~ Dear Friends ~

⚠ NDA: Avant de commencer j'aimerais vous avertir que ce chapitre contient un langage plus ou moins grossier, (fin' je me suis lâché quoi 😂) c'est à vos risques et périles, merci :)

John and Veronica's Home
07 Septembre 1975
15:45:

Nous sommes toutes les quatre assises autour de la table basse, nous avons réussi la prouesse de faire sortir Mary de chez elle. Nous discutons lorsqu'un bruit attire notre attention, d'un même mouvement, nous tournons nos têtes sur la droite pour découvrir les quatre garçons sur le pas de la porte. Je sursaute puis me lève, rapidement imitée par Elizabeth et Veronica, Mary, elle, reste assise en fixant obstinément le sol. Veronica se jette littéralement dans les bras de John et Beth fait de même, pour ma part, je m'approche doucement de Brian et l'embrasse tendrement. Il me prend dans ses bras et nous restons comme ça pendant un moment.

– Vous m'avez manqué Mister May...

– Vous n'imaginez pas à quel point vous aussi, Miss Smith.

Nous nous séparons et je dévisage Brian.

– Quoi ?

– Tu as quelque chose...là, je dis en désignant tout le bas de son visage.

Il pose sa main à l'endroit que je lui ai indiqué et sourit.

– Ah, ça.

Une barbe réside sur le bas de son visage.

– Tu aimes ? Demande le brun.

– On dirait Chewbacca.

– Je vais prendre ça pour un "un peu".

– Fais donc ça, je réponds en riant.

Nous nous retournons pour tomber sur Veronica et John, toujours enlacés.

– Allô, les Koalas ?

Ils se lâchent et nous regardent, Freddie est toujours dans le couloir et Roger et Beth se sont écartés pour parler. 

– Vous n'étiez pas censés rentrer demain ? Je demande.

– Si, mais notre dernier concert à été annulé, me répond John.

– Pourquoi ? Demande Veronica.

Je n'entends pas la réponse, car je suis tournée vers Mary, sur le canapé qui n'a pas bougé d'un cheveu, elle fixe toujours le sol. Brian se place derrière moi et me prend dans ses bras, je reviens donc à notre conversation, mais je suis distraite. Je fixe Freddie avec intensité jusqu'à capter son regard.

– Comment vous avez su que nous étions toutes là ? Demande Veronica.

Freddie me regarde enfin, ignorant la question et je désigne Mary d'un signe de tête. "Va lui parler.", j'articule en silence. Il soupire puis se diriger vers le canapé.

– Mon Amour...

Mary explose en sanglots et attrape son sac avant de se ruer vers la porte et de sortir de la maison en courant. Je lâche Brian et m'apprête à la rattraper, mais un craquement sinistre résonne et nous nous tournons tous vers l'endroit où "discutaient" Beth et Roger. Veronica pousse un petit cri, ce denier est à terre, le nez ensanglanté. Je regarde Beth, une mèche retombe sur son front et un peu de sang coule de son poing droit. 

– CONNARD ! Hurle-t-elle en prenant son sac et suivant le chemin de Mary.

Elle claque la porte et le silence pèse alors dans la pièce.

– Chouettes retrouvailles... Je commente.

Je m'approche de Roger alors que Veronica part chercher une poche de glace.

– Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Je lui demande.

– On a rompu...

Je lui lance un regard accusateur.

– Bon, d'accord... Je l'ai largué.

Je balance ma main dans sa figure et la gifle résonne dans tout le salon, il pousse un petit cri et tient la joue de sa main libre.

– Emma ! Me réprimande Brian dans mon dos.

– Putain, Roger, tu es un abruti fini ! Je commente avant de courir, moi aussi, en direction de la porte.

– Emma ! M'appelle Brian.

– Occupez-vous de cet idiot, je dois voir Beth.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et je me précipite hors de la maison. Je cours pendant une bonne dizaine de minutes avant d'apercevoir le manteau d'Elizabeth au bout de la rue. Je m'approche d'elle et elle se retourne d'un mouvement brusque.

– Du calme, ne me frappe pas, c'est moi !

Elle s'arrête et me regarde de haut en bas, les yeux emplis de larmes de tristesse, ou de rage peut-être ?

