Chapitre 6 : Nouvelle enquête.
Out of my head de John newman
Julien était assis tranquillement dans son bureau, en train de repenser à cette beauté surnaturelle qu'il avait croisé au théâtre. Il n'avait pu l'oublier même s'il savait que tous ses espoirs ne servaient à rien.
Il y avait quand même cette éteincelle qu'il n'arrivait pas à éteindre. Il l'alimentait jusqu'à ce qu'elle puisse former cette flamme dévastatrice qui ravage tout sur son passage qu'on appelle l'amour car il défit l'impossible. Il continuait d'espérer même en sachant que c'était vain, qu'il ne la reverrait pas.
Il espérait qu'ils pourraient peut être diner ensemble un jour dans un restaurant. Ils discuteraient de tout et de rien. Ils riraient ensemble. Ils apprendraient à se connaître. Et il aimerait comme il n'avait jamais aimé quelqu'un. Ç'aurait été si beau.
Alors qu'il était plongé dans ses pensés, un officier vînt l'informer que Jess Aréa, une puissante femme d'affaire, les avait appelé pour leur dire que sa fille Niagara Aréa qui devait se marier au fils d'un puissant homme d'affaire du nom de Nao. Elle ne l'avait pas appelé depuis deux jours alors elle s'était rendu là où devait avoir lieu de leur mariage et une tragédie s'était déroulé. Ils devaient impérativement venir.
Julien s'était levé et ils étaient parti sur le champ, pousser par la curiosité.
Le jardin était tout à fait normal. De magnifique roses bordaient l'allée pavillonner. La pelouse était taillée à la perfection. Il y avait encore l'arc de fleur bleu et rose. Ça et là était dispersé de petits buissons. C'était un très beau jardin. Rien ne montrait que quelque chose de grave s'était passé.
Des bancs en pierre étaient disposé au mileu de ce petit paradis où deux âmes soeur s'étaient unis.
Julien et l'officier Charles, avancèrent jusqu'au hall dont la façade était tout de blanc et de bleu. Là-bas les attendait une très belle femme qui les tournait le dos.
On ne voyait que ses longs cheveux bouclé noir de jais qui lui tombait jusqu'au milieu des cuisses, comme sa fille. Ils s'approchèrent d'elle. Jess ne bougea pas d'un millimètre, ses yeux marron fixé sur ce qu'il y avait à l'intérieur.
Elle avait les traits durs et dénuer d'émotion. Elle s'agrippait avec force à la porte du hall. Quand elle avait vu ce qu'il s'était passée, elle avait crié, pleuré et son monde s'était effondré. Sa fille, sa moitié, son sang, son tout, était morte. La douleur avait transperçé sa poitrine. C'était comme si un milliard de couteau la traversait. Les larmes avaient coulé encore et encore. Elle avait terriblement mal. Sa fille n'était plus là. On la lui avait pris.
Pourquoi ?
Une colère glacial s'était mélangé à sa souffrance. Elle aurait dû être là pour empêcher cela.
Les larmes avaient ruissellés sur ces joues.
Julien et Charles rentrèrent dans le hall et ils manquèrent d'avoir un haut-le-coeur.
Tous étaient recouvert d'hémoglobine. Des goutes de sang tombaient du plafond.
Plic
Ploc
Plic
Les corps étaient déchiquetaillés. Il y avait des bras ça et là. Des jambes et une tête trainaient près d'une table en miette. Le liquide vermeil s'écoulait sur l'estrade comme les larmes coulent sur le visage.
On aurait dit qu'un monstre assoiffé de sang et de violence était passé par là.
Il y avait une femme vêtu de blanc avec la gorge tranché. Elle avait une expression meurtrie mais rempli d'amour et ses yeux ne refletaient aucune peur, mais une immense douleur.
Un homme était allongé auprès d'elle. Il avait le visage tourné vers sa bien aimé et leurs mains s'entrelaçaient. Ses yeux étaient empreint d'une extrême souffrance et sa bouche était ouverte sur un cri que ne s'éteindrait jamais.
Le cri de celui qui a vu son aimé mourir, le cri de celui dont le coeur était brisé alors il la regardait et leur âme s'entrelaçaient dans une danse éternel et ils s'aimeront dans un autre monde. Là où personne ne pourra les séparer.
Jess avait toujours les yeux rivé sur un lieu de douleur et de colère qu'elle contemplait avec un regard vitreux.
Julien et Charles cherchaient des indices tout en contenant difficilement leur nausés.
Finalement ils décidèrent d'appeller des renforts pour amener les corps de Niagara et de Naro chez le médecin légiste. Dix minutes plus tard l'équipe arriva et emmena les corps.
Jess n'avait pas bougé d'un iota. Cela faisait deux heures qu'elle était figé dans un état de choc, repensant à sa fille et à ses rêves qui n'aboutiraient jamais. Les larmes coulèrent. Julien passa la main sur son bras et Jess tourna légerement la tête, puis il l'accompagna autre part et elle n'opposa aucune résistance. Arriver au bout de l'allée, elle s'arrêta, regarda droit dans les yeux Julien et lui posa cette question qui lui travaillait l'esprit :
- Qui a fait ça ?
- C'est ce que nous allons essayer de savoir, répondit Julien.
- Faites vite et quand vous trouverez la personne qui a commis cet acte, faites lui voir les pires souffrances du monde.
-Je vous le promet Jess.
Elle se rendit à sa voiture et s'en alla. Au même moment Charles rejoignit Julien et ils partirent loin de cet endroit ensanglanté.
