Chapitre I♡

Avec le temps, j'ai appris que plus on parlait à des gens, plus on était confronté à des histoires compliquées.

Terminées les grasses matinées. Bonjour, la reprise. Les réveils à 6h du matin pour pouvoir arriver à 7h à l'arrêt de bus. Les tonnes de devoirs à faire, les troupeaux d'élèves qui nous bousculent à midi, les profs qui ne retiennent pas nos noms et enfin... le sport.
— Eileen, ne soit pas en retard en cours !
— Oui maman, je crie fatiguée.

Comme à mes habitudes, je me lève de mon lit envahi d'une énorme motivation. Notez l'ironie. Je mange du pain avec un carré chocolat et du beurre. Il n'y a que ça de bon, comme dit ma grand-mère.
Puis, je pars me préparer. Un tee-shirt blanc imprimé avec mon groupe préféré. Un jean skinny troué bleu claire et des baskets blanches. Les gens peuvent dire ce qu'ils veulent sur les skinny, moi, je trouve ça confort.

— J'y vais, à ce soir !

— À ce soir ma puce ! Cri-t-elle de la cuisine.

Avant de partir, j'enfile ma veste. Et c'est reparti pour une année qui s'annonce longue. Aujourd'hui sera mon premier jour à l'université. J'ai choisi des études de lettres car j'aimerais vivre de ma passion : l'écriture.
C'est un nouveau pas vers l'âge adulte, c'est effrayant mais excitant, je l'avoue.

Arrivée sur le campus, je franchis le portail accompagnée des autres étudiants.
Mon téléphone se met à vibrer :

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_Jojo_

>T'arrives quand ? Je t'attends sur la place du campus !

>J'arrive !

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Des pavé gris, les bâtiments en briques décorées de plante grimpantes qui donnent un côté féerique. J'ai l'impression d'être une elfe, un personnage fantaisiste qui entre à l'école de magie. Je devrais arrêter de croire que Poudlard existe. Même si ce serait bien d'avoir un Dobby dans le coin. Le chemin qui nous mène au campus est accompagné d'arbres qui nous guident, un bel accueil, moi je dis !
La première chose que l'on voit en entrant est un gigantesque cerisier.

— Ho Eileen ! Par ici ! Crie mon amie.

— Joy !!! Je m'écrie à mon tour toute excitée.

Comme deux folles, on court pour se rejoindre. On se fiche du regard des autres. Nous nous sautons dans les bras l'une de l'autre pour un giga câlin. Comme si on ne s'était pas vues depuis un millénaire.

— Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vues ! Ça me fait trop plaisir de te revoir tu m'as trop manqué !!! Crie-t-elle.

— Toi aussi, tu m'as manqué Jojo. Comment je ferais sans toi au campus ?

— Je ne sais pas non plus comment je ferais sans toi ma belle, dit-elle en pleurant presque.

— J'espère qu'on sera dans la même classe ! Comme au lycée !

— Moi aussi, allons voir ! Il y a un tableau d'affichage dans le hall.

— Je te suis !

Et c'est ainsi que nous partons voir si la chance allait être de notre côté. Joy me tire de sa main douce et forte vers le hall avec une marche rapide. Elle croit sûrement qu'elle va me perdre.
Elle marche si vite que j'ai du mal à la suivre. Finalement, je crois bien qu'elle va finir par me perdre en fin de compte.
En essayant d'aller à la même allure qu'elle, je bouscule quelqu'un par mégarde.

— Ah excuse-moi.

— Fait attention la prochaine fois, lâche-t-il froidement.

Je ne me souviens pas de son visage, je l'ai regardé seulement quelque seconde. Je n'ai vu que ses yeux. D'un vide immense et d'un froid glacial. Il portait un sweat noir et une capuche qui me laissait à peine voir son visage. Si ténébreux. Ce serait mentir si je disais qu'il ne m'intriguait pas.
Je pense ne plus le revoir.
Perdue dans mes pensées, je me fais réveiller par mon amie qui crie subitement :

— Oh non !

