mon meilleur ami
Lemon
« Marc, qu’est-ce que tu fous encore au lit ! me crie ma mère depuis sa chambre juste à côté de la mienne.
—Mmmh… c’est bon, je me lève… » répondis-je encore endormi, en me levant malgré mes muscles réclamant davantage de repos.
Aujourd’hui on était vendredi, la journée s’annonçait longue et je ne pus réprimer un baillement en pensant aux huit heures de cours. Cependant je me sentis mieux lorsque la virée en boite avec Gregor me revint en mémoire.
Mes pas lents et fatigués me menèrent jusqu’à la salle de bains où je me déshabillai avant de me jeter sous le jet de l’eau chaude dans ma douche. Je me lavai avec un produit au parfum de mangue, j’adorais cette odeur si exotique selon ma mère. Elle préférait la lavande.
Je sortis de la douche complètement frais et me séchai, contemplant le reflet de mon corps face à la glace. Je n’aimais pas vraiment me regarder ainsi même si j’étais « bien bâti ». J’avais hérité des yeux bleus de mon père, des cheveux noirs de ma mère, et le reste de mon corps était un mélange de leurs gènes. Mes lèvres étaient pulpeuses, rose pâle, peut-être attirantes.
Il paraîtrait que j’ai un corps d’Apollon, pourtant je ne faisais aucun sport à par le sport de chambre. Je n’étais pas très musclé, je n’avais pas de beaux abdos saillants ni de biceps ressemblant à des melons. Je n’étais même pas très mince mais pas du tout gros, j’avais juste… une silhouette un peu accentuée.
J’enfilai mon boxer moulant, un jean et un haut blanc sous un sweat à capuche noir ; je descendis saluer ma mère avant de partir vers mon école, en plein centre-ville. Je m’y rendais à pied en vingt minutes, j’avais le temps de fumer un peu.
Ma mère était au courant et désapprouvait ce comportement, mais elle me laissait quand même tranquille. Et puis, je ne fumais pas beaucoup, juste une cigarette avant et après les cour. Une vieille habitude que j’avais pris avec mon ex.
La journée promettait d’être belle, il faisait plutôt bon pour un mois de mars ; le soleil rayonnait déjà et chassait les nuages, l’air rafraichissant me détendait.
Après avoir longtemps marché avec ma cigarette puis l’avoir jetée dans une poubelle, j’arrivai au lycée et rejoignis mon ami Grégor et ses groupies qui le collaient.
Il ne portait aucun intérêt pour aucune d’entre elles, il était mon exact opposé.
Un bel et grand arabe aux cheveux noirs et au regard perçant ; le regarder dans les yeux pouvait déclencher un orgasme. Ils étaient verts, hypnotiques et je les évitai au maximum, préférant agir comme si j’étais intéressé par d’autres choses.
« Salut Marc, comment tu vas ? » dit-il en me souriant.
Une véritable crème, ce gars ; gentil, toujours prévenant envers ses amis comme s’ils étaient les plus importantes personnes du monde. Il n’arrivait pas à cacher ça malgré son air de petite brute ; toujours franc même si sa fierté en prenait un coup.
« Ça va et toi, répondis-je en baladant mes yeux sur ses groupies qui me toisèrent d’un mauvais oeil avant de partir. Tu cherchais un plan pour ce soir ou tu préparais une liste ?
—Difficile à dire, elles ont du potentiel mais aucune ne me plait vraiment, lâcha-t-il d’un air pensif juste avant que la cloche ne sonne.
— Ouais je vois, bon on va en cours maintenant ? J’aimerais avoir une place au fond, fis-je en marchant vers le bâtiment.
— Oui pas de souci, on y va. »
Nous nous rendîmes dans notre classe encore vide ; je me pris une place au fond avec une vue au-dehors. Gregor s’installa à côté de moi, puis le prof et les autres élèves arrivèrent. Je les écoutai à peine et la journée passa rapidement grâce à nos discussions ; on parlait de notre virée en boite, mais finalement il opta pour une soirée juste entre potes.
Ça changerait un peu de nos fêtes suivies d’un plan cul; au fil du temps je ne ressentais plus rien de neuf avec une fille, ç’en devenait ridicule mais je ne savais pas comment ressentir plus de choses.
