Slenderman x Reader - Tu ne sauras jamais ( Partie 2 )
Une petite fille habillée d'une jolie robe rose à bretelle, avec de courts cheveux ( c/c ), regardait allonger dans l'herbe, dans sa cour derrière la maison, juste en face de l'immense forêt du village, un nuage ressemblant à un flocon de laine, qui nage dans les champs du ciel bleu. Les couleuvres souples se promènent par couples dans les fossés taris. Les grenouilles vertes, par les roseaux couverts, troublent l'air de leurs cris. Aux fentes, des murailles luisent les écailles des lézards. Les taupes fouillent les prés, où s'agenouillent les grands bœufs à l'écart. Le papillon frivole, qui de fleurs en fleurs vole tel qu'une page galante.
Qu'il fait bon de ne rien faire, libre de toute affaire, libre de tous soucis. Même si elle n'en avait pas beaucoup, ayant que sept ans. Et sur les brins d'herbes tendres, nonchalamment étendue, en baillant, cet aspect apaisant commençant la fatiguée. Et alors que ses yeux commençaient à se rejoindre, allant la plonger dans le monde des songes, une silhouette apparaît du coin de ses yeux.
Elle se redresse doucement, s'asseyant, sa tête tournant un peu dû à la vitesse et à la chaleur qui tapait fortement sur le haut de son crâne. Elle sent que quelque chose se trouvait sur sa joue. Elle avance donc ses doigts vers sa pommette, et retire ce qui s'était collé à sa peau. Un petit brin d'herbe apparemment. Quand elle la lâche, pour rejoindre ses compères, elle vit ce qui l'avait fait lever.
Elle avait des pattes noires, moyennement longues avec des soies qui avaient l'air puissantes. Tout son corps était en réalité d'un noir brillant, avec un motif sur la partie inférieure de l'abdomen sous la forme d'un sablier rouge. Elle était si petite, qu'elle donnait l'impression que si on la prenait, elle l'écrasait en un coup. Sa mère, parce que son père ne se préoccupe pas vraiment de sa sécurité, lui avait dit de ne surtout pas s'approcher de ces créatures hideuses et dangereuses, étant arachnophobe.
Mais la petite fille la regardait attentivement, et l'araignée en faisait de même, ne donnant pas l'impression qu'elle allait lui sauter dessus pour enfoncer ses crocs, éjectant son venin dans ses veines et lui faisant subir les pires souffrances. La petite fille, dans un élan de curiosité et de courage, approche sa main vers elle, mais la petite bestiole ne se laisse pas faire, et avec ses plusieurs petites pattes, se déplace en avant, vers elle, la faisant sursauter, mais alors que la petite ( c/c ) pensait qu'elle allait l'attaquer, elle détourne de sa trajectoire, pour se diriger vivement vers la forêt, montant sur les hautes herbes, pour qu'elle puisse la voir.
La petite fille se lève, et regarde intensément les arbres qui lui paraissent d'un coup plus grands, plus imposants, plus... Dangereux.
Et pourtant, comme si on l'avait hypnotisé par un sortilège malsain, ses pas se dirigeaient lentement vers ces bois, alors que le vent faisait danser les brins d'herbes et s'amusait avec ses cheveux lui faisait quelques nœuds. Mais elle s'en fichait royalement, elle continuait de marcher, et de marcher vers ce lieu qui l'attirait tant. Ce n'était pas la première fois qu'elle y allait, elle y allait souvent avec sa mère, et qu'est-ce qu'elle aimait cet endroit. C'était si... Reposant, amusant, magique voir... Féerique.
Ses gestes s'arrêtent, quand elle se retrouve juste en face de ses grands troncs d'arbres, et lève les yeux en l'air. Son regard suit l'araignée, éclairée par la lumière, rendant sa couleur d'un noir brillant, montant sur une des branches d'un chêne à l'aide de son fil. Et quand celle-ci disparaît totalement, son regard tombe sur quelque chose d'autre. Quelque chose qu'elle sentait au plus profond d'elle, malgré son très jeune âge, de désagréable.
