Chapitre XVI♡
Se sentir entourer, est l'une des plus belles victoires de la vie. Ce sentiment de ne plus être seule. Être juste, bien...
— Alors... Vous allez m'aider ? Je demande ayant du mal à y croire.
— Oui, et j'ai déjà quelque chose à vous dire, annonce Erika.
— On vous a un peu entendu parler quand on arrivait, tu disais que tes anciens harceleurs n'étaient pas à l'université et que ça t'arrangeait, commence Anouck.
— Seulement, on a vu Kessy parler avec eux, continue Erika, et je pense que ces deux gars sont tes anciens harceleurs et si j'ai bien compris alors dans quelques jours ils vont venir à l'université.
— Non... Pourquoi ? Dis-je tout bas.
— Tes potes nous ont raconté ce que t'as vécu du coup, alors ils ont eu un procès ou je ne sais pas quoi ? Demande la rousse.
— Oui, mais ils n'y sont pas restés longtemps, ils ont dû être aidés, je réponds tristement.
— Peut-être que c'est elle qui les a aidés, pense Erika.
— C'est peut-être vrai, réfléchis Ambre. Sinon comment elle aurait pu les trouver aussi facilement ?
— C'est une gosse de riche, c'est normal, balance Joy.
— Pas faux, répond Erika, elle a de nombreux contacts.
— On ne peut pas les battre, j'ai qu'à déménager au pire, dis-je bêtement.
— Oh non tu ne vas rien faire toi ! Rouspète Joy. Tu vas te battre ma grande et tu vas gagner car on est toutes là pour t'aider !
— Ouais ! Réponde les autres.
— Maintenant les filles, on va tous s'y mettre pour trouver des preuves et les dénoncer, suggère Ambre.
— Ça ne va pas être facile mais OK, lâche Anouck.
La question c'est : Est-ce que je me sens prête à me battre pour ma liberté ? Est-ce que je suis assez forte pour traverser cet obstacle, la franchir et la vaincre. C'est un traumatisme. Quatre mois entiers de souffrance ce n'est pas rien, même si certains vivent pire. Mais tout de même. Dans mon corps, c'est ancré en moi. Je sais que je ne suis pas seule mais j'ai peur de l'être soudainement. Que ces personnes s'effacent, disparaissent ou finissent par me lâcher subitement. Savoir qu'ils viendront à l'université dans quelques jours me terrifie.
Je passe à la bibliothèque de l'université pour essayer de me détendre. J'en ai envie, j'en ai besoin. Sinon j'étoufferais, je pense. Je parcours les rangées, à la recherche de romance mielleuses quand soudain une silhouette que je connais bien est positionnée dans la rangée dont j'ai besoin. Sa chevelure rebelle, noire cachée sous la capuche de son sweat. Son jean à trous. Son regard aussi profond que l'océan.
— Qu'est-ce que tu fais là ? Je lui demande.
— Je n'ai pas le droit de lire ? Répond-il avec un léger sourire.
— Tu n'es pas un grand lecteur à ce que je sache, je réponds en regardant les livres.
— Je voulais te parler.
— On parle là, non ?
— Ouais mais je veux parler du message de l'autre fois, que je t'ai envoyé.
— Celui où tu as dit que c'était une erreur ? J'ai tout compris t'inquiète pas, je crois même que c'est toi qui t'accroches. Tu es contradictoire. Cette fois, c'est moi qui te le demande : arrête de me regarder et arrête de me suivre.
Sans un regard, je repars.
Même ici, je ne suis plus tranquille. Même ici, je ne peux pas respirer aisément. Même ici, je ne peux pas me vider l'esprit. Ma tête est prise pas le danger Kessy et les bourreaux du passé. Je ne peux pas me préoccuper d'Evan. D'autant plus que j'ai abandonné trop de larmes pour lui. Et je n'aurais pas dû. Je le savais de toute façon, on n'est rien lui et moi. On n'était rien et on l'est tout autant aujourd'hui.
