(désoler pour le résumer, je ne l'ai pas encore finis mais j'était trop impatiente de publier la suite x)

Les journées ce succédait, lent et chiant. Je me tapais des sprints toute seule, je faisais le tour de l'apparte, je prennais des douches à la chaîne, je dormais, je regardais le soleil ce coucher. Les seuls moments où il ce passait quelque chose, c'est quand Andy, ou Adros je sais plus, m'apportait mes repats, des vêtements et un paquet de serviettes hygiénique. Il était à chaque fois avec un autre mec qui restait dans l'ascenseur. Parfois, il restait parler un peu avec moi, mais impossible de lui extorquer des informations.

Le reste du temps, toute seule, je m'imaginais des histoires. Je me prenais pour un grand patron regardant la ville est complotant, ou un prisonniers de guerre. Je suis sûr que j'aurais pus écrire une centaines de saga avec tout les scénario que j'ai jouer. Mon préféré était celui de l'agent secret. Mais j'ai aussi eu l'occasion de réfléchire. Trop, peut être. Un nombre m'obsédait : 37. Il tournait en boucle dans ma tête, et chaque fois me donnais envie de vomir. Pendant un moment j'ai crus être enceinte, mais c'était stupide puisque Cormac était devenut une vraie sainte nitouche.

Il ne venait pas me voir, et ça me brisais chaque jour un peu plus le coeur. J'en avait marre de cette boule au ventre, désagréable, chaque fois que je pense à lui.

Après presque une semaine de captivité, l'ascenseur s'est ouvert sur Andy, mais pas que. Derrière lui, la jolie blonde qui est venus me voir quand j'étais encore menotté dans cette chambre misérable, Cathleen, la soeur de Cormac. Elle porte une énorme saccoche et deux sacs avec le nom d'une marque de fringue dessus. Je l'avais complètement oublier. Quand ils entrent, je remarque que cette fois personne n'attend dans l'ascenseur. Et accessoirement, que la jolie Cathleen pointe une arme entre les côtes d'Andy. Pas très fraternel tout ça.

- Hey, bébé, je suis trop contente de te revoir ! s'excalme-t-elle.

Cathleen pousse Andy sur le cannapé et me rejoins sur le lit. Elle bondit dessus, et comme moi pose son dos contre le mur et en profite pour étirer ses jambes. Encore aujourd'hui elle porte un boa, mais bleu cette fois.

- Si tu savais comme j'ai galéré pour te retrouver et venir ! ce plain-t-elle. Cormac à mis le paquet niveau protection, et je te dis même pas ce que sont devenus les deux mecs qui te surveillait avant : ils bouffent les pissenlis par la racine aujourd'hui !

Je la regarde un peu surprise. Elle a toujours son arme (minuscule) dans la main. Andy nous observe prudement, et je croise son regard : nous savons tout les deux que mon bad boy va le défoncer.

- Tu sais pourquoi je suis là ? demande-t-elle sans attendre de réponse. Ma fête c'est ce soir, et on va ce préparer ensemble, comme de véritables copines ! c'est pas cool ? Et Andros t'accompagneras !

Donc, c'est Andros sont prénom. Je préfère l'appeller Andy. Mais il va pas juste ce faire defoncer : Cormac va le tuer, à ce stade là. Pourtant je m'en fiche, j'apprend que je vais enfin quitter cet apparte de merde ! L'exitation monte rapidement en moi, mais je fais ce qu'il faut pour la retenir. Cathleen me sourit de toute ses dents en ouvrant sa sacoche : j'y découvre une véritable pallette de peinture, toutes les couleurs et tout les aparailles de torture qui servent au maquillage. A partire de là, je ne suis plus qu'une poupée entre ses mains.

Cathleen me trouvait magnifique, je me trouvais tout juste passable. La robe était une taille trop grande, noir, et vue qu'elle était bustier elle ne cessait de tomber. En plus on voyait les bretelles de mon soutien-gorge. En plus, la robe s'arrêtait en-dessous du genou, ce qui me donnait un air coincé. Je ne vous parles même pas du collant opac noir et des bottines, noir elle aussi. Alors oui, j'aime le noir, beaucoup même ! mais là c'était vraiment moche. Même Andy à grimacer en me voyant dans ces horreurs.

Seul mon maquillage était réussi : un smocky eyes dorré et des lèvres juste légèrement rosé, sans glosse. Ma coiffure ce résumait à mes cheveux bouclé puis ébourriffé.

