Chapitre XI♡

La chose que je vois en me posant, pied à terre, c'est l'immensité de l'eau qui se déroule devant moi. Avec les vagues qui viennent s'échouer sur le sable chaud. Ça fait du bien de pouvoir marcher pieds nus sans craindre d'avoir mal, sentir les grains de sables de faufiler entre mes doigts de pieds. C'est si agréable... Si paisible.

— Eileen ! M'interpelle ma mère. Tu viens ? On va à notre hôtel !

— J'arrive ! Deux secondes.

— C'est beau, Dit quelqu'un venant auprès de moi.

— Evan ? Je m'exclame en le reconnaissant.

— Ouais. D'ailleurs...

— Oui ?

— Pour le baiser. Désolé.

Mon cœur se froisse.

— Tu le regrettes ? Je panique aussitôt.

— Non, pas du tout ! Répond-il aussitôt. C'est juste que je ne m'en remets pas.

Je me sens aussitôt soulagée. Mon cœur recommence à battre de plus belle.

— Moi non plus, je ne m'en remets pas, Avoué-je.

— Désolé d'avoir fait ça d'un coup. Il m'a mis la pression avec son regard de chihuahua.

— Chihuahua ? Je pouffe.

— Tu te moques ? Pour une fois que je dis des trucs bizarres.

— Parce que je dis des choses bizarres d'habitude ? Je râle pour le taquiner.

— Bah oui, avec tes expressions !

— J'aime la bizarrerie, j'annonce fièrement en tournant sur moi-même.

— T'es vraiment bizarre, dit-il en souriant.

— C'est mal ? Je demande en m'arrêtant.

— Non. Ça fait ton charme. C'est ce qui fait que t'es une personne à part, quelqu'un d'unique, M'avoue-t-il.

— Merci, je souris les joues roses.

— On va les rejoindre ? Ta mère doit nous attendre.

— Ouais, dis-je en le rejoignant, prenant aussitôt sa main.

On rejoint ma mère qui nous a attendus puis on marche vers l'hôtel. Elle nous dit qu'on aura une chambre pour nous deux car il n'y en a pas pour cinq personnes. Le fait de savoir qu'on dormira ensemble me fait tout drôle. Cette idée me fait rougir. Au Teen's Camp, on avait deux chambres. Une pour lui et l'autre pour moi. Mais jamais on a dormi ensemble, dans le même lit. Elle me dit qu'il n'y a qu'un grand lit. J'imagine que ça ne la dérange pas comme elle croit qu'on est ensemble. Mais, moi et Evan, on ne l'est pas. Certes on s'est embrassés, mais est-ce que ça voulait dire quelque chose ?
Elle nous donne notre clé une fois qu'on est devant notre chambre puis elle nous laisse. On se regarde quelques secondes avant d'entrer.

— Prends la chambre si tu veux, je prends le canapé, dit-il subitement.

— Non, prends le lit et je prendrai le canapé.

— Non, tu ne seras pas à l'aise, rétorque-t-il.

— Je serais bien, ne t'en fais pas. Prends le lit ! J'ordonne.

— Non, toi prends le lit ! Insiste-t-il.

— Dormons ensemble alors.

— T'es folle ? On n'est pas un vrai couple puis ce sera gênant...

— Comment ça ? Je ne vois pas où est le problème. Je pue ?

— Non.

— T'as peur que je ronfle ?

— Non.

— Alors quoi ? Je m'impatiente.

— Je dors en caleçon ça va être gênant pour toi puis dormir avec une fille c'est...

— C'est ?

— Je suis un mec, je risque de me chauffer vite fait ! Panique-t-il en rougissant.

— Tu te contrôleras alors. Je rougis aussi.