Je rentrai enfin chez moi le soir et prévins ma mère que je partais chez Grégor : elle avait l’habitude, alors le vendredi soir elle se faisait une soirée série ou sortait avec ses amies.
Je préparai mon sac lorsque ma mère me cria :
« Marc, dépêche-toi un peu, je sors ce soir ! Nathalie m’a appelée, je passe la soirée chez elle ! Il faut que je parte et que je ferme la maison à clé !
— Oui, j’arrive maman, une minute ! »
Je jetai mon sac sur mon épaule et dévalai les escaliers.
« Bonne soirée maman, je t’aime ! »
Ma mère m’embrassa également et se rendit dans sa voiture. Je quittai la maison et rejoignis Grégor à quelques rues de là.
Je quittai la maison et rejoignit mon ami chez lui, à quelques rues de là.
Il n’habitait pas loin, étant donné que nos parents étaient déjà amis depuis nos six ans. Grégor était mon plus vieil ami, je tenais énormément à lui. Autrefois j’étais quelqu’un de lambda, je n’arrivais pas à m’intégrer et je n’osais pas parler de ce que je pensais ; j’avais changé après ma première relation sexuelle, je suis devenu plus confiant et moins coincé.
J’arrivai rapidement chez lui, et j’entrai directement ; il me faisait tellement confiance qu’il ne fermait pas la porte de sa maison, sachant que je viendrais.
Il était environ 17h30, et je vis Grégor aux fourneaux tandis que l’odeur de sa préparation envahissait toute la maison. Mon estomac réclama son dû ; je posai mon sac à côté de l’escalier et le rejoignis dans la cuisine où il faisait des pâtes.
Il vida le contenu de la casserole dans la passoire et secoue un peu cette dernière. Un nuage de vapeur s’échappa des pâtes, me faisant froncer le visage et fermer les yeux.
« Désolé, je suis arrivé en avance. Ma mère m’a un peu chassé, avouai-je en souriant tout de même.
-Oh, c’est pas plus mal, fit-il. Le repas est déjà prêt. »
Je m’asseyai à la table déjà dressée pour nous deux ; il y avait même une bougie au centre, ça avait vraiment l’air d’un rendez-vous galant. Grégor me servit une grosse assiette de pates carbonara, mon plat préféré, et se servit à son tour avant de s’asseoir.
On mangea tous les deux, et sans surprise ses pâtes étaient excellentes, c’était la première fois que je mangeais un de ses plats et je n’étais vraiment pas déçu. On discuta un peu, et même si nos discussions n'avaient rien d’important, c’était toujours très plaisant de parler avec lui.
« C’était vraiment bon, déclarai-je après avoir fini . La prochaine fois que je voudrai des pâtes, je viendrai te voir.
-Ah, merci bien. Bon, va te laver pendant que je fais la vaisselle maintenant, dit-il en commençant à débarrasser.
-Ah non ! protestai-je. C’est toi qui a fait à manger, JE vais faire la vaisselle pendant que TU te laves.
-Mais…
-C’est rien je te dis, j’irai après toi. »
Grégor savait qu’il était impossible de discuter avec moi, têtu que j’étais. Il monta en haut pendant que je lavais les couverts assez rapidement.
Je montai ensuite dans la salle de bains, et je vis mon meilleur ami sortant de la pièce, une unique serviette autour de la taille.
-Désolé, bredouilla-t-il, un peu gêné. J’ai essayé de faire vite, mais je pensais pas que tu monterais si vite, et mes affaires sont dans ma chambre… »
Je l’écoutai à peine, mes yeux étaient rivés sur sa morphologie, à tel point que j’en étais presque jaloux.
Avec ce corps, j’aurai eu plus de filles à mes pieds. Finalement je détournai mon regard et fis comme si de rien n’était.
« C’est rien, va t’habiller. Moi je vais sous la douche. »
Et j’entrai dans la salle de bains. Je me douchai très rapidement et me séchai avec une serviette.
J’ouvris mon sac pour me mettre un peu de déodorant, puis j’enfilai mon haut et voulus prendre un boxer. Cependant je découvris avec horreur que je n’avais ni boxer, ni short.
