Chapter Sixteen
/!\ Attention, le chapitre est particulièrement violent ! /!\
Justin Bieber
Middletown, New York
C'est bientôt la fin de notre mission. Notre patron nous a dit que lorsque nous rencontrerons les chefs de la DSA, nous devrons finir la mission à ce moment. Pendant que nous tuerons les chefs, d'autres personne de la Crips se chargerons des petits pions du gang rivale, ainsi la DSA sera détruite. Pour l'instant, nous roulons en direction du lieu de la rencontre, Kanèle à mes côtés. Nous n'avons pas reparlé de ce qu'il s'est passé hier même si ça me trotte dans la tête. Qu'est-ce que ça signifié pour elle et est-ce qu'on peut dire que nous sommes maintenant ensemble ? Je jette un coup d'œil à côté de moi et vois Kanèle qui regarde le paysage.
_ Je peux te poser une question ? Je commence en me reconcentrant sur la route.
_ Ouais, répond-t-elle la voix encore endormie.
_ Ça voulait dire quoi ce baiser pour toi ?
Du coin de l'œil, je remarque que Kanèle a tourné sa tête vers moi et la penche légèrement sur le côté. Elle pince ses lèvres entre elles et semble réfléchir.
_ Que... Ben... Hésite-t-elle en fronçant les sourcils. Pour toi, ça voulait dire quoi ?
_ Je te l'ai dis, je t'aime.
_ Je t'ai répondu, je t'aime aussi.
_ Est-ce qu'on est ensemble ? Je continue.
_ Est-ce que tu le veux ? Réplique-t-elle.
Mes sourcils se froncent face à sa réponse. Pourquoi ne fait-elle que répondre à mes questions par une autre ?
_ Oui, je réponds simplement. J'aimerais qu'on soit ensemble, qu'on essaie un truc tous les deux.
_ Alors, tu peux m'appeler ta petite amie, sourit-elle.
Nous rigolons et elle vient poser ses lèvres sur ma joue. Je lui souris et commence à freiner pour prendre la prochaine sortie. Nous somme bientôt arrivés à notre lieu de rendez-vous. Tous les grands chefs de la DSA se sont rassemblés dans une petite ville de l'état de New York, comme tous les ans, pour discuter de l'avenir du gang. Nous y sommes invités car ils disent que nous avons beaucoup fait pour le gang et que nous sommes son « avenir »... Ce qui n'est pas totalement faux. Je suis plus déterminé que jamais à détruire la DSA. Tout simplement car ils ont demandé à Kanèle de faire la pute (désolé, je n'y vais pas avec des gants mais c'est ce qu'ils ont fait) et parce qu'après, la Crips va nous « rendre » notre famille. Dans la rue où a lieu le rendez-vous, Kanèle m'expose son plan.
_ Prends ton arme et un poignard, ils vont peut-être nous demander nos armes à feu. Donne-la, s'il faut mais garde ton couteau. Je ne sais pas s'il y aura des « gardes du corps », fait-elle en mimant les guillemets, mais s'il y en a, il faut les tuer les premiers. Vise la cuisse.
J'hoche la tête pour toute réponse et me gare un peu en retrait de la maison où nous sommes attendus. Je bloque mon arme dans ma ceinture, mets un couteau de l'autre côté de ma hanche. Ma petite amie fait pareil et nous sortons de la voiture pour rejoindre la maison. Nous toquons et un homme qui fait dix bon centimètres de plus que moi nous ouvre. C'est absolument le genre de mec que tu ne veux pas provoquer.
_ Justin Bieber et Kanèle Young ? Demande-t-il.
_ Ouais, je réponds.
_ Donnez-moi vos armes et vos chargeurs.
Nous soupirons et lui donne nos pistolet ainsi que les munitions que nous portons sur nous. Il les mets dans un tiroir où se trouvent une dizaine d'armes, une vingtaine de chargeurs, des coups de poings Américains, des poignards et d'autres armes blanches. Ce tiroir nous prouve bien que tout le monde est désarmé, en espérant qu'ils n'ont pas fait comme nous... Heureusement, il ne nous fouille pas et nous amène aux chefs sans qu'il n'ai vu les couteaux bloqués contre notre hanche. Nous arrivons dans la salle à manger où quatre hommes sont ainsi qu'un « garde du corps » et en plus, celui qui nous a ouvert. Il ne semble avec aucun autre bruit dans le reste de la maison.
_ On vous attendait ! Dit l'un d'entre eux.
Nous hochons la tête et nous avançons vers la table après leur invitation. Alors que nous nous penchons pour nous asseoir, Kanèle me chuchote très rapidement :
_ Trois, moi, droite.