On part aussitôt dans notre coin, valise à la main, pour ranger nos affaires. J'oubliais qu'on était adulte, jeunes adultes. Il m'arrive d'oublier l'existence de ce qu'on appelle, le sexe. Je préfère appeler ça le "goulougoulou". Je suis trop innocente, je crois. Remarque, ce n'est pas si mal. Au moins, je prends mon temps... Au risque de finir vieille fille, j'aurais toujours les animaux pour compagnie. Cette pensée me fait sourire. N'empêche, il était mignon quand il a rougi. Et il a pensé à moi en insistant pour que je dorme sur le lit. Oh pétard Eileen, ne pense pas à ça sinon tu vas tomber dans la spirale infinie qu'est l'amour.

Une fois tout rangé, je sors de la chambre, croisant en face de moi Evan qui sort tout juste de la salle de bain. On s'avachit en même temps sur le canapé.

— Alors, on dort ensemble ? Demande-t-il pour en être certain.

— Oui.

— T'es sûre ? Je ne veux pas que tu sois mal à l'aise, insiste-t-il.

— Oui, ne t'en fait pas. J'ai confiance en toi.

— Tu veux allez à la plage ?

— Ouais ! Je m'exclame.

— Let's go alors.

— Attends, je n'ai pas mis mon maillot !

— Je suis déjà prêt, moi, boude-t-il.

— T'avais prévu le coup ? Je ris.

— Ouais, j'avoue. Il lève ses bras en l'air. J'ai trop besoin d'aller me baigner là ! S'exclame-t-il.

— Je me dépêche alors ! Dis-je aussitôt en gagnant la chambre.

Je me regarde dans le miroir. J'ai l'impression qu'on voit trop mon bidou. Et ça me fait bizarre de voir mes bras, je les trouve trop gros. Je me suis peut-être trompée en achetant ce maillot de bain. Est-ce que j'avais mes lunettes à ce moment-là ? J'ai des doutes. On voit trop mes formes. Mes grosses cuisses de babouin, mes bourrelets, mes gros bras. Est-ce que ça me va au moins ? Je ne suis pas sûre. Je n'ai pas le choix, je n'ai que ça comme maillot. Et se baigner à poil, c'est pire. En tout cas pour moi, je ne suis pas aussi confiante que ces gens qui sont nus à la plage. Comment ils font d'ailleurs ? Bon pas le temps de me parler de trop, j'enfile des vêtements par-dessus et rejoins Evan qui m'attend dans le salon. Je préviens ma mère avant qu'on parte à la plage puis on y va.

J'enlève mes sandales, je retrouve la chaleur du sable chaud sous mes pieds. Ces petits grains qui se collent à mes pieds lorsque je m'approche de l'eau. Le calme à l'horizon, le silence. Seuls quelques personnes aux alentours. Je ferme les yeux, profitant de ce calme jusqu'à ce qu'un cri de joie me perturbe. J'ouvre aussitôt les yeux. Je le vois courir, les bras en l'air, vers la mer. Il se retourne vers moi, me fait signe de venir le sourire aux lèvres. Je le rejoins aussitôt. En arrivant près de la mer, je sens l'eau me caresser les pieds. Je remue les orteils dans l'eau quand soudain de l'eau s'abat sur mon visage. Je mets aussitôt mes bras devant mon visage.

— Viens te baigner elle est bonne ! Crie-t-il en m'aspergeant d'eau.

— J'arrive, j'arrive mais je vais que là où j'ai pieds !

— Pourquoi ? T'as peur ?

— Je frissonne aussitôt.

— Pas du tout, je mens.

— Viens alors ! Crie-t-il en s'éloignant de plus en plus.

Je m'approche de l'eau, m'enfonçant de plus en plus dans la mer. Je commence à avoir peur. Je me mets à souffler, respirer. Mais la panique commence à me gagner, lorsque que je sens l'eau monter de plus en plus. Mes pieds ne sentent plus le sol !

— Evan. Je l'interpelle la voix tremblante.

— Quoi ? Crie-t-il en se retournant vers moi.

— J'ai peur.

— Répète ! Je n'entends pas d'ici !

