pièce élégante adjacente à sa chambre et remplie de rayons dorés.

Il avait l'habitude de commencer sa journée en consacrant du temps à la lecture. Une bibliothèque bien garnie s'étendait le long d'un mur, regorgeant de livres sur une variété de sujets. Marco avait soif de connaissance et aimait débuter ses journées en se plongeant dans les pages d'un bon livre.

Ce matin-là, il était captivé par un roman historique, plongé dans l'histoire d'un personnage du moyen-âge écossais qui avait façonné le destin de sa nation. La littérature était son moyen d'évasion, un voyage à travers le temps et les événements qui avaient façonné le monde.

Alors qu'il lisait, Meredith, sa domestique récemment embauchée, entra silencieusement dans la pièce, tenant une lettre dans sa main gantée de blanc. Elle s'inclina respectueusement devant Marco.

"Bonjour, Monsieur Newgate. J'espère que votre matinée se déroule bien jusqu'à présent."

Marco leva les yeux de son livre et lui adressa un sourire aimable.

"Bonjour, Meredith. Tout va bien, je vous remercie. Je vous ai déjà dit que vous pouviez m'appeler par mon prénom...

_Oh, euh... C'est aimable de votre part, mais je ne peux pas encore me résoudre à appeler mon maîtr- hum, mon employeur par son prénom..."

Marco esquissa un sourire en coin avant de finalement demander :

"Qu'avez-vous pour moi, aujourd'hui ?"

Meredith tendit l'enveloppe à Marco, veillant à ce que le cachet de cire jaune soit bien en évidence.

Le sceau était une couleur de carte à jouer : celle du pique.

"On nous a livré cette lettre. Elle a apparemment été envoyée très tôt ce matin même, Monsieur.

_Vraiment ?

_Elle doit venir de la ville ou des alentours, si elle est arrivée si vite, remarqua Meredith."

Marco acquiesça, et fronça les sourcils, ne reconnaissant pas le cachet de cire.

"Merci, Meredith. Vous pouvez disposer."

La domestique s'inclina une nouvelle fois et quitta la pièce, laissant Marco seul avec la lettre. Il la contempla un moment, se demandant quelles nouvelles pouvaient bien y être contenues.

Finalement, il sourit en réalisant. C'était pourtant évident : le cachet de cire orné était incontestablement celui d'Ace.

Il brisa doucement le sceau, ouvrit la lettre et commença à lire les mots gracieux écrits par le jeune artiste.

"Cher Marco,

Je vous adresse mes plus sincères remerciements pour votre lettre, emplie de courtoisie et de sincérité. Votre invitation à une promenade dans la campagne environnante de Fushia à bord d'une calèche est des plus charmantes. J'accepte avec plaisir cette proposition, et j'attends avec impatience ce moment de partage.

L'intérêt que vous dites porter à ma compagnie me touche profondément, d'autant plus qu'il est réciproque, et je me sens profondément honoré de pouvoir approfondir notre conversation. Votre générosité et votre gentillesse sont inestimables.

Je suis à votre disposition toute la semaine, et comme il me semble avoir compris que vous vous ennuyez souvent, je suppose que vous êtes quelqu'un d'assez disponible.

Ainsi, je me permettrai de vous rejoindre aujourd'hui, à treize heures, devant chez vous, comme vous vous êtes permis de vous inviter chez moi pour visiter mon atelier sans me laisser le temps de me préparer. Voyez-y une petite revanche amicale.

Je me réjouis sincèrement de notre prochaine rencontre.

Avec toute ma gratitude,
Portgas D. Ace"

Marco ricana doucement et relut le message deux ou trois fois, ses pensées se tournant entièrement vers Ace.

En regardant de plus près la lettre, il remarqua qu'un autre papier était encore à l'intérieur. Il posa le message sur le côté et glissa la feuille hors de l'enveloppe.

Il s'agissait d'un croquis de la fontaine où ils s'étaient rejoints lors de leur promenade.

Un sourire étira ses lèvres. Marco déposa délicatement le dessin contre son porte plume et le contempla un long moment. Puis, il inspira profondément et il laissa son regard se perdre par la fenêtre, alors qu'il jouait avec sa montre à gousset.

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Ace se leva avec une excitation palpable qui faisait battre son cœur. La promenade avec Marco était prévue pour aujourd'hui, et il voulait être impeccable. Dans sa chambre, il contempla son armoire, remplie de vêtements plus ou moins usés. Il savait qu'il fallait choisir soigneusement sa tenue pour l'occasion.