Ces trois mots ne suffisent à comprendre que je dois tuer les trois hommes qui se trouvent à notre gauche alors que Kanèle s'occupera de ceux sur la droite. La réunion commence et ils parlent des chiffres réalisés pour le trafic de drogues, d'armes et d'autres choses qu'ils ne développent pas. Je remarque du coup de l'œil que les deux bobyguards sont derrière nous. Leurs jambes sont facilement atteignables pour qu'on puisse planter nos couteaux dedans. Je détourne les yeux pour me reconcentrer sur la conversation jusqu'à temps que je sente une main sur ma cuisse. Je me tourne vers ma partenaire et petite-amie pour lire sur ses lèvres « maintenant ». Instantanément, l'adrénaline monte en moi mais aussi la peur. La peur que ne sent sorte pas vivant.
Pourtant, je soulève mon tee-shirt et sors la lame tranchante. Je me retourne en même temps que Kanèle et nous la plantons tous les deux dans la cuisse des deux gardes du corps. A cet endroit, l'hémorragie est immédiate et la mort certaine, le corps se vide de son sang sans qu'on ne puisse faire quelque chose. Les quatre autres hommes se lèvent et s'avancent vers nous en faisant craquer leurs doigts, prêt à se battre. Aucun d'eux ne sort d'arme, ce qui est bon pour nous. Je remarque bien qu'ils essaient tous d'aller vers Kanèle, ils la sous-estiment parce que c'est une femme mais elle est beaucoup plus rapide et agile qu'eux, ce qui est un très grand avantage. En suivant leur logique, ce n'est pas ce que j'aurais fait, tout simplement car, comme ça, ils me laissent le champ libre. Malgré tout, les deux plus costaud viennent vers moi.
Je me mets en garde et le premier m'attaque alors que l'autre reste en retrait, sortant son téléphone. Je sais que je dois faire vite. Il m'envoie son droit mais l'esquive facilement. Je lève ma main gauche armée du poignard et lui effleure seulement la joue, vu qu'il s'est reculé. Il enchaîne directement avec son poing et il atteint ma joue gauche. La violence du coup me fait faire quelque pas en arrière. Mais, malheureusement pour lui, il m'énerve et fait monter la rage en moi. Sans réfléchir, je lance le couteau vers mon adversaire qui arrive dans son ventre et lui donne un bon coup dans la mâchoire ce qu'il le fait tomber. Je me tourne vers l'autre alors qu'il apporte seulement son téléphone à l'oreille. Je lui prends son cellulaire, coupe la communication et lance le portable à travers la pièce. Je l'entends se fracasser contre un mur. Je ne m'en soucis plus alors que j'envois un premier coup dans l'estomac de l'homme face à moi. Il se plit sous la douleur alors que je lui enfonce mon poing sur son nez. Un petit « crac » se fait entendre montrant qu'il est surement cassé. Il n'a vraiment pas l'air d'apprécier mes coups parce qu'il se jette sur moi en hurlant.
_ Salop !
Il me plaque au sol bloquant mes jambes avec son corps et commence à m'envoyer des coups au visage, au hasard. L'un d'entre eux atterrit sur mon arcade m'arrachant un cri de douleur sans pouvoir le retenir. Je sens le sans couler sur ma joue puis dans mon cou. J'apporte mes mains à son cou et essaye de l'étrangler. Pour en échapper, il tombe à ma droite ne permettant de me relever et de prendre la place du dominant. Je claque sa tête un grand coup contre le sol, pour tout réponse et me renvoie son poing sur le visage et celui-là va surement me laisser un œil au beurre noir. Je le frappe au visage avec mes poings. Tout d'un coup, je le vois prendre mon couteau encore planté dans le corps de l'autre et il le pointe vers moi. Je tourne et la lame atteint mon bras où elle laisse une entaille qui fait la moitié de mon bras pourtant elle ne me semble pas profonde. Le sang coule sur mon bras et je serre la mâchoire. Je lui prends le bras et, sous le coup de la colère, lui déboîte l'épaule. Je saisis l'arme qui m'a blésé et lui enfonce dans le torse, là où son cœur se trouve. Afin de le faire souffrir jusqu'à la fin, je fais faire un demi-tour au couteau, ce qui me permet aussi de me calmer. Je me relève et me tourne vers où doit se trouver Kanèle. Quand je pose enfin mon regard sur elle, elle retire le couteau du dernier homme. Du sang sort de son nez, elle en a plein les cheveux et elle a une entaille, comme la mienne mais beaucoup moins longue, elle doit faire environ trois centimètres, au niveau de sa mâchoire.
_ On doit partir, elle me dit simplement.
Je récupère mon couteau et me dirige vers la sortie. Avant de quitter la pièce, je jette un œil et constate que c'est vraiment une boucherie. Je détourne le regard et suis ma petite amie. Elle reprend nos armes mais aussi les autres et nous retournons à la voiture. Je monte côté conducteur et démarre le plus rapidement possible avant que quelqu'un n'arrive.
