Chapitre 5: Vieille connaissance
Ceci est bien un chapitre!
Mais bon, je les met tout de suite comme ça c'est fait:
Laughing Jill: 7 votes
Jeff: 7 votes
Slendy: 3 votes
Smile: 1 vote
Grinny: 1 vote
Eyeless Jack: 1 votes
Bon, comme vous le voyez, je suis pas dans la mouise! Donc n'hésitez pas à voter ou à changer d'avis! Bonne lecture!
PDV Laughing Jack:
Des pensées amères embrumaient mon esprit alors que je marchais dans une ruelle, Grinny sur l'épaule.
Je... Elle me rappelle tellement avant! Comment je dois me comporter?!
Merde!
Mon poing vînt fracasser le mur à ma gauche sous le regard médusé d'une jeune femme qui passait devant moi. Je levais la tête, mon poing toujours enfonçé dans le mur, et lui lançais un sourire franc avant de lui sauter à la gorge, la faisant tomber en arrière.
Ma respiration s'accélèra alors que je faisais glisser mes griffes le long de sa joue, la marquant de profondes entailles alors qu'elle me jetait un regard horrifié en hurlant. Je rétractais mon autre main pour former un poing que j'abbatis avec force vers son visage, entraînant un craquement qui fît remonter une décharge électrique le long de ma colonne vertébrale.
Mon poing continuait de frapper le visage de la femme, transformant les craquements en bruits de succions désagréables jusqu'à ce qu'il rencontre le sol avec un bruit sec.
J'entrouvris la bouche, ma respiration peinait à sortir de ma gorge alors que je plaçais mes mains de chaques côtés de la tête défoncée, laissant pendre ma tête en tentant de reprendre mon souffle de façon misérable.
Je me laissais tomber à côté du corps, la respiration toujours aussi difficile et les membres tremblant.
Grinny était debout à côté de moi, me lêchant doucement la joue.
Je passais mon bras sur mon visage, cachant mes yeux.
J'étais donc si pitoyable que ça?
Je tourmais ma tête vers le corps à côté de moi. Mes cheveux trempaient dans une mare de sang qui ne cessait de s'étendre, les rendant poisseux.
Je respirais un grand coup et l'odeur métallique emplit mes narines.
J'attrapais la main du cadavre encore chaud.
Lorsqu'un corps est chaud, c'est parce qu'il est vivant ou l'était encore il y a peu de temps.
Je passais ma main sur le pelage de Grinny qui me regardait sans comprendre. Il était froid.
Je passais une main sur ma joue.
Elle était glacée.
Un cadavre était donc plus vivant que moi?
Je serrais le corps sans vie contre moi, une larme glissant sur ma joue.
Moi:"*murmure" Tu n'en as plus besoin... Alors donne-moi ta vie..."
Et tout devînt noir.
PDV Grinny:
Je regardais Jack, les yeux écarquillés.
Mais qu'est-ce qu'il s'est passé?
Il dors?
Je jetait un regard de tous côtés, guettant l'arrivée d'un passant avant de m'allonger à ses côtés tel un Sphinx.
Il gémissait en serrant le corps sans vie à ses côtés, perdu dans un monde onirique d'ont il était le propre créateur.
Il m'avait protégée durant toutes ses années, c'était à mon tour de lui rendre la pareille.
PDV habitant de l'East End:
J'avançais dans les rues, évitant au maximum les flaques de liquide inconnu qui jonchaient le sol de ce quartier pourri, à la recherche de quoi que ce soit à se mettre sous la dent.
Arrivé à un croisement, une forte odeur métallique se fît sentir et je la suivait, me retrouvant dans une rue moyenne et pas très fréquentée à part par les femmes allant laver le linge vers la Tamise.
Alors que je faisais un pas dans la rue, mes chaussures vînrent se poser dans un petit ruisseau rouge qui trouvait son origine un peu plus loin.
Là oú une femme avait la tête en charpie. À côté d'elle, un homme plutôt grand la serrait dans ses bras alors qu'un chat était allongé à leurs côtés.
Immédiatement, le chat me remarqua et se retourna, sortant les griffes et retroussant les babines.
Mon corps fût agité de spasmes et mon maigre repas aspergea le sol.