Personne n'avait vu le petit morceau de tissus blanc tâché de sang bleu. Personne n'avait vu ce petit point bleu et noir dans un coin du hall.
Ils n'avaient pas vu ces indices qui les auraient mené tout droit au meurtrier
*********
Un mois plus tard
Les résultats du laborataire étaient arrivés et aucune trace d'ADN n'avait été trouvé sur les corps.
Le commissaire avait commencé à faire des cauchemars. Il voyait les cadavres désarticulés avancé vers lui alors qu'il était enchaîné. Il ressentait leur souffrance, leur haine, leur espoir perdu et c'était trop pour lui.
C'était le regard de Naro qui lui faisait le plus mal. Ces yeux qui le suppliait de les venger. Il y avait ces yeux bleus qui le regardait avec une expression de fureur pur et ce sourire à vous glaçer le sang.
Alors un soir, il se leva et il cria car il avait mal et il n'en pouvait plus de tous ces songes qui le hantait.
Ce hurlement déchira la nuit.
Puis il retomba sur son lit et sombra dans un sommeil plein de vision de mort et de destruction.
Sa femme n'arrivait pas à dormir, perturber par ce qu'elle avait vu et cherchait désespérément une explication.
Le lendemain matin, Jeanne se décida à poser la question qui lui brûlait les lèvres depuis la veille au soir. Elle le trouva dans son bureau, les yeux complètement vide, affaler dans son siège.
- Qu'est ce qui s'est passé hier ?
- J'ai eu une mauvaise nuit.
- Ah ouais ? Rien que ça ? Tu t'es réveillé et t'as crié comme un forcené après tu t'es rendormi comme si rien ne s'était passé. Alors je te repose la question : Qu'est ce qui s'est passé hier soir ?
- J'en sais rien OK, s'emporta-t-il, maintenant laisse moi travailler.
Elle s'en alla sans plus insister. Sachant très bien que c'était bien plus que cela.
~~~~
L'homme n'était pas au meilleur de sa forme et plus les jours passaient, plus il s'enfonçait dans l'alcool. Les souvenirs le tracassait et les verres se vidaient dans sa gorge.
Il voulais oublier mais il n'y arrivait pas.
Il avait de plus en plus mal.
Alors il buvait encore et encore.
Cette vielle compagne revenait en force. Il sombrait mais il n'en avait que faire. La souffrance lui tordait l'estomac dans tous les sens et renforçait ses barrières.
Alors il enchaînait les bouteilles.
Un jour, il était saoul, posséder par sa veille compagne, il sortit de chez lui.
Il était minuit.
~~~~
Les cauchemars continuaient de peuplé ses nuits.
Les jours passaient et son regard se vidait irrémédiablement. L'enquête n'avançait pas du tout.
Il revoyait inlassablement ses corps qui se traînaient vers lui alors qu'il était enchaîné, sans pouvoir s'enfuir.
Ces milliers d'yeux qui le fixait en le suppliant de trouver ce fichu meurtrier. Alors ils se mettaient tous à hurler et ce hurlement sonnait comme une plainte qui rythmait ses mauvais rêves. Tous cela l'enfermait dans un monde qui le rendait vide et haineux. Et ces magnifique yeux bleu nuit froid qui le fixait sans ciller et semblait lui dire une chose que son esprit tourmenté ne pouvait comprendre. Un sourire malveillant et blanc comme de la porcelaine s'étirait sur le faciès et Julien se réveillait en sueur et paniqué.
Son existence devînt monotone et creuse.
Le matin il se levait, mangeait, disait au revoir à ses enfants et allait travailler tel l'être vide qu'il était devenu.
Il avait terriblement mal mais personne ne pouvait l'aider car tous cette douleur avait dréssé une barrière autour de lui.
Il se sentait si vide, si froid, si mal mais il n'arrivait pas à délier sa langue pour parler.
La journée ses pensés n'étaient plus occuper par cette fille mais par ce sourire, ces yeux, ces visages déformé et ça le rendait malade.
Il essayait de travailler, en vain.
Jeanne, sa femme, se sentait horriblement mal et elle s'efforçait de ne rien montrer, se persuadant elle et ses enfants que tout ça allait passer.
Les jours défilaient et son mari s'enfonçait dans la folie. Elle n'y pouvait rien. Elle se sentait impuissante et elle l'en voulait de les faire tant souffrir. Elle était en colère, mais elle essayait de l'aider et à chaque fois il la repoussait. Elle le détestait encore plus.
Ces deux sentiments se faisait la guerre dans son coeur. Elle continuait de l'épauler encore et encore. Il la repoussait inlassablement, lui arrachant un peu plus son coeur.
Elle revenait encore vers lui.
Il traitait tout le monde comme ses propres enemis alors que c'était de sa haine dont il devait se méfier.
Jeanne continuait d'essayer de pénétrer sa carapace et à chaque fois son âme en ressortait encore plus brisé.
Elle aurait voulu qu'il s'ouvre à elle.
Elle aurait voulu panser ses blessures.
Elle aurait voulu être son ami, sa confidente.
Il lui faisait si mal.
Ses propres plaies commençaient à saigner.
La guerre était plus violente dans son for intérieur.
Finalement c'est la colère qui a vaincu, un jour, son mari rentrait, comme à son habitude, marchant d'un pas las. Il se dirigeait vers son bureau pour tenter de travailler. En réalité, tout ce qu'il voulait c'était de la paix.
******
Que va-t-il se passser ?
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