lChapitre 1: Se cacher, c'est bien. Ne pas être trouvé, c'est mieu.
Ça fait combien de temps que je suis ici? 10 minutes? 1 heure? Tout c'est enchaîné trops vite...
Flash-back:
Je rentre chez moi, comme d'habitude. Je vais dans ma chambre, comme d'habitude. Mes parents sont en bas, s'envoyant comme d'habitude des injures et des reproches.
Mais cette dispute n'est pas comme toutes les autres.
Un hurlement me vrille les oreilles, suivi de près par un cri stident semblant être l'écho du choc sourd que je viens d'entendre.
Je tremble. Je n'ose pas descendre les marches me menant au salon. Aux pleurs que j'entends.
Je serre les poings et commence la descente. Mes pieds frôles les marches, n'en faisant grincer aucune.
Ma main se pose sur la poignée de la porte. J'ai peur. Je la pousse néanmoins et entre dans le salon.
Le spectacle qui se dresse devant moi me fige sur place.
Mon père est agenouillé devant ma mère. Des larmes coulent sur ses joues et tombent en petites gouttes sur les joues blanches sur ses joues blanches. Elle n'esquisse aucun mouvement pour les enlever.
-"Tu est mieux là oú tu est maintenant..."
Il pose un baiser sur le front de ma mère.
-"À tout de suite mon amour."
Il se retourne. Ses yeux sont brouillés de larmes et un sourire vient fendre ses joues rebondies.
-"Alice. Il faut qu'on aille tous là-bas... Il faut qu'on aille rejoindre ta mère..."
Je pleure.
-"Papa... Qu'est ce que t'as fait!"
-"Calme-toi. Elle est reposée maintenant... Il faut qu'on la rejoigne! Qu'on forme une belle famille! Laisse toi faire maintenant..."
Il me sourit comme un père peut sourire à sa fille. Ce sourire heureux et plein de fossettes qui ma toujours fait plaisir.
Mais ce n'était plus le père aimant que je connaissait.
Il se levat péniblement en saidant du rebord de la table. Une fois debout, il se saisit d'une des bouteilles de vin qui c'étaient multipliées depuis qu'il avait perdu son travail.
Depuis qu'il était devenu violent.
Il fraccassat la bouteille contre la table, ne laissant plus qu'un bord coupant. Dangereux.
-"Ne fait pas ton enfant. Viens voir Papa..."
-"Whaaaaaa!!! Non arrête!"
Je m'enfuis vers la cuisine. En y pénétrant, je remarque le couteau de boucher qui est posé sur la table. Je le saisit et m'élançe dans le couloir menant à la porte. À la survie.
-"Maman sera triste si tu ne viens pas... Ne t'inquiète pas, je vous rejoindrais ensuite!
Alors que j'atteind enfin la porte d'entrée, je réalise qu'elle est fermée.
-"Non..."
Les pas de mon père se rapproche de plus en plus.
Je me retourne. Aucun échappatoir. La porte ne peut pas être enfonçée. Il ne me reste qu'une solution: me retourner et faire face à mon destin.
Mon père se tient à l'autre bout du couloir, il me regarde, toujours ce sourire psychotique figé sur ses lèvres.
Il se mit à courir, il fonçe sur moi, tenant bien haut la bouteille explosée.
Alors qu'il lançait son bras droit devant lui, je parvint à l'ésquiver et à passer derrière lui. Il m'avait blessée à l'épaule mais avait visé la gorge.
Il avait véritablement éssayé de me tuer.
Cette constatation me fît l'effet d'une gifle. À cet instant précit, je perdis tous mes repères. Tous mes sentiments. Tous ce que j'était.
Je hurle.
Je me jette sur lui. Il ne s'y attendait pas et ne réagit pas, sous le choc. Ce bref instant me laisse le temps de lui enfonçer profondément mon couteau dans le ventre.
Il hurle de douleur et me repousse violemment. Alors qu'il tombe à genoux, j'atteris sur le dos. Le choc me coupe le souffle. Alors que je tousse et halète afin de retrouver mon souffle, mon père se tient le ventre en gémissant:
-"N-non... Pas déja... Je dois nous réunir!"
Je rampe vers ma lame qui a glissée de mes mains lorsque je tombais, alors que j'allais la saisir, je sens une main me serrer la cheville et me tirer vers l'arrière.
