Chapitre 1: Réveil
Je me réveille et m'étire.
J'ai dû dormir par terre vu que le lit était pris et, mon dieu, que le sol est inconfortable!
Je me tourne vers la silhouette allongée à quelques pas de moi.
Moi:"Alors, bien dormit gamin?"
Pas de réponse.
Remarque, c'est normal.
Je me lève et regarde autour de moi. Il faudrait que je pense à ramasser mes affaires. Mais avant ça...
Je me glisse vers le lit.
Ahhhh... Il est si mignon quand il dort!
Moi:"Ahhh gamin, je t'ai vraiment bien arrangé, tu sais!"
Je lui caresse doucement la joue en soupirant.
Moi:"On a bien joué hier... C'est normal que tu dormes... Dommage que ça soit pour l'éternité..."
Je me met à rigoler en me remémorant la scène.
Moi:"Hé hé hé... Tu aurais vu ta tête! Tu n'arrivais pas à croire que j'étais là! C'était tordant!"
Je me lève et regarde par la fenêtre.
Le soleil est déja haut dans le ciel et ses rayons éclairent les rues enneigées de Londre.
Sa clarté m'éblouis: ça fait tellement longtemps que je n'avais pas vu la lumière du jour hors de ma boîte!
Ah oui... Cette saleté de boîte.
Je la ramasse dans la poubelle et retire la poussière de son bois.
Je ne peux pas risquer de me refaire enfermer, mais qu'arrivera-t-il si je la détruit?
Elle est la source de tous mes pouvoirs...
Je la glisse dans ma poche, de cette façon, personne d'autre que moi n'y aura accès.
Bon, c'est pas tout ça, mais il faut que je ramasse mes affaires, moi!
Un couteau par çi, une tenaille par là, que demander de plus?
Je rigole en testant la pointe d'un couteau de boucher contre ma paume.
Il a vraiment de bons outils!
Boah! Il ne m'en voudra pas si je lui en pique quelques-uns!
Et puis, de toute façon, ils ne lui seront plus d'aucune utilité maintenant!
Je prends donc quelques outils que je fourre dans mes poches. (elles sont super-pratique!)
Après avoir tout rassemblé, je reporte mon attention vers les meubles présents dans la pièce: quasiment tous sont fais main, de vraies oeuvres d'art pour ceux qui savent les apprécier. (moi donc...)
Si quelqu'un les trouve, il va les jeter, c'est sûr...
Je vais en sauver deux-trois.
Je saisis une petite poupée et une chaise. C'est la première qu'il ai faîte!
C'est vraiment du beau boulot et ça me rapelle de bons souvenirs.
Je les glissent toutes-deux dans mes poches. (c'est vraiment, vraiment pratique!)
Moi:"Aller... L'heure des adieux approche! Ahahah! Non, ne pleure pas, tu dois être un grand garçon!"
Je m'écroule de rire devant le lit et lui tapote l'épaule.
Un peu trop fort d'ailleurs...
Zut...
J'essaye de la remettre en place, histoire qu'il soit un minimum présentable mais elle n'arrête pas de tomber.
Au bout de dix minutes, j'ouvre la fenêtre et balance le bras dehors.
???:"Aïe! ...Hein? AHHHHHHH!!!"
Oups...
J'ai intérêt de me dépêcher!
Je me lève et lance un dernier regard à la petite chambre.
Que de souvenir... Ce Noël passé à tes côté...
J'ouvre la porte et agite la main en signe d'adieu.
Moi:"Au revoir... Isaac..."
*un peu plus tard dans la rue*
C'est la première fois que je vois de la neige en dehors de ma boîte.
C'est plutôt drôle... Surtout le craquement qu'elle émet quand on appuie dessus!
Il doit être aux environs de quatres heures et les rues sont remplie d'humains... C'est un peu étouffant... Et puis, j'attire beaucoup de regards... Un peu trop à mon goût.
Je me dirige vers un parc et m'assoie sur un banc.
Deux enfants jouent dans la neige à quelque pas de là. À en juger par leurs vêtements, ils ne doivent pas êtres très riches. Enfin, assez pour vivre mais pas pour aller à l'école...
Au bout d'un moment, la jeune fille me remarque et s'arrête de jouer, aussitôt rejointe par son camarade.
Je les entends murmurer.
Petite fille: "*chuchotte* Regarde, y a un clown."
Petit garçon:"*chucotte* Oui. Tu crois qu'il est gentil?"
Petite fille:"Mais t'es bête? TOUS les clowns sont gentils!"
Petit garçon:"Oui, c'est vrai. Euh... Il est passé oú?"
Moi:"Ici!"
Ils se retournent en même temps et me regarde en écquarquillant les yeux.
Petite fille:"Comment t'as fais ça monsieur?"
Moi:"Voyons, c'est évident! J'agite un doigt devant eux. Ma-gie!"
Je tape dans mes mains et fait apparaître deux fleurs que je leurs tends.
Petit garçon:"Ouhaaaa! C'est génial monsieur!"
Moi:"Appellez-moi Laughing Jack! Bon, vous savez mon nom mais je ne connaîs pas les vôtres!"