Luffy, son frère cadet, entra dans la pièce avec un sourire en coin. D'un ton sérieux, il déclara :

"Ace, tu dois vraiment impressionner Marco. On pourrait mettre des paillettes sur ton costume."

L'aîné secoua la tête avec amusement alors que son petit frère commençait à déballer des vêtements de l'armoire et à les tenir devant lui.

"Ça, non. Pas assez élégant. Oh, et surtout pas ça, tu as l'air d'un épouvantail. Ah, voilà !"

Luffy finit par choisir une tenue qui, selon lui, était parfaite, et Ace pouffa de rire.

"Je ne veux pas te vexer, mais le vert et le rouge ne vont pas ensemble.

_J'aime bien, moi."

L'aîné leva les yeux au ciel avant de sortir une chemise jaune clair et un pantalon satiné.

"Ah, oui. Pas mal, admit Luffy."

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De son côté, Marco veillait à ce que la calèche soit parfaitement préparée pour cette excursion. Il s'était assuré que les chevaux étaient bien brossés et en pleine forme, que les coussins à l'intérieur étaient confortables, et que la petite surprise pour Ace était soigneusement posée sur le siège.

La journée promettait d'être spéciale, et Marco était déterminé à ce que tout soit parfait.

Il secoua la tête de gauche à droite et soupira :

"Je suis peut-être un peu trop impliqué dans tout ça..."

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À treize heures tapantes, Ace était déjà devant chez Marco, légèrement nerveux mais impatient. Il attendait avec un léger sourire, l'air automnal caressant son visage. Le calme de la rue était rompu par le doux tintement des cloches de l'église du village.

Lorsque la grande porte du manoir s'ouvrit, Marco apparut dans l'encadrement, vêtu d'une élégante chemise d'un beau bleu ciel. Son regard se posa sur Ace, et un sourire chaleureux éclaira son visage.

"Vous êtes ponctuel, dîtes moi, dit Marco d'une voix douce."

Ace acquiesça avec un sourire timide.

"En réalité, pas tellement. J'avais seulement hâte de vous revoir."

Marco s'avança, et ensemble, ils se dirigèrent vers la calèche préparée pour leur excursion.

Le blond ouvrit la porte pour inviter le jeune homme à monter. Celui-ci le remercia et s'appuya sur la main que lui tendait Marco pour s'aider à grimper. Un petit cri aigu le surpris, et il remarqua qu'une jolie cage en fer forgé était posée sur le siège. À l'intérieur se trouvait une mésange bleue, ses plumes chatoyant sous la lumière du jour.

Ace fixa le petit oiseau avec émerveillement.

Marco s'installa à ses côtés et sourit, le visage un peu rougi.

"Je me suis dit que cela ajouterait de la beauté de notre promenade.

_C'est très gentil de votre part. Je ne m'attendais pas à cela."

Les chevaux s'ébranlèrent lentement, tirant la calèche à travers les chemins pittoresques de la campagne.

Le paysage était d'une beauté époustouflante en cette journée d'automne. Les arbres commençaient à revêtir leurs robes de feuilles dorées et rouges, tandis que les champs verdoyants s'étendaient à perte de vue. De petites fermes pittoresques se dressaient ici et là, s'ajoutant à l'idylle champêtre.

Marco et Ace échangèrent des conversations complices, discutant de sujets variés, de voyages à la littérature en passant par leurs rêves et leurs aspirations. Le petit oiseau dans sa cage semblait apprécier la balade, sautillant joyeusement de perchoir en perchoir.

Les heures passèrent comme un doux rêve, laissant Marco et Ace profiter de l'instant présent, emportés par la beauté des alentours et la magie de leur compagnie.

Alors que la calèche poursuivait son chemin à travers les paysages enchanteurs de la campagne, ils partageaient des conversations intimes.

Le blond, avec son charisme naturel, évoquait ses propres voyages et aventures à travers le monde. Il décrivait des contrées lointaines, des cultures exotiques, et des rencontres fascinantes. Ses récits étaient empreints d'une passion pour la découverte, et Ace écoutait avec une admiration croissante

"J'ai eu la chance de parcourir de nombreuses régions du globe, raconta Marco, un éclat d'aventure dans les yeux. L'immensité de notre monde offre une diversité incroyable. Les montagnes majestueuses de l'Himalaya, les cités anciennes de l'Asie... Chaque endroit a sa propre histoire à raconter."