Quel spectacle atroce!
Le chat s'approcha de moi, ses muscles noueux se dessinaient sous sa fourure emmêlée.
Moi:"Tout doux le chat! Il faut que j'aille prévenir les flics! Pour qu'ils mettent en sécurité le jeune homme!"
En un instant, la tension qui nouait les muscles du chat se dissipa alors qu'il reprenait une attitude normale, se frottant à mes jambes.
Moi:"C'est tes maîtres?"
Miaulement.
Je sais que c'est débile de parler à un chat mais là...
Putain! Mais ça devrait pas exister des trucs comme ça!
Je me précipite hors de la ruelle jusqu'au poste de police le plus proche et je me met à taper comme un malade sur la porte.
Moi:"Ouvrez! Ouvrez non de dieu! Vous allez enfin pouvoir servir à quelque chose!"
Cinq minutes plus tard, une tête passa dans l'entrebaillement de la grande porte d'acier.
Officier:"Oui? C'est pourquoi?"
Moi:"Là-bas! Dans la p'tite ruelle! Y a eu un meurtre!"
Les yeux du gars s'agrandirent et il ouvrit la porte, vociférant des ordres aux gars derrière lui.
Quelques minutes plus tard et une petite troupe de poulets se dirigeait vers les lieux de l'incident au pas de course.
Le chat était toujours là, près des deux corps et l'homme n'avait pas bougé.
Un des poulets se déplaça vers les deux corps et le chat se poussa pour le laisser passer.
L'homme toucha du bout du doigt celui qui était étendu à terre avant de relever la tête.
Officier 1:"Il est vivant! Je l'entend gémir!"
L'escouade se dirigea vers les deux corps et le même officier secoua le secoua.
Officier 1:"Hé! Réveillez-vous!"
Le chat sauta sur le corps du jeune homme et feula devant les actes brutaux de l'officier pour le réveiller.
Ce dernier bougea en grognant avant de relever la tête.
Il avait un visage blême, carrément blanc, et fin. Ses iris étaient gris, presque blancs et entourés d'anneaux noirs. Il était maquillé comme un clown noir et blanc et un cône rayé lui servait de nez.
Des cheveux noirs et emmêlés tombaient jusqu'à ses épaules et le côté droit de son visage était rouge d'avoir trempé dans le sang de la femme dont il semblait être proche.
Il avait une tête endormie, presque sans émotions. Ses paupières tombaient un peu comme s'il était aux portes d'un rêve et sa bouche était semi-ouverte.
Sans un mot, il se hissa sur ses pieds.
C'était un véritable géant. Au moins deux mètres si ce n'est plus. Il était habillé comme un clown monochrome dont les épaules étaient plumeuses.
Le chat se frotta à ses pieds en miaulant mais il ne réagit abslolument pas, restant dans cet état entre rêve et réalité.
Officier 2:"Monsieur? Vous voulez bien nous suivre?"
Jeune homme:"..."
Officier 1:"Monsieur, il va falloir que vous nous expliquiez ce qui s'est passé. Veuillez nous suivre S'il-vous-plaît."
Jeune homme:"Elle ne m'a pas donné sa vie..."
Sa vie? Un mariage? Elle était morte avant qu'il ne se marie?
Officier 3:"Monsieur, nous sommes désolés de ce qu'il vous arrvie mais, si vous voulez qu'on y voit plus clair, il va falloir nous suivre."
Un sourire qui sonnait faux fleurit sur ses lèvres.
Jeune homme:"Y voir clair? Oú voyez vous de la lumière? Il n'y a que des ténèbres ici, dans cette ville rongée par la délinquance et les pensées amères des adultes! Si il y a de la lumière, elle n'est certainement pas ici, dans cette ville sale!''
Il cracha les derniers mots et se baissa pour ramasser le chat et le placer sur son épaule droite.
Officier 1:"Monsieur, calmez-vous S'il-vous-plaît! Depuis plus de dix ans, un tueur rôde dans les rues de Londres et il semble qu'il vous ai attaqué! Vous êtes le premier témoin survivant de ce fou et votre témoigmage pourrait nous être d'une grande utilité pour le coincer!"