Je faisais un étonnant contraste avec Cathleen. Le haut était un soutiens gorge pailletté, une ceinture de tissue qui lui serrais la taille et une jupe évasé blanche mousseline. Ses jambes étaient mis en valeur avec un collant résille noir, et ses pieds chaussé dans des bottes complètement déparaillé avec sa tenue, des talons compensé, noir avec des flammes blanches. C'était un peu bizarre, mais ça lui allait bien. Ses yeux était charbonneux, et ses lèvres rouge comme le sang. Ses cheveux étaient ramener en arrière, à la manière de dracula, et elle portait de longue et fine boucles d'oreilles. Elle avait repris sont boa bleu.

Le seul qui n'avait pas changer, c'était Andy, qui avait assister à tout ça sans broncher. La seule fois où il a fait mine de vouloir partire, Cathleen avait braquer son arme sur lui illico presto. Il était toujours avec son jean slim et son débardeur noir. Cathleen lui a simplement tendue une veste de smocking.

Mon excitation était à sont comble lorsque nous somme entrer dans l'ascenseur. Andy m'a jeter un coup d'oeil, et pendant une seconde je me suis demander comment il s'était fait cette cicatrice au visage... A ma grande surprise, Cathleen a appuyer sur le bouton 50 et a tapé le code. Alors on ne va pas sortire du bulding ? Je suis déçue...

- La fête à commencer depuis une heure, on arriveras juste assez en retard pour que tout le monde soit là !

Je voyais bien qu'elle jouissais de quelque chose, et ça ne devait pas être juste à propos de sa petit fête d'anniversaire. Je ne sais même pas elle a quel age, d'ailleur ! Je m'apprête à lui demander mais les portes s'ouvre. C'est un rayon éblouissant de luxe qui m'éblouit les yeux. Je m'attendais pas à ça... C'était à la fois jeune, dépravé, et bon chic bon genre. Certain arborait des smokings et des robes de soirées classe, d'autre des tenues à peine couvrante, des jeans déchiré ou usé, la chemise ouverte... C'était deux monde qui s'entre choquaient pour moi. Mais personnes ne semblait trouver ça bizarre.

Et en entrant c'était pire. A des endroits, c'était parfaitement éclairer, et c'était surtout là que ce trouvait les bcbg, dans d'autres, dans l'ombre, ce trouvais "les dépravés". Comme il faisait noir, je ne voyais pas bien, mais dans ce genre de coin la première chose que j'ai vue c'est la poudre blanche sur la table, et un couple s'embrasser comme si leur vie en dépendait. Presque immédiatement, Andy m'a agrippé le coude et ne voulait plus me lâcher.

- Si il t'arrive quoi que ce soit, mon frère me metteras lui même la tête dans un baque d'acide. Je ne veux prendre aucuns risques, alors tu reste près de moi et tu ne dis rien, dit-il dans mon oreille.

Je grogne mais ne réplique rien. Cathleen à disparue. La piste de danse est remplie de dépravé. J'ai vraiment envie de danser, de bouger, de me tortiller, de sentire l'énergie émaner toute autour de moi. Au lieu de ça je reste près du bar, avec Andy qui me serre de chaperon omniprésent. Même au toilettes il me suit à la trace. Je n'ai même pas le droit de boire d'alcool : j'ai le droit à du oasis servit dans une flûte de champagne, ridicule au plus haut degré. Mes yeux parcour distraitement la foule, mais il s'arrête sur lui.

Parfaitement entre l'ombre et la lumière de la salle, dans un costume élégant et taillé sur mesure, noir, à la James Bond, ses magnifique tatouage couvert. Des cheveux revèches sont plaqué en arrière et sur le coter, lui donnant un faux air de gentil garçon. Mais, à ses côtés, à la lumière et au grand jour, une actrice porno de seconde zone. Du moins c'est ce que j'en déduis vue sa tenue.

Mais je la reconnais. De la bile me monte à la gorge. Je la connais, je la connais. Ca me revient comme un énorme choc cosmique, la rage absolu monte en moi. Cormac ; la blonde. Moi ; un flingue. Eux, dans un cannapé ; moi, le coeur brisé. Moi une arme pointé sur Cormac. Moi remplie de rage. Pourquoi ? Pourquoi cette scène ? Pourquoi suis-je si en colère ? je le sens, il y a un profond ressentiment. Mes souvenirs sont à porter de main, je pourrais tout me rappeller, là, maintenant. Du moins une partie. Mais la dernière chose que me revient en mémoire, c'est moi balançant ma chaîne, à laquelle je tiens comme à la prunelle de mes yeux, la balançant à Cormac après l'avoir arracher de mon coup.

