~ My Fairy King ~

⚠ NDA : Salut tout le monde, rapide coupure pour vous prévenir qu'il y a eut une ellipse de trois mois, faites attention aux dates. Bisous.

London's Airport
01 Juillet 1976
12:30:

Nous sommes assis, en train de patienter depuis une heure et je me tourne vers mon brun.

- Bon, ça va être difficile de passer à côté maintenant, me dit-il en me tendant les billets.

Je les prends doucement et les regarde, notre destination y est inscrite : Paris. Je regarde Brian, les larmes me montant aux yeux.

- Joyeux Noël, chuchote-t-il.

Je lui saute littéralement dessus et le serre dans mes bras.

- Je pensais que tu aimerais y aller, aller les voir, comme... enfin, tu sais.

Les larmes coulent sur mon visage alors que je resserre mon étreinte.

- Ce sont des larmes de joie, j'espère, me dit Brian une fois que nous nous sommes écartés.

J'essuie les fameuses larmes et hoche la tête.

- Je n'ai jamais été aussi heureuse d'y aller, je déclare. Je t'aime, j'ajoute avant de glisser ma main dans la sienne et de poser ma tête sur son épaule.

Je ferme les yeux et ce qui me semble durer deux minutes se relève en être trente lorsque Brian secoue doucement mon épaule.

- Miss, on embarque.

Je hoche la tête et m'étire avant de me diriger paresseusement vers le tarmac.

Somewhere in France
14 Juillet 1976
09:00:

- Miss, réveille-toi, fait la voix douce de mon brun dans mon oreille. On a un programme chargé aujourd'hui.

J'ouvre lentement les yeux. Brian pose quelque chose sur la coiffeuse et se dirige vers la fenêtre. Il ouvre les rideaux et je referme immédiatement les yeux. Un petit grognement m'échappe et je plaque un oreiller sur ma figure. J'entends Brian lâcher un petit rire, puis venir s'asseoir sur le lit. Il pose quelque chose sur mes jambes et je relève peu à peu l'oreiller qui barrait mes yeux. Je découvre un plateau où reposent un verre de jus d'orange, une assiette de pancakes et un bol de fruits coupés en petits morceaux. Je me redresse en faisant attention à ne pas renverser le contenu du plateau.

- C'est pour moi ? Je demande.

- Non, en fait, c'était pour Paradoxe, mais je me suis souvenu qu'il n'était pas là, alors je te l'ai amené.

Je lui donne un léger coup sur l'épaule en riant.

- Profite ma princesse, c'est ta journée aujourd'hui.

- Ma princesse ? Je demande.

Il me fait un clin d'œil et quitte la chambre.

- Tu ne vas pas me laisser seule ! Bri ?

Comme je n'ai pas de réponse, je décide de poser le plateau sur le lit et de me lever.

- Brian ? J'appelle.

Je descends doucement l'escalier, une note repose sur la table basse. Je prends le petit papier et y lis : "Savoure ton petit-déjeuner mon Amour, je reviens vite.". Un mince sourire étire mes lèvres, qu'a t'il derrière la tête ?

Je sors de la douche et enroule mes cheveux dans une serviette, ils sont beaucoup plus longs maintenant et ont changé de couleur. Malgré le fait que ce changement soit volontaire, je pense que je ne m'y ferai jamais vraiment. Je soupire et entame de les démêler. Peu après mon brun revient. Je pose mon magazine pour me diriger vers la porte d'entrée. Brian se tient sur le pas de la porte, une main derrière le dos.

- Monsieur May, vous m'avez abandonné ce matin !

- Je sais Miss, j'en suis désolé.

Il sort sa main de derrière son dos, un immense bouquet de fleurs, toutes les unes plus belles que les autres, se dresse entre nous.

- Elles sont magnifiques ! Je m'exclame. Il y a-t-il une raison particulière ?

- Il y a-t-il vraiment besoin d'une raison particulière pour offrir des fleurs à celle que l'on aime ? Demande mon copain, avant de poser ses lèvres sur les miennes. Je t'aime.

Je souris tendrement.

- Je t'aime aussi, je chuchote.

- On y va ?

- On va où ? Je demande.

- Je t'ai dit qu'on avait un programme chargé, me répond-il simplement.

Je souris.

- Laisse moi mettre ces magnifiques chéries dans un vase, de prendre mon sac et j'arrive.