—Qu'est-ce qu'il y a ?

— Regarde ! On n'est pas dans la même classe !!!

— Sérieux ?! On va faire comment alors ?

— Je n'en sais rien... Avec un peu de chance nos emplois du temps seront mieux, n'est-ce pas ? Espère-t-elle.
—J'espère...

La sonnerie se met à sonner.

— Bonne chance Jojo..., lui dis-je.

— Merci... à toi aussi, on se voit à la pause ? Demande Joy.

— Bien-sûr que oui !

Puis nous partons vers notre classe. C'est la première fois que nous étions séparées. On a toujours eu de la chance, j'espère que ce n'est pas un mauvais présage et que rien ne va changer entre nous. Je n'aime pas être séparée de ma meilleure amie.
Ma salle est en A206. Deux étages à monter, super. En plus je me suis trompée de bâtiment.

Je suis enfin arrivée. J'ai réussi à atteindre ma salle ! J'entends déjà les élèves parler. Je vais sûrement rester seule pendant quelque temps. J'entre dans la classe, des groupes sont déjà formés, répartis dans la salle en train de discuter. Je remarque une place vide, personne, je la prends. La deuxième sonnerie sonne déjà puis une femme, assez bien habillée, arrive dans la salle.

— Bien, asseyez-vous. Je vais me présenter et vous parlez de votre vie d'étudiant.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Les étudiants encore debout partent s'asseoir.
— Je suis Madame Morrins, je serai votre prof principale pour cette année. Je vous guiderai vers votre vie d'adulte et serai à votre écoute. Sans trop tarder, je vais maintenant fai-

La porte s'ouvre violemment, ce qui interrompt la prof. On se tourne tous vers celle-ci. Un garçon sombre portant une capuche débarque à l'improviste. Je n'y crois pas. Si. C'est lui. C'est le garçon que j'ai bousculé tout à l'heure ! Drôle de coïncidence.
La prof reprend :
— Vous êtes ?

— Evan, répond-il.

— La prochaine fois ne soyez pas en retard, allez-vous asseoir au fond.

Sans un mot il se dirige à une place de libre au fond de la classe, près de la fenêtre. Moi, je suis près la porte. Au fond, comme lui. Près de mon nouvel ami, le radiateur qui se trouve être un ami indispensable quand on approche de l'hiver.

— Et retire ta capuche, reprend-elle, Bien où en étais-je ? Ah oui, je vais commencer par faire l'appel, puis je vous donnerai les papiers administratifs.

La sonnerie sonne enfin, les autres sortent de la classe. Je me lève pour faire de même quand mon regard se tourne vers lui. Il ne bouge pas, il est debout à regarder par la fenêtre. Je ne me pose pas plus de questions et quitte la salle pour rejoindre mon amie. Elle m'a déjà envoyé un message :

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_Jojo_

> Tu es où ?

> Je viens de sortir, on se rejoint où ?

> On se rejoint
Au casier ? Le mien
C'est le 137.

>D'acc, j'arrive.
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Je marche dans le couloir à la recherche de son casier.
Il y a beaucoup trop de monde à l'intérieur. C'est étouffant.
En arrivant, elle me dit :

— Salut ! Alors ? Ta classe ?

— Bruyante mais ça va, et toi ?

—Génial ! Je me suis déjà faite deux potes !

— Ah c'est cool, Je réponds en essayant de ne pas montrer ma tristesse. On pourra se voir quand même ?

— Bien-sûr. C'est quoi ton emploi du temps d'ailleurs ? Montre !

Je lui présente mon emploi du temps qu'elle analyse aussitôt avec sérieux.

— —Oh non..., se plaint-elle. On ne pourra pas trop se voir à part à la recrée et le jeudi pendant les pauses...

— Vraiment ? Je vais faire comment ? Je demande sous la panique.