J’étais obligé de demander à Grégor de me prêter ses affaires, mais je n’avais aucune envie d’aller de la salle de bains à sa chambre sans vêtement, j’étais très pudique. Je ravalai ma salive et entourai ma taille avec la serviette, je n’avais pas trop le choix.
Je sortis prudemment de la pièce et me rendis à sa chambre, les joues rouges de honte. Je voulus juste frapper à sa porte, mais elle n’était pas fermée et je tombai dans sa chambre.
Je me relevai précipitamment, bafouillant des excuses et ce fut juste au moment où je croisai le regard de Grégor, que je compris que j’étais vraiment nu juste devant lui.
Je repris mes esprits et réenfilai ma serviette précipitamment, avant de me rendre compte que Grégor regardait… mes mains, qui tenaient ma serviette.
Il détourna son regard après de longues secondes et me tendit un boxer, mais je n’osai pas lâcher la serviette de peur qu’elle ne tombe à nouveau.
« Allez mec, ce serait pas la première fois que je te vois à poil.
-Alors déjà ce moment-là ne compte pas, et la dernière fois c’était quand on avait dix ans et qu’on prenait notre douche ensemble pour gagner du temps sur la console.
-Allez c’est bon, t’es mon meilleur ami, sois pas si gêné. »
C’est bien la dernière fois que je fais ça, pensai-je. Je lâchai ma serviette qui bien évidement tomba au sol, me dévoilant encore une fois nu pendant une seconde, le temps que je me retourne et que j’enfile son boxer, les joues cramoisies par la honte.
Il m’avait vu, et il avait écarquillé les yeux avant de tourner la tête.
«T’es bien membré, Marc. Je comprends pourquoi les filles disent que tu es un bon coup. »
Je n’eus pas le courage de répondre, et me retournai cette fois habillé de son boxer. Cependant je remarquai de Grégor avait les yeux dans le vide, l’air un peu perdu, et je demandai d’une tout petite voix ;
« Heu… Grégor, t’es sûr que ça va ?
-Ecoute Marc… il faut que je te dise quelque chose. »
Mon cœur accéléra ; il avait rarement l’air aussi sérieux, et mon cerveau s’amusa à imaginer les scénarios les plus tordus possible.
« Je t’écoute.
-Alors… je sais pas si tu as remarqué, mais…depuis… quelques temps, je… je suis plus proche de toi.
-Oui, et ça me dérange pas… » Je me crispai intérieurement, préparé à tout ce qu’il pourrait me dire.
« Eh bien… J’essayai de te le dire depuis un bout de temps, mais… j’avais peur de ta réaction… Marc, je… je… »
Il avait les joues toutes rouges. Je le regardai d’un air tendre pour l’inviter à continuer, mais j’avais de plus en plus peur.
« Marc… je suis gay. »
Je tombai des nues, ma mâchoire se décrocha. Ce dieu vivant, cette beauté convoitée par toutes les filles, ne les aimait pas ?? Il n’était intéressé que par les garçons ?? Et moi, qu’est-ce que je peux dire à ça ??
« Ah… ok… »
Je ne savais pas quoi dire de plus. Je ne lui en voulais pas, il restait toujours mon meilleur ami, mais j’étais quand même un peu sonné par ce coming out. Je déglutis en pensant à la tête qu’il faisait en voyant mon sexe de neuf centimètres au repos entre mes jambes.
Je m’étais montré à poil devant mon meilleur ami gay. J’étais troublé, et je n’avais pas remarqué qu’il guettait ma réaction. Je m’expliquai précipitamment.
« Non attends écoute… ça me dérange pas vraiment tu sais, t’es toujours mon meilleur ami. Mais… je m’attendais à tout, sauf à ça, tu vois ? »
Il se jeta sur moi, m’enlaça de ses bras musclés et je ne pus qu’apprécier cette étreinte, ma tête contre ses pectoraux, sa respiration s’échouant dans mon cou. Il pleurait.
« Marc… j’ai eu tellement peur que tu me rejettes, si tu savais… merci… j’ai eu tellement peur de te perdre… »
Ses larmes coulaient dans mon cou, et je posai ma main dans ses cheveux,. Pourtant, je sentais qu’il n’avait pas tout dit, et que d’autres choses le tracassaient ; ses pleurs semblaient retenus, il n’était pas totalement détendu sur moi, il n’avait pas tout dit.
