1. Tu m'abandonnes.

❀▬▬▬ Tαo ▬▬▬❀

Je te déteste. Je te déteste d'être resté silencieux. Je te déteste de m'avoir abandonné. Je te hais. T'avais pas le droit. Tu pouvais pas me faire ça.
Je me morfond depuis des jours dans ma chambre. Je vais bientôt finir par me noyer dans mes larmes tellement j'ai pleuré depuis que tu es parti. J'en ai marre. T'avais pas le droit YiFan. T'avais pas le droit.
J'ai l'air de quoi maintenant ? Regarde-moi. On dirait un mort-vivant au bout de sa vie. Regarde ce que tu m'as fait. Dans quel état tu m'as mis. Les autres ne savent même plus comment me parler, ni même comment me regarder. Je te déteste. Tu nous as tous trahis. Tu m'as fait du mal. Et ça, t'avais pas le droit. T'avais pas le droit YiFan, mais tu l'as quand même fait. T'es vraiment qu'un crétin. Je te déteste.






J'ouvris les yeux difficilement et les clignai plusieurs fois à cause de la forte luminosité. Il faisait tellement chaud sous ma couette, je n'avais pas envie de me lever. J'enfouis ma tête sous la couette en grommelant dans mon coin. Je sentis un poids sur mon lit, près de mes jambes. C'est pas aujourd'hui que je vais rester au lit... La couette se souleva et l'air frais de la chambre s'engouffra sur mon corps. Je me roulai en boule en cachant mon visage sous mon oreiller. On me l'arracha des mains, je râlai

- Allez, espèce de feignant ! Lève-toi !
- Pfgmh... C'est toi qui dis ça...
- Pour une fois que je me lève avant toi, je vais pas gêné pour te réveiller hein !
- Pour une fois que je fais une grasse mat', t'aurais pu me laisser dormir hein...
- Oh ça va. Pour me faire pardonner, on va se balader sur la plage, ok ?
- Mm... ok, répondis-je en hésitant faussement.

Il savait très bien que j'adorais me balader sur la plage. Je pouvais pas refuser une telle attention, surtout venant de sa part.
Je me décidai finalement à sortir de mon lit, pourtant très confortable. Sans rien dire je me dirigeai vers son placard pour y attraper un de ses sweat. Je l'enfilai rapidement, étant totalement frigorifié. Puis je sortis de la chambre après lui.
Les autres sont déjà en train de petit-déjeuner. Je m'assis à la table à mon tour en les saluant puis attrapai deux pancakes et les badigeonnai de confiture.

- C'est pas dans tes habitudes de te lever si tard Tao, fit remarquer le Maknae de la bande en laissant échapper un rire.

En guise de réponse, je baillai à m'en décrocher la mâchoire, ce qui valut quelques rires. Je pourrai presque me rendormir sur place, tellement je somnolai. Enfin, si Chanyeol et Baekhyun ne faisaient pas autant de bruit en embêtant encore et toujours Kyungsoo... Et je ne pouvais jamais m'empêcher de taquiner Jongin qui leur lançait un regard qui vous fait frissonner tellement il était glacial. Mais là, j'étais encore endormi à moitié, et beaucoup trop fatigué pour prononcer quoique ce soit. Mais ce fut JongDae qui s'en chargea :

- Jongin ! Arrête tu vas finir pour les transformer en statue à mal les regarder comme ça ! ricane-t-il en plissant les yeux, Kyungsoo va te gronder ce soir~

C'est la deuxième phrase qui détourna Jongin du petit trio. Il regarda calmement JongDae tout en mâchant ses cornflex, avant de hausser les épaules et se reconcentrer sur son bol.

- Tao prend tout ton temps surtout, commenta YiFan, qui s'impatientait à force de m'attendre -il faut dire que je ne faisais rien pour me dépêcher...

Je levai mes yeux à demi-clos vers lui, en avalant la bouchée de tartine que je mâchai depuis un moment, puis je hochai la tête avant de me lever et de débarrasser mon assiette. Je partis chercher mes affaires dans ma chambre avant de revenir dans le salon.

