Horns Bryce fox.

L'homme s'était laissé aller à ses pulsions destructrices. Il était sorti et il avançait comme un saoulard. Ses yeux aussi bleu qu'une topaze, était devenu vitreux, plein d'une haine incommensurable et d'une sourde douleur. Il arriva devant un magasin.

"Détruis tout" lui ordonna la vielle compagne.

Il cassa la porte d'un simple coup de pied et entra.

Et c'est alors que le carnage commença.

Il détruisait tout ce qui lui passait sous la main. Il donna un coup de pied dans un étagère qui vola en éclat et il se déchaina sur les caisses.

Ce n'était pas assez pour la vielle compagne qui avait conquis son esprit et gouvernait tous ses faits et gestes. Elle voulait plus.

Alors il détruisit.

Il donna un autre coup de pied dans un rayon qui explosa. Il attrapa une bouteille au vol et la vida d'une traite.

"Laisse toi aller" susurra-t-elle

Les souvenirs refirent surface et il entendit les mots de son deuxième véritable amour, lui avait dit.

"Je te hait"

Il s'acharna sur un étagère. Il se souvint de la douleur qu'il avait éprouvé ce jour-là. Les larmes cognaient sur son cur et sa haine les gelait.

"Tu n'es qu'un déchet humain" avait-elle dit.

"Une sous merde"

"Tu me dégoûtes"

Il se souvint d'un autre évènement qui lui était arrivé quand il avait huit ans. Il sentait encore ce fouet s'abattre impitoyablement sur son dos. Il explosa dix étagères d'un simple coup de pied. Il se remémora les mots que lui disait une femme qu'il haïssait aujourd'hui. Ces mots qui l'avait brisé à jamais.

"Tu n'es pas digne d'être aimé"

"Tu n'es qu'un monstre qui ne mérite que du mépris" lui disait sa propre mère.

Sa haine redoubla et il démolit les murs qui tombèrent en miettes.

Il ne vit pas que deux onyx l'observait et s'était écarquillé en voyant le carnage auquel l'homme se livrait.

Les souvenirs continuaient de défiler dans l'esprit tourmenté de l'homme et sa vielle compagne ne lui laissait pas de répit alors il frappait. Ses pulsions destructrices ne diminuait pas, bien au contraire elles lui rongeait les os, l'âme, tout son corps.

Les onyx l'observait encore déverser sa colère et se remplissait petit à petit de peur.

Puis il tomba à genoux et poussa un cri qui déchira l'air.

Les yeux noirs s'écarquillèrent et s'emplirent de doute. Pourquoi hurlait-il ?

Des flammes digne de l'enfer s'élevèrent du sol pour étreindre le ciel.

Cette fois-ci la femme se posa sérieusement des questions quant à cet homme très bizarre.

L'homme resta longtemps à genoux et les flammes continuèrent à danser autour de lui. Un tonnerre extrêmement puissant éclata. Il se leva, pas du tout calmer, il voulait détruire encore et il savait exactement quoi faire. Ses yeux étaient injectés de sang et de colère, tout s'arrêta et il se téléporta dans une forêt où il eut tout le loisir d'y déverser sa rage.

Les yeux noirs étaient toujours grand ouverts ne croyant pas à ce qu'ils avaient vu. L'homme rentra chez lui, d'un pas hésitant, il s'écroula sur son lit une fois dans son appartement, mais ne trouva pas le sommeil.

Ce n'était pas de ça dont il avait besoin.

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Bonjour

Voici enfin la partie 4 j'espère qu'elle vous a plu

qu'en avez vous penser ?