« Dis, Grégor… ça se voit que t’as d’autres choses à dire.. C’est le moment, tu sais. »
Je sentis mon ami se crisper, et je fis de mon mieux pour le calmer en faisant de petits cercles avec mes doigts dans son dos.
« Marc… je t’aime. »
Voilà. Tout était dit. Il avait murmuré ces mots à mon oreille, amplifiant leur effet sur moi ; mon cœur battait plus vite, mais je n’y prêtais aucune attention, trop concentré sur son aveu.
Je comprenais tout. Depuis quelques mois il avait l’air un peu bizarre avec moi, mais j’ai préféré me voiler la face.
Sa façon si unique de me soutenir lorsque j’allais mal ; toutes ses petites attentions envers moi ; chaque fois que j’avais besoin de lui, il était là, et ne m’avait jamais quitté. Sans son aide, tant de choses auraient été différentes… Ses pleurs redoublèrent de plus belle lorsqu’il vit que je ne répondais pas.
« Dis moi, ça fait un bout de temps que tu m’aimes… pas vrai ?
-Depuis… le nouvel an… tu étais si beau, si heureux et c’est là… j’ai réalisé que… ce que je ressentais pour toi… c’était plus que de l’amitié… Mais c’était que le début… ça s’est amplifié… avec le temps et… je pouvais le dire à personne… Au moins je suis content que tu sois au courant… »
Ses muscles se décontractèrent enfin et il s’appuya totalement sur moi. Je ne savais pas trop quoi faire ou dire. J’étais un peu perdu, pourtant je ressentais une agréable chaleur dans mon bas-ventre après ses aveux.
« Tu sais… t’aurais pu m’en parler avant. T’es mon meilleur ami, et tu le seras toujours…
-J’avais… peur de ton rejet… et puis… c’est difficile à… à assumer… devant les autres… plus dur que… que se l’avouer à soi-même…
-Chut… Je comprends, ne t’inquiète pas…
-Dis-moi… tu m’aimes ? »
Je m’efforçai de ne pas paraître mal à l’aise. Je l’aimais, mais uniquement en tant que meilleur ami… je n’avais jamais pensé à lui autrement que de façon amicale. Lui me regardait de façon légèrement insistante ;, attendant une réponse de ma part. Je pris mon courage à deux mains et me lançai.
« Oui je t’aime ma… »
Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase, il colla ses lèvres aux miennes, ignorant mon léger choc. Je n’eus pas le courage de mettre fin à ce baiser, trop concentré sur des sensations… nouvelles. Ses lèvres étaient douces, charnues, elles se pressaient contre les miennes avec une douceur inimaginable.
Ses mains vinrent se poser sur mes joues alors que les miennes se baladaient dans son dos pour mieux le coller à moi.
Il ne s’agissait plus de savoir si c’était une fille ou un garçon, rien n’avait plus d’importance, à part continuer à apprécier ce feu brûlant grandissant en moi à chaque mouvement de nos lèvres.
Oui je l’aimais, j’aimais découvrir son corps sous mes mains, j’aimais les mouvements de ses lèvres, ses yeux fermés et ses soupirs d’aise.
Soudain il me fit tomber sur le lit sans détacher nos lèvres, mais il dut tout de même s’en résigner puisque nous avions perdu notre souffle.
Je regardai le plafond, totalement perdu. J’avais aimé embrasser Grégor, j’avais aimé embrassé mon meilleur ami, et je l’avais senti durcir contre ma jambe lorsqu’il m’avait fait tomber du lit. Je devenais complètement malade.
« Tu as aimé ? Si tu veux, je peux recommencer… »
Comment aurais-je pu ne pas aimer ? Personne au monde ne pourrait détester ça, ses caresses si magiques, sa douceur, sa tendresse.
« Oui, c’était bien », répondis-je alors que mon esprit tournait à pleine vitesse, soudain effrayé par une question de trop.
Je n’étais pas gay, j’en étais certain, si même bi. Pourtant, j’avais adoré ce baiser avec Grégor, un homme ; j’étais attiré par lui, mais je ne pourrais jamais être attiré par un autre garçon.
Je n’étais pas hétéro, puisque j’avais aimé embrasser un homme. Je ne comprenais pas, tout était si confus.