— T'inquiètes, tu vas sûrement te faire des amis ! Puis, on pourra se voir un petit peu quand même ! Tente-t-elle de me rassurer.

— —Oui...

— Allons, ne soit pas triste. Tout va bien se passer ! Dit-elle en me prenant dans ses bras.

— Si tu le dis...

— —Crois en ton amie qui a toujours eu raison !

— Ça va les chevilles ?

— Bien merci ! Dit-elle en rigolant.

Il était déjà l'heure de se séparer, on retourne toutes deux dans nos classes respectives. Lui, il n'a toujours pas bougé, il s'est juste assis.

La journée finie, je rentre chez moi.
C'est que le premier jour et je me suis ennuyé, c'était si long.

— Je suis rentrée maman !

Aucune réponse. J'enlève mes chaussures et les pose près du pallier sur le meuble à chaussures, puis je pose mon sac. Je continue d'appeler ma mère tout en allant jusqu'au salon mais, pas de réponse. Tiens, un post-it ;
{Eileen, si tu vois ce mot c'est que je ne suis pas encore rentrée. Ne t'inquiète pas. Philippe m'a appelé pour venir au boulot car ils ont besoin de moi. J'ai pas eu le temps de faire les courses alors je t'ai laissé trente euros sur la table pour que tu puisses acheter à manger. Je rentre à 22h30 alors ne prend pas la peine de veiller tard !
Bisous, ta maman qui t'aime}

Ma mère est trop gentille avec ses collègues. Ils pourraient, pour une fois, se débrouiller tout seuls.
Je suis trop gentille, moi aussi, je vais faire ce qu'elle me demande. Je prends mon sac et file à la supérette du coin. Moi qui voulais regarder quelques épisodes de The Mandalorian.

Mon ventre crie famine. J'ai peu mangé à midi. La nourriture n'était pas très bonne. J'ai envie de manger un truc tout simple. Des pommes de terre noisette. Bon, ma mère aussi aime ça... Je crois... Sinon, je la rembourserai tant pis. Quand j'arrive près de la caisse, je vois qu'un autre client est là... Mais...C'est Evan ? Si je ne me trompe pas. Lui aussi fait ses courses à ce que je vois.

Je prends le chemin jusqu'à chez moi, mais je le vois encore. Il m'a l'air bien accompagné. Il discute avec une fille. Blonde, cheveux ondulés, on ne voit pas son visage d'ici mais elle est bien formée. Si Joy était avec moi elle serait jalouse. Elle complexe sur son corps, malgré que je lui dise qu'elle est magnifique. Alors toutes les belles filles qu'elle croise la rendent jalouse. Bref, je devrais éviter de les regarder de trop. Surtout que ça devient gênant, ils sont en train de se manger la bouche à une vitesse incroyable. Je me demande même combien de fois leur langue font de tour en si peu de temps, en un seul baiser.

Une fois rentrée, je remarque que ma mère n'est pas rentrée alors je ne perds pas de temps et range les courses, avec la musique à fond bien sûr. Je regarde l'horloge, déjà 20h. Encore une fois, je dois manger seule...

Le lendemain, je retourne sur le campus. Cette fois pour une vraie journée de cours où je commencerai par la physique-chimie. Je sens que l'heure sera longue.
L'heure semble ne jamais se terminer. Quand la sonnerie sonne l'heure de la libération. Un sourire sur mes lèvres s'affiche. Mes nouveaux camarades sont du même avis, ils se dépêchent de ranger leurs affaires et sortent à toute vitesse de la classe. Il y en a qu'un qui fait exception. Je tourne ma tête vers lui mais à mon plus grand étonnement, il n'est pas là. C'est possible qu'il soit sorti plus vite que les autres ?
Déçue, je me dirige à mon tour vers la sortie. J'envoie un message à mon amie pour lui demander, où on se rejoint à midi mais aucune réponse. Elle doit être occupée alors je me dirige à la cantine pour manger seule.
J'envoie un autre message à Joy mais, toujours aucune réponse. J'entre dans la grande salle, il y a trop de monde. J'observe les tables et essaie de la repérer. D'un coup je finis par la voir mais elle n'est pas seule, certainement ses deux amies dont elle m'a parlé.

