Chapitre XVIII♡

Je pense à ce que j'ai vu. Déjà, l'idée d'avoir pensé qu'Evan et Kessy ont.... Voilà quoi ! Ça me dégoûte. Malgré son côté bavard, bad boy et parfois froid. J'étais loin de me douter qu'il ferait ce genre de chose.
Penser à ça me dégoûte.
Et cette fille que j'ai vue quelques secondes, serait sa sœur ? Sa sœur décédée, tuée par Kessy et Austin !
Je pense au jour où la Lolita a été tué. Cette fille était si gentille. Rien que de penser à sa mort me foudroie de colère. Et en temps normal, je le suis pas ou alors je ne le montre pas. Ce sont tous des tueurs, des meurtriers, des assassins. Qui tuent pour leur cause. Kessy n'est pas différent de mes harceleurs. Elle est comme eux. Comment peut-on être aussi inhumain au point de supprimer une vie innocente ? Ces deux personnes n'y étaient pour rien et pourtant...

Elles sont mortes.
Et ça, c'est la vérité la plus dure à avaler qui soit.
Je regarde le plafond, noyer dans la nostalgie et la colère pour ses monstres. Ma porte s'ouvre avec violence, laissant entrer mon connard de beau-frère.

— Tu veux quoi ? Lui demandé-je.

— Kessy est dans la merde, je le sens et je parie que c'est à cause de toi, salope !

— De quoi tu parles ? Lui crié-je.

— J'ai vu tes potes au CDI en train de faire des recherches sur elle et je les ai suivi, elles sont allées voir un avocat. Avoue que tu sais ! Crie-t-il.

— Ouais, je suis au courant ! Hurlé-je, mais t'as de la chance parce qu'Evan ne m'a pas tout dit dans les moindres détails ! Je sais juste le plus important, t'as tué sa sœur !

— Espèce de sale garce ! Je vais te...

— Tu vas le buter c'est ça ? Le coupé-je, T'es pas en droit de le faire car maintenant que t'es dans ma famille, c'est ma mère qui s'en prendre à toi si tu me tues !

— Je lui ferai croire que tu t'es suicidé alors, m'annonce-t-il en s'approchant de moi.

— Qui te dit qu'il n'y a pas des caméras dans ma chambre ? Regarde ce point rouge.

— Salope, jure-t-il avant de partir en fermant violemment la porte.

Heureusement que j'avais ce laser sous la main. Se jeu pour chat est plutôt pratique en cas d'urgence. Je vais devoir prévenir les filles qu'elles doivent faire gaffe. Et moi aussi. Cependant, je ne sais pas si je parlerai à Evan de ce qu'il s'est passé. Comme il est souvent sur les nerfs, je me dis que ce ne serait pas une bonne idée. Il m'a l'air violent en ce moment. Heureusement, il se retient mais pour combien de temps ? La colère ce n'est pas quelque chose de contrôlable éternellement. C'est une source chaude, un sentiment qui peut exploser comme un volcan si on la conserve de trop. Ce bouillonnement d'émotions, cette émotion, est tout simplement incontrôlable sur le long terme. Donc il va falloir que je surveille mes gestes, qui je croise. En faisant attention à ce qu'Evan ne soit pas là. Il se blesse aux mains pour le moment, mais ça pourrait bien être une personne la prochaine fois.

Le lendemain, je retourne en cours, je n'ai pas le choix. C'est la vie. J'espère juste ne pas croiser ces monstres.
J'ai cours avec madame Castencià, à la fin du cours elle m'appelle ainsi qu'Evan.
Elle n'a pas un regard sévère ou au contraire jovial. Elle est neutre. Et ce visage neutre n'est pas un très bon signe venant d'elle.

— J'ai à vous parler, à propos de votre prestation d'hier, commence-t-elle.

Elle s'arrête quelques secondes quand soudain un immense sourire vient se coller à son visage.