- Quelqu'un m'accompagne à la douche ? demandai-je encore endormi, à l'attention de la bande.
- T'es vraiment dérangé toi... éclata Sehun en tombant presque de sa chaise, Vas-y tout seul, t'es un grand garçon Tao, je suis sûr que tu arrives à te laver tout seul, enchaîna-t-il sur un ton taquin.
- ...

Comme personne d'autre ne répondit, je m'en allai les bras ballants avant de m'enfermer dans la salle de bain. J'essayais de faire au plus vite, mais comme à mon habitude, je ressortis au bout d'une demi-heure. YiFan tapait du pied.

- Ah bah monsieur se fait attendre hein ! râla-t-il en se dirigeant vers la porte.
- Désolé... Je me suis dépêché pourtant, justifiai-je en le suivant.
- Mouais.

Il fit volte-face, ce qui eut le don de me faire reculer, sous l'effet de la surprise.

- Allez, à t'à l'heure les gars ! cria-t-il à travers le salon, avant d'ouvrir la porte.
- Vous rentrez quand ? lança JunMyeon en nous regardant.

Mais YiFan s'était déjà engouffré dehors et avait commencé à descendre les escaliers. Je haussai alors les épaules en guise de réponse, puis passai le seuil de la porte à mon tour.

- Pas tard, dis-je en fermant la porte.




YiFan retira ses chaussures, les prenant dans sa main, avant de poser les pieds sur le sable blanc de la plage. Je l'imitai avant de le rejoindre. Je regardai la mer, et m'avançai alors jusqu'à elle, pour laisser son eau s'immiscer entre mes doigts de pieds. Vu la saison, l'eau semblait froide, en plus c'était la matinée. Il n'y avait personne. Il fallait juste regarder le ciel pour comprendre pourquoi la plage se trouvait vide. Les nuages aux teintes de gris semblaient pouvoir déverser une pluie torrentielle à tous moments. La mer semblait calme, alors qu'elle montait peu à peu et recouvrait toujours plus le sable fin, sur lequel mes pieds s'enfonçaient à force de rester immobile. Le soleil était déjà bien haut dans le ciel, et créait de multiples reflets à la surface de l'eau. Je clos les yeux, et sentis le doux air marin monter dans mes narines. J'adorais cet endroit.
YiFan finit par me sortir de mes pensées en m'interpellant.

- Tao ! Regarde ! me cria-t-il.

Je me tournai vers lui, avant de regarder ce qu'il me pointait du doigt. Je plissai les yeux, puis finis par distinguer des corps sauter hors de l'eau, un peu plus loin. Je reconnus sans mal qu'il s'agissait de dauphins. C'est vrai qu'ils viennent souvent par ici le matin. Je restai un long moment à les observer, oubliant presque YiFan qui m'accompagnait.
Je sentis une main se poser sur mon épaule, je tressaillis en me retournant vivement.

- Tiens, déclara mon ami en me tendant une boisson chaude, provenant d'un Starbucks.
- Ah, merci !

J'attrapai le contenant en buvant une gorgée, puis me tournait vers YiFan.

- On marche ?

Sans me répondre, il m'emboîta le pas.
On discuta en traversant toute la plage, et en faisant demi-tour lorsque l'on ne pouvait plus avancer. On était en plein débat animé quand mon ventre décida de l'interrompre.

- ... Ah ah... Je crois que je commence à avoir faim... ha ha... bafouillai-je gêné.

YiFan ne se gêna pour éclater de rire, puis très vite je fis de même.

- Bon, on va manger alors, déclara-t-il toujours en riant.




Nous partîmes alors du bord de mer, après avoir enfiler nos baskets, pour se diriger vers un endroit que je connaissais bien. C'était mon restaurant préféré, un des seuls de la ville à servir de la Western Food. Mes papilles s'émoustillaient déjà rien qu'en sentant l'odeur de viande grillée. On s'assied à une table et on commanda -puisqu'on choisissait toujours la même chose... Le temps que nos plats soient prêts, je sentis YiFan m'observer. Je tournai le regard vers lui, il souriait.