Il ne l'écoutait pas. Il s'était baissé près du corps de la jeune femme et lui avait saisi la main.
Jeune homme:"Elle est froide... La vie l'a quittée..."
Un flics se retourna pour vomir alors que plusieurs étaient pâles et se retenaient.
Un officier se pencha vers lui et posa sa main sur son épaule. Le clown se retourna et lui attrapa la main.
Jeune homme:"Ne me touchez pas."
L'homme blêmit et tenta de retirer sa main sans y parvenir.
Un sourire se plaqua sur les lèvres noires du jeune homme qui émit un rire sarcastique.
Jeune homme:"Vous pensez que votre poignet tiendra combien de temps?"
L'officier continuait de blêmir alors que sa mâchoire se serrait de plus en plus et que de grosses gouttes de sueur dévalaient son front.
Les autres restaient les bras ballants, ne sachant quoi faire jusqu'à ce qu'un craquement se fît entendre, arrachant une plainte horrible à l'officier qui tomba à genoux.
L'homme n'avait toujours pas lâché la main de l'officier gémissant, du sang filtrait entre ses doigts.
Jeune homme:"Déja?"
Son poing se ressera d'un bloc sur la main malmenée de l'officier, produisant encore un craquement, puis un autre, et un autre au rythme du poing qui se serrait puis se déserrait.
L'officier finit par tomber dans les pommes aux pieds de son bourreau qui souriait dans un rictus malsain qui réduisait ses yeux à deux simples fentes.
Je hurlais, bientôt rejoins par les officier qui n'était pas assez choqués au point de ne plus émettre un son avant de courir hors de la ruelle, bientôt suivi par plusieurs officiers.
Un rire affreux que seul un fou pourrait produire s'éleva de la ruelle que nous venions de quitter.
On arriva à la caserne en à peine deux minutes et les lourdes portes de fer se refermèrent derrière nous.
Un jeune homme d'à peu près 25 ans émergea d'une pièce adjacente, son grand manteau marron claquant derrière lui.
Homme:"C'est quoi ce vacarme!"
Officier 4:"C'est... Là bas... Jim il..."
Il déversa le contenu de son estomac sur le sol.
Je levais mon regard vers l'homme qui interrogeait ses officiers du regard.
Moi:"On s'est fait attaqués et c'était pas humain! C'était le diable en personne!!!"
PDV normal:
L'inspecteur Grant leva son regard vers l'homme qui venait de parler.
Cet homme était mal rasé, sentait mauvais et semblait subir une forte malnutrition.
Grant:"Pardon?"
L'homme agita ses mains, comme pour apporter des informations à son explication.
Homme:"C'tait un homme, mais vraiment grand! Deux mètres facile! Et il était fringué bizarrement et... Mon dieu... Ce regard lorsqu'il lui a brisé la main... J'vous l'dit, c'tait pas humain!"
Les yeux ge Grant s'agrandirent.
Grant:"Alors ça serait lui...? Je l'aurais enfin trouvé? Ha... Haha... Hahaha! HAHAHAHAHA! *il se tourna vers l'homme* Toi! Ammène-moi là-bas!''
L'homme amorça une manoeuvre de recul en baigaiyant.
Homme:"M-moi? Non! Je retournerais pas là bas!"
L'inspecteur s'approcha de lui et le souleva de terre en lui attrapant le col.
Grant:"T'as pas le choix mon gars! Tu m'y emmène ou je te plombes la cervelle!"
L'homme trembla lorsque l'inspecteur le déposa à terre mais se dirigea quand même vers la porte et l'ouvrit doucement.
Grant:"Bouge-toi!"
L'homme sursauta et se mît à trottiner dans la rue vers le lieu qu'il redoutait tant.
À quelques mètres de leur destination, l'homme s'arrêta, l'odeur qui embaumait l'air lui avait fait l'effet d'une claque tant elle était forte et pestilentielle.
Homme:"Je... Je bouge plus! Allez-y seul!"
L'inspecteur le dépassa d'un pas rapide en lui lançant un regard dégoûté et plein de réprobation.
Lorsqu'il parvînt dans la rue, l'odeur était suffocante.
Une odeur métallique, acide et qui faisait resortir de vieux souvenirs désagréables.