— C'était incroyable ! Si vrai ! Si frais ! Si sentimental ! J'ai beaucoup aimé votre improvisation sur Roméo et Juliette ! Seulement, étant un professeur soumis à l'éducation nationale, je dois vous donner une mauvaise note. Car votre prestation ne correspondait pas aux critères et vous étiez trop dans vos sentiments et non dans le personnage. C'était tout, vous pouvez y aller.

Alors qu'on commence à partir, la prof m'interpelle et me dit :

— Et Eileen ! Apprend à faire confiance à ton partenaire et observe mieux comment il te regarde et tu verras que ça se voit qu'il t'aime !

Je rougis de honte. Mal à l'aise par l'investissement de la prof dans mes relations amoureuses. Je lui lance sourire crispé, complètement rouge, puis sors de la salle. À peine sortie, qu'une main me tire et vient plaquer mon dos sur un torse. Je n'ai pas le temps de lever la tête, ni le regard, que des lèvres se penchent à mes oreilles pour me murmurer :

— Même la prof le voit... Pourquoi pas toi ?

Je dégage sa main de mon ventre puis me retourne face à lui. À bonne distance bien sûr !

— Tu fais quoi là ?

— Aucune idée, je m'exprime, répond-il.

J'ai le ventre qui bourdonne. Comme de la lave. Enfin non. C'est le même sentiment que j'ai ressenti pendant les vacances.

— Arrête de me chercher, on peut être amis si tu veux mais je veux plus avoir affaire à toi concernant l'amour, Evan.

Pourquoi je mens comme ça ?
Je suis trop têtue mais, je ne veux pas me briser une nouvelle fois. J'aimerais bien me dédoubler pour lui dire de me laisser. Mon organe vital n'arrête pas de jouer avec moi. À cause de toi.

— D'accord, désolé. Je retiens...

Je le quitte pour rejoindre les filles. Une fois assez loin de lui, je prends mes deux mains et me mets une rafale de claque. Espèce d'andouille ! Pourquoi tu rougis et ton cœur bat la chamade pour un pignouf qui t'a lâché comme une chaussette périmée ? C'est mauvais Eileen, concentre-toi et seulement toi comme c'était prévu.
Ne pense plus à lui. Ne pense plus à lui. Ne pense plus à lui. Ne pense plus à lui. Ne pense plus à lui. Ne pense plus à lui. Ne pense plus à lui. Ne pense plus à lui. Ne pense plus à lui. Ne pense plus à lui. Ne pense plus à lui. Ne pense plus à lui. Ne pense plus à lui. Ne pense plus à lui. Ne pense plus à lui. Ne pense plus à lui.
Ça va le faire. Courage ma belle.

Je rejoins les filles qui m'accueille à bras ouvert sauf Erika et Anouck. Erika, car elle est concentrée. Et Anouck, c'est Anouck.

— Je dois vous dire un truc, Austin est au courant qu'on cherche à détruire Kessy. Il vous a surpris et suivi, je préviens les filles.

— Il est sérieux ce couillon ? Gueule Erika soudainement. Il va voir de quel bois je me chauffe lui !

— Pense à prendre tes calmants, tes trop sous pression, lui dit Anouck.

— Ouais c'est vrai, Répond cette dernière, merci. Eileen tu as les preuves vidéo que vous êtes allés chercher avec Evan ?

Je me précipite pour lui affirmer que oui avant de lui rendre la clé USB maladroitement.
Elle regarde les vidéos vite fait avant de s'exclame :

— On a tout ! Je vais en parler à l'avocat.

— Mais ça va te coûter cher non ? Demandé-je.

— Ah oui c'est vrai... Soupire Erika.

— Alors allons voir la police ? Avec un max de preuve comme on a, ça devrait être simple... Suggère Ambre.

— Vous ne trouvez pas que c'est risqué d'en parler ? Intervient Joy. Si elle a beaucoup de contacts alors elle connaît forcément ses gens et peut les soudoyer.

— T'as raison, alors on fait quoi ? On ne va pas arrêter maintenant. Dis-je.

— Et si... on trouve un bon juge ? Propose Ambre. Il y a des juges qui sont soudoyés mais il y en a aussi qui sont impartiaux.

— Ouais mais on n'en connaît aucun, ajoute Anouck dépitée.