Je commence à avancer, mes jambes bougeant n'importe comment mais je commence à couler malgré moi. Ma tête finit par s'enfoncer dans l'eau, le sel me pique les yeux. Je suis en train de m'enfoncer. J'ai peur, je ne sais pas nager, je sais plus.
Alors que je coule de plus en plus, un bruit sourd parvient à mes oreilles, des bulles apparaissent et une silhouette avec.
Mes yeux me brûlent, je ferme mes yeux quand je sens soudainement quelque chose s'emparer de ma main et me sortir de l'eau. Je prends une grande bouffée d'air une fois à la surface. Je m'agrippe, paniquée, aux épaules d'Evan. J'enfonce ma tête dans son cou, le serre dans mes bras. L'une de ses mains se met à caresser mon dos.
— Tu ne sais pas nager ?

Je me redresse, toujours accrochée à lui, je le regarde et lui dit :
— Je savais nager.
— Comment ça ?
— Si je te le dis, je devrais te parler de mon passé.
— Parle-moi, Dit-il en posant son front contre le mien.
— J'ai peur...
— Avec moi, n'ai pas peur OK ?
— Comment ? On n'est même pas amis, même pas un vrai couple. Seulement des inconnus...

— Apprenons à nous connaître alors.

— Mon cœur se met à battre vite, nous sommes si proches l'un de l'autre et il me dit ça.

— D'accord. J'accepte en fermant les yeux.

Il me porte et marche vers la plage avant de me poser sur le sable. Il s'assoit et moi aussi, on regarde le soleil se coucher.

— Ta couleur préférée ? Demande-t-il soudainement.

— Le bleu ! Pourquoi ?

— J'apprends à te connaître.

— Tu veux savoir quoi ?

— Tout. Tout de toi.

— Pourquoi ? Je demande les joues roses.

Il rigole.

— À part ça, t'aimes quoi ?

— Tu fuis ma question ?

— Non, pas du tout. ment-il.

— Menteur, Je ris, Bon on y va ? Je commence à me lever.

— Ouais, dit-il en le relevant à son tour.

On prend une douche avant de rejoindre ma mère, Stephen et malheureusement, Austin pour manger.

— Alors les jeunes, vous avez fait quoi ? Demande ma mère.

— On est allés se baigner, répond Evan.

— Ah oui ? Avec Eileen ? S'étonne ma mère.

— Oui, pourquoi ? Demande Evan.

— Pour rien, pour rien, dit-elle avant de se diriger vers Austin, Et toi ?

— Bof, pas grand-chose, soupire-t-il.

— J'espère que tu ne t'ennuies pas trop, s'inquiète maman.

— Mais non, il va bien trouver des occupations, Intervient Stephen en prenant ma mère par la taille.

— Faites ça ailleurs, râle Austin en voyant son père embrasser le cou de ma mère.

— Oui, pardon, Rigole Stephen. Bon allons manger !

À la fin de la soirée, avec Evan, on regagne notre chambre. Il se dirige dans la salle de bain et moi dans la chambre pour enfiler mon pyjama. Quelques minutes après, il toque, me demande s'il peut entrer. Je lui dis que oui, il entre et je deviens aussitôt rouge. Il n'a pas menti quand il disait dormir en caleçon.

— Arrête de me regarder comme ça, c'est gênant, Se plaint-il.

— Pardon, Dis-je en me cachant sous la couette.

Je sens la couverture se soulever, me faisant frissonner à cause de l'air frais. Ensuite, le matelas s'affaisse puis la couverture se repose.

— Pourquoi tu ne sais plus nager ? Demande-t-il soudainement.

— C'est arrivé au lycée. On m'a poussée dans la piscine et je me suis noyée à cause de la panique. Je n'ai plus osé nager après ça.

— On t'a embêté ?

— Oui, je confirme la voix basse.

— Demain, je t'apprends à nager et ce n'est pas négociable, dit-il confiant.

— Quoi ? Vraiment ? Je m'étonne.

— Oui, vraiment. Je vais dormir, bonne nuit. Dit-il en se couchant de l'autre côté.

— Bonne nuit Poussin.

Il grogne légèrement à cause du surnom. La fatigue me prend, je décide moi aussi de dormir en fermant lentement mes paupières.