Petite fille:"Moi, c'est Kate! Et lui, c'est mon frère, Tim! On est jumeaux mais je suis née en premier!"
Tim:"Kate! T'es pas obligée de le dire! Et surtout à un inconnu!"
Moi:"Mais je ne suis pas un inconnu! Je suis Jack! Et puis, je connaîs vos prénoms, nous ne sommes donc pas des inconnus!"
Tim:"C'est vrai... Il réfléchit un moment avant de me regarder, les yeux pétillants. Dit Jack... On est pas inconnus, donc..."
Moi:"Oui?"
Tim:"On s'ennuie à force de jouer que tous les deux... Tu veux pas jouer avec nous?"
La fille lui donne un coup de coude.
Tim:"Euh... S'il te plaît?"
Moi:"Mais avec plaisir! J'adore jouer! À quoi voulez-vous qu'on joue?"
Ils se regardèrent avec de grands yeux émerveillés et en souriant jusqu'aux oreilles.
Après un court débat, ils optèrent pour une partie de cache-cache dans laquelle je devais compter.
Je croisais donc les bras contre un tronc et commencais le décompte.
Au bout de trentes secondes, je partis en chasse.
Chasse grandement facilitée par la couche de neige qui recouvrait le parc.
Je trouvais la fille dans un arbre et le garçon sous un banc.
Tim:"C'est pas très drôle de jouer à cache-cache dans la neige... La partie est trop vite terminée..."
Kate:"Bah euh..."
Moi:"On peux jouer à autre chose si vous voulez! Mais ce sera pour demain!"
Kate & Tim:"Ohhhhh! Pourquoi?"
Je montrais du doigt le soleil qui était presque couché.
Moi:"Les rues ne sont pas sûres la nuit et il serait stupide qu'il vous arrive quelque chose!"
Ils hochèrent leurs têtes.
Kate:"Mais Jack, on ne retournera pas au parc demain, on doit aider notre mère à la maison..."
Moi:"Hé bien je viendrais vous voir chez vous! En attendant, prenez ça."
Je leurs tendit deux sachets de bonbons colorés, leurs têtes émerveillées me rapellèrent ceux d'Isaac.
Ils les prirent en me remerciant et me dirent à demain.
Moi:"Oui... À demain chers enfants... On va bien s'amuser."
*un peu plus tard*
Une fois la nuit tombée, les rues se désemplirent peu à peu.
Je ne savais pas trop quoi faire depuis que les enfants étaient partis, mais ça m'assurait un lendemain amusant.
Après quelques minutes passées à regarder le soleil couchant, je décidais de marcher un peu dans les rues. Je vais enfin avoir le loisir de profiter de la beauté de Londre sans tous ces humains pour gâcher le paysage.
Je sort du parc et bifurque à droite.
Une grande horloge se tient à quelques rues de celle oú je me trouve. Je crois qu'elle s'appelle "Big Ben"... Ou un truc dans ce goût là...
Allons voir ça de plus près.
Je tourne dans une ruelle et passe devant un clochard.
Je m'arrête devant lui en le regardant.
Le pauvre... Cette situation n'est pas très enviable! Une vie comme ça ne mérite pas d'être vécue.
Dans un sens, il me fait pitié, c'est tellement pathétique!
Je rigole et il relève sa tête, ses yeux reflétant toute la misère du monde.
Le clochard:"C'est moi qui te fais rire comme ça?"
Moi:"Tu es heureux comme ça?"
Le clochard:"Comment pourais-je être heureux?! Tu m'as vu?"
Moi:"Tu es malheureux alors."
Le clochard:"OUI! Fous-moi la paix maintenant, abruti!"
Moi:"Non, tu vas d'abord jouer avec moi!"
Le clochard:"Quoi?"
Il aurait pû choisir une dernière phrase un peu plus construite...
Je le plaquais contre le mur, serrant mes doigts autour de son cou. Il se débattait en produisant des gargouillements différents en fonction de quels doigts appuyait sur sa gorge.
J'étais tordu de rire, me tenant les côtes.
Alors que je jouais tranquillement, j'entendis un craquement derrière moi et une bouteille se fracassat sur ma tête.
Je me retournais, mon jouet toujours dans les mains.
Un homme d'une trentaine d'année regardait tour à tour sa bouteille, puis ma tête.
Moi:"Tu veux jouer toi aussi? Tu aurais pû le demander plus gentiment, tu sais?"
Il hurla et courut vers la fin de la ruelle. J'allongeais un de mes bras et lui saisi les jambes. Il tomba lourdement par terre en gémissant, ses mains cherchant une prise dans la neige.
Prise qu'il ne trouva pas.
Je le soulevais de terre, plaçant son visage en face du mien.
Il était totalement paralysé par la peur, seuls ses yeux ne l'étaient pas, déversant un torrent de larme.
Moi:"Oui, tu vas jouer avec moi..."
Voilà, premier (vrai)chapitre posté! Vos impressions?
Je vais me donner à fond, donc continuez à suivre!
Sur ce, mangez des bonbons et let's play!
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