Ace était captivé par ces récits, rêvant secrètement de vivre ses propres aventures un jour.

"Cela doit être incroyable de voir toutes ces merveilles de vos propres yeux."

Marco lui adressa un sourire bienveillant.

"Vous avez le talent de l'artiste, Ace. Vous voyez déjà le monde sous un angle unique à travers votre art. C'est une forme de voyage en soi."

Ace se sentit touché par les paroles de Marco.

"Vous êtes bien trop gentil.

_Mais, si l'idée vous fait envie, je vous emmènerais volontiers, vous et votre frère, en voyage avec moi un jour."

Ace laissa s'échapper un petit rire.

Marco pencha la tête et demanda :

"Qu'il y a-t-il de drôle ?

_Êtes-vous sérieux ?

_Évidement, acquiesça le blond.

_Oh, vous n'y pensez pas...

_Bien-sûr que si, pourquoi ?

_J'adorerais. Vraiment. Mais je me sens gêné par cette idée. C'est beaucoup trop."

Marco, pour toute réponse, esquissa un sourire sincère et souffla du nez.

Alors qu'ils progressaient dans la campagne, la calèche les emmena près d'un cimetière ombragé par des chênes centenaires. Le Cochet fit ralentir les chevaux. Marco, avec une subtilité bienveillante, fit une remarque :

"Vous savez, Ace, nous vivons en des temps tumultueux, dit-il en regardant par la fenêtre de la calèche, vers les tombes. La guerre de Sécession fait rage, le nord contre le sud... Notre propre pays se déchire, mais Fushia est jusqu'à présent épargnée par les conflits. D'autres endroits ne sont pas si chanceux."

Ace, qui tenait toujours la cage de la mésange bleue, regarda à son tour les tombes silencieuses. Il pouvait ressentir l'empreinte des personnes sacrifiées injustement dans cet endroit, l'ombre des conflits qui secouaient le pays.

"Oui, murmura-t-il, sa voix empreinte de tristesse. C'est une chance pour notre petite ville."

Cependant, alors qu'ils s'apprêtaient à reprendre leur route, Ace semblait préoccupé. Il tenait la cage de la mésange avec précaution, la regardant en se mordant la lèvre inférieure. Puis, une décision sembla se former en lui.

Finalement, il se tourna vers Marco, les yeux résolus.

"Je ne peux pas supporter de voir cet oiseau en cage, même s'il est magnifique. Ça me rappelle trop la vie confinée que nous menons à Fushia."

Il descendit de la calèche, et Marco le suivit avec douceur. Ace tint la cage près de son cœur, la mésange bleue à l'intérieur, battant des ailes nerveusement. Les deux hommes s'arrêtèrent près d'un champ ouvert baigné de soleil, l'air frais caressant leurs visages.

Le jeune peintre approcha la cage de son visage, laissant la mésange lui picorer doucement le bout du doigt.

Puis, il ouvrit la porte et la prit dans ses mains, et posa doucement sa tête contre la petite créature. Il ferma les yeux et esquissa un petit sourire, alors que Marco le regardait attentivement.

"Désolé, murmura-t-il, sa voix emplie de tendresse."

Avec précaution, Ace ouvrit les mains, libérant la mésange. Elle se posa sur le bout de son index, faisant s'étirer un peu plus le sourire d'Ace, et s'envola en un instant, prenant son envol dans le ciel clair et pur de la campagne. Le jeune homme la regarda s'éloigner, un sourire mélancolique sur les lèvres.

Marco ne dit rien, mais son regard exprimait une compréhension profonde. Ils restèrent un moment silencieux, écoutant le doux chant des oiseaux dans les arbres, symbole de la liberté qu'Ace n'avait encore jamais réellement connue.

Ils se retrouvèrent près du cimetière. Le soleil commençait à se coucher, créant un ciel dégradé de teintes chaudes d'orange et de rose.

Marco posa son regard sur Ace, et brisa le silence qui s'était installé entre eux.

"Peut-être devrions-nous remonter dans la calèche et nous éloigner d'ici. Il ne serait pas prudent de rester dans cet endroit isolé à la tombée de la nuit."

Ace acquiesça, mais dans son esprit, une pointe de mélancolie persistait.

Ses yeux, d'habitude empreints de vivacité et de malice, semblaient plongés dans ceux de Marco, comme s'ils cherchaient à percer un mystère.

Ils repartirent dans la calèche, le petit oiseau bleu déjà libéré, s'envolant vers le soleil couchant. Ils se mirent à discuter d'autres sujets, mais Ace ne pouvait pas se détacher de ses pensées.