Il a été ma plus belle connerie.
Croire en un amour sincère...
Je pars cette fois-ci, c'est là que je me retrouve face à cette maudite blondasse au cheveux parfaits. Encore une fois aux toilettes. Elle se tourne vers moi avant de me lâcher un sourire sarcastique.
— J'espère que tu apprécieras mon cadeau, dit-elle.
— J'espère que tu aimeras le mien aussi.
C'est sorti d'un coup.
Je ne sais pas si c'est une erreur mais cette once de courage risque de m'apporter des problèmes. Après tout j'ai osé défier la reine de ses lieux.
— T'en as du courage pour me défier, se moque-t-elle, mais est-ce que ça restera comme ça encore longtemps ? Pas sûr.
Je suis débile. C'est dit, c'est fait. Je le suis. Bordel, je ne suis pas comme les autres. Je ne sais pas me défendre, moi. Je sais ce qu'elle mijote mais peut-être que je ne sais pas tout ou qu'elle va même prévoir d'autre chose ! Je suis mal.
Je prends le bus, je sens l'air frais tout en pensant à ma bêtise. En rentrant, pas de parents. Seulement la voix de mon cher beau-frère qui hurle dans sa chambre. J'essaie de l'ignorer mais c'est plus fort que moi. Mes oreilles écoutent.
— T'es folle ou quoi ? Tu me dégages comme ça et tu te trouves deux guignols ? Râle-t-il, comment ça j'étais qu'un pion ? Je peux encore t'être utile. Si tu veux, je te dégage Evan ! Tu refuses ? Dommage ça allait être jouissif... Ma conne de belle-sœur ne doit pas tarder je te laisse.
Je cours à pas de loup vers la porte d'entrée pour fermer le verrou encore une fois afin qu'il croie que je viens d'arriver. Quelle actrice je fais... Je suis parano. Mais comment ça "dégager Evan" ? J'ai envie de me hurler : imbécile.
Je m'inquiète encore pour lui. Je ne devrais pas, je le sais. Mais c'est plus fort que moi.
— T'es rentrée ? Dit-il en descendant.
— Non je suis un fantôme.
— Très drôle, soupire-t-il.
Je retourne dans ma chambre avant de m'écrouler en étoile de mer sur le lit puis souffler un bon coup. Je suis épuisée, je crois.
Sur le chemin de l'université, je croise Joy. J'ai encore du mal à lui parler. C'est comme si quelque chose m'en empêchait à l'intérieur de moi. M'empêchant d'être ouverte avec elle.
— Salut, ça va ?
— Ouais, je mens avec un sourire.
— Comment ça se passe avec Evan ?
— On se parle plus, il m'a largué comme tu dis, je rigole nerveusement.
— C'est un crétin.
— Comme tu le dis oui...
On se met alors à marcher ensemble quand on est rejoint par Erika et Anouck, essoufflées avec un visage qui ne leur ressemblent pas.
— Ça va ? Je demande.
— On a surpris Evan, commence Erika. Il parlait avec Kessy mais pas joyeusement.
— On croit qu'ils s'engueulaient.
— Mais pourquoi ? Demande Joy.
— On n'en sait rien, répond la rousse.
— Enfin moi je pense que Kessy lui fait du chantage.
— Pourquoi tu penses ça ? Je demande intriguée.
— Je suis arrivée avant Anouck et je l'ai vu le giflé.
— Ils étaient où ? Je demande apeurée.
— Dans un coin d'un bâtiment, répond Anouck.
— OK, je vois où c'est merci.
Je réponds vite fait, puis cours. La petite voix dans ma tête me dit d'arrêter. Cependant, mon cœur a cessé de battre en entendant ça. Cette inquiétude à exploser et je me retrouve à courir pour le retrouver. Je le vois de loin en arrivant dans l'aller des casiers. Je cours vers lui puis tire sa manche pour l'arrêter. Il se retourne vers moi, surpris. Il a la joue rouge, les yeux comme du verre.