La rue était souillée de sang, d'os, d'organes et de lambeaux de peaux.
Les pavés étaient colorés de rouge et, au milieu de la ruelle, un homme était assi, sa tête était collée à ses genoux eux-mêmes repliés contre sa poitrine alors que ses bras entouraient ses jambes pour les rapprocher encore plus de lui.
Un chat dont la geule était barbouillée de sang se lêchait une patte tout en jetant de temps en temps des regards qui semblaient inquiets à la forme recroquevillée à ses côtés.
Les yeux de l'inspecteur s'agrandirent, injectés de sang et brillant d'une lueur folle.
Il fît quelques pas hésitants, ses jambes tremblantes ayant du mal à le soutenir.
Il ne faisait pas attention à ce qu'il foulait au pied, toute son attention reportée vers la forme assise dans cette mare de sang.
L'homme qui l'avait mené à cet endroit glissa sa tête prudement pour voir ce qu'il se passait.
Il blêmit et sa tête disparue rapidement derrière un mur oú des bruits peu agréables se fîrent entendres.
Grant:"Ha... Haha... Hahahahéee! Tu fais pitié à voir mon vieil ami!"
L'homme assi releva doucement la tête, ses yeux presque transparents se posèrent sur le visage déformé par la haine de l'inspecteur.
Grant:"Alors? Toutce que tu arrives à faire, c'est me lancer un regard fatigué? Aurais-tu à ce point vieilli en seulement quinze ans? Je croyais que tu voulais ta revanche?"
La tête de l'homme était maintenant entièrement visible, penché du côté droit et fixant l'inspecteur qui s'égosillait en face de lui sans aucune émotion.
LJ:"Ah... Bonjour Tim. Belle journée n'est-ce pas?''
L'inspecteur, ou plutôt Tim, s'approcha du clown sous les feuleuments du chat que Jack fît taire d'un geste de la main.
Tim continua son approche jusqu'à ce que le clown soit obligé de lever la tête pour le regarder dans les yeux.
Un rictus mauvais s'empara du visage de l'inspecteur et le clown fût renversé par un coup de pied puissant dans le visage.
Sa tête cogna sur les pavés poisseux mais il ne changea pas d'expression.
Grinny:"JACK! Déplace-toi!"
Le clown coula un regard vers son chat adoré avant de lui lancer un sourire triste.
LJ:"Pourquoi bougerai-je?"
Grinny:"Il va te tuer!"
Tim sortit un pistolet et pointa le canon vers la tête du clown en grognant.
Tim:"Un chat qui parle maintenant... Et je suppose qu'il te suit dans tes tueries?"
LJ:"Ce ne sont pas des tueries, ce n'est que de l'amusement..."
Le chat banda ses muscles, prêt à sauter sur celui qui menaçait son ami mais ce dernier la coupa dans son élan.
LJ:"N'intervient pas. Si tu participes à ce jeu, je t'ouvre la gorge et te force à boire de l'eau salée. Compris?"
Ses crocs grincèrent mais elle obéit et se recula des deux hommes.
Tim:"... Ça ne t'étonnes pas de me voir ainsi?"
LJ:"Disons plutôt que ça ne m'intéresse pas. Tout ce que je vois, c'est un adulte comme les autre, enfermé dans ses convictions. Adulte qui est, par ailleurs, plutôt violent si j'en juge par tes actions. Bas-tu ta femme?"
La mâchoire de l'homme se serra, alors qu'un poing rageur rencontra la joue du clown, la rosissant sous l'impact.
LJ:"J'ai vu juste? C'est pathétique... Frapper un homme à terre... Tu n'as donc aucune morale?"
Tim:"La ferme!!! Tu as détruit ma vie! Tu as tué ma soeur et ma mère!"
LJ:"Et alors? Tout le monde meurt un jour, autant que ça soit avec panache."
Tim:"À cause de toi, ma vie s'est résumée à travailler pour réussir à intégrer la police et pouvoir enfin de tuer de mes mains!"
LJ:"... Et tu penses pouvoir me tuer?"
Tim pointa une nouvelle fois le canon de son arme vers Jack.
Tim:"*rictus mauvais* On parie?"