- Qu'est-ce qui te fait sourire comme ça ? questionnai-je en arquant un sourcil.
- Oh mais rien, répondit-il amusé.

Je restai dans l'incompréhension, mais ne cherchai pas à en savoir plus, puisque très vite les plats arrivèrent. Je m'empressai de piquer un morceau du viande avec ma fourchette, avant de le mettre dans ma bouche. Ah, leur viande était toujours aussi délicieuse... J'adore vraiment cet endroit. YiFan me connais vraiment bien.




Une fois sortis du restaurant, il se tourna vers moi en souriant.

- Bon, maintenant on va en centre-ville, déclara-t-il sans me laisser le choix.

Il me tira avec lui jusqu'au quartier de la mode. Non, non, ça ne va pas du tout... Je n'ai plus de sous, je ne vais rien pouvoir m'acheter. C'est triste... YiFan finit par s'arrêter, tandis que mes lèvres s'étaient retroussées à cause de ma tristesse de ne rien pouvoir acheter.

- Bon bah tu viens, d'habitude tu te rues dans cette boutique dès que tu arrives à côté, fit-il remarquer.

Je levai alors la tête pour lire l'enseigne de ce magasin d'accessoires, que j'adorais : Gucci. Je baissai à nouveau les yeux vers YiFan, l'air dégoûté.

- Tu es cruel.
- Hein ? Bah pourquoi ça ?
- Je n'ai plus un sous, si quelque chose me plaît je serai dégoûté de ne pas pouvoir l'acheter...
- Mais non ! Allez entre, t'adores faire du lèche-vitrines ! s'exclama-t-il en me poussant à l'intérieur.

Mes yeux s'écarquillèrent lorsque je vis cet amas de sacs et autres accessoires en tous genres. Je fis le tour de la boutique plusieurs fois, repassant devant les produits qui me plaisait le plus. Un bracelet m'avait tapé dans l'oeil. Mais malheureusement pour moi, il n'était pas gratuit et affichait même un prix à trois chiffres. Je finis par m'en détourner, trop déçu de ne pas pouvoir me le payer.



Avant de rentrer à l'appartement, nous sommes retournés nous balader au bord de la mer. Le crépuscule commençait à prendre des couleurs orangés, au moment où nous nous sommes assis sur le sable, juste face à lui. Je laissai échapper un soupire avant de poser ma tête sur l'épaule de YiFan, toujours les yeux rivés sur le soleil qui commençait à disparaître derrière l'horizon, et la température qui baissa se fit ressentir. On resta comme ça longtemps, même après que le soleil est disparu pour laisser place à la lune et aux étoiles d'une nuit obscure d'hiver.
YiFan reçu un message, et se leva par la suite.

- On rentre ? demanda-t-il en souriant.

Je hochai la tête en me levant à mon tour, pour me pendre à son bras, afin de me réchauffer un peu. Je ne pus m'empêcher de remarquer que son sourire ne l'avait pas quitté de tout le trajet. Qu'est-ce qu'il préparait ? D'ailleurs... toute cette journée -qui avait été très agréable- ... La balade sur la plage, la boisson chaude du Starbucks, le déjeuner Western Food, le lèche-vitrines à Gucci et encore une balade à la plage. Que des choses que j'aime. Il cherchait à me faire plaisir ?



Une fois devant la porte, je vis son sourire s'agrandir. Puis il ouvrit la porte, pour laisser une vue sur le salon plonger dans le noir, on y voyait rien. Tiens ? Les autres ne sont pas là ?
Lorsqu'il alluma la lumière, une vague d'émotion me submergea.

- Joyeux anniversaire ! s'écrièrent-ils tous en choeur.

