L'arbre du jardin, mon chien et moi
Comment d'écrire la jeune maîtresse ?... C'est une jeune femme d'une beauté banale et d'une nature plutôt... têtue. Je me souviens encore du jour de ses six ans... Une des invitées avait eu la très, TRÈS mauvaise idée de se moquer d'une amie de la jeune demoiselle... Elle est retournée chez elle un gâteau fourré à la crème sur la tête. Enfin c'est une autre histoire...
Si je suis la aujourd'hui c'est pour vous parlez d'une jeune fille de bonne famille, d'un chien, d'un jardin et d'une amitié improbable.
- MADEMOISELLE !...
Je voyais la jeune maîtresse partir en courant dans les couloirs. J'appris plus tard qu'elle s'était dirigée par l'une des portes utilisé par les domestiques pour s'échappé du grand manoir. C'est surement ce jour là qu'elle l'a rencontré... Un garçon ? Non ! Un chien ! Un batard qui-plus-est ! Un chien sans race, sans lignée ! Quand elle était rentrée, et après s'être fait incendié par la Grande Madame elle n'avait que ce clébard à la bouche. Pour fuir ses cours de danse et de broderie, la jeune demoiselle c'était cachée d'en le jardin du manoir voisin, abandonné depuis quelques années le propriétaire ne daignant pas s'en occupé correctement depuis le décès du précédent propriétaire cinq années plus tôt, elle s'était assise sur un banc encore intacte à regretté de ne pas avoir pris un livre quand elle l'entendit. Curieuse du bruit elle suivit les aboiement de l'animal, là elle vit un chien s'énerver sur un pauvre chat coincé dans les branches d'un arbre. Dieu seul sait pourquoi, elle s'est pris d'affection pour la bête au plus grand dame de tous...
Malgré l'interdiction du Maître, elle y retournait tous les jours. Elle ramenait souvent a mangé au chien. Ah... notre jeune maîtresse... La seule personne qu'elle écoutait n'était autre qu'elle ! Depuis son plus jeune âge elle nous à fait connaitre son opinion bien tranchée... S'il n'y avait que ça ! Elle est d'une naïveté ! Sans égal sous ce ciel je le craint... Enfin bon ! Revenons à l'histoire !
Je disais donc qu'elle retrouvait tous les jours ce satané clébard... Un jour, deux, trois,... vingt ! Ce batard s'accaparait notre jeune maîtresse ! Une violente dispute éclata entre la jeune demoiselle et le Maître. Mais il accepta que la bête reste au domaine, à condition qu'aucun invité n'est à ce trouver face à face à ce monstre.
La jeune maîtresse acceptait enfin de suivre ses cours, elle semblait d'ailleurs s'amuser. La sourire de mademoiselle était un baume aux cœurs pour tous les domestiques, moi compris bien entendu. Mais après la fin de chaque leçon, elle courait dans les jardins pour retrouver ce chien et jouer avec. Peu à peu la présence de Napoléon, le chien, fut accepté aux points de devenir banale. Il n'était plus caché et l'entièreté de la famille s'était vue ravie le cœur. Moi même je me pris d'affection pour l'animal, malgré nos relation tendu au début...
À l'origine, c'était une amitié entre un chien et une fille. À la fin, c'est devenu l'histoire d'une famille. Napoléon a quitté cette famille aujourd'hui, mais il vit encore dans le cœur de la demoiselle, du Maître, de la Petite Madame, de la Grande Madame et de tous les domestiques du manoir. Et tout ça car une jeune fille de bonne famille a voulu fuir une leçon de danse...
Notre jeune maîtresse est aujourd'hui une femme accomplie, mère et épouse, et à l'écoute des autres... Même si elle est toujours autant entêtée, quand elle a une idée dans le crâne elle ne l'a pas ailleurs !
Enfin bon... mon histoire s'achève là, peut-être qu'un jour je vous parlerais de cette histoire de gâteau, mais ce ne sera pas aujourd'hui...
. . .
J'espère que cette version de l'histoire te plaira, Soupinnette
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