— Hey ! Dis-je légèrement gênée.

— Ho Salut, Eileen. Désolée, j'avais oublié qu'on devait manger ensemble.

— Ah... Ne t'inquiète pas.

— Hm, je te présente mes nouvelles amies : Cathy et Anouck.

— Salut, Eileen c'est ça ? Dit la rousse.

— Oui c'est ça, et toi c'est Anouck ?

— Exact !

— Et moi c'est Cathy ! Dit-elle. Cheveux blonds avec des taches de rousseur.

— Je t'avais envoyé un message pour savoir où tu étais, tu n'as pas dû le voir, dis-je en m'asseyant.

— Non je n'ai pas vu, désolée. Avec les filles on était trop occupées à parler et faire connaissance, tu vois ?

— Ouais, je vois.

Je commence à manger, les filles discutent. J'essaie de m'intégrer, de discuter un peu et faire connaissance, mais rien. Elles parlent de sujets dont je ne comprends rien.
En silence, je finis par quitter la cantine. Le plus dure c'est que, Joy n'a pas l'air d'avoir remarqué que j'étais partie.
Il ne me reste plus qu'une heure avant de reprendre les cours et rien qu'à voir les nuages gris qui s'approchent, je sens qu'il va pleuvoir. Comme je n'ai pas trop envie de marcher jusqu'au parc, je pense attendre dans la classe.
Arrivée devant les couloirs vides, j'arrive près de ma salle et je vois qu'il n'y a personne mais la salle reste ouverte. Alors je gagne ma place et m'assois, la tête dans mes bras et avachie sur la table. Soudain, j'entends des pas lourds arriver derrière moi alors que j'étais sur le point d'entamer une petite sieste. Je lève ma tête et vois le fameux gars au regard mystérieux. Il s'assoit à sa table d'une marche lente et pose sa tête sur ses mains, puis ferme les yeux. Il n'est pas moche vu d'ici. Après je dis ça mais je suis myope et astigmate donc ma vue n'est pas fiable. Mais même à travers ses lunettes, il n'est pas moche. Plutôt mignon même. Quand il n'est pas froid.

— Tu vas rester là à me regarder longtemps ? Lâche-t-il soudainement.

— Hein ?

Je ne m'attendais pas à ce qu'il s'en aperçoive.

—Tu croyais vraiment que je n'allais pas le remarquer ?

Il lit dans mes pensées ? À tous les coups il est du côté obscur et je vis une romance à la Anakin et Padmé.

— De quoi ?

— Tu n'arrêtes pas de me regarder, c'est désagréable.

— Ah, désolée. Je n'ai pas remarqué que je te regardais tant que ça.

— T'imagines pas le nombre de fois où je t'ai prise en flagrant délit depuis seulement hier.

— Oui bah ça va, je me suis déjà excusée.

— Ce n'est pas des excuses qui vont changer ça.

— Tu veux que je fasse quoi d'autre ?

— Arrête de me regarder. Tu vas finir comme beaucoup de filles.

— Comment ça ?

— Tomber amoureuse de moi, chaton.

Je soupire puis lâche:
 — Je ne vois pas ce que tu as de plus. T'es sombre, tu joues les bad boys à entrer O.K.L.M en classe. Crois-moi tu n'as rien d'attirant.

— Si seulement tu savais, chuchote-t-il.

— Savoir quoi ? Je demande. Et arrête de m'appeler "Chaton "

— Chut.

— Quoi ?

— Chut, t'es sourde ?

— Non, seulement myope.