Je ne réussis pas à retenir mes larmes plus longtemps, elles envahirent mon visage. Je ne pouvais pas être plus comblé.



Mince alors... Et dire que j'avais moi-même oublié.

Je me tournai vers YiFan qui me souriait de toutes ses dents. Alors c'était pour ça, cette journée. Pour qu'ils puissent préparer la fête, tout prenait un sens.
JongDae arriva vers nous en passant son bras autour de YiFan.

- Hé hé, c'est qu'il a bien fait diversion notre YiFan, s'exclama-t-il en lui faisant une tape dans le dos.
- Tu crois pas si bien dire, répondit-il l'air amusé.
- Bon bah tu viens faire la fête toi ! s'écria mon meilleur ami en me tirant le bras.

Sehun m'entraîna au milieu du salon. La musique envahissait la pièce. Je me laissai rire et je me lâchai toute la soirée. "On ne fête pas ses vingt-trois ans tous les jours", avait justifié Minseok.



Je m'écroulai sur mon lit, exténué, après avoir trop remué mon corps au rythme de la musique.

- Tao, m'appela YiFan en chuchotant, pour ne pas réveiller les autres.

Je me redressai sur mon lit en l'interrogeant du regard. Il sortit une petite boîte de sa poche de manteau, avant de me la tendre.

- Joyeux anniversaire, Tao, murmura-t-il en souriant.

J'écarquillai les yeux en prenant doucement la boîte dans mes mains. Je lançai un regard à mon ami, avant d'ouvrir lentement la boîte et d'y découvrir le bracelet qui m'avait tapé dans l'oeil à Gucci. Je dévisageai YiFan, étonné.

- Mais comment...
- Je t'ai vu l'admirer dans la boutique, alors je suis passé à la caisse quand tu étais occupé à faire le tour du magasin.
- Mais il ne fallait pas ! Tu as dû te ruiner !

Il ne me répondit pas et prit le bracelet de son étui, avant de me le passer autour du poignet.

- Voilà, il te va très bien.

Je ne pus m'empêcher de l'étreindre contre moi, tout en le remerciant une multitude de fois.

- Ah, soupirai-je, je t'adore YiFan.

Il répondit à mon étreinte, en restant silencieux, mais je devinai sa réponse à la pression de ses bras dans mon dos.



Cette journée était restée gravée dans un coin de ma mémoire. Aujourd'hui, j'aime me rappeler de ces moments passés avec YiFan. Il s'absente de plus en plus. On ne se voit que le soir, quand il vient se coucher, enfin quand il rentre. Il se justifiait en disant qu'il avait des rendez-vous avec des filles. Mais je ne le croyais pas. Je sentais toujours une once de tristesse en lui, mais surtout beaucoup de détresse, comme s'il m'appelait à l'aide.



- YiFan.

Je le vis remuer sous sa couette, mais il ne daigna pas bouger.

- YiFan, répétai-je.

Ne le voyant toujours pas se décider à m'écouter, j'insistai à nouveau.

- YiFan, j'ai besoin de te parler, déclarai-je sur le ton le plus sérieux du monde.

Après quelques secondes de blanc, il se redressa enfin et me fixa, en attendant que je parle.

- Qu'est-ce que tu as ? questionnai-je inquiet.
- Rien, répondit-il du tac au tac.
- Pourquoi tu me mens ?
- Je ne te mens pas. Je n'ai absolument rien, Tao.

Sa voix s'était valu rassurante, mais elle fut loin de me rassurer. Au contraire, elle m'inquiéta davantage.

- Je vois très bien que ça ne va pas, n'essaye pas de le cacher, dis-je sur un ton coupant.
- Tao, tu te fais des idées, tenta-t-il.
- Dis-moi, YiFan.
- Il n'y a rien à dire.
- Pourquoi tu ne veux rien me dire ?
- Parce que tu m'en voudrais, finit-il en se rallongeant.