Et il appuya sur la détente.
Jack ferma les yeux, attendant un impacte qui ne vint pas. Lorsqu'il les rouvrit, le corps de Grinny gisait à sa droite.
Tim:"Il tient à toi ton chat. Comme quoi, il vaut mieu pas te fréquenter sous peine de connaître de grands malheurs. Alors? Que va tu faire? Le laisser en plan et mourir sans le sauver?"
LJ:"... Ah... Tu es devenu bien différent..."
Un sourire dévoila les dents de l'inspecteur et la détonnation retentit encore une fois.
Le clown ouvrit sa main et la balle rebondit par terre dans un petit tintement.
LJ:"Trop lent, plus que quatre chances."
Nouvelle détonnation suivie par une explosion et un nuage de fumée grise.
Un souffle semblable à celui du vent souffla sur l'oreille de l'inspecteur.
LJ:"Plus que trois chances."
Nouveau coup de feu, la balle se ficha dans le mur à droite de l'homme.
LJ:"Deux."
Il dirigea le pistolet vers le corps du chat mais il avait disparu.
LJ:"Bouh!"
L'homme sursauta et appuya sur la détente.
LJ:"Un."
La silhouette floue qui dansait autour de Tim s'immobilisa contre un mur.
Le dos appuyé contre le mur, les jambes tendues en avant d'ont juste les talons touchaient le sol et les bras le long du corps, le clown monochrome toisait l'homme tremblant qui le tenait en joue avec un regard amusé.
LJ:"C'est ta dernière chance. Y arrivera? Y arrivera pas?"
La sueur coulait en grosses gouttes sur le front de l'inspecteur qui visait tant bien que mal la grande silhouette mince qui lui faisait face.
Il se stabilisa et tira.
La balle se ficha à deux centimètres de la tête de Jack sans qu'il n'ait à la bouger.
Un sourire plein de dents fleurit sur son visage il s'avança vers l'homme en chantonnant.
"Mon cher ami
Tout est fini.
Les balles perdues
Ne reviendront plus.
Le premier coup tiré
Scella ta destinée.
S'attaquer aux amis des autres
Ne fera que donner du tord aux vôtres
Et si je suis le seul que tu ais
Sache que maintenant je haïs."
LJ:"C'est joli non? Je viens tout juste de l'inventer! En fait, j'ai vu quelqu'un qui chantait très bien et j'ai voulu l'imiter! C'est exactement ce que je pense de toi! Allez, il est temps de jouer!"
PDV Tim:
Il se tenait là, à quelques pas de moi, une main sur le coeur, les yeux fermés en train de chanter une contine qui me faisait froid dans le dos.
Je n'arrivais pas à bouger, j'étais comme paralysé. Je ne pouvais rien faire d'autre à part le regarder et l'écouter chanter sans rien faire.
Sur son épaule droite, le chat que j'avais abattu se mordait le flanc pour essayer d'en faire sortir la balle qui s'y était fichée.
Cette saleté de clown semblait être redevenu comme avant.
Et je sentais mon assurance s'envoler comme les notes qu'il produisait.
Quand il eu finit, il me gratifia d'un sourire et d'un court monologue avant de claquer des doigts.
Presque aussitôt, des ombres s'approchèrent de moi, leurs corps sombres cloués au sol commencèrent à grimper le long de mon corps, recouvrant le moindre centimètre carré de ma peaux.
Comme la première fois.
Je nous revois, moi et ma soeur tentant de nous attraper les mains malgrés l'engourdissement qui nous paralysait de plus en plus.
Mes yeux se fermèrent lentement alors que mon corps s'effondrait sur les pavés froids.
* * *
Je repris connaissance sur un sol sableux, mes yeux papillonèrent afin de s'habituer à l'obscurité du lieu dans lequel je me trouvais.
Je me redressais sur mes coudes avant de me mettre sur mes jambes qui tremblaient.
Alors que j'agitais la tête de tout côté, une lumière illumina la pièce.
Ou plutôt le chapiteau.
À quelques mètres du sol, un trapèze était tendu et le clown y était pendu par les pieds, c'est-à-dire que seul le dessus de ses pieds le retenait au bois.