Une sonnerie assourdissante interrompt mon rêve que je vais vite oublier. Je me lève grincheuse de bon matin, prends mon téléphone et regarde l'heure. Il est juste sept heures ! C'est les vacances et je me retrouve à me réveiller tôt. D'ailleurs, elle vient d'où cette sonnerie insupportable ? La voilà quelle recommence. Ça provient de son téléphone, celui d'Evan ! J'essaie de pas faire de bruit, je décale la couverture puis pose un pied par terre. Saperlipopette c'est gelé ! Deuxième option, l'escalader pour éteindre son fichu portable ! Je remets mon pied sur le lit puis me tourne lentement vers le beau dormeur... Pourquoi je dis beau, moi ? Ce n'est pas le moment. À chaque seconde, son réveil sonne plus fort. C'est pénible. Je me place au-dessus de lui, essayant de ne pas le toucher d'un poil. Je tends ma main vers son téléphone qui se trouve sur le meuble à côté de lui. Je le touche, bientôt, j'y suis presque, je peux y arriver, je le frôle, allez, j'y suis presque, bientôt, bientôt, bientôt...

— Qu'est-ce que tu fous sur moi ? Marmonne-t-il.

Je me fige net, je le regarde, quand d'un coup son réveil se remet à sonner ! Je sursaute, perd l'équilibre puis m'avachi sur lui brusquement. Il gémit de douleur.

— Pardon, pardon, pardon, Je dis précipitamment alors que je me relève.

— Je crois que tu m'as pétée bide, gémit-il.

— Désolée, c'est ton téléphone il m'a réveillée ! Donc j'ai voulu l'éteindre.

— T'aurais pas pu faire le tour ? Demande-t-il en tenant le ventre.

— Le sol est gelé ! Je m'explique aussitôt.

— Ce n'est pas une raison ! J'ai mal.

— Oh c'est bon ça va, Je râle, Je suis si lourde que ça ? D'ailleurs, pourquoi tu as activé ton réveil ?

— J'ai oublié de l'enlever, désolé.

— Ça à gâché ma nuit... Je boude.

— Je dois m'excuser combien de fois ?

— Paie-moi une glace tout à l'heure ! Dis-je aussitôt.

— Sérieux ?

— Oui, les glaces ici sont délicieuses !

— Ouais, ouais d'accord. Je te prendrai une glace mais maintenant laisse-moi dormir.

— Mais ce n'est pas de ma faute c'est to...

Je me plains avant qu'il me coupe.

— Dodo, ordonne-t-il en m'allongeant sur le lit.

Je deviens rouge fraise. Il m'a allongée dans ses bras. Son bras sur mon dos, sa main sur mon avant-bras. Je me retrouve, collée à lui comme une sardine. J'ai l'impression que mon cœur bat des ailes. Je ne veux pas t'aimer, mais mon cœur m'y force. C'est plus fort que moi.

— Hey, chuchote quelque à mon oreille. C'est l'heure de se réveiller...

Quel est cette voix si paisible qui me demande ? Je sens si bien. Continue de me parler, de me chuchoter doucement à l'oreille...

— Allez, on se réveille ! Crie cette même voix.

— Quoi ? Je râle en me réveillant.

— Il est presque midi, t'as assez dormi, me rabâche Evan.

— Je n'ai pas envie.

— Tu la veux ta glace, oui ou non ?

— Bien sûr que je la veux ! Je m'exclame en me relevant d'un coup.

— Habille-toi alors, t'es encore en pyjama, pouffe-t-il.

— Ne te moque pas de moi ! Je grogne en me cachant.

— Ça va, ça va. Je t'ai déjà vu en pyjama en plus, rigole-t-il.

— Arrête de me taquiner.

