Chapitre 2: La solitude ne dure qu'un temps

Quoi qu'on fasse, les adultes sont ennuyants.

Pourquoi ne se montrent-ils pas plus imaginatifs?

"argh", "dégage putain de clown", "va crever"...

Et pourquoi doivent-ils être aussi vulgaires? Chacuns de leurs cris se terminent par une ou deux insultes, c'est usant...

Les enfants sont beaucoup plus receptifs aux jeux et leurs cris sont tellement plus harmonieux!

Je préfère jouer avec eux...

Le son d'une cloche me tire de mes pensées. Je passe la tête hors de la ruelle, le cadran de l'horloge affiche deux heures.

La nuit est si peu avancée et mes amis sont déja fatigués...

Je retourne dans la ruelle et les regarde dans le blanc des yeux.

Pffff! Le blanc des yeux! Et on dit quoi quand ils en ont plus? J'éclate d'un rire sonore avant de m'avancer hors de la ruelle.

Je reprends ma route vers le clocher d'un pas lent, écrasant la neige sous mes semelles avec force. J'aime vraiment le craquement qu'elle émet lorsqu'on marche dessus.

Les rues sont vides de monde et les seules traces de vie présentes se résument à quelques chats.

J'aime bien les chats.

Eux aussi font des bruits amusants quand on marche dessus.

Alors que j'avance dans une énième rue, j'entends une suite de miaulements et d'aboiements avant de voir rouler devant moi une boule de poils noire suivit de près par un chien.

Dans la pyramide de la compassion, je place les chiens en dessous des insectes qui eux-mêmes sont en dessous des adultes. Les chiens doivent être tout simplement stupides pour éxécuter les ordres que leur dictent leurs maîtres.

J'attrape le chien par la peau du cou et le projette contre un mur à quelques mètres de là.

Sa tête heurte violement le mur avant de rebondir sur les pavés recouverts de neige.

Je m'approche du corps, il est encore vivant.

Je lui saisit les deux pattes avant et le soulève en me dirigeant vers une palissade qui, par mesure de sécurité, est hérissée de pointes, et projette le chien dessus.

Les pointes métaliques traversent sont ventre de part-en-part, le faisant hurler à la mort. Je le regarde agiter désespérément les pattes, assayant par je-ne-sais quels moyens de s'enfuir.

Peine perdue mon cher, tu es cloué sur place!

J'éclate de rire à ma plaisanterie silencieuse en regardant son corps agité de spasmes.

Les chiens sont vraiment des animeaux pathétiques!

Alors que je m'écroule de rire au point de peiner à respirer, j'entends un miaulement déchirant émaner de derrière-moi.

Je me retourne en me souvenant de la boule de poils qui avait roulé à mes pieds et m'agenouille près d'elle.

Moi:"On est mal en point à ce que je vois!"

Il me répond en miaulant piteusement.

En tant qu'entité cosmique, c'est facile pour moi de comprendre ce qu'il disait mais, mon dieu, qu'il s'exprime de façon primaire! Ce n'est qu'une éspèce sous-évoluée, remarque, alors disons

que c'est normal.

Moi:"Tu peux répèter?"

Le chat:"Mal..."

Moi:"Et que veux-tu que ça me fasse?"

Le chat:"Aider..."

Moi:"Et que me donnerais-tu en échange?"

Le chat:"Amitié..."

Moi:"..."

Un compagnon? Ne plus jamais être seul?

Moi:"Admettons que je te soigne, tu m'accompagnerais partout?"

Le chat:"Oui... Aide..."

Moi:"Je te préviens, si jamais tu m'abandonne, je m'amuserais beaucoup avec toi! À tes dépends."

Le chat:"Pas... Trahir..."

Moi:"Promis?"

Le chat:"Promis..."

Je tendis ma main vers lui et la posa sur sa gorge largement entaillée.

Moi:"Mais si tu est mon ami, de un, tu vas apprendre à parler mieu, de deux, tu va sourire!"

Alors que ma main éffleurait sa blessures, une sorte de mélasse noire se répendit sur le corps meurtrit de l'animal, le recouvrant totalement.

Au bout de dix secondes, la boue noire s'évapora dans un nuage de fumée noire, laissant sur le trottoire une masse inanimée sur laquelle je me penchais pour murmurer à l'oreille féline.

Moi:"Wake up cat..."

Les pattes de l'animal fûrent agitées de spasmes et sa tête se souleva, sa bouche s'ouvrant et se fermant à la recherche d'une quelconque parcelle d'oxygène à absorber.

Moi:"Ne cherche pas à respirer, tu es mort, ça ne t'es plus d'aucune utilité."

Le chat tourne sa tête vers moi en ouvrant grand ses yeux aux pupilles fendues.

Le chat:"Je... Mort?"

Moi:"Oui, tu étais trop mal en point pour que je te sauve, je t'ai donc laissé mourir avant de te faire absorber une matière forçant ton cerveau à émettre les mêmes décharges électriques que lors de ton vivant, donnant ainsi l'illusion à ton corps et à ton esprit que tu es toujours en vie. Et cessse de parler comme un demeuré, j'ai décuplé tes capacités cérébrales, tu es maintenant aussi intelligent qu'un humain moyen."

Le chat:"Je être femelle!"

Moi:"Pour le language, c'est pas encore ça..."

Le chat:"Je. Être. Femelle!"

Moi:"D'accord d'accord. Et, puisque on en est aux formalités, as-tu un prénom?"

Le chat:"Pré-nom? Non, je avoir aucun prénom."

Moi:"Mmmh... Que dirais-tu de Grinny?"

Le chat:"Gri... Grinny? Çe être mon prénom? Être moi? Grinny me plaît! J'aime ce prénom!"

Moi:"Parfait! Par contre, tu vas me faire le plaisir d'améliorer ton language, d'accord?"

Grinny:"D'accord, mon... Ami..."

Elle me regarde et souleve la commisure de ses babines, formant ainsi un sourire rempli de dents.

On va bien s'entendre tout les deux.

J'avance dans les rues de Londre, l'horloge annonce cinq heures et quart. Une ombre souriante à mes côtés.

J'ésquisse un sourire.

Je ne suis plus seul.

Oui, je suis désolée, ce chapitre est court mais je ferais mieux la prochaine fois!
Pour ceux et celles qui ne le savent pas, Grinny est une Creepypasta anglophone plutôt sympa trouvable sur Creepypasta Wiki et autres sites anglais, (les nuls en anglais et les flemmards, je vous fait une faveur: je vais bientôt la traiter sur mon autre fiction). JE N'AI RIEN CONTRE LES CHIENS (bon, c'edt vrai que je les aimes pas beaucoup non plus...) ET JE DÉTÈSTE LES TUEURS D'ANIMAUX, NE M'EN VOULEZ DONC PAS POUR CETTE SCÈNE DE MALTRAITANCE ANIMALIÈRE! (poursuivez L.J. en justice plutôt que moi) J'éspère que ce chapitre vous a plus quand même! Vos impressions?
Sur ce, mangez des bonbons et allez adopter un chat!

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