Je me dirige vers le buffet de la salle à manger et mets le magnifique bouquet dans un fond d'eau. Alors que j'attrape mon sac, Brian m'interrompt :

- Prends une veste, me conseille-t-il, on ne reviendra pas avant la nuit tombée.

Je plisse les yeux.

- Vous êtes plein de surprises, Mister May.

Il ne répond pas et se contente de m'offrir un sourire en coin.

- Après vous, dit-il en s'inclinant.

J'ai l'impression d'être la reine d'Angleterre, ce qui me fait rire. Je sors donc de la maison, rapidement suivi de Brian. Nous nous embrassons et appelons un taxi.

Somewhere in France
14 Juillet 1976
21:30:

Brian et moi nous baladons main dans la main dans les jardins des Tuileries. Ce midi, nous avons pique-niqué dans le jardin du Luxembourg puis, nous sommes montés dans la tour Eiffel et nous avons ensuite mangé dans le restaurant le plus prestigieux de Paris. Je suis accroché au bras de mon brun, le regard plus amoureux que jamais. C'est l'homme que j'aime, j'en suis convaincue. Nous nous approchons d'un endroit où les gens sont regroupés. Je lance un regard d'incompréhension à Brian qui se contente de me répondre par un sourire.

- Bonjour, les amoureux, commence un homme.

- Nous voudrions une lanterne, s'il vous plaît, réplique Brian dans un parfait français.

Je le regarde, de plus en plus incrédule. L'homme nous tend une lanterne et Brian la prend. Nous nous dirigeons ensuite vers le bord de la Seine. Nous nous asseyons au milieu de la foule de personnes et de couples. Des enfants courent dans tous les sens et je souris.

- Cette journée t'a plu ? Me demande mon copain.

- Brian, c'était la meilleure journée de ma vie ! Je t'aime tellement, merci !

Je l'embrasse et tout se met alors en place dans ma tête. Nous sommes le quatorze juillet, c'est le jour de la fête nationale en France. Brian sort quelque chose de sa poche et me tend alors une petite boîte noire.

- Qu'est-ce que c'est ? Je demande, les yeux pleins d'étoiles à la suite de cette journée merveilleuse.

- Ouvre-la, m'intime-t-il.

Je suis ses instructions et mon cœur explose.

- Brian, je dis en pleurant.

- Ça te plaît ? Me demande-t-il.

Je hoche la tête, incapable de prononcer le moindre mot. Dans la petite boîte, repose un médaillon identique à celui de ma mère, je l'ouvre et les larmes coulent de plus belles alors que je découvre la photo de mes parents et moi, affichée à l'intérieur.

- Merci Brian.

Mon brun me prend dans ses bras.

- La soirée n'est pas finie, Miss, dit-il en levant les yeux en direction du ciel. Mais tu trembles.

Il enlève sa veste et la dépose sur mes épaules.

- C'est donc ça que tu faisais ce matin ? Je demande en séchant mes larmes le plus gracieusement possible.

- Possible, me répond Brian en attachant la chaîne autour de mon cou. Où du moins, en partie, me dit-il en se relevant, son sourire en coin absolument craquant, toujours incrusté sur le visage.

Il se relève et je n'ai pas le temps de le questionner qu'il attrape ma main et me redresse avec une facilité impressionnante.

- Ça va bientôt commencer, sourit-il en regardant le ciel.

Il me prend dans ses bras et nous attendons les consignes. Un compte à rebours se lance à l'issue duquel nous lâchons nos lanternes qui s'envolent et viennent illuminer le ciel tel un million d'étoiles. Je regarde Brian dans les yeux, là où se reflètent la lumière des lanternes qui brillent.

- Brian, c'est magnifique !

Je me détache de lui et tourne lentement sur moi-même.

- Je suis venue des milliers de fois ici, et je n'ai jamais vu ça. Je n'ai jamais vu quelques choses d'aussi beau, d'aussi parfait, je termine.

Lorsque je reviens à ma position de départ, Brian à disparu. Je regarde autour de moi avant de baisser le regard. Brian me sourit, un genou à terre avant de débiter dans un français impeccable alors que je m'approche de lui :

- Miss, cela fait maintenant cinq ans que tu illumines ma vie comme ces lanternes illuminent le ciel ce soir. Et, à vrai dire, je ne suis pas très doué pour les grands discours, mais pour toi, j'irai décrocher la lune. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé quelqu'un auparavant. Tu es la personne en qui j'ai le plus confiance en cette Terre et j'aimerais qu'un jour, tu sois la mère de mes enfants ainsi que la femme avec qui je passerais le restant de mes jours, la femme qui portera mon nom.

