Chapitre 3

Salut... Oui je suis très en retard. Donc voilà il est court mais il est là...



-Allô ? Sébastien avait l'air de bien se porter. On pouvait deviner,à l'autre bout du fil, le sourire qui illuminait le visage du Créa.

-Allô, c'est Line.

-Ma chérie, tu va bien ? Line respirait un grand coup et se lança :

-Oui... Papa, J'ai Quatre créations qui sont apparues.

-Quatre !? La jeune femme éloigna vivement le téléphone de sonoreille.

-Oui... Je suis censé faire quoi papa ?

-Ça fait beaucoup... Déménage, je viendrais t'aider. Il le disait tellement normalement, ce qui fit rire doucement Line. Raconte moi, ils sont comment ?

-Il y a une petite fille blonde : Angel. Un jeune homme qui a les sens hypers développé : Damien. Une espionne mannequin blonde qui fait des illusions : Mathilde. Un mec qui a des pulsions meurtrières et qui à une force incroyable : Peter.

-Tu n'as pas de chance...

***

Line s'affala sur son canapé dans son nouvel appartement. Elle allait presque s'endormir, elle était fatiguée... Entre les cours, ses créations et les cauchemars d'Angel. La petite n'arrêtait pas de rêver d'une pièce sombre où les corps de sa famille étaient entassés, elle se réveillait en pleurs... Bon dieu comment faisaitson père ? Un cri glaça le sang de Line. Elle se leva en trombe. Elle pria pour que Peter ne soit pas entrain de sombrer. Elle arriva dans le couloir et vit Laurie qui essayait de sortir d'entre les mains de Peter.

-Peter, arrête. Celui- ci ouvrit en grand les yeux et lâcha Laurie qui s'effondra sur le sol. Elle vit Peter enfouir son visage entre ses mains. Line s'avança vers Laurie prit son pouls et souffla de soulagement. Il était là même très nets. Elle se releva et prit Peter dans ses bras.

-Calme toi... Ça va aller...

-Tu comprends pas... Je me contrôle pas... J'y arrive pas. Il se détacha des bras de Line et s'enfuit dans sa chambre. Line soupira et déplaça Laurie jusque dans sa chambre. Elle l'y déposa et s'en alla hors de son appartement espérant trouver un moyen pour consoler Peter.

***

Il avait sombré, il était tombé dans ce noir profond qu'était sa putain d'âme. Il avait pleuré. Il n'en avait rien a faire. Il était terriblement fatigué, épuisé, vidé. Il était allongé dans sonlit. On pouvait entendre, de temps en temps, un sanglot qu'il essayait de retenir comme pour effacer ce qu'il avait fait. Mais il n'y arrivait pas. Il n'arrivait pas à être le gentil garçon. Il ne voulait pas. Il blessait ce qu'il aimait et ça, ça le tuait. Aufond du gouffre, il commença à entamer là longue étape qu'est deremonter. Il sentit comme une présence dans sa chambre. Il se relevaet regarda autour de lui. Il sentit comme un frisson dans sa nuque,un souffle qu'on essaie de retenir. Il se retourna et se trouvaridicule à cause du mur derrière lui. Quand la pression retombe, ilaime bien attaquer à ces moments. Les attaquer quand ils se croienten sécurité. Il sauta à son cou. Étrangler, c'était trop facile.Lui, il fallait lui faire encore plus peur. Peter n'osa mêmes pascrier. Tétaniser. Dès que les mains quittèrent son cou. Il soufflaun moment et se calma intérieurement. Il sentait le monstre toquéaux portes. Celui-ci se sentait acculé comme Peter. Le jeune hommece mit à entendre des bruits : comme un pied qui aurait frôlé leparquet. Il se mit à rire nerveusement. Sans but précis juste rire.Comme un fou après tout c'est ce qui l'était. Un be-polaireagressif, un schizophrène. Un fou... Il s'arrêta un moment, iln'était pas fou. Line l'avait crée comme une âme faible qui cèdeaux tentations. Il venait de céder à la folie. Ça décida cemoment pour se dévoiler. Grand, capéé, intimidant. Pasépouvantable, non c'était trop simple d'être épouvantable. Fou ?Peut-être on as bien peur de la folie. Il s'avança vers Peter, ilallait murmurer une menace, un avertissement.

- Lequel de nous deux, pauvre création, fait le plus peur à ton avis?

-Toi le jour, moi la nuit ?

-Flemmard, c'est trop simple de faire peur la nuit, tous les sens sonten feu. On trouve le moindre bruit suspect. La nuit on se met àcroire au fantômes.

-Je disais cela pour ne pas te vexer. La nuit ma sortit de sesentrailles. Les dieux mon nourris avec les pleurs des enfants lesoir. Il mon bercé avec les histoires qui terrorisent les adultes.

-Et ils sont décidés de t'appeler Ça ! Pas très inspiré cesdieux.

-Non, ce nom je l'ai empruntée à une légende.

-Tu me la raconteras un jour ?

-Sûrement. Bon, c'était sympa cette discussion. Mais retouche à unmembre de cette famille et je te jure tu ne vas pas dormir pendant denombreuses nuits. Tu auras peur du moindre grincement, du moindrebruit. Il c'était vivement approcher de lui et ce tenait maintenantà quelque centimètre de son visage. Malgré, ces menaces un sourirehantait le visage de Peter.

-Je reformule ma question : Lequel de nous deux, pauvre création, estle plus dangereux à ton avis ? Celui qui peut tuer ou celui qui peuteffrayer ?

-Je vais être gentil...

-Oh ! Tu as un cœur, je ne savais pas que Line t'en avait donné un.

-Je ne sais mêmes pas si elle est au courant que j'existe...

-Va lui parler. Tu peux bien le faire avec moi.

-J'aime trop sa peur. Mais reprenons, je vais être gentil. Tuer celafait peur mais c'est aussi brisé le cycle. En effrayant je peuxréutiliser la personne le lendemain pour qu'elle est encore pluspeur.

-Crevard !

-Je te laisse. Ça disparut sans problème.

Lejeune homme entendit Line rentrer dans l'appartement. Peut de tempsaprès il entendit celle-ci l'appelé. Il s'avança vers le salonoù l'attendait Line. Damien, Mathilde et Laurie était déjà là.Celle-ci lui souris. Le jeune homme s'asseya à côté de Line. Angelarriva en courant et monta sur les genoux de Peter. Le tueur futsurpris puis ce dit une étrange réflexion. Cette gamine à un don :celui de réussir à faire sourire.

-Je sais que plusieurs d'entre nous ne vont pas bien. Et je veux quetout le monde se dise que nous somme une famille et que nous nousdevons d'être unis. J'ai l'impression de faire un discours dans unfilm. Je me trouve ridicule... Je vous adore alors voilà...

Ellesortit de son sac 5 paquets cadeau. Tous de petite taille. Elle endonna un à chacun.

Angels'empressa de déchirer le papier pour s'ouvrir sur un collier avecun pendentif en forme de petit cœur doré. Mathilde ouvrit le sienet découvrit un pendentif représente un œil. Damien s'émerveilladevant une clé de sol. Peter hésita un instant à ouvrir le sien.Il déplia le papier et tomba sur un pendentif une dent pointue.

-Merci. Murmura-t-il.

***

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