Je pars dans la salle de bain après avoir enfilé des vêtements propres. En sortant, je retrouve Evan déjà prêt. T-shirt et short pour changer et ce n'est pas des couleurs sombres comme avant. C'est blanc pour une fois. Il me tend sa main que je prends puis on se dirige dehors. Je lui fais visiter les environs, lui me regarde avec attention. On arrive à la plage où il y a une charrette à glace postée pas loin. Contrairement à hier, il y a un peu plus de monde. Je cours vers le vendeur de glace, laissant le brun derrière moi. Je regarde avec attention les différents parfums mais malgré ça, je choisis toujours le même.

— Bonjour Mademoiselle, vous avez choisi ? Demande le vendeur.

— Oui, je prendrai une glace à la fraise.

— Pas de souci ! S'exclame-t-il en préparant ma glace avec agilité.

— T'as pris quoi ? Demande Evan à peine arrivé.

— Fraise, et toi tu veux quoi ?

— Rien, répond-il.

— T'es sûr ? Elles sont trop bonnes les glaces ici ! Insisté-je.

— Ouais, t'inquiètes, dit-il dans ses pensées.

— Tenez Mademoiselle, c'est votre petit ami ? Demande-t-il joyeusement.

— Oui, je balbutie.

— Bonne après-midi à vous, les amoureux ! S'exclame le vendeur.

On marche sur plage, il est pensif, je prends les devants et décide de m'asseoir sur le premier banc que je vois. Il me rejoint. On a une vue magnifique sur la plage et le soleil qui se couche.

— Elle est bonne ta glace ? Demande-t-il.

— Oui, extra ! T'es sûr que t'en veux pas une ? Je l'interroge en le narguant.

— Non, ça va aller. Répond-il dans la lune.

Je lèche ma glace quand soudain ses lèvres capturent un bout de ma précieuse glace à la fraise !

— Pas si mauvaise que ça finalement, conclut-il en se léchant les lèvres.

— Je le foudroie du regard avant de me plaindre :
— Hey ! Fallait me le dire que t'en voulais une ! Je râle.

C'est meilleur quand tes lèvres y ont goûté juste avant.

Mes joues prennent aussitôt une teinte rosée. J'ai l'impression que mon cœur va s'évader de ma poitrine. Il y a comme un trampoline dans ma cage thoracique. Il me regarde dans les yeux, ses yeux brillants louches quelques secondes sur mes lèvres quand d'un coup il se met à rougir. Il dévie aussitôt son regard de moi, comme s'il venait de prendre conscience de ce qu'il venait de dire.

— T'as dit quoi ? Je demande gênée.

— T'avais qu'à écouter, s'exclame-t-il.

Je termine ma glace, l'organe vital qui sautille comme un enfant. Le silence règne, on entend que le silence de la mer. Les vagues qui se posent sur le sable puis repartent en glissant.
Soudain, je lui demande :

— Tu m'apprends à nager ?

Il me regarde, surpris.

— Ouais, si tu veux.

— Tout de suite, J'ordonne.

Il me regarde étonner. Encore plus lorsqu'il me voit me lever pour enlever mon haut et mon short face à lui. Devant ses yeux grands ouverts, me regardant sans aucune discrétion. Surpris par mon geste.

— Cette fois, c'est moi qui ai prévu le coup, Je souris timidement.

Il sourit à son tour, se lève du banc pour s'approcher de moi. À seulement quelques millimètres de moi, il se baisse à mon oreille puis me chuchote :

— Tu m'as eu, bien joué...

Il se décale tout en gardant cette proximité. Sous mes yeux, il enlève ses vêtements à son tour pour être en maillot. Mon organe vital flanche, mes joues le montrent, le noir de mes yeux s'agrandissent. Il s'abaisse une deuxième fois à mon oreille, cette fois-ci, le torse nu, puis me chuchote :

— Mais moi aussi, je t'ai eue, Chaton...

Il se décale pour marcher d'un pas nonchalant vers la mer, me laissant seule avec mon cœur chantant. Je reprends mes esprits, décide de l'enquiquiner à mon tour. Je cours jusqu'à lui avant de sauter sur son dos. Ça le surprend, par automatisme il glisse ses mains sous mes cuisses pour me maintenir.
Je lui chuchote à l'oreille :

— Je t'ai eu, Poussin.

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