Brian sort une boîte plus petite que la précédente de sa poche et l'ouvre, une petite bague brille à l'intérieur.

- Alors, Miss, ma princesse, mon Amour, veux-tu m'épouser ?

Des larmes de joie coulent sur mes joues et je me rends rapidement compte que nous sommes le centre de l'attention.

- Brian, je... je ne sais pas quoi dire.

- Alors dis simplement "oui", enfin, si tu le ve-

- Oui ! Un milliard de fois oui ! Je le coupe.

Je saute dans ses bras et, pile au moment où nos lèvres entrent en contact, le feu d'artifices rugit sur les bords du fleuve, illuminant le ciel de magnifiques couleurs. Brian passe le petit anneau à mon doigt et nous contemplons le ciel, brillant de ses milliers d'étoiles. Pelotonnée dans les bras de mon roi de contes de fées.

My Fairy King :
Mon roi des fées :

In the land where horses born with eagles wings
Sur la terre où les chevaux naissent avec des ailes d'aigle
And honey bees have lost their strings
Et où les abeilles ont perdu leur dard
They're singing forever
On entend éternellement des chants
Lions den with fallow deer
Le lion partage sa tanière avec le cerf
And rivers made from wine so clear
Et des rivières de vin limpide
Flow on and on forever
Coulent éternellement
Dragons fly like sarrow's thru the air
Des dragons volent dans le ciel comme des moineaux
And baby lambs where Samson dares
Et où les bébés agneaux osent
To go on on on on on
Partirent encore encore encore encore encore
He rules the air and turns and
Il gouverne l'air et change les marées
My fairy king and can see things that are not
Mon roi des fées peut voir des choses qui n'existent pas
Tides, he guides the
Des marées , il guide
There for you and me, my fairy king
Là pour vous et moi , mon roi des fées
Winds
Des vents
Can do right and nothing wrong
Peut faire seulement le bien et rien de mal
Then came man to savage in the night
Puit vint l'homme pour détruire dans la nuit
To run like thieves and to kill like knives
Pour courir comme des voleurs et tuer comme des couteaux
To take away the power from the magic hand
Pour prendre le pouvoir de la main magique
To bring about the ruin to the promised land
Et apporter la ruine à la terre promise
They turn milk into sour
Ils font tourner le lait
Like the blue in the blood of my veins
Comme le sang bleu de mes veines
(Why can't you see it ?)
(Pourquoi ne le vois-tu pas? )
Fire burnin' in hell
Le feu brûle en enfer
With the cry of screaming pain
Avec le pleur et le cri de douleur
Son of heaven set me free and let me go
Fils du paradis libère-moi et laisse-moi partir
Sea turns dry no salt from sand
Les mers sont à sec et n'ont plus de sel ni de sable
Seasons fly no helping hand
Les saisons n'envoient plus de main salvatrice
Teeth don't shine like pearls for poor men's eyes
Les dents ne brillent plus comme des perles aux yeux des hommes pauvres
Someone someone
Quelqu'un quelqu'un
Has drained the colour from my wings
A délavé la couleur de mes ailes
Broken my fairy circle ring
Brisé l'anneau de mon roi des fées
And shamed the king in all his pride
Et fais honte au roi dans toute sa fierté
Changed the winds and wronged the tides
A changé les vents et contré les marées
Ho, Mother Mercury, look what they've done to me *
Ho, Mère du Mercure, regarde ce qu'ils m'ont fait
I cannot run
Je ne peux ni courir
I cannot hide
Ni me cacher

(*) Bon, ils l'ont traduit par Mère du Mercure mais on parle bien de la mère de Freddie, hein.

Salut tout le monde ! Alors, alors !!! Comment avez-vous trouvé ce chapitre ? Ce chapitre tant attendu ! J'ai vraiment adoré l'écrire et j'espère que vous avez aimé le lire. N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé dans les commentaires et à voter. Aussi, petite précision, nous allons passer d'ellipse en ellipse, alors faites bien attention aux dates à partir de maintenant. Voilà, c'était mon petit conseil, je vous aime, pleins de bisous sur le nez 🌟

- Love, J. ❤️

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