— Pourquoi ta joue est rouge ? Je demande essoufflée.
Je tends ma main vers lui pour toucher sa joue quand soudain son geste me surprend. Il arrête ma main, me repousse. Alors qu'il n'y a même pas quelques secondes il avait des éclats dans ses yeux, ses lèvres entrouvertes qui souhaitaient me parler. Puis là, plus rien. Il affiche un air froid devant moi. Un visage que je n'avais jamais vu sur lui jusqu'à présent.
— Fou-moi la paix, me balance-t-il.
Je me serais inquiétée pour rien... Encore une fois. Finalement, il n'a jamais voulu s'excuser ou autre comme il me laissait le penser.
Je retrouve bredouille mes amis, le cœur déchiré et paumé par son geste.
— Ça va ? Me demande Joy lorsque j'arrive, Pourquoi t'as couru d'un coup ?
— Je voulais le voir mais il m'a rejetée, je réponds la tête baissée.
— Oublie-le, dit-elle.
— Je vais y réfléchir...
Elle me prend soudainement les joues pour me redresser face à elle avant de me lâcher :
— Non, c'est un ordre. Tu vas oublier sa petite tête de demeuré et tu vas te concentrer sur toi, OK ? Marre des garçons cons qui ne voient pas la belle fille que tu es ! Tu es quelqu'un de génial, de drôle alors reprend tes esprits ma belle et commence à vivre pour toi !
Je suis au bord des larmes actuellement. Ce n'est pas tous les jours que j'ai le droit à ce genre de discours. Des paroles plus émouvantes qu'un livre ou d'un film à l'eau de rose.
— Arrête. Tu vas me faire pleurer, je lâche avec ma bouche pressée par mes joues à cause de ses mains.
— C'est le but, répond-elle en rigolant.
Joy prend ma main dans la sienne, m'affiche un sourire comme pour me dire :
— Vient on va manger.
Je la suis avec le sourire, les larmes séchées sur mes joues roses.
Je rentre à la maison et tombe directement sur Austin qui me lâche :
— Tu veux quoi toi ?
— Je suis chez moi je te rappelle puis le salon ce n'est pas ta chambre, en quoi ça te dérange ?
— Tu soules. Et avec ton copain ?
— Il m'a larguée, je réponds froidement.
Sans surprise, il se met à rire comme une baleine en se tenant le ventre. Puis en me pointant du doigt. Plusieurs gestes moqueurs et débiles.
— C'est bon t'as fini ? Je demande en le méprisant de regard.
— C'est bon, soupire-t-il, je rigole. N'en fait pas tout un drame. Avoue que c'est hilarant que tu te sois faite jeter !
Il recommence à rire. Je finis par souffler avant de lui dire :
— Et toi ? Tu t'es fait larguer par Kessy.
— T'as dit quoi là ? Rouspète-t-il.
— Je t'ai entendu au téléphone, je suppose que c'est Kessy. J'ai fait semblant de venir de rentrer ce jour-là alors qu'en réalité j'étais là.
— Petite conne ! Tu veux que je te tue ou quoi ? Tu veux quoi ?
— Je veux savoir pourquoi Kessy a invité les deux "guignols" comme tu dis si bien.
— Et je gagne quoi en échange ? Demande-t-il un sourire en coin.
— Que je te fiche la paix.
— Tu ne veux pas plutôt baiser ?
— Non.
— T'es pas drôle toi, râle-t-il en croisant les bras, Elle veut te pourrir. C'est ça qu'elle veut. Tu lui as piqué Evan et comme lui était déjà bien vénère je sais plus quand, alors quand tu t'es ramené en couple avec lui elle était rouge de colère. Elle croit qu'il t'a dit son secret et ce qui nous lie tous les trois alors elle s'est renseignée sur toi.
— Je ne lui ai pas déjà dit que je ne savais rien ? Je ne sais rien de vos histoires alors pourquoi me chercher des noises !?