Justin Bieber
Middletown, New York
Nous rentrons dans l'hôtel par la fenêtre pour ne pas être vu dans notre état par le personnel. Nos habilles sont couverts de sang et c'est possible que nos cheveux le soient aussi. Nous prenons des affaires et je pars dans la salle de bain pour enlever tout le sang sur moi. Je sors de la douche, une serviette autour de ma taille et laisse ma place à Kanèle. Elle part dans la salle de bain alors que j'enfile un tee-shirt noir col en V ainsi qu'un jogging. Une fois prête, ma petite amie m'appelle dans la salle de bain où elle a déjà tout préparé pour nous soigner. Je m'assoie sur le lavabo comme elle me demande et commence à me soigner.
_ Ça risque de piquer, me prévient-elle en posant du coton avec du désinfectant sur mon arcade.
Je serre les dents et laisse Kanèle continuer. Elle inspecte mon visage dans chaque détail pour ne pas louper une blessure. Elle soulève ensuite mon tee-shirt pour voir si je n'ai pas de bleus ou de coupure. La jeune fille reprend du coton et soigne mon ouverture au bras.
_ Ce n'est pas profond, il n'y a pas besoin de recoudre par contre, tu auras une cicatrice.
Même quand elle avait du sang partout, y compris dans les cheveux, je la trouvais magnifique alors maintenant qu'elle me parle comme une infirmière, je ne peux pas m'empêcher de la trouver sexy et de me mordre la lèvre. Geste que j'arrête dès qu'elle pose sur mon bras le coton pour lâcher un cri de douleur.
_ Ça t'apprendra à me regarder comme un pervers, me sourit-elle.
Je ne peux m'empêcher de rire face à sa remarque et lui réponds :
_ Ce n'est pas de ma faute si t'es super sexy, Kanèle.
Pris d'un élan de maturité, elle me tire la langue et prends mes mains pour les regarder. J'ai plusieurs microcoupures au niveau des jointures à cause des coups que j'ai donnés. Elle me passe du coton dessus et me fait descendre. Je la remercie et la prends par les hanches pour l'asseoir à son tour. Je commence par nettoyer ses mains parce que, comme moi, elle s'en ai servis puis passe à son visage, je l'observe et commence par l'entaille sur sa mâchoire.
_ Toi aussi, tu auras une cicatrice.
Elle hausse les épaules et je la vois contracter sa mâchoire quand je pose le coton dessus.
_ On doit détruite la Crips. Me dit-elle.
_ Tu veux déjà remettre ça ?
_ Ils ont fait trop de mal autour d'eux. Une fois qu'ils nous auront rendu nos familles, nous devons les tuer.
_ Comment comptes-tu t'y prendre ? Je lui demande regardant son nez. Ton nez n'est plus droit, je lui fais remarquer, il est peut-être casser.
_ C'est pas grave, répond-t-elle simplement avant de reprendre sur la Crips. Comme nous venons de faire, sauf qu'en plus, nous devons prévoir des voitures pour que nos familles puissent partir avant le massacre. Ils seront aussi, peut-être, plus nombreux, ce qui risque d'être plus compliqué.
Bien que l'idée soit complètement folle, je l'accepte et nous commençons à élaborer un plan pendant que je finis de la soigner. Une fois que c'est fait, je finis de l'écouter sur son plan alors que je pose mes mains sur ses hanches et la rapproche de moi. Je l'embrasse et m'approche de son oreille.
_ Tu m'excites quand tu prévois de tuer des gens et que tu mets en place ton plan. C'est fou.
J'embrasse sa blessure et continue de déposer des baisers jusque dans son cou. Elle passe ses mains dans mes cheveux et met sa tête en arrière. Je descends mes baisers dans mon décolletée et passe mes mains sur ses fesses.
_ J'ai envie de toi là, bébé. Je souffle dans son décolletée.
_ Qu'est-ce... Qu'est-ce que tu attends... Pour m'emmener dans le lit ? Halète-t-elle.
L'entendre parler comme ça ne fait qu'augmenter le désir en moi. Elle enroule ses jambes autour de moi et je la porte en l'embrassant pour la déposer dans le lit. Très rapidement, nos vêtements sont éparpillés dans la pièce et nous ne faisons plus qu'un.
Justin Bieber
Middletown, New York
_ Très prête ? Je demande.
_ Mmh... Ouais.
Elle fronce les sourcils en s'arrêtant face à moi, pose sa main sur ma joue et m'observe.
_ T'as un sacré œil au beurre noir, chou.