— Moi, si, confirme Ambre.

— Comment ? Demandé-je.

— C'est quelqu'un de ma famille, ma tante. Elle est juge et n'a jamais cédé aux propositions d'argent, répond-elle.

— Tu ne penses pas que ça risque d'être soupçonnée de triche ? Demande Anouck suspicieux.

— Si sûrement mais je crois que j'ai une idée, Annonce la brune. Vous le saurez le jour du procès.

Elle nous lâche un sourire.
Attentionné, attendrissant, confiant.
Alors je n'ai rien dit. Les filles non plus. On lui fait confiance.
C'est ça les amis aussi. Une relation de confiance. À l'aveugle. Comme si l'on était prêt à suivre la voix de quelqu'un pour éviter de marcher sur du charbon encore chaud, encore brûlant à souhait.

La soirée tombe. Ambre est partie voir sa tante, Nestine Foster, le soir-même. Elle sonne à sa porte, la prend dans ses bras. Sa tante prépare le plat avant de revenir dans le salon auprès de la brune. Elle lui chaleureusement avant de lui demander :

— Alors ? Que viens-tu faire ici ?

— Comment ça ? Demande Ambre.

— Tu ne viens jamais d'habitude. Excepté pendant les vacances ou quelque week-end. Tu as quelque chose à me demander, n'est-ce pas ?

À ce moment-là, Ambre est surprise de l'intuition et de la déduction fascinante de sa tante. Elle finit par sourire avant de lui confirmer :

— Oui, j'ai bien un truc à te demander.

— J'en étais sûre ! S'exclame-t-elle. Alors ? Qu'est-ce que c'est ?

— Et bien, avec des amis on veut arrêter un groupe de personnes malveillantes de notre université.

— Il va falloir que tu me dises tout, et en détails, dit sa tante devenue soudainement sérieuse.

Ambre lui dit tout. Sauf le passage où elle m'a harcelée. Sa tante reste attentive à chaque mot. Avec un air sérieux sur son visage, plus aussi jovial qu'à l'arrivée de sa nièce. Après que la brune ait fini son monologue. Sa tante se met à réfléchir. Mûrement, distinctement. Ambre, quant à elle, se sent oppressée par ce silence aussi long qu'un cours d'histoire. Finalement, le silence s'achève et sa tante dresse le regarde, droit vers sa nièce. Puis lui dit :

— C'est entendu, j'en serais la juge. Mais durant la durée du procès, notre lien familial disparaît, d'accord ?

— Oui, c'est normal.

— Je te donnerai le nom d'un avocat impartial que vous irez voir, je te donnerai l'argent pour le payer.

— Merci beaucoup, je te rembourserai, s'exclame Ambre qui vient serrer sa tante dans ses bras avec des millions de bisous.

Nous avons un juge impartial. Prête à juger notre affaire. Ça fait bizarre de se dire que mes harceleurs n'auront sûrement plus de moyen de s'échapper de leur crime. Penser à la sœur d'Evan que je ne connais pas, qui va pouvoir connaître la paix. Enfin. J'espère que tout marchera. Cependant, je ne crois pas avoir de doute là-dessus. Ça va marcher. C'est obligé que ça marche. Si je ne peux pas faire justice moi-même alors c'est la vraie justice qui me libérera de se poids lourd.
On a eu pour habitude de se réunir tous ensemble pour se tenir au courant et essayer par ailleurs de semer Kessy, Austin, Jackson et Maël. On le sait maintenant. Ils nous soupçonnent. En tout cas, Austin le sait et je suppose qu'il a dû en parler aux autres.

Evan venait aux mini réunions. J'étais surprise au début, je le suis encore mais finalement je comprends qu'il ait envie de nous rejoindre. On attaque tous nos ennemis en commun. Malgré qu'Erika et Anouck n'en savaient rien, c'est juste parce qu'elles n'aiment pas les agissements de Kessy. Vu son caractère, je me demande encore pourquoi elles sont restées avec elles.
Erika à dupliquer toutes les preuves, partout où elle pouvait. Elle les a même mis sur une clé à part pour la juge.