On est interrompus par la sonnerie.
Puis, le reste de la classe ne tarde pas à nous rejoindre. Moi et Joy nous nous voyons peu comparé au lycée. J'aurais espéré que ce ne soit qu'à cause de nos emplois du temps mais plus les jours passent, plus elle est distante. Elle est davantage avec ses nouvelles amies qu'avec moi. Alors j'ai essayé de me trouver des occupations pour passer le temps pendant mes pauses. Je passe souvent à la bibliothèque du campus. Il y a des livres anciens et récents et de tous les genres, ce qui a le don de m'occuper longtemps. Il y a aussi une petite cachette derrière le campus, je n'ai vu personne y allait jusqu'ici. Sauf une fois.
L'heure de la pause à sonner, pas de cours avant quinze heures, alors je me rends derrière le lycée où j'espère être un peu plus tranquille.

— Pourquoi tu m'as fais ça putain ?!

Mince. On dirait que c'est déjà occupé. Ces cris m'inquiètent un peu, on dirait une dispute. Ma curiosité va me mettre dans la merde, c'est sûr. Mais, il faut que je sache. Je m'approche en essayant de ne pas être vue. Evan ? Et la personne sur qui il cri c'est... Je ne sais pas. Mais je crois l'avoir déjà vu. Oui c'est bien elle. C'est la fille que j'ai vu avec lui quand je sortais de la supérette ! Je me demande ce qu'il se passe. Ses yeux se retourne alors dans ma direction dans un élan de soupire, l'air énervé. Merde, me dis-je. Je crois qu'il m'a vu. Déjà qu'il ne m'apprécie pas trop, ça va être pire. Sans hésitation je pars dans le sens inverse. Deuxième option, la bibliothèque. Au moins j'y serai au calme.
Voilà plus de trente minutes que je cherche la perle, la pépite. Je tiens à retrouver cette romance d'époque populaire, Orgueil et préjugé. Je regarde de haut en bas... C'est lui ! Je le vois ! Mais... il est sacrément haut ! Et moi, je suis trop petite. Je tire mon bras désespérément, je ne fais que brasser de l'air comme un oiseau handicapé de ses ailes. Cette fois je me mets en demie pointes. Je le sens, je le touche mais c'est à peine si je peux le bouger. Une main s'abat à côté de ma tête, le torse de quelqu'un frôle mon dos et une main dépasse la mienne. Mon livre.

— Eh Chaton, chuchote la personne à mon oreille, je sais que tu nous as vu.

Brusquement, je sursaute. La personne recule aussitôt. J'en profite pour me retourner.
Merde. Evan. Je pense que je le savais déjà inconsciemment. Je ne suis pas surprise.

— Bad boy ?

— Oui Chaton, en personne.

— Qu'est-ce que tu fais ici ? Je l'interroge menaçante.

— Je sais que tu nous as vu, affirme-t-il en s'avançant près de moi.

— De quoi tu parles ?

— Ne fais pas l'innocente, chuchote-t-il proche de mon oreille.

Je frissonne, c'est plus fort que moi. Il me rend chèvre ce mec. Mon pouls s'accélère et mon corps chauffe.

— D'accord, je t'ai vu. Mais ta vie, je m'en fou, je bégaie en le repoussant.

Il pouffe de rire.

— Comment peux-tu dire ça ? Demande-t-il.

— Ça t'étonne ?

— C'est toi qui me regardais en cours la dernière fois, tu ne peux pas t'en foutre.

— Et bien si, c'est possible, j'affirme.

— Écoute, maintenant que tu nous as vu, j'ai un deal à te proposer, m'annonce-t-il.

— Un deal ?

— Oui. J'aimerais que tu fasses quelque chose pour moi. En échange, je te rendrai la pareille.

— Ce n'est pas une arnaque ou de la moquerie ? Je demande méfiante.

— Non, je suis sérieux et je n'ai qu'une parole, affirme-t-il.

— Bien, c'est quoi le deal ?

— Je veux rendre la fille que t'as vu, jalouse.

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