— Elle a peur, balance-t-il, elle ne veut pas être en taule car ça ruinerait sa réputation et celle de sa famille.
Toute la nuit, toute le mâtinée, je n'ai pas arrêté d'y penser. Qu'est-ce qu'elle aurait pu faire qui mériterait qu'elle aille en prison. Malgré que je sois avec Erika, Anouck, Joy et Ambre. C'était comme si j'étais seule avec moi-même, la tête pleine de questions.
Je rejoins le cours de Madame Castencià, la prof de l'option Théâtre. Ça ne m'a jamais passionnée ce genre de chose mais je dois avouer que c'est cool pour se vider la tête. La prof nous donne régulièrement des exercices comme par exemple imiter les animaux. Depuis mon premier cours, je me suis demandée si elle n'avait pas un penchant pour la débilité.
Avant de nous lâcher pour la pause, la prof est cette fois devant nous et pour une fois, nous propose un exercice sérieux. Pour une évaluation, mon cauchemar.
— Vous ferez chacun, en binôme, une scène improvisée de Roméo et Juliette demain.
Ne me mettez juste pas avec quelqu'un que je n'aime pas, s'il vous plaît madame. C'est ce que j'aimerais lui dire si je n'étais pas trop dans mes pensées. Evan aussi est dans ce cours mais bizarrement, on ne se parlait jamais ici. L'ambiance est plutôt gênante dans ce cours. Je l'observe, il a la tête baissée, les poings serrés et rouge. Égratignés. Cette vue m'attriste mais je dois écouter Jojo. Me concentrer sur moi et uniquement moi.
— Et enfin pour le dernier duo, Eileen et Evan.
C'est le sort qui joue contre moi ou bien... Ce n'est pas possible. Je veux penser à moi pour une fois, sincèrement. Mais le destin veut que je me retrouve avec lui, encore une fois. Si ça se trouve, c'est ce maudit destin qui m'a mise sur ses pas et qui me replace encore avec lui. Rien que de penser à lui, au tout début de notre rencontre, j'ai mon cœur qui se presse.
À l'instant où la sonnerie infernale retentit, je pars en furie de la salle de classe avant de m'arrêter à mon casier. Quand soudain, je sens une présence à côté de moi. Tout près.
— On dirait bien qu'on va jouer les amoureux demain, encore une fois.
— Je vais demander à la prof de changer.
— Elle ne va pas accepter, dit-il sûre de lui.
— Fiche-moi la paix Evan. J'en ai marre que tu joues avec moi.
— On se dira tout demain, on vomira nos pensées chaton, Annonce-t-il avant de partir.
Si j'aurai pu. Je t'aurais bien dit d'arrêter avec ce surnom débile. Mais je crois que je ne suis pas prête à anéantir le passé aussi brusquement. Il est trop contradictoire. Tellement que j'ai envie de me jeter dans des bras. Cependant, je ne souhaite pas être rejeter encore une fois. Je n'arrive pas à te comprendre.
Le lendemain, c'est la tête pleine de pensées que j'arrive à l'université. Je suis arrivée plutôt que prévue, le temps d'entendre un grincement de voiture résonner sur le parking. Intriguée je regarde. Je reconnais cette voiture immédiatement. Le conducteur sort du véhicule, je reconnais le brun, ses cheveux en pagaille et son sweet. Il a l'air énervé. Son geste me perturbe soudainement, lui qui était si fière de sa bagnole. Le voilà que je le vois taper le capot avec colère. Mais qu'est-ce qui t'arrive...
En arrivant pour le premier cours, Ambre me rejoint légèrement affolée et perdue.
— Eileen, je les ai vu...
— Qui ? Je demande pour être sûre.
— Maël et Jackson, ils sont ici.
— Ils sont dans notre classe ou pas ?
— Je ne pense pas non et je n'espère pas.