Le verre ce brise avant même que j'ai pus m'en rendre compte.

- Ness ?

Je me suis tournée vers Andy qui me dévisageait inquiet. Il eu un léger mouvement de recule en croisant mon regard. La musique ne s'était pas arrêter, non, mais une bonne partie des gens aux alentours ce sont tournés vers moi. Dont Cormac. Dont l'actrice porno. Mon homme me dévisage avec des yeux exorbité. La pétasse affiche un air étonner, et presque dégoûter. Les gens retourne vite à leur bavardage en constatant que ce n'est qu'une empoter qui a fait tomber son verre, et un serveur accourt pour ramasser les morceaux et éponger le oasis. Même si sa pute s'est complètement désinterresser de moi, Cormac continue de me fixer. Andy est moi, en faîte. Il s'apprête à nous rejoindre, au grand damne de la salope, mais Cathleen sortie de nul part ce plante devant lui.

- Cette sale pute... grinçais-je.

- Tania est une poupée manipulée par Cathleen, tu n'as pas besoin de la voir comme un danger potentiel, elle est aussi vide qu'une bulle d'air, dit Andy en posant sa main sur mon épaule.

- Je parlais de Cormac, répliquais-je.

Il ne répond rien. Finallement, Cormac disparait avec sa soeur et cette "Tania", dans l'ombre. C'était perturbant, cette séparation. Je me suis tourné vers Andy, déterminée.

- Un verre, dis-je. Juste un verre.

Il me fixe quelques seconde, avant que sont incroyable et transcendant humour fait qu'il prenne un verre vide et me le tende avec un grand sourir. Je me retourne et m'apprête à moi aussi entrer dans l'ombre dans l'espoir de lui échaper, mais il me retiens.

- Hors de question que tu traînes là dedans ! il s'exclame horrifié.

- Pourquoi, ils ont l'air de s'amuser, dis-je en essayant de me dégager.

- Crois moi, c'est pas la meilleure manière de s'amuser, dit-il le regard dure comme la pierre.

Je continue de me débattre, et ça me fait un bien fout en faîte. Je me calme rapidement en sentant une main galcé ce poser sur ma nuque. Je me retourne brusquement, et Andy resserre son emprise sur moi en me tennant fermement l'épaule. Devant moi, un homme qui ressemble à Cormac, mais avec dix ans de plus. C'est perturbant. Je crois que je l'ai déjà vue... Il n'est pas rentrer dans ma chambre au début de mon enfermement ? Si, je crois. Même que Cormac et lui avait une relation tendue... C'est son frère, je crois.

- Hé bien, tu es très... commence-t-il en me regardant de haut en bas. Seigneur, Ness, qui a bien pus t'habillé ainsi ?

Je hausse les épaules, et il me sourit de toute ses dents. La main d'Andy ce resserre sur mon épaule.

- J'ai appris pour ton amnésie, c'est trop bête ! dit-il avec un arrière ton hypocrite. Tu te souviens de moi ?

- Pas trop... mais vous êtes venus dans ma chambre, répondis-je alors que la main d'Andy me broyait l'épaule.

Je lui ai jeter un coup d'oeil qu'il a royalement ignoré, concentré sur le frère de Cormac -et son frère à lui aussi logiquement.

- Bon, au moins je ne te suis pas totalement étranger, dit-il.

Je le dévisage attentivement, un sourcil haussé. Il a le bras bandé, donc il est blessé. Mais sa ressemblance avec Cormac, bien qu'évidente, ne me paraît si flagrante que ça. Ils ne ce ressemble pas vraiment, en faîte c'est plus... air de famille. Contrairement à Cormac, il porte un jean clair et un tee-shirt blanc rentré dans la ceinture. Il fait très... homme mâture, avec sa barbe de quelques jours et ses grosses cernes.

Il tend la main vers moi.

- Je serais ravie de te soustraire à ton chaperon et te présenter à quelques personnes, dit-il d'un ton mielleu.

Cette fois Andy ne me broit pas l'épaule, il préfère me pousser derrière lui dans un geste protecteur. Je m'apprête à grogner de mécontentement, mais l'atmoshère tendue m'en empêche. Rick à poser sa main sur le torse d'Andy pour le stopper. Ils ce défient et ce fusille du regarde.