Elle avait l'impression que l'araignée plus tôt, se promenait sur son dos, et s'amusait à presque la croquer, lui procurant du stress et une peur la tétanisant sur place. Son corps se mit à transpirer, lui créant d'importantes sueurs froides, la faisant frissonner. Sa cage thoracique se soulevait fortement, alors que ses pupilles se dilataient. Son corps tremblait, comme ses lèvres, ne pouvant même plus émettre le moindre son. Une bile remonta dans sa gorge, ce qui la brûla et lui procura de fortes larmes. Elle n'aimait pas du tout ce qui lui arrivait.
Et alors qu'elle se retrouvait dans cet état, serrant le haut de sa robe, là où se trouvait son cœur, à cause de cette minuscule chose qu'elle venait de voir, une chose appartenant certainement à un corps d'une personne anormalement constitué, une grande main, blanche, au longs doigts qui s'était posé sur un arbre dans sa direction, cette même main, venait à l'instant, de se poser sur le haut de sa tête, lui stoppant d'un coup, comme par magie, le mal qu'elle ressentait. Elle lève la tête, et ce qu'elle vit, est la chose la plus effrayante, mais incroyable qu'elle n'est vue, et qu'elle ne verra jamais.
PDV ( t/p )
Qu'est-ce qu'il fait chaud aujourd'hui ! Il fait 29 degrés dehors, avec un grand soleil dans le ciel bleu. Normal pour un jour d'été me diriez-vous. Mais je ne supporte pas la chaleur, limite, j'en ai horreur. Devoir prendre une douche le matin et le soir, n'est pas très écologique et économique. J'ai souvent des vertiges durant ces périodes, les gens sortent plus et font encore plus de bruits qu'à l'habitude, enfin, moi, je suis tranquille, vu que ma maison se trouve à l'extrémité de la ville dans un coin tranquille, mais quand même.
Mais j'avais la chance que dans la bibliothèque la gérante avait eu la merveilleuse idée d'installer la clim. Je suis arrivé ici que depuis deux jours, et j'avais déjà un travail dans la bibliothèque de la ville. Quand j'avais montré ma lettre de motivation, et surtout ma lettre de CV, la gérante m'avait de suite embauché, « étant la plus compétente qu'elle n'est jamais vu », d'après ce qu'elle avait dit. Et aussi du fait qu'il y avait un manque important de personnel.
Je savais que je devais ranger la maison, avant que Mikhaïl arrive, mais rester enfermé entre ces quatre murs seuls me dérangeait toujours un peu. Puis, je me sentais entière, en paix, proche de ces ouvrages poussiéreux pour certains.
- Excusez-moi, je voudrais prendre ce livre s'il vous plaît.
- Oui, bien sûr. Dis-je souriante, en me retournant vers l'homme qui venait de m'interpeller, alors que j'allais ranger des livres qu'on venait de me rendre plus tôt dans les rayons.
Un homme obèse, couvert d'une gabardine qu'il avait décoré de dizaines de globes oculaires épinglés sur le tissu imperméable. Bizarre, même très étrange, mais bon, chacun ses goûts esthétiques. Sa nuque, couverte de petits cheveux raides, se plissait, creusant des sillons dans la graisse de son cou. Apparemment, c'était un client qui venait fréquemment, la gérante m'ayant prévenu que je verrais très certainement une personne atypique aujourd'hui. Je suppose que c'est lui.
Il me tend le livre, qui est un documentaire sur la taxidermie, et l'enregistre. Il scrutait avec une tendresse inappropriée mes gestes l'enregistrer dans le registre de livre emprunté, pour lui rendre en souriant, disant « tenez, n'oubliez pas de le rendre dans la limite de temps qu'il vous ai accordé. ».
- Oui, ne vous inquiétez pas. Dit-il en s'humectant ses lèvres.
Malgré son comportement et son look repoussant, je pense qu'il pouvait être amusant et inoffensif qui prenait soin des livres, cela se voyait dans ses gestes quand il avait un livre dans ses mains. Ce qui n'était pas le cas de tous mes clients que j'avais eu dans l'ancienne bibliothèque où je travaillais. La pire était Mme Davier, une vielle femme acariâtre qui venait tous les trois mois avec un livre qu'elle devait rendre, en retard, mais surtout, dans un état qui me mettait toujours hors de moi. La couverture était abîmée sur les bords, et même, certaines pages étaient déchirées et avait essayé d'être recollé, en vain.
Malheureusement, je ne pouvais pas l'interdire d'emprunter des livres, étant la mère du gérant. Donc je devais réparer les livres, passant mes soirées, refusant de le jeter, un livre, s'est sacré et ça ne se jette pas comme un vulgaire meuble.
Puis cette femme. Je n'avais jamais vu plus hautaine et méprisante, elle ressemblait à une méchante dans un Walt Disney. Si je n'avais jamais souhaité le malheur d'un individu, là, je me souviens même que je rêvais de la tuer de mes propres mains. Bref, cela était du passé désormais.
- Vous êtes nouvelle ici, je me trompe ?
- Oui, je viens de commencer aujourd'hui. Mais je travaillais dans une bibliothèque avant, donc ne vous inquiétez pas, j'ai de l'expérience dans le domaine. Lui dis-je en souriant.
- Cela se voit quand on vous regarde. Vous dégagez une aura d'aimeuse de livre.
- J-Je vois...
- Et vous avez emménagé où ? Dans le coin ?
- Oui, dans la maison de mes parents. C'est la grande propriété qui se trouve juste à proximité de la forêt.
- D-De... D-De la forêt... ? Demande-t-il alors qu'une goutte de sueur glisse le long d'une de ses tempes.
- Oui... J'ai passé mon enfance dans cette maison... Dis-je ne comprenant pas son inquiétude soudaine.
- Et il ne vous est rien arrivé... ? Demande-t-il alors que ses pupilles se dilatent étrangement.
Je me mords pendant une micro seconde mes lèvres en repensant à la peur et au malaise que j'avais ressenti quand j'y habitais pendant un temps à la séparation de mes parents.
- ... Non... Il ne m'est rien arrivé... Pourquoi... ?
- Pour rien... Pour rien... ! Bon, je vous souhaite un bon courage et passez une bonne journée. Dit-il en me saluant, avant de disparaître de ce lieu mystique, presque en courant.
- Passez aussi une bonne journée et faites attention ! Criais-je alors qu'il avait déjà passé le seuil de la porte d'entrée.
Je regarde encore un petit instant la porte par laquelle il venait de passer. Pourquoi m'avait-il demandé s'il ne m'était rien arrivé ? Qu'est-ce qu'il voulait dire par là ?...
Ça ne sert à rien de penser à tout ça. Je ferais mieux de ranger. Je prends les livres que je devais emmener dans la réserve derrière moi. Je fais un petit tour vite fait du regard, pour voir s'il n'y a pas d'autres personnes qui allaient venir au comptoir pour rendre ou/et prendre un ou des ouvrages. Voyant que non, je me retourne, et ouvre la porte qui me montre des escaliers en bois, comme tout l'intérieur du bâtiment, allant me diriger vers le bas, vers la réserve.
Il faisait sombre. Très sombre. Tellement, que cela me procura un frisson désagréable à l'échine. Je lâche un mini soupir. Fait chier. Rien ne m'obligeait à y aller après tout. Je pourrais le faire plus tard avec la gérante, après tout, c'était ma première journée... Non ?
... Oui, mais j'aurais le sentiment de mal faire mon travail... Les marches ondulaient par endroits, craquant sous ma démarche lente. J'avance en effleurant du bout des doigts de ma main gauche les murs froids.
Arrivé en bas des escaliers, j'ouvre la deuxième porte, donnant sur la réserve, tâte un peu le mur et appuie sur l'interrupteur, qui allume de suite le néon projetant sa lumière jaunâtre rendant cette pièce... Effrayante. Je m'avance dans la pièce, extrêmement froide, mais pas trop, pour ne pas abîmer les livres. Je passe entre les différentes étagères, regardant les codes des ouvrages présents.
Je passe au-dessus du mal-être que je ressentais, pour me concentrer dans ma tâche.
- Ah, là ! Dis-je en voyant le rayon là où on devait ranger les livres pour les remettre dans la bibliothèque plus tard.
Dès que je finis ce que j'avais à faire, je me retourne, m'apprêtant à sortir lorsque la porte se met à bouger. Elle se rabat doucement, une fois, deux fois, comme si le fantôme d'un enfant jouait avec, puis de plus en plus vite, jusqu'à heurter le chambranle avec force.
En d'autres circonstances, j'aurais songé à un courant d'air, ou un quelconque problème d'équilibre, n'importe quoi pourvu que ce soit rationnel. Et pourtant, je reste raide, regardant la porte, avant de tendre une main tremblante pour saisir une des étagères, pour me retenir de tomber sous la pression, mes jambes tremblent comme jamais.
Je sursaute en criant alors qu'un des livres était tombé par terre, faisant un énorme bruit. Je recule de quelques pas.
C'est trop pour moi.
Je me dirige vers la porte des escaliers en courant pour revenir à la sécurité de mon comptoir. Mais en ouvrant la porte, je ressentais que quelque chose n'allait pas. La douce lueur attira mon regard. Je me retourne, et vois qu'une bougie qui se trouvait dans la pièce, venait de s'allumer. Ainsi que celles d'un chandelier posé plus loin sur un guéridon encombré de manuels du 19 siècle.
Mais je ne reste pas plus longtemps, et court dans les escaliers, pour aller dans la pièce principale, en fermant la porte derrière moi, mais quand j'allais ouvrir la première porte, celle que je venais de fermer s'ouvre avec fracas, m'invitant à descendre.
Mes mains refusaient d'ouvrir la porte et mes pieds refusaient de franchir le seuil. Je halète, incapable de maîtriser le tremblement de mes mains. Les ampoules de l'escalier clignotent comme si elles peinaient à se maintenir en vie. J'en appelais à toute la force de ma raison. Quelle que soit l'explication, si on m'avait voulu du mal, ce serait déjà fait, on cherchait juste à m'effrayer.
Une explication ? Il n'y avait aucune explication !
Il fallait que je m'enfuie ou que j'accepte de ne pas comprendre. Le bon sens n'avait plus sa place ici. Je devais prendre une décision... Allais-je descendre ou non ? Je me retourne et regarde l'escalier.
Malgré la sensation de sombrer dans un abîme, je ne pouvais pas fuir. Je devais aller au bout de ma peur pour m'en délivrer.
Je franchis le seuil et entrepris de descendre. Une marche après l'autre. Comme une automate. Même si je venais d'y aller, j'avais l'impression que c'était devenu un tout autre endroit. Je sentais la fraîcheur glaciale de la pièce m'envahir pour venir griffer mes os. Très vite, je réalise que je ne devais mes repères qu'aux lampes clignotantes. Lorsque celles-ci faiblissaient, les murs et les marches disparaissaient.
Je serre le bas de ma chemise fermement, essayant de calmer mes tremblements.
Parvenu dans la pièce, après seulement quelques pas, la porte se ferme d'un coup, me faisant sursauter en lâchant un petit cri. Les ampoules continuent de briller sporadiquement. La crainte ne voulait pas me lâcher.
Je m'avance avec beaucoup de mal, comme si j'avais l'impression de me déplacer dans une immense quantité de vase, rendant mes gestes difficiles. Je me retrouve devant le livre qui venait de tomber, avale ma salive, alors que je sentais mes larmes apparaître, mon ventre se tordant, et la peur m'étranglant suffisamment juste pour ne pas me tuer.
Je me baisse, et prends le livre, hésitant à le retourner, redoutant ce que j'allais voir. Ou peut-être que je me faisais vraiment des films ? Peut-être que ce n'était rien ? Peut-être qu'il n'y avait rien de marquer la dedans ? Peut-être que... Je ne devrais pas me comporter comme ces idiots dans les films d'horreur qui court vers le danger, et fuir.
Et alors que je pensais ça, je vois deux pattes apparaître sur la couverture, avant qu'un corps hideux suit le mouvement, me forçant à lâcher le livre loin de moi, en criant tout ce que je pouvais. L'araignée qui était apparue, et qui avait tout l'air d'être une veuve noire, s'enfuit vers la pénombre derrière elle.
Mais je ne m'en préoccupe absolument pas, mais alors là, pas du tout. Je crois que c'était la première fois de ma vie que j'avais autant ressentie la terreur tordre mes entrailles. Je ne parvenais même plus à crier, je ne faisais que de trembler, pleurant toutes les larmes de mon corps, regrettant énormément d'être redescendu. J'avais l'impression que je voyais une partie du diable en personne.
Du sang noir sortait abondamment du bouquin qui était par terre, pour se diriger vers moi, et former une phrase. J'avais du mal à respirer, tout mon intérieur me brûlait, un énorme mal de crâne me prend aussi, j'avais l'impression que j'étais à deux doigts de m'évanouir. Je ne pouvais pas... Je ne pouvais plus supporter... Tout ça... Ce n'était pas possible... Ce n'était pas réel... Je devais... Je devais certainement être en plein cauchemar... Je... Non...
Le sang arrête de se déplacer, ayant fini de former sa phrase, et quand je la lis, mon corps ne le supporte pas, et je m'évanouis, avec cette phrase en tête « Tu ne sauras jamais ».
***
Quand je me suis réveillée, je me trouvais allongée sur le canapé de la salle de repos des employés. Je m'étais redressé, avec un immense mal de crâne, me demandant sérieusement ce que je faisais ici. J'étais censé travailler, et pourtant, je me retrouve là, assis sur ce sofa. Qu'est-ce qui m'était arrivé ?
- Réveillée ?
Je tourne directement ma tête sur le côté, vers la voix, mais l'action fut tellement vite, que cela me créa une plus grosse douleur au crâne.
- Faites attention. Je n'aimerais pas qu'une de mes nouvelles employées qui est compétente se fasse mal dès le premier jour. Dit la gérante.
- Oui... Veuillez accepter mes sincères excuses... Dis-je gênée en posant mes pieds sur le sol, allant me lever.
- Je les accepte. Mais éviter de me refaire un coup pareil. Vous m'avez fichu une sacré peur, à être évanouie comme ça dans la réserve.
- Oui... Ça ne se reproduira plus... Je ne sais même pas pourquoi je me suis évanouie...
- Il fait sacrément chaud aujourd'hui, vous n'avez peut-être pas assez bu. Même s'il y a la clim et que les murs de la réserve sont fraîche, il faut penser à boire pour s'hydrater.
- Oui... Vous devez avoir raison...
Même si c'est la raison la plus logique, je ne sais pas pourquoi, mais, au fond de moi, j'ai l'impression que ce n'est pas ça... Qu'une autre raison se cache là-dessous... Mais impossible de dire ce que ça peut-être...
- En tout cas, je préfère que vous rentriez chez vous.
- Mais... !
- Prenez votre journée, et demain, je veux vous voir en forme, compris ?
- Compris... Je m'excuse encore... Dis-je en me levant, ma tête tournant un peu.
- Allez, je ne veux plus vous voir ici aujourd'hui ! Filez, rentrer chez vous vous reposer ! Dit-elle avant de partir dans la pièce principale.
Je soupire après qu'elle se soit éloignée. Super comme première journée. Je m'évanouis au boulot. Je ne pouvais pas faire pire. Enfin, si j'aurais pu faire pire, mais bon... À ne plus refaire !
Mais... Je me demande sérieusement pourquoi je me suis évanouie...
Ellipse du trajet
Dès que je rentre à la maison, après avoir marché sous le plein cagnard faisant désormais 32 degrés pendant 15 minutes, Natsu m'accueille, se faufilant entre mes jambes, comme s'il était apeuré.
- Eh bien, qu'est-ce que tu as ?
Je m'agenouille pour lui caresser la tête, là où il aimait, entre les deux oreilles. Le chat se laissa faire, les yeux mi-clos.
Je me sentais bien. Je ne saurais pas su dire s'il s'agissait là des effets de rentrer chez soi ou des ronronnements de Natsu. Je me redresse, retire mes chaussures à talons ouverte et déboutonne mon chemisier en allant chercher une bouteille d'Evian dans la cuisine, avant de monter me rafraîchir dans la salle de bain.
J'actionne l'interrupteur de la salle d'eau. Les lumières jaillirent, chassant les ténèbres. Pourtant, une ombre opaque reste longuement sur un des nombreux miroirs. Comme si le verre était fumé. Je cligne des yeux. Le miroir était à nouveau normal. L'effet n'avait duré qu'une seconde.
C'est dans ta tête ! Tu as besoin d'aller dormir.
Je me penche au-dessus du lavabo de droite pour m'asperger le visage d'eau fraîche. Puis je me redresse. C'est à ce moment que je le vis. Juste derrière moi. Cette fois aucune illusion d'optique, aucune crise de fatigue. Une ombre humaine se reflétait dans la glace. Haute, très haute. Juste derrière le rideau de douche. Sans aucun doute possible. À moins d'un mètre de moi.
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Voilà, j'espère que ça vous a plut et je vous dis à la prochaine ^^
Désolée pour les fautes ;-;
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