Moi et Ambre, on n'a pas arrêté de stresser toute l'heure. Pourtant, c'est moi qui devrais être la plus stressée. Pourquoi elle ? Elle a été leurs amis, pas moi. Elle a peur qu'ils sachent qu'elle a changé. Je me suis endormie en cours. À mon réveil, c'est la prof que je vois en gros plan qui me signale de plus dormir dans son cours. Je suis la dernière. Ils sont tous partis. Je pense soudainement à Ambre qui paniquait tout à l'heure. Je devrais la rejoindre.
Je cherche du regard la brune à la frange mais je ne la vois pas. Je commence à entrer dans l'aller des casiers quand soudain j'entends des éclats de voix. Je m'y précipite. Je tombe sur Ambre, dos contre un casier, la tête baissée et les larmes aux yeux. Puis face à elle, Maël et Jackson. Des étudiants regardent la scène, sans rien faire. Certains sont paralysés par la peur et ne comprennent pas ce qu'il se passe.
— Alors comme ça tu nous lâches ? Demande Mael d'un air menaçant.
— On s'amusait bien pourtant, ajoute le deuxième.
— L'époque de lycée, souffle Maël nostalgique, c'était si bien ! On était les maîtres de l'école. Ça ne te manque pas tout ça ?
— Non, bégaie Ambre.
— On t'a laissé plusieurs chances de changer d'avis, dit Jackson, T'as fait un mauvais choix en partant de notre camp.
— T'aurais pas dû partir sans un mot connasse, hurle Maël qui lève la main pour la frapper.
— Arrête ! Je lui hurle pour le couper dans son élan.
Le cœur tambourinant, je ne me suis pas contrôlée. Ma colère a réagi plus vite que moi. Les regards sont désormais braqués sur moi. Maël commence à rire, Jackson se joint à lui puis s'exclame :
— Tiens, tu es là !
— Laissez-la tranquille, Je leur ordonne.
— C'est que tu prends tes aises, Rigole Maël, où est passé la petite victime pleurnicharde.
— Elle a bien changé la petite, se moque l'autre guignol.
— Laissez Ambre, Je leur ordonne de nouveau.
— En quoi ça te regarde ? Elle est comme nous, Dit le premier en amenant Ambre contre lui.
— Elle est loin d'être comme vous, elle a changé ! Alors laissez-la.
— Alors c'est pour elle que tu nous a quitté ? S'énerve Jackson en direction d'Ambre.
— Répond ! Hurle Maël à la brune.
— Oui, bégaie-t-elle, Je voulais me faire pardonner...
— Oh la connasse..., souffle Jackson.
— C'était prévisible, Soupire l'autre, vu comment tu nous a quitté la dernière fois.
— Comment ça ? Je demande en voyant le visage de mon amie s'assombrir.
— Après que tu sois partie, on a continué à régner sur l'école et d'un coup, cette personne, dit Maël en pointant la brune. A décider qu'on devait arrêter parce qu'on faisait de la merde donc elle a fait tout un caprice.
— C'était trop drôle après en y repensant, rigole l'autre. La meilleure victime qu'on est eu !
— C'est vrai ! Répond Maël en se moquant.
— Bon sa suffit, lâchez-la bande de con ! J'insiste en m'avançant vers eux pour libérer Ambre.
— Hey, tu fous quoi la ? S'énerve Jackson en m'empoignant le bras pour m'arrêter.
— Laissez-les ! Intervient une personne au loin suivie de deux personnes.
— Erika ? Je m'écris surprise de la voir avec Joy et Anouck.
— Oh tiens des filles en plus ! S'exclame Jackson.
Erika se précipite vers eux, balance une claque monumentale sur la joue de Maël puis s'empare d'Ambre pour l'éloigner de lui. Quant à moi, Jackson est choqué. Je souris doucement avant d'avoir un élan de courage. Je lève ma jambe avant d'abattre fortement mon pied sur celui-ci. Il gémit de douleur, j'en profite pour me libérer et rejoindre les filles. Anouck et Joy lèvent ensuite leurs plus beaux majeurs vers les garçons.
Puis on s'en va assez loin pour ne plus les voir.
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