Il n'était pas capable de définir clairement ce qu'il ressentait pour Marco. C'était un mélange d'admiration, de fascination et de curiosité.

Pendant qu'il parlait, Ace le fixait intensément.

Ses yeux, d'un bleu profond comme les abysses, semblaient capturer la lumière du crépuscule. Ils étaient des fenêtres vers une âme mystérieuse, et contenaient des univers entiers. Son regard intense était un océan de secrets anciens, et chaque trait de son visage avait l'air de raconter une histoire.

Il restait silencieux et continuait à détailler Marco, perdant momentanément ses propres pensées dans les profondeurs de ces yeux azur.

Son visage, éclairé par les dernières lueurs du crépuscule, dégageait une énigmatique sérénité.

Ses sourcils, fins, concentrés, témoignaient d'une énergie contenue, comme s'ils étaient les gardiens de ses pensées les plus intimes. La courbe gracieuse de ses lèvres, d'une perfection presque irréelle, semblait sculptée par les doigts habiles d'un artiste céleste.

Marco, lui, continuait de parler. La mélodie du vent dans les feuilles des arbres et le doux son des pas des chevaux sur le sol terreux semblaient accompagner sa présence majestueuse.

Alors que le crépuscule enveloppait la campagne dans un manteau d'ombre, Marco pénétra Ace du regard. Une lueur de préoccupation brilla dans ses yeux, et sa voix chaude brisa le silence.

"Tout va bien, Ace ? Vous semblez perdu dans vos pensées."

Le jeune homme, sorti de sa contemplation, sourit légèrement et hocha la tête.

"Oui, tout va bien, excusez-moi. Je suis simplement en train d'apprécier cette magnifique promenade en votre compagnie. C'est si paisible ici."

Le visage de Marco s'illumina d'un sourire doux et rassurant, et ils poursuivirent leur voyage à travers les paysages pittoresques de la campagne.

La calèche revint lentement vers Fushia, les ramenant de leur escapade à travers la campagne. La nuit commençait à envelopper la ville, et les rues s'illuminaient de lueurs tamisées provenant des lanternes de rue.

Marco, affichant toujours son sourire charmeur, brisa le silence qui s'était installé.

"Je suis ravi que cette journée se soit si bien passée. J'espère que vous avez apprécié notre promenade autant que moi."

Ace sourit en retour.

"C'était une journée parfaite. Merci de m'avoir invité."

Le blond inclina légèrement la tête.

"Ce n'est que le début, je l'espère. J'aimerais beaucoup que nous nous retrouvions bientôt pour explorer davantage cette amitié naissante. Seriez-vous d'accord pour cela, Ace ?"

Ace hocha la tête en signe d'approbation, se demandant où cette nouvelle amitié les mènerait.

"Bien sûr, Marco. Je serais ravi de vous revoir. C'est une proposition que je ne peux refuser. Seriez-vous disponible demain ?

_Évidemment, si c'est vous"

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Ace regagna sa maison, le cœur battant, portant avec lui le doux souvenir de chaque instant de cette promenade mémorable. Le charme de son nouvel ami l'avait enveloppé, laissant derrière lui une douce mélodie de fascination.

Les sentiments naissants d'Ace pour Marco, aussi subtils soient-ils, se fixaient peu à peu en lui comme les racines d'un arbre ancien.

Il atteignit sa chambre et s'étendit sur son lit, un grand sourire aux lèvres, revivant chaque regard échangé, chaque mot prononcé. La mésange bleue, symbole de cette journée, était désormais libre, et Ace ressentit un écho de cette liberté dans son propre cœur.

C'est alors que Luffy entra précipitamment dans la pièce, curieux et avide de détails.

"Ace ! Raconte-moi tout !"

L'aîné, allongé, tourna la tête vers son frère, un sourire complice aux lèvres.

"Oh, Luffy, c'était une journée incroyable, vraiment. Marco est une personne fascinante, et j'ai l'impression que nous avons encore tant de choses à découvrir l'un sur l'autre."

Luffy se jeta aux côtés de son frère. Il ne voulait pas en rater une miette.

Les deux frères partagèrent un moment de connivence, tandis que la nuit tombait doucement sur Fushia, enveloppant leur conversation dans l'obscurité chaleureuse de la chambre. Le lien naissant entre Ace et Marco demeurait une énigme non formulée, mais elle grandissait comme une fleur rare dans le jardin secret de leurs cœurs.

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