Les prémisses de la révolte #4


C'est un jour comme un autre. Des personnes font leurs courses, d'autres un jogging. Certaines se disputent avec leurs proches ou des inconnus, d'autres s'avouent leur amour. Et puis, dans des lieux plus gardés, plus secret, certains complotent pour garder le pouvoir. Un pouvoir qui fut gagné par du sang versé.

Il y a plusieurs de ces lieux de pouvoirs partout dans le pays. Ce dernier vit en autarcie mais il le vit plutôt bien si ce n'est que la population est en manque de relation mondiale. Et, une partie de cette population n'en peut plus : elle refuse ce changement. Et elle refuse ce pouvoir.

Alors, certaines personnes passent à l'acte. Il y a quelques temps, une première opération a permis de prendre l'antenne pour la première fois. La lumière a été fait sur la révolte et depuis, le mouvement ne cesse de gagner en amplitude.

Aujourd'hui, c'est un coup de grâce : la Révolution.

Des hommes et des femmes tuent des gardes. Petit à petit, ils s'infiltrent dans le palais de l'Atama. Tous sont cagoulés, aucuns ne portent de signes distinctifs. Dehors, des enfants font le guet car tous sont concernés. 

Une rumeur décrit ce palais comme imprenable. Un bruit de couloir qu'on peut entendre à tous les coins de rues. Seulement, parfois, une rumeur est juste une rumeur.

L'Atama pensait avoir maté la résistance avant même qu'elle ne soit alors, pourquoi construire un palais imprenable ? Cela aurait demandé des bons ingénieurs et beaucoup de temps. De l'argent en somme.

La résistance progresse dans ce bâtiment mais, avant qu'ils ne rentrent dans les quartiers réservés au chef actuel, un rebelle sort un étrange appareil avec un seul bouton. Et, aussitôt, il appuie dessus.

Ailleurs dans la ville, une bande d'humain reçoit un signal. C'est avec une impatience non-dissimulée que leurs mains commencent à s'agiter sur des claviers d'ordinateurs. Ils n'ont pas besoins de beaucoup de temps pour percer des défenses qu'ils ont eux-mêmes aider à mettre en place. Une dernière touche est pressée puis télévisions, radios et réseaux-sociaux s'éteignent.

Pour se rallumer aussitôt. Si il y a la possibilité de voir une image, celle-ci est noir avec trois simples lignes. Si le message est auditif, une voix dénudée d'intonations humaines prononce quelques mots :

« Pour le sang versé.

Pour les morts.

Pour notre futur »

Et tous se rééteignent brusquement.

Mais, personne n'a loupé le message.

Petit à petit, les gens sortent dans les rues. Des routes auparavant vides de présence humaine deviennent noir de monde. Tous convergent vers le palais pour demander des comptes. Voir, les régler.

Pendant, ce temps, le groupe de rebelles est au corps à corps avec les agents d'élite de l'Alama. Ils se sont entrainés des mois avant d'en arriver là. Chaque coup donné par un garde est rendu.

Ils savent ce qu'ils doivent faire principalement : distraire l'Alama pour qu'il ne puisse pas prendre le controle mental de la population auquel cas, surpassée en nombre, ce serait la fin de la rébellion. Mais les membres de cette dernière sont déterminés et petit à petit, ils se débarrassent des cardes du corps du gouverneur actuel.

C'est alors qu'un coup de feu retenti et qu'une vie s'éteint. À partir de là, tout s'enchaine si vite... Un à un, les rebelles meurent. Le chef du groupe a à peine le temps de fixer dans les yeux l'Alama. Puis, après ce court combat visuel, il tombe à son tour.

Le tireur embusqué sort de sa cachette et s'avance jusqu'au corps de ce dernier. Il se penche et ramasse l'appareil qui a permis de rassembler la foule pendant un léger moment. Il se tourne vers son chef et lui tend. Mais ce dernier ne le saisit pas. Il sourit.

« Que la traque commence... »

C'est au tour de son garde de sourire. Celui-ci sait qu'il a à faire. Alors, il sort et se dirige vers un quartier spécialisé pour remonter le signal qui fut envoyer à partir de l'objet ramassé.

Pendant ce temps, l'Atama reprend le contrôle  de sa population et les disperse. Chacun retourne à sa vie. Ce n'est qu'un moment plus tard que le tireur revient. Lui aussi sourit.

« La traque a commencé. »

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