Il me regardait sans bouger puis me sourit.
LJ:"On a fait un gros dodo? Prêt pour le jeu?"
Moi:"Espèce de monstre! Pourquoi tu ne me laisse pas en paix!?"
Il fronça les sourcils.
LJ:"Tu ne manque pas d'air! C'est toi qui est venu me chercher! Moi, j'étais déprimé, je ne t'aurais rien fais."
Moi:"Ce qui n'aurais fait que reporter ce moment à plus tard..."
LJ:"Exact! Et pourquoi reporter à demain ce que l'on peut faire aujourd'hui? Allez, on joue!"
Moi:"... Rend-moi ma soeur..."
LJ:"Pourquoi pas?"
Je relevais la tête, abadourdis. Il pouvait vraiment me rendre Kate?
Moi:"Rend-la moi et je ferais ce que tu veux!"
Un sourire carnassier se dessina sur son visage pâle, étirant ses traits et il claqua des doigts.
Un corps se materialisa à l'autre bout de la pièce, je m'y précipitais.
Je saisis le petit corps par les épaules et le retournais sur le dos.
Son visage était identique à celui de mes souvenirs, une peau lisse et pâle, des cheveux blonds et mi-long, les pomettes rosées...
Des larmes coulaient sur mes joues.
Je ne me rappellais pas qu'elle était si froide.
Moi:"Elle est morte..."
LJ:"Bah oui! Tu crois quoi toi?"
Moi:"Je la veux vivante!"
LJ:"Et moi je veux une montagne de bonbons!"
Un énorme tas de bonbons se forma à quelques pas. Il s'y dirigea et en préleva un qu'il croqua avec délice.
LJ:"Tu comprends? La différence entre toi et moi, c'est que mes désirs deviennent réalités!"
Il s'approcha de moi et essuya mes joues du revers de la main.
LJ:"Tu n'es plus un enfant, arrête de pleurer."
Je relevais la tête, les yeux pleins de haine.
LJ:"*rire*En fait, la mort n'est pas tout à fait une fin inaltérable..."
Le corps posé sur mes genoux bougea et se releva.
Je regardais sans comprendre le corps de ma soeur changer, sa peau pâlir, ses joues se creuser, ses vêtements se déchirer.
Elle avait plus morte que vive.
Elle se dirigea d'une démarche chancelante vers le clown qui lui caressa la tête.
LJ:"Elle est mignonne comme ça non? J'ai dû la réparer un peu parce qu'elle ne tenait plus debout mais le résultat en valait le coup tu ne trouves pas?"
Moi:"Kate?"
LJ:"Allez Kate, dit bonjours à ton cher frère!"
Kate:"Bon... Jour?"
LJ:"Et qu'est-ce qu'on dit après?"
Kate:"Tu viens... Jouer?"
LJ:"Bravooo!"
Mon corps fût agité de spasmes alors que ses yeux se posèrent sur moi.
Je vomis par terre.
Elle n'était pas vivante...
Kate...
Je tombais sur le côté, mon corps souleva un nuage de poussière lorsqu'il rencontra le sol.
Kate pointa du doigt la flaque à mes côtés.
Kate:"Pas bien..."
LJ:"Non, ce n'est pas bien... Tu es beaucoup plus propre que ton frère on dirait! *rire*"
Kate:"Mer-ci?"
Mes yeux fixait un point invisible en face de moi. La tête de Jack apparue dans mon champ de vision.
LJ:"Alors inspecteur Grant? Tu n'as rien à me dire? Tu étais plus enclin à parler tout à l'heure! Allez, raconte-moi comment tu es devenu inspecteur!"
Il s'assit en tailleur face à moi.
Moi:"Va te faire foutre..."
Il pencha la tête vers la droite.
LJ:"Encore une de vos pratiques étranges... Je ne vois pas l'intérêt. Il n'y en a d'ailleurs peut-être pas d'autre que celui d'assouvir vos pulsions animales! *rire* C'est amusant non?! Je suis plus humain que vous sur ce point! Hahahahahaaaaa!"
Moi:"Tu dis ça alors que tu as massacré une centaine de personnes? Effectivement, tu arrives à être humain vu que tu te mens à toi-même!"