Mon père lève haut sa bouteille et m'enfonce la partie défonçée dans mon épaule déja bléssée. Je crie de douleur et lui envoie mon pied dans le visage. Au bruit et à son hurlement, j'en déduis que je lui ai cassé le nez.
Je me précipite vers ma lame, me tenant l'épaule gauche qui saigne abondament. Je la saisie et me retourne vers mon père.
-"A-alice?"
-"Ne prononce plus ce nom!"
Je lance mon bras dans un mouvement circulaire. Alors que mon couteau aurait dû lui entailler le visage, je tranchait de l'air.
Il c'était étalé en arrière, évitant de justesse le cercle meurtrier.
Son ventre avait trop saigné, il agonisait.
-"J-je ne suis... Je ne suis pas pa-parvenus à faire de nous une famille heureuse et u-unie, pardonne-moi... Je vais rejoindre ta mère..."
-"La ferme! Comment peut-tu parler de famille heureuse et unie après ce que tu as fais à Maman! Après ce que tu m'as fait! Si le paradis existe, tu iras croupir en enfer! Je te déteste!"
Alors que je terminais mon monologue, je remarquais que ses yeux étaient vitreux. Il était mort.
Je tremble. Je me retourne et me dirige vers le salon. Le corps de ma mère est allongé à même le sol. Jamais plus je n'entendrais son rire. Des larmes roulent sur mes joues.
Je ne sais pas pourquoi mais je ne veux pas partir. Je veux rester ici. Je ne veux pas non plus voir les deux corps allongés sur le sol.
Je me dirige vers l'autre bout du salon et ouvre le placard. C'est un placard à chaussures qui sent mauvais et oú il fais sombre mais je m'en fiche. Tout ce qui m'importe est de ne plus avoir sous les yeux cette vision efrayante je m'assoie au milieu des chaussures et ferme la porte.
Fin du flash-back.
Je me remémore encore et encore ces mêmes scènes. Mon esprit joue encore et encore la bobine de ma mémoire.
Je ressents de la colère, de la tristesse et de la solitude.
Mais je ne regrette rien.
Mes larmes coulent sur mes joues mais elles sont destinées à ma mère.
Alors que je frotte une énième fois mes yeux pour en chasser les larmes, j'entendis un drôle de cliquetit, semblable à celui d'une fenêtre qui s'ouvre. Je retient ma respiration, tendant l'oreille. Un grincement ce fait entendre et j'entend le bruit étouffé de quelqu'un cherchant à dissimuler sa présence. Je serre fort mon couteau. Qui entrerait la nuit dans une maison dont les lumières sont allumées?
Je tremble mais ne fait aucun bruit.
L'inconnu va certainement être pris de panique à la vue des cadavres. Pourtant, je ne perçois rien.
Puis, un long soupir se fait entendre.
-"Pfffff... Quelqu'un est déja passé par là, c'est décevant..."
Peu après, j'entendis une sorte de petite explosion suivie d'une voix:
-"Héhéhé! Approchez! Venez admirer leuuuuuuuuuh?"
-"Qu'est-ce que tu fous là?!?"
-"Crie un peu plus fort, les voisins t'ont pas bien entendus. Et sois poli avec tes aînés!"
-"Ho, la ferme! Donc, qu'est-ce que tu fiche ici?"
-"Cette maison m'était attribuée! Mais je vois que môssieur se fiche des règles et vole le plaisir des autres? Ce n'est pas bien! Tu mériterais une punition! Mmmmh... Ceci étant dis, tu aurais pus m'en laisser un peu... Vilain garçon!"
-"Tssss! N'empèche, c'est pas moi qui ai fais ça!"
-"Pardon?"
-"Rhaaaaaa!!! Mais c'est pas vrai ça! Débouche-toi les oreilles! J'ai dis que c'était pas moi!"
-"J'avais compris, pas besoin de hurler. Mmmmmh... Il reste donc une souris à éliminer..."
La porte du placard s'ouvre.
-"Coucou petite souris!"
Bon bah, voila voila. C'était la première partie de l'histoire d'Alice.
Sur ce, n'héstitez pas à commenter, à aimer etc...
En éspèrant que vous suivrez Alice longtemps!
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