_ Je le sens quand je ferme l'œil, je lui réponds, mais c'est quoi se surnom, « chou » ? Tu voudrais que je t'appelle « courgette » ?
_ C'est affectueux, bébé. Rigole-t-elle.
_ Je préfère « bébé », mon poivron.
_ C'est moins original mais va pour « bébé », mon haricot.
Elle insiste sur le dernier moi alors qu'elle commence à rire. Je l'embrasse en souriant avant de lui ouvrir la portière de la voiture pour qu'elle monte. Elle s'exécute, je claque la portière et fais le tour pour monter à ses côtés. Nous avons rendez-vous à Los Angeles dans une semaine avec la Crips. À cause des avis de recherche, nous ne pouvons plus prendre l'avion alors nous voilà partis pour traverser les États-Unis en voiture en évitant les grandes routes pour ne pas être reconnus. Nous sommes là, en plein milieu de la nuit prêt à partir. Juste avant, nous avons brûlé nos vêtements de la veille pour ne pas laisser de trace parce qu'ils étaient irrécupérables.
_ Si tu veux te reposer, dit-le moi, je conduirai. Me propose-t-elle.
_ Merci, je lui réponds en posant mes lèvres sur les siennes. On essaiera de s'arrêter dans un hôtel au levé du soleil. Pour l'instant, essaie de dormir, toi.
Elle me sourit et baisse un peu son siège pour faire ce que je lui dis. Elle cale sa tête alors que je démarre et me dirige la sortie de l'état de New York pour rejoindre celui de Californie.
Justin Bieber
Sur la route, USA
_ J'ai faim, Jay...
_ On va s'arrêter, sweetheart.
Nous parcourons encore quelques kilomètres afin de trouver un restaurant. De l'extérieur, il semble assez luxueux vu le bâtiment mais aussi avec les voitures qui se trouvent sur le parking. Je me gare à côté d'une Range Rover et me tourne vers Kanèle.
_ Je pense bien qu'on ne va pas y aller sans armes, je commence, mais on se cagoule ou pas ?
_ J'ai la flemme.
Elle me sourit, m'embrasse et sort de la voiture armée de deux revolvers. Je souris et fais pareil qu'elle. Nous vérifions que nos chargeurs sont pleins et entrons dans le restaurant.
_ Personne ne bouge et je veux voir vos mains en l'air ! Je crie.
La panique prend le contrôle des personnes présentes. Ils se mettent à crier mais écoutent quand même ce que j'ai dit.
_ VOS GUEULES ! Hurle Kanèle en tirant dans le plafond.
Immédiatement, les cris se calment et tout le monde écoute. Kanèle part vers les cuisines pour amener le personnel dans la salle avec les clients.
_ On aimerait passer commande, je dis en souriant.
_ Justin ?
Je fronce les sourcils en reconnaissant la voix de la personne qui m'appelle... Selena Gomez. Je me tourne vers elle et la regarde de haut en bas. Elle porte une robe rouge longue avec des talons de la même couleur et ses cheveux sont détachés.
_ Qu'est-ce qu'il t'est arrivé, Justin ? Continue mon ex-petite amie.
_ Ça ne te regarde pas, je siffle.
_ C'est elle qui t'as changé ? Demande-t-elle en pointant Kanèle du doigt.
_ Laisse-le en dehors de ça.
_ Mon chéri... Continue-t-elle en se rapprochant de moi pour mettre sa main sur ma joue.
_ Ne m'appelle pas comme ça ! Je m'énerve. Et ne me touche pas ! Maintenant, ferme ta gueule avant que je te tire dessus. Est-ce que quelqu'un peux venir pour nous passer à bouffer ?
Un serveur s'approche de nous alors que la chanteuse recule.
_ Que... Que puis-je vous servir ? Demande l'homme.
_ On prendra à emporter. Bébé, tu prends quoi ? Je demande à Kanèle.
A ces mots, Selena sursaute et me regarde.
_ Tu es avec elle ?! Tu sais que tu fais du détournement de mineur ? Me questionne-t-elle.
_ Je t'ai dis de fermer ta gueule ! Je hurle sous la colère.
Je tire à ses pieds pour mieux entrer mes menaces dans sa tête. Elle hurle et commence à pleurer alors que je redemande à ma petite-amie ce qu'elle veut manger puis je passe à mon tour ma commande. Quelques minutes plus tard, les cuisiniers arrivent avec notre repas dans des boites. Nous les remercions et je dépose une grosse somme sur le comptoir. Alors que nous commencions à sortir, Selena dit :
_ J'espère que ta salope est...
Je me la laisse pas finir, le mot « salope » pour designer Kanèle est déjà de trop, et tire dans son épaule. Elle hurle de douleur, les gens se précipitent vers elle alors que nous courons vers la voiture pour reprendre la route et partir loin d'ici.
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