Il plissa les yeux et s'approcha de moi, soulevant ma tête en m'agrippant une bonne mèche de cheveux.
LJ:"*grand sourire* Écoute moi bien Tim Fathern, ou plutôt Tim Grant depuis que l'adjudant-chef Gary Grant t'ais adopté, je sais tout de ta vie..."
Moi:"Alors pourquoi m'avoir demandé de la raconter?"
LJ:"Tes amis, tes proches, ta résidence, je sais tout. Et tu sais ce qui est pire que la mort?"
Je le regardais, le regard vide.
LJ:"La solitude. La solitude est le pire des maux. Que dirai-tu si, mh... Je t'enlevais tous ceux qui te sont proche? Tous ceux que tu aimes? Mais sans te laisser le privilège de mourir..."
Une larme roula le long de ma joue.
Moi:"Pourquoi tu me fais tout ça? Tue-moi qu'on en finisse... Qu'est-ce que je t'ais fais?"
Il écarquilla les yeux.
LJ:"Vous les humains, vous pensez que tout gravite autour de votre petite personne! Tu n'y es pour rien bien sûr!"
Moi:"Mais alors pourquoi...?"
Il me fixa, une expression indéchiffrable sur le visage.
LJ:"Disons que je suis un peu pperduen ce moment et que voir quelqu'un d'aussi, voir plus, perdu que moi me rassure et me permet de relativiser. On peut dire que tu t'es trouvé au mauvais endroit au mauvais moment et que tu as poussé le bouchon un peu trop loin, c'est tout!"
Moi:"MAIS JE SUIS À BOUT! TUE-MOI! TUE-MOI QUE CE CAUCHEMAR FINISSE ENFIN!"
LJ:"Pas encore. Avant ça, je veux voir ton esprit s'effiter, ton être se briser irrémédiablement."
Il s'empara de mon visage et me força à m'assoir, murmurant ces paroles immondes à l'oreille.
Lorsque je mon regard se planta dans le sien, je n'y vît rien d'humain, juste un lac gris translucide oú flottait le simple désir de torturer autruit.
De quelque façon que ce soit.
Durant toutes ces années, j'avais endurcit mon caractère afin de me faire respecter par mes hommes.
J'avais gravit les échellons animé par le seul désir de me venger. Mais maintenant, je me rend compte que le seul fait d'être humain me menait à la défaite.
Un humain est fait de sentiments, de ressentis, de compassion... Mais est-on simplement sûr que ce monstre en possède? Il n'est pas humain, c'est sûr, mais pas seulement sur le plan physique. La plus grande différence entre nous et cet être, quel qu'il soit, c'est qu'il ne connaît pas de sentiments autres que celui de se satisfaire lui-même, se fabriquant des amis lorsqu'il se sent seul, satisfaisant ses pulsions les plus morbides et reportant ses problèmes sur les autres sous la forme d'une violence sans précédent.
Il se comporte comme un enfant soucieux uniquement de sa propre personne.
Mes muscles se relâchèrent, transformant mon corps en poupée de chiffon à l'entière mercie de cet être.
J'espère juste qu'il me tuera rapidement.
Alors qu'il murmurait encore à mon oreilles des paroles visant à détruire mon psychisme, mon corps s'illumina et disparu dans ume explosion de particules lumineuses.
Et je plongeait une nouvelle fois dans les ténèbres.
PDV normal:
Tim papillona un instant des yeux, tentant de s'habituer à la lumière ambiante.
Lorsque ses yeux s'y habituèrent, il remarqua un visage penché sur lui.
LJill:"Monsieur! Vous allez bien?"
Il entrouvrit la bouche mais aucun son ne sortit, seules des larmes coulèrent sur ses joues.
La jeune femme ne savait pas comment réagir à ce comportement et ne pû faire autre chose que de caresser ses cheveux maternellement en fredonnant une mélodie.
Quelques instants plus tard, une explosion retentit à ses côtés et Laughing Jack fît irruption dans un nuage de fumée grise.
LJill:"Jack! Je-J'ai voulu venir te voir et j'ai vu Grinny allongée à côté de cet homme! Il-Je..."