À force que les jours se succèdent, j'avais de plus en plus cette fameuse impression d'être dans un film d'action ou politique. Effrayant. Gratifiant.
J'ai soif de connaître la paix. Pour cette fille morte trop jeune, la sœur d'Evan. Mais aussi la fille de ma classe, Line je crois. Elle ne méritait pas la mort, elle était bienveillante.
Je souhaite la cause maximale pour ses monstres assassins. Pour la famille des victimes. Pour mon âme abattue.
Une âme abattue, mais qui renaît de ses centres. Jamais plus je ne veux être cette fille qui se laisse faire par la peur. Je veux être celle qui se bat. Même si je ne suis pas douée. Je n'ai aucune force. Joy l'est bien plus que moi,
Erika l'est bien plus que moi,
Ambre l'est bien plus que moi,
Anouck l'est bien plus que moi.
Evan l'est bien plus que moi...

De nouveau à la maison, le cœur plein d'espoir, je franchis la porte. Immédiatement, je crois les yeux apeurés de Stephen et le regard sévère de ma mère posé sur moi. Rouge de colère, elle s'approche de moi.

— Tu peux me dire ce que c'est, ça ? Me Crie-t-elle en me montrant une lettre.

Je prends la lettre, la regarde avant de lire le contenu :
Papa, je suis partie alors ne me cherche pas car je ne reviendrai pas. À cause de ma belle-sœur, je suis recherché par la police. Je ne sais pas pourquoi. Je n'ai rien fait de mal, tu me connais.
J'espère qu'ils ne me trouveront pas. C'est tous ce que j'espère.
Austin.

Je vois rouge. Il fait son ignorant. En plus, ce n'est pas moi qui aie appelé la police pour les prévenir de ce qu'il a fait. Alors qui a pu le faire ? Mais maintenant, je sais que jamais il n'avouera son crime.

— C'est à cause de toi qu'il est recherché n'est-ce pas ? Me hurle ma mère. La police nous a envoyé une lettre qui nous demande d'emmener Austin au commissariat. C'est ta faute ?

Je la regarde bêtement. Ne sachant pas quoi répondre. Je n'ai jamais aimé cet air colérique qu'elle adopte rarement. Les rares fois où elle est comme ça, elle me terrifie.

— Tu ne me croirais pas. Je finis par répondre.

— File dans ta chambre ! M'ordonne-t-elle.

Mes larmes coulent d'elle-même. Je la regarde. Déçue qu'elle n'ait pas confiance en moi, qu'elle ne me croit pas. Je file dans ma chambre comme elle me l'a ordonné, le cœur détruit.
Je claque la porte de ma chambre, trop en colère par ce qui arrive. Je m'accroupis, dos contre la porte, la tête dans mes bras.
Je les entends parler.

J'entends ma mère dire :

— Je ne sais pas ce qui lui a pris. Je suis désolée Stephen.

Mon cœur rate un battement.
J'ai l'impression que mon cœur s'effondre, se brise.
Plus que lorsque Evan m'a brisée avec son message.
Ma mère tient plus à son beau-fils qu'à moi.
Je reste assise sur le sol, vidant mon corps de mes larmes. Je m'écroule peu à peu sur le parquet, me noyant dans mes battements incessants. C'est la chose qui tape ma fenêtre qui me réveille de l'inconscience qui me berce. J'ouvre les yeux, agacée. La lumière m'aveugle. Mais je distingue des petites boules cogné ma vitre à plusieurs reprises.

Je me lève difficilement. Je ne sais pas combien d'heure je pleure ici. Je ne compte plus les heures. Je regarde vite fait mon réveil : 8h46.
J'ai loupé le dîner hier et je n'ai pas petit déjeuner. Je comprends mieux pourquoi je me sens si faible.
J'ouvre la fenêtre avant de sortir sur le balcon. Personne sur mon balcon. Je m'approche du bord pour regarder en bas. Je crie avant de reculer puis tomber.

— Eileen, aide-moi s'il te plaît, je ne vais pas tenir !

