Désolé... Je ne voulais pas....
Désolé... Je ne voulais pas.... Je ne voulais pas vous en parler. Je voulais vous faire garder votre sourire. Mais je n'en peux plus. Je n'en peux plus. Mes yeux sont mouillés. Vous allez peut-être avoir l'impression de lire un chapitre de roman. Mais si c'était le cas, dans les chapitres qui suivent, ça se dépoudrerais. Ma mère est folle. Je ne dis pas ça dans le sens "bourrée". C'est juste que j'ai l'impression de réfléchir mieux qu'elle. J'ai l'impression qu'on a échangé les rôles. Que c'est elle l'enfant qui pique ses crises et moi sa mère. Je ne devrais pas dire ça: c'est ma mère. Il est important d'avoir une bonne image de sa mère. Mais ce n'est plus possible ou sinon, il faudrait avoir recourt au mensonge. Mais le mensonge, j'en veux pas. Mon nez coule. J'aurais pourtant aimer croire le contraire, me dire que c'est moi qui me trompe, que c'est moi qui est en dépression. Je suis peut-être en dépression et d'ailleurs, je ne pense pas mais je sais qu'il y a de choses que je n'ai pas inventer. Que m'a t'elle dit? Que m'a t'elle dit? Vous a-t-on dit ça? Et bien pour commencer, jusqu'à quel âge élève-t-on son enfant? Jusqu'à l'âge adulte non? C'est pas moi qui dit n'importe quoi? Et à quel âge est-on considéré comme adulte? Jusqu'à 18 ans non? Et bien je dois me tromper et si vous le pensez, vous vous trompez aussi. Ma mère dit qu'elle a terminé de m'élever moi et ma sœur, donc des enfants, de 14 et 12 ans. Et pourquoi? Parce qu'on est assez grande! Bien sûr! Alors, on est adulte. Puis, elle me dit que je ne dois pas me mêler des affaires d'adulte parce que je suis encore enfant. Et bien il faut savoir si je suis adulte ou enfant?! Maintenant, elle parle comme si ne rien n'était: "Il faudrait allez profitez du soleil!" Et bien non! Je n'irais pas! Je ne veux plus la voir! Ce n'est plus ma mère! Elle s'en fout de moi! Elle s'en fout! Pour nous, elle a terminé de nous élevez. Mais pour vous, "élevez", c'est juste un mot. Mais derrière ce mot! Vous savez ce qu'il y a! Et bien, traduisez par: "elle n'a plus a s'occuper de nous. Elle a terminé son travail". Une mère doit s'occuper prioritairement de ses enfants. C'est la personne la plus proche qui sait nos secrets, qui nous connait, qui peut nous voir sans qu'on est honte, a qui on a confiance, qui représente un modèle et la sagesse. Mais ma mère que je voyais sage enfant, ne l'ai plus. C'est une extrémiste. Elle n'arrête pas de juger les gens sans savoir et vulgairement. Elle est orgueilleuse de se mettre au dessus des gens. Elle m'a tellement dit de chose blessante! Je ne la supporte plus. Ça voix n'est pas apaisante: elle est recouverte par les épines de la ronce. Elle ne sais que parler au bébé, c'est pour ça qu'elle parle ainsi à mon chat. Mais mon chat, il la griffe et il s'énerve. Elle est trop nerveuse. Je ne devrais pas dire ça! Je devrais arrêter! C'est ma mère! C'est moi qui dramatise! Mais tout à l'heure, j'ai pleuré, j'ai crié, j'étais presque devenu une bête atteinte de la rage. Je m'étais allongé sur un matelas, la tête entre les mains. Je ne voulais pas! Je ne voulais rien vous dire, tout garder pour moi, vous gardez le sourire. Je suis désolé. Ne mettez pas fin à votre vie! Vivez pour moi! J'avais la tête entre les mains et je pleurais. Parfois, le calme revenait. Mais les pensés... Ma sœur m'a interrompu. Elle me reproche. Elle me reproche de pleurer, elle me reproche de m'exprimer, d'exprimer mon malêtre. Je ne devrais rien dire? Peut-être. Je ne devrais rien vous dire. Le gardez pour moi. Mais j'ai besoin de le dire! C'est moi. C'est moi qui parle, qui écrit. C'est moi ce personnage qui souffre. Ce n'est pas Leïl, mon personnage principal de "Humaine?". C'est moi. C'est ma vie. J'ai l'impression d'écrire un nouveau chapitre de ce livre: "humaine?". Je crois que vous voyez maintenant pourquoi j'exprime tant d'émotion quand j'écris. Parce que je veux me délivrer de ce terrible sentiment que j'ai dans ces moments! Ils que je sorte dehors! JE NE VEUX PAS! JE NE VEUX PAS! JE NE VEUX PAS! Si on me reparle si durement, je pleurs. Je ne peux faire que ça: pleurer. Je ne peux rien faire d'autre car je ne suis pas dans un roman où je suis libre de tout faire. Je ne suis pas dans un cauchemar que j'arrive à maîtrisé. Je ne peux rien faire! Juste pleurer en espérant me consoler. Je m'enfonce dans le noir. Je tombe. J'essaye de saisir une main mais il n'y en a pas. Juste des