À la vue du clown, Tim gémit et ses pleurent redoublèrent sans que ses muscles fassent le moindre effort pour fuir.
LJill:"Hein? Qu'est-ce qu'il se passe? Jack? Je... Cet endroit est..."
Elle jeta un regard autour d'elle et ses traits de poupée se tirèrent dans une expression d'horreur.
LJill:"Qui a bien pû faire ça? C'est... Horrible!"
LJack:"Jill... Il faut que tu partes..."
LJill:"Mais pour-pourquoi?"
Tim:"C'est lui... Qui a fait ça..."
LJill:"Pardon?!"
La mâchoire de Laughing Jack se serra ainsi que ses poings.
LJack:"Il faut que tu partes..."
Tim:"Pourquoi veux-tu lui épargner la réalité? Tu as honte? Ou alors tu l'apprécie?"
Il se hissa sur les coudes et attrapa le menton de Jill, plongeant son regard dans le sien.
Tim:"Vous vous ressemblez tellement et pourtant, elle est tellement pure et toi si souillé... C'était peut-être à cause d'elle que tu étais perdu... Mais un monstre ne peux être attiré par une telle démonstration de pureté."
Le clown fixait l'inspecteur avec des yeux noirs, Grinny lui jetant des regards interrogatifs depuis le sol oú elle se tenait.
Tim:"Tu as gâché ma vie... Je peux encore gâcher la tienne en te plongeant dans la solitude..."
D'un geste, il fît lever Jill et se plaça derrière elle et portant sa main à sa poche et en sortant une lame à cran d'arrêt.
Il la plaça doucement sur la gorge de Jil en souriant au clown.
LJill:"Jack..."
Le clown écarquilla les yeux et se précipita vers eux, ses dents serrées les une contres les autres dévoilée par un rictus crispé.
LJack:"Non!"
Tim:"Trop taaard! À moi de rire maintenant!"
Et la lame glissa le long de la gorge du clown coloré.
Sans l'entailler.
Alors que l'homme ouvrait de grand yeux, sa propre lame se planta entre ses deux yeux, traversant la boîte crânienne sous la force de l'impacte.
Ses yeux se révulsèrent et le corps tomba en arrière sous les yeux horrifiés de Jill allant de Tim à Jack en vas-et-viens réguliers.
Ce dernier se tenait devant elle, essuyant du revers de la main le sang qui avait giclé de la tête de Tim.
Sa main se glissa ensuite jusqu'à la joue de Jill d'ont il essuya le sang qui y avait été projeté avant de lêcher ses doigts souillés.
Elle perdît connaissance.
PDV Laughing Jill:
Je me réveillais sur un lit de fortune en bois et en toile.
Je posais mes pieds par terre et jetais un regard à la pièce. Elle était propre et bien rangée mais une odeur métallique y régnait. Je glissais un oeil par une fenêtre et y vît une avenue sale et mal famée. Je me dirigeais vers une autre pièce qui se trouvait être la cuisine. Un papier, un couteau en chocolat et un sachet de bonbons était posés sur la table de vieux bois.
Jill,
Décidément, on ne se croise pas dans de très bonne situations, il faudrait y remédier!
Désolé du spectacle qui t'as été offert, il était vraiment de piètre qualité!
Tu te trouves en ce moment-même dans mon ancienne résidence, fais-en ce que tu veux!
Je te laisse ci-joint un paquet de bonbons à la fraise (mes préférés) en espérant que ça t'aideras un peu à me pardonner.
Grinny aimerait bien encore t'entendre chanter un de ces jours.
À bientôt
Laughing Jack
Je reposais le mot sur la table et me saisissais du paquet, l'ouvrant et en sortant un bonbon que je glissais dans ma bouche.
Il dégageait un arôme désagréable.
Je remarquais un message inscrit sur le papier.
"celui-ci est de ma fabrication"
Je recrâchais le bonbon en toussant avant de m'essuyer la bouche.
Qu'a t-il pû lui arriver pour qu'il termine ainsi?
Voili voilou! J'espère juste que ça vous a plû! Je tiens aussi à prévenir que je serais absente toute la semaine prochaine donc à bientôt!
Sur ce, mangez des bonbons et faîtes attention à vos anciennes connaissances!
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