Quoi ? Qu'est-ce que c'est censé vouloir dire ça ? Comment je suis censé l'interpréter ? YiFan a fait quelque chose de mal ? Pourquoi je lui en voudrais ?



Mes doutes augmentaient de jour en jour, mais YiFan refusait toujours de me parler. Je décidai alors de le suivre, lorsqu'il sortit de l'appartement. Il se dirigeait vers la mer. Mes pas me guidèrent jusqu'à la falaise, où je le vis se dresser au bord de celle-ci, face à la lune pleine. J'entendis des sanglots, il murmurait des propos incompréhensibles. Je m'approchai silencieusement. Je me trouvais à un mètre de lui, puis je murmurai son nom. Je le vis tressaillir.

- Je savais bien que ça n'allait pas, soufflai-je en avançant ma main vers la sienne.

Je la saisis avant de le tirer vers moi, pour le prendre dans mes bras. Pour la première fois depuis qu'on se connaissait, je le vis pleurer, et il ne tenta rien pour me repousser, au contraire, il semblait se cramponner à moi, comme si sa vie en dépendait.
Vu comment les choses s'étaient passées, je pensais qu'il allait enfin se confier, mais il tut ses mots.



Il cessa de s'absenter. Mais je savais que c'était pour ne pas m'inquiéter davantage. Il se montrait souriant, il était redevenu le YiFan d'avant. J'avais presque failli y croire.

- Parle-moi, YiFan. Je t'en prie, murmurai-je totalement désemparé.
- Arrête de te torturer, Tao. Arrête de t'inquiéter, tu n'as aucune raison de le faire.
- Mais pourquoi tu persistes à garder le silence ?! Parle-moi ! Je sais que tu vas mal !
- Je te l'ai déjà dit, répondit-il en tournant les talons.
- YiFan ! criai-je pour le retenir.

Je le regardai sortir, puis me laissai fondre en larmes. Je savais qu'il allait mal. Et ça me tuait de ne pas connaître la raison de son mal-être. Je me sentais trahis. Il ne voulait pas me faire confiance.




- Que dois-je faire ?

Je restai muet face à sa question. Je n'avais pas encore assimilé ce qu'il venait de me dire. Face à mon silence, il fit volte-face.

- Oublie ce que je viens de dire.

Je le regardai s'en aller, pourtant je désirais  plus que tout le retenir et le serrer dans mes bras. Mais je suis resté tétanisé. Je n'ai pas bougé, alors qu'il s'en allait.



Depuis ce jour-là, je ne l'ai pas revu. C'est compréhensible après tout.





Lorsque je rentrai à l'appartement, les regards de mes amis se tournèrent vers moi. Ils semblaient anéantis. Certains avaient les yeux humides. Je les dévisageai tour à tour, l'air inquiet. JunMyeon s'avança vers moi l'air grave. Je déglutis, perplexe.

- Il est parti.

J'avais peur de comprendre le sens de ses mots. Je vis ses lèvres commencer à trembler, à l'idée des mots qu'il allait prononcer.

- YiFan a mis fin à ses jours.

Je ne voulais pas comprendre ce qu'il venait de me dire. Je refusais de l'entendre. Non. Pas ça. Pas YiFan. Pas lui. Des larmes embuèrent ma vue.

- Il avait pas le droit...
- Tao...
- Il avait pas le droit de m'abandonner comme ça ! m'écriai-je.

La colère redessina les traits de mon visage, couvert de larmes. Il n'était plus là. Vraiment plus là. Ma colère laissa place à une tristesse incomparable. Je me laissai glisser par terre, et tomber à genoux, me recroquevillant sur moi-même. Je m'abandonnai à mes pleurs, échappai plusieurs sanglots.

- Pas après ce qu'il m'avait dit... murmurai-je d'une voix presque inaudible, coupé entre de sanglots.

Pourquoi t'as fait ça...

Pourquoi t'es parti...

Pourquoi tu m'as abandonné...

Pourquoi toi...

Pourquoi t'as pas pensé à moi...


Je croyais que tu m'aimais.


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