pensées. Des pensés me tirent toujours plus dans ces ténèbres. Qui me lira? Qui me lira? Je ne peux plus m'arrêter. Je ne peux plus. Écrire, dessiner, penser. Je n'ai que ça pour vivre mais parfois, ça se retourne contre moi. J'écris des choses horribles et inhumaines. Je dessine des choses rougit par le sang. Je rigole de manière sinistre avec Lucas_Manach et d'autres. Je me dis d'arrêter mais je ne peux pas. Mes pensées veulent m'attirer vers le noir. Où est la main? Suis-je seule? Non. Non. Mais pour moi oui. Car j'ai l'impression que je vois ma mère mourir sous mes yeux mais que je ne peux rien faire. Ma sœur me dit de ne pas publier. Elle regarde ce que j'écris. Elle dit que si je publies. Je veux pleurer. Je veux crier. Je veux faire mal. Même ma sœur, elle se retourne contre moi. Elle défend ma mère. Elle veut voir notre mère comme elle le veut. Maman n'est pas comme ça! Ma sœur voulait débrancher internet pour que j'arrête. JE NE VEUX PAS M'ARRÊTER! J'ai mal. Moi aussi j'ai l'impression de mourir. Le cœur est un organe vital. Je ne veux pas écrire cela. Je ne voulais pas. Parce que vous allez enfin connaître une partie de moi. Je pleurais tout à l'heure. Je criais des cris annimals pour ne pas entendre ma mère. Elle me menace. Elle me manipule. "Oh là là! Je me demande pourquoi je viens ici!" Et bien qu'elle reste à Renne avec son métier de merde! "Papa, a compté sur toi pour l'aider!" Si vous pouviez entendre son ton. Je ne voulais pas retourner dans ce sentiment. Je pensais être guéris. C'est ma mère. J'ai l'impression d'être une orpheline. Tout à l'heure quand je pleurais. Je pensais à Onwa. Je pensais à lui transmettre les émotions que je ressentais. C'est lui que je voyais de me tendre la main. Mais je ne pouvais pas la saisir. Pourquoi? Car ce personnage n'existe pas. Il vient de moi. Tout le monde que je me suis créé n'existe pas. Je me demande dans quel monde je suis. J'ai l'impression d'être dans le monde virtuel. Je fuis ce monde où on est enfermé dans sa propre prison. Quand je pleurais, je pensais aussi à autre chose. J'imaginais tout mes dessins déchirer. Et cela me fit un cri de douleur. Parce que je ne voulais pas faire ça. Je ne voulais pas. Mais je l'imaginais et comme je l'imaginais ça me faisait souffrir. Vous devez penser que je suis vraiment folle de penser tout ça. Je dois être la seule à penser ça. Juste pour une seule phrase! Je débloque. C'est ce que vous devez penser. Mais cette seule phrase vous rend fou. Car c'est celle qui explique tout mon malheur. C'est celle qui explique pourquoi cela ne la gène pas de travailler loin pour nous voir "tous les week-ends" sois disant, c'est celle qui explique le fait qu'elle ne m'accompagne plus à des rendez-vous, qu'elle ne s'inquiète plus du tout pour moi, que je dois me débrouiller avec mes règles en ayant des serviettes, ce qui fait que je les gère mal. Je suis seule. C'est facile pour ma sœur: elle est insouciante et je suis là pour s'occuper d'elle comme sa mère s'occupe pas d'elle. A cause de ma mère, ma sœur a eu de poux pendant plus d'un an parce qu'elle s'en occupait pas rigoureusement. Alors qu'on a réussi a s'en débarrasser quand on était petite en mois d'une semaine. Mais oui, elle ne s'occupe plus de nous. Et elle ose critiquer la mère de ma meilleurs amie parce que qu'elle est inquiète pour sa fille! Mais elle, elle s'en fout de non. Quand je pleurais, j'ai remarque que: quand elle était avec nous, c'était toujours pour faire ce qu'elle avait envie mais jamais pour nous faire plaisir. Elle n'a jamais joué avec nous. Jamais. Quand je pense à des bons souvenirs, j'en pleurs. Ça me manque! Quand je pleurais, j'ai dit d'une voix étouffée: "Au secours".
Si Ciel était vivant, il m'aurait reproché de souffrir. Mais lui, il s'est vengé et moi non. Mais lui, il est dans une histoire où son créateur le maîtrisait. Il était libre. Il n'existe pas.
Ma mère me fait souffrir. J'ai l'impression de revoir mes anciens camarades de classe à travers elle. Ils m'ont harcelé et humilier. Ma mère parle comme eux. Elle a l'impression de ne pas faire mal. Je ne peux pas le croire.
Mes larmes ont séché.
Qui aurait lu tout ce que j'ai écrit jusqu'ici? Qui? J'ai dit à ma mère que je lui montrerais plus jamais mes dessins parce que j'étais obligé de lui demandé pour qu'elle les regarde.
J'étais censé tout garder pour moi. De tout façon: qui sait qui je suis?
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