Grégor fronça les sourcils, l’air à la fois contrarié et déçu. Ses yeux lançaient des éclairs, il semblait à deux doigts de la crise de nerfs.
« C’est tout ? C’était juste bien ? Tu peux partir si tu ne m’aimes pas, tu sais !
- Non écoute Grégor s’il te plait, écoute-moi. Je suis paumé, d’accord ? Je n’ai jamais embrassé de mec, et toi tu m’embrasses et… et j’aime ça… »
Il parut se détendre un peu, et moi aussi par la même occasion. On était couché l’un sur l’autre, sa main traînait sur mon ventre et sa tête appuyée sur mon épaule. J’aimais le sentir contre moi, sentir la chaleur de son corps contre le mien. Qu’est-ce qu’il était attirant, pensai-je en me remémorant son torse nu.
« Je comprends, Marc. Ce n’est pas grave, j’attendrai.
-D’ailleurs Grégor, j’ai une question qui me vient en tête, là maintenant…
- Je t’écoute, c’est à propos de quoi ?
-Ben… comment dire… » Je ne pus dissiper le rouge sur mes joues et déglutis péniblement. « Pourquoi moi ? Enfin, pourquoi tu m’aimes ? Tu sais, il y a des tas de…
-Tais-toi, espèce de crétin. » Je ne pus que sourire face à cette phrase, et lui continua, provoquant de la joie dans mon cœur. « Je t’aime parce que tu es toi.
Tu me connais mieux que n’importe qui, je pourrais te parler de n’importe quoi, tu sais comment me faire perdre la tête de n’importe quel moyen, j’aime tes rires, tes sourires, tes confidences, quand on parle pendant des heures sans s’arrêter et sans se prendre la tête. Je suis amoureux de toi, Marc le crétin. »
Sa tirade réussit à me faire lâcher un rire franc, et je plongeai mon regard dans le sien. Je me rendis également compte qu’il n’avait pas fini.
« Quand tu me regardes comme ça, j’ai l’impression qu’il n’y a plus rien, juste toi et moi, le monde extérieur n’est plus qu’un décor de scène, une illusion, une vaste blague.
J’aime tes lèvres, je rêve d’y goûter depuis quelques temps déjà, elles sont si belles et tentantes, et pourtant tous les rêves que j’ai fait ne valent rien face à la réalité. Je n’ai jamais été aussi heureux qu’il y a quelques minutes. Marc, je t’aime de tout mon cœur, je t’aime comme un fou. »
J’en avais perdu les mots face à une telle déclaration, je ne pouvais que rester muet comme un idiot après cette tirade. J’étais bouleversé par ce trop-plein d’émotions déferlantes en moi, et à présent je mourais d’envie de tenter quelque chose avec lui. Il était si parfait, si unique, si merveilleux avec moi, je ne pouvais rien lui refuser.
Nos regards se croisèrent encore, jusqu’à ce que ses yeux dérivent des miens à mes lèvres, tandis que je faisais exactement la même chose.
Il était si craquant lorsqu’il se mordait ainsi la lèvre inférieure… Je ne pus me retenir davantage et m’élança vers lui, l’embrassant tendrement et profitant pleinement des papillons dans mon ventre, laissant enfin place au feu brûlant de passion grandissant tel un volcan en éruption. Je l’aimais de tout mon être, toute mon âme.
Il grimpa à califourchon sur moi, alors que mes mains affolées passaient dans son cou et dévalaient son corps. Je le sens réagir contre moi et il sourit légèrement, ses lèvres toujours sur les miennes, comprenant qu’il ne me laissait pas indifférent.
Mes mains caressaient tendrement son dos, passèrent sur ses abdos saillants, suivies de mes lèvres qui caressèrent ses boutons de chair.
Il laissa échapper quelques gémissements contre mes lèvres et me donna un coup de bassin provoqué par son excitation grandissante. Je sentais son sexe à travers son pantalon, appuyé contre mon bas-ventre, et je ne pus réprimer un sourire. Nos lèvres se séparèrent, mais je sentais le regard insistant de mon aimé sur mon corps, et lui autorisai d’un regard.
Il n’attendit pas plus et m’embrassa dans le cou en suçant ma peau et je lâchai quelques sