Chapitre 6: Happy end

-Coucouuuuuu ! *évite un couteau*
-ÇA FAIT SIX MOIS QUE T'AS PAS POSTÉ ET TOUT CE QUE TU TROUVES À DIRE C'EST "COUCOU"?!
-Pa-pardon...
-T'AS INTÉRÊT À POSTER PLUS !
-O-Ok...
-POUR TE FAIRES PARDONNER, LÈCHE MES CHAUSSURES !
-Euh... Non?

Le deuxième média est une chanson que j'adore et qui va plutôt bien à LJ: The Vaudeville ! À vous de choisir si vous voulez l'écouter ou pas !
Bref, pardon pour cette grosse pause. J'espère que vous aimerez ce chapitre si long à sortir !

PDV normal:

Jack fixait les deux corps à terre avec désintérêt sous le regard anxieux de Grinny puis se dirigea vers la tête de Tim contre laquelle il posa un pied avant d'attraper le couteau qui y était fiché et de l'en retirer d'un geste sec avec un soupir d'exaspération.

-Toujours là au bon endroit celle-la... Il jeta un regard au chat. Grinny, promet moi quelque chose.

Le chat s'assit et interrogea Jack du regard tout en se lèchant une patte tachée de sang.

-Promet-moi de me rappeler de me souvenir de penser à ne plus JAMAIS jouer avec un adulte.

Grinny lui répondit un "Oui bien sûr" tout en pensant sincèrement que le problème ne venait pas des adultes mais de sa tête.

Le clown sourit au chat sans se douter de ses arrières-pensées avant de se pencher vers le corps sans vie et de commencer à séparer la tête du tronc en s'aidant du couteau qu'il venait de prélever du visage dudit corps.

Alors qu'il s'affairait sur le cadavre, Grinny reporta son attention sur Jill tout en tentant de retirer la balle toujours fichée dans son flanc et qui la gênait au plus haut point.
Qu'est-ce que la femme avait pensé avant de s'évanouir ? Pourquoi Jack l'avait elle sauvée?
...
Était-elle plus importante pour lui qu'elle, sa camarade de jeu ?
Son échine se hérissa et elle se mordit furieusement le flanc, attrapant la balle entre ses crocs et la jetant sur les pavés rougis.
Non ! Ce n'était pas envisageable ! Et même si c'était le cas, elle ne se laisserait pas faire.
Elle fue chassée de ses pensées par le craquement sec d'une colonne vertébrale qui se brise, le chat se tourna alors vers son ami qui se relevait de sa position accroupie, la tête de Tim dans la main droite, avant de se baisser sur Jill et de la soulever pour la placer sur son épaule.

-On y va ?

-Et les témoins ?

Le clown lui adressa un clin d'oeil.

-Combien de personnes croiront à l'attaque d'un clown noir et blanc de deux mètres ?

-Combien de personnes croiront qu'un officier soit mort naturellement par explosion interne ? Répondit-elle, sarcastique.

Le clown haussa les épaules.

-Advienne que pourra.

-On risque de faire polémique...

Le clown émit un petit rire.

-Peu importe ! Je ne toucherais plus aux adultes !

Grinny lui lança un regard de biais.
De un, quel rapport ? Et de deux, mais oui mon bout'chou, on te crois.

-Bon, sauf en cas d'extrème nécessitée.

-Trop prévisible...

Le clown fît la moue et attrappa le chat pour le placer sur son épaule gauche, la droite étant déja occupée avant de se mettre en marche.

Grinny jeta un regard amer à Jill.
Si elle commençait à réquisissionner son épaule préférée qui sait ce qu'elle pourrait lui confisquer par la suite...
Elle chassa ces pensées en reportant son attention sur la tête se balançant au bout du bras de LJ.

-Mon cher ami, ce serait peut-être un peu plus discret de cacher cette tête de la vue des badeaux.

-Mais très chère, je ne comptais pas passer par les rues !

L'échine de la chatte noire se hérissa alors qu'elle lançait un regard apeuré au clown.

-N'y pense même pas !

-D'accord, passons à la pratique !

D'un bond, le clown sauta sur le toit de la maison la plus proche sans pouvoir retenir le sourire qui fleurissait sur ses lèvres en sentant les griffes du chat s'enfoncer dans son épaule. (#masochisme)
À peine son pied avait-il touché le toit qu'il commença à courir à toute vitesse sur les tuiles fragiles sous les miaulements de peur de Grinny.

-STOOOOP ! RALENTIT ! RALENTIIIIIT ! JE VAIS MOURIR !

Jack soupira et tourna la tête vers sa camarade de jeu avant de lui affliger un long monologue comme quoi elle était déja morte et que ce qu'elle venait de dire n'avait aucun sens alors que Grinny, les yeux écarquillés, regardait devant elle avant d'ouvrir la gueule pour hurler: "JACK ! DEVANT TOI ! ".

Le clown eu tout juste le temps de sauter au-dessus de la rue qui séparait deux maisons sans quoi il se serait écrasé six mètres plus bas comme une crèpe.
Et Grinny lui en aurait beaucoup voulû.

PDV Laughing Jack:

Je me receptionnais in extremis sur le toit d'en face, manquant de perdre Grinny qui s'accrochait tant bien que mal à mon épaule.
D'ailleurs, cette dernière va finir par ressembler à la tête de Tim si ça continue !
C'est-à-dire moche et dégoulinante de sang...

Je bifurquai à gauche pour prendre la direction de notre résidence.
Enfin, taudis serait un mot plus approprié pour décrire ce truc.
Après avoir couru encore quelques minutes, j'arrivais dans la ruelle sale dans laquelle nous avions élu domicile.
Dire qu'il y en avait qui payais pour y habiter...
Franchement, autant dormir dehors, il perdraient peut-être leur dignité mais pas leur argent.
Ça ne leur ferait pas de mal d'ailleurs, un peu de dignité en moins.

Je sautais du toit et me dirigeait vers la porte que j'ouvris d'un petit coup de pied et passa devant l'appartement de la logeuse - plus à l'état de viande froide qu'à celui d'humain désormais - pour umprunter l'escalier bringuebalant et vermoulu qui menait aux autres appartements qui étaient tous, à l'exeption du nôtre, inhabité depuis aussi longtemps que la logeuse était de la pâtée pour rats.
«Je te parie qu'elle se réveille dans une demi-heure.»
J'adressais un sourire à Grinny qui n'avait ouvert la bouche depuis le début que pour hurler et m'envoyer bouler.

-Ah ouais ? Je te parie qu'elle se réveille dans une heure, deux minutes et cinq secondes.

-Prépare toi à perdre mon cherrrr.Elle ronronna en finissant sa phrase.

PDV normal:

Une heure, deux minutes et cinq secondes plus tard, Jill se réveillait dans leur taudis.
Un éclat de rire vainqueur franchit les lèvres du clown quand il vit la silhouette s'agiter derrière le verre sale de la fenêtre.

-HA-HA-HA ! Je suis le meilleur !

L'échine du chat s'érissa alors qu'il crachait dans sa direction.

-Je suis sûre que tu as triché !

Il commença à la caresser éxagérément en lui lançant le regard tu-n'est-qu'une-moins-que-rien-mais-je-t'aime-quand-même.

-Bien sûr que non, j'ai juste eu la chance de tomber pile sur l'heure, la minute et la seconde exacte ! Tout le monde aurait pû réussir ! À part toi bien sûr.

-Continue de me toucher et tu perds une main.

Il arrêta.

Derrière le verre sale, la silhouette avait disparue, s'avançant maintenant dans la ruelle jouxtant la maison sur le toit de laquelle les deux êtres se chamaillaient.
Jill ne les remarqua pas, omnubilée par la seule pensée de retrouver Emilie.
Elle devait se sentir seule.
Elle devait s'ennuyer.
Peut-être même être triste ?
Ou espèrer son retour avec impatience.
Elle était une bien mauvaise amie...
Si ils avaient pu la voir, les passant auraient tout de suite remarqué avec quelle force ses couleurs se démarquaient du gris froid du quartier où elle se trouvait, comme une fleur se remarque dans une vaste pelouse.
Alors que sa marche avalait les pavés, ses pensées se concentraient de plus en plus sur celle qu'elle avait abandonnée.
Emilie.
Emilie.
Emilie.
Comment avait-elle pu faire ça ? Elle était sa raison de vivre, l'unique et seul rayon de soleil capable de la réchauffer alors comment avait-elle étée capable de l'oublier, de la laisser seule ?
Jack.
Jack.
Jack.
Tout ça était de sa faute.
Et si elle était (morte) blessée ? Tout serait de sa faute parce qu'elle voulait le voir lui.
Elle arrivait enfin dans son quartier.
Et lui ? Il n'a pas d'ami à protéger ? Personne, vraiment ? Ou alors il l'a laissé tombé comme elle l'avait fait aujourd'hui.
Voilà le portail.
Ses pensées dérivaient encore dans sa direction...
Mais il ne faut pas ! Emilie est sa seule raison de vivre ! L'unique et seul rayon de soleil dans...
Personne dans le jardin.
Elle courait maintenant vers la maison, traversant les différentes portes qui la séparait de la chambre de la fillette comme si elles n'existaient pas.
Emilie.
La dernière porte.
Emilie !
Elle se trouvait allongée sur son lit, un livre riche en image ouvert devant elle, arborant un air absorbé et concentré.

-Emilie ?

Elle tourna la tête et lui sourit.

-Ah Jill ! Je t'avais oubliée ! Ça va ?

Plus besoin d'être triste ou de m'attendre, je suis là maintenant, je suis...
Oubliée.

Plus loin, sur les pavés des quartiers beaucoup moins luxueux, deux ombres s'étendaient sous le soleil couchant pendant que leurs propriétaires riaient à s'en tenir le ventre alors qu'ils se remémoraient leur journée.

-Et sa tête quand il est tombé raide mort à côté d'elle ? Tu t'en rapelle ?!

-Oh oui ! Cette expression valait tout l'or du monde ! J'ai cru que je n'allait pas réussir à garder mon sérieux, s'exclama Jack en manquant de s'étouffer tant il riait.

-Et tu aurait dû te voir quand tu était recroquevillé au milieu de la rue, on aurait dit un gamin ayant perdu ses parents !

La bouche du clown s'ouvrit si grand quand il se mit à rire qu'on aurait pû sans mal y fourrer une calèche et les chevaux allant avec alors que le chat se roulait sur les pavé en émettant un rire plus semblable au ronronnement d'une chaudière bouchée.

Jack essuya les larmes qui avaient commencées à perler au coin de ses yeux en hoquetant.

-Je comprend vraiment pas ce qui s'est passé avec moi aujourd'hui ! Si Amelia Dyer m'avait vu, elle m'aurait lapidé sans remords.

-Ça ne fait aucun doute ! Entre nous soit dit, je te préfères maintenant plutôt que l'ivrogne sans famille et déprimé que tu était tout à l'heure !

Ils se regardèrent un instant, affichant l'un l'autre une mine grave avant de se remettre à rire comme des baleines.

Le prochain chapitre viendra plus rapidement que celui-ci, promis !
Bye bye et...

Mangez des bonbonnnnnnnns !!!

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