– "Tu sais Elizabeth, je peux t'assurer qu'il t'aime et qu'il n'a jamais aimé quelqu'un comme il t'aime." "Tu sais Elizabeth, je sais qu'il t'aime et il a beau se conduire comme un imbécile la plupart du temps, c'est quelqu'un de bien et il t'aime." "Il t'aime"... Et moi comme une conne, je t'ai cru ! 

– Je t'assure qu'il ne sait pas ce qu'il perd, Beth, tu es une fille géniale et-

– Oh la ferme, toi ! Et ne m'appelle plus comme ça. Roger est un abruti, c'est tout et toi, tu n'es là que pour excuser son comportement !

– Non, je t'assu-

– Ta gueule, j'ai dis !

Je me recule alors qu'une plainte s'échappe de mes lèvres.

– Dégage, laisse moi... Sa voix se brise sur les derniers mots.

Je soupire et elle s'éloigne, je renonce à la suivre, en partie parce que je tiens à mon nez. Je fais donc demi-tour et rejoins la maison de mes amis. Lorsque je passe le pas de la porte, je tombe sur Brian et il n'a pas l'air content. Je le regarde tout en m'approchant du salon.

– Où sont Roger et Freddie ?

Il ne me répond pas.

– Je lui ai juste mis une gifle Brian ! Il l'a bien cherché, si tu veux mon avis !

– Freddie emmène Roger à l'hôpital si tu veux savoir, je crois qu'Elizabeth lui a cassé le nez.

– Je suis désolée...

– Tu n'as pas à l'être.

Je soupire, prends mes affaires et nous partons, John et Veronica ont besoin de se retrouver et Brian et moi aussi, enfin, je crois. Nous rentrons à pied étant donné que le van sert actuellement d'ambulance. Sur le chemin, je me tais, j'ai l'impression d'être une petite fille qui a fait une bêtise. À cette pensée, je m'arrête.

– Non, je dis simplement.

– Quoi, non ? Demande Brian.

– Tu n'as pas à m'en vouloir, Beth aimait Roger et il s'est conduit comme un idiot, je n'étais peut-être pas obligée de le gifler, mais il à dépassé les bornes et il n'a eut que ce qu'il mé-

Je suis interrompue par Brian qui pose ses lèvres sur les miennes.

– Je ne t'en veux pas, chuchote-t-il avec un sourire. En fait, je trouve ça assez admirable que tu te battes pour ce qui te tiens à cœur... Et puis c'était une jolie baffe, ajoute-t-il après un petit moment, ce qui ajoute à ma confusion.

– Quoi ?

– Pourquoi je t'en voudrais ?

– Je... Je ne sais pas, j'avoue.

Il passe son bras au-dessus de mes épaules et nous rentrons. Je repense à ce qu'il s'est passé, Mary qui est partie, puis Beth et la façon dont elle m'a parlé et regardé, on aurait dit que je la dégoûtais... Effectivement, chouettes retrouvailles mes chers... amis ?

Dear Friends :
Chers Amis :

So dear friends your love has gone
Ainsi très chers amis votre amour s'en est allé
Only tears to dwell upon
Seuls les larmes restent
I dare not say as the wind must blow
Je ne souffre pas en disant que le vent doit souffler
So a love is lost a love is won
Ainsi un amour de perdu est un amour de gagné
Go to sleep and dream again
Aller dormir et rêver de nouveau
Soon your hopes will rise and then from all this gloom
Bientôt vos espoirs s'éléveront de toute cette tristesse
Life can start anew
La vie pourra recommencer
And there'll be no crying soon
Et il n'y aura plus de pleurs

Hello everyone ! Comment allez-vous ? Moi, je suis assez inspirée aujourd'hui, changer d'air tout ça. Bref, même si ce chapitre est de taille normale, je le trouve relativement court et je vous invite à me dire ce que vous en avez pensé. Dans un ou deux chapitres, nous passons aux choses sérieuses, encore pire que ça... J'ai attisé votre curiosité ? Alors continuez de lire, je vous fais pleins de bisous sur le nez, j'espère que le votre n'est pas dans le même état que celui de Roger 🌟

- Love, J. ❤️

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