— Tu m'as fait peur ! Qu'est-ce tu fiches ici ?
Je me relève puis vient l'aider à se poser.

— Ça fait déjà deux jours qu'on te voit plus, tu fous quoi ? Reprend-il.

Il se relève, tandis que moi, je reste bloquée sur ce qu'il m'a dit. Deux jours. J'ai loupé deux jours sans m'en rendre compte. Maintenant que j'y pense, je me souviens d'avoir entendu ma porte toquer à plusieurs reprises et ma mère me parler de derrière.
— Evan ? Ça fait vraiment deux jours ? Lui demandé-je pour être sûre.
— Ouais, Répond-il, mais ça va ? T'es blanche là.

Je n'ai pas le temps de répondre que je commence soudainement à voir flou. C'est bizarre, le monde tourne. Tout tourne. Tout devient bizarre, le monde prend une drôle de forme.
— Hey ! Eileen ! Crie-t-il.

Je tombe je crois, je vois le ciel maintenant. Il est beau. Mais maintenant c'est lui que je vois. Son visage inquiet. Ses bras qui me retiennent. Ses mains posées sur mon dos. Je murmure un dernier truc avant de sombrer :
— J'ai faim...

— Je vois noir. Plus rien. Et j'ai chaud. Et j'ai faim. J'ouvre les yeux, je ne suis plus dehors, je suis dans mon lit. La couverture levée jusqu'à mon menton. Je commence à me redresser quand une main se pose sur mon front pour me rallonger immédiatement. Je gémis de mécontentement avant de regarder qui a fait ça.

— Evan. Laisse-moi le lever.

— Depuis quand tu dis mon prénom ?

— Tu m'as appelée Eileen hier aussi je te signale...

— Qu'est-ce qui t'as pris de pas manger ?

— Je ne savais pas que ça faisait deux jours. Je ne m'en rendais pas compte, avoué-je.

— Me fait plus peur comme ça, murmure-t-il.

— Pardon, chuchoté-je.

— Je t'ai pris des croissants et des pains aux chocolats.

— Il les sort de son sac avant de me les tendre. Je les prends.

— Merci.

— Il s'est passé quoi ?

— Austin est recherché par la police. Il a écrit une lettre que maman et Stephen ont lu. Ma mère a cru ce qu'il disait dans la lettre et...

— Ça t'a détruite ? Termine-t-il ma phrase.

— Ouais, c'est ça.

— Si j'avais su, je n'aurais pas appelé les flics...

— C'était toi ? Tu as prévenu la police pour l'arrêter ? M'étonné-je en me redressant.

— Ouais, mais je regrette, avoue-t-il.

— Pourquoi ? T'as bien fait pourtant.

— T'es en conflit avec ta mère maintenant... Et j'ai cru te perdre...

— Ça va, c'était qu'un malaise. Murmuré-je.

— Ne dit pas ça, dit-il sérieusement, prends soin de toi, merde. Sinon je m'en charge.

— C'est ton plan pour me récupérer ? Pouffé-je les joues rougie.

— Non. Je suis sincère, Chaton.

Il fait battre mon organe vital comme jamais. La chaleur commence à monter. Je ne suis plus aussi blanche qu'avant, je suis devenue rouge d'amour. À cause de toi. Il fait tourner mon cœur en bourrique et je ne peux pas le nier, ni le cacher. J'ai beau fuir loin de ce sentiment, ça me rattrape. Tes yeux sur moi me paralysent. J'aimerais te dire d'arrêter de jouer avec mon cœur comme ça.

— Eileen, je ne peux pas garder ça pour moi. Le premier baiser qu'on a eu à la cafète me hante chaque seconde. Au point que je me perde moi-même sur mes sentiments. Tu comprends ça ? Ce baiser m'enivre, je suis tombé fou amoureux de tes lèvres et de ce regard que tu me fais à cet instant précis...

Je ne te laisse pas continuer. Je m'empare du col de ton sweet, te rapproche de moi pour écraser mes lèvres sur les tiennes pour une nouvelle danse.
La lueur de ton regard posé sur moi m'envoûte...

Me plait.

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