- Fait pas le malin, et reste à ta place bâtard, crache-t-il toujours avec son ton mielleu qui devient horripilant.

Andy est devant un dilem, et même si je ne connais pas trop la hiérarchie de la famille, il est évident qu'ici, Andy est en position de faiblesse. Je prend les devants et sors de derrière sont dos, sans rien dire, je me place à coter de Rick qui semble satisfait comme un gros luron. Mais avant qu'on ne ce retourne pour quitter Andy, je lui fait un clin d'oeil qui, vus sa tête, ne le rassure pas du tout.

La compagnie de Rick est dans ennuie mortel. Il esquive mes quelques tentatives de question sur lui, Cormac ou sa famille. Il me présente des gens dans la lumière, des banquiers, des chef de groupe et même une esthéticienne. Mais je ne fais que me promener à son bras. Je n'arrête pas de regarder vers les coins d'ombre, mais impossible d'y voir quoique ce soit. C'est horripilant, de savoir que Cormac est là-bas à faire je-ne-sais-quoi accompagner de cette chienne alors que je suis coincée ici avec son trou-du-cul de frère. Sans compter qu'Andy ne nous lâche pas des yeux.

Pendant que Rick lèche les bottes à une énième personne, je m'éclipse doucement profitant que Andy ai détourner les yeux. En moins d'une seconde je me suis volontairement perdue dans la foule de bourge. Je me sens enfin un peu plus libre. Mon premier reflexe c'est de rejoindre la piste de danse. Je me jette corps et âmes dans cette foule dansante : de près, la musique semble m'exploser les tympans. Je commence alors à danser n'importe comment dans le petit espace qui m'est donner.

Je me sens plus libre et heureuse que jamais. Mes emmerdes sont repoussés par les décibels qui occupe mon esprit. Je saute, je chante, je crie ; bref, je vies. C'est hallucinant, je n'aurais jamais pensée retrouvé cette sensation un jour. La musique change et je reconnais les première notes : je me met à sauter et dansé comme une furie en chantant (faux). Plusieurs personnes me suivent, dont le DJ qui tape l'air du poing avec moi, ou moi avec lui.

- This is HELL, this is HELL, chantais-je en secouant la tête.

- We don't have to talk, we don't have to dance, we don't have to smile, we don't have to make friend ! criais-je en bougeant comme si ma vie en dépendait. It's so nice to meet you..

Mes muscles et mes cordes vocals me fond mal, mais je m'éclates. Je commence à suer et à manquer de souffle, mais je continue. C'est trop le pied ! La chanson arrive à sa fin quand je croise le regard de Cormac. Il est assit sur une chaise, plus loin, sa veste retirer, ses cheveux en bataille et quelques boutons ouvert. Il est seule, une cigarette au bec. Et il me regarde. J'arrive pas à m'en empêcher, je lui sourie en dansant, de toute mes dents. L'euphorie qui me submerge me donne des aîles. Et quand il me sourit à son tour, un si beau sourire qui me pourfend le coeur, je rejoins les anges. C'était après une soirée pourrie comme celle-ci que je l'ai rencontrer la première fois.

Je m'en souviens, oui. Avec des amis nous étions entrée dans une boîte avec de faux papiers et mon petit copain, que je n'aimais pas, draguait des minettes sous mon nez. J'étais partie, et j'avais pris la voiture alors que je n'avais pas mon permis. J'ai rouler jusqu'à me perdre sous la pluie quand je l'ai vue dans sa voiture.

Mais aujourd'hui c'est différent, et ça me semble si loin... Oui, j'ai douté. Oui, ma colère m'a aveugler : mais maintenant tout devient plus claire. J'aime Cormac. Je l'aime inconditionnellement. Et même si, en ce moment, des choses, des souvenirs ou même des gens me font douter, je l'aimerais toujours. Il est le premiers, et il le serras toujours.

Comme pour lui, parce que je sais que je suis la seule au monde à pouvoir le faire sourire comme ça.

Hey, salut les p'tit chow-chows !

Encore une fois le chapitre était plus long que prévue, j'ai dus le couper en deux :') J'espère qu'il vous plairas ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, je lis absolument TOUT les commentaires même si parfois je n'y réponds pas, et je les prends tous en compte, bon ou mauvais ! Et n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de la nouvelle couverture, j'en ai fait plusieurs autres mais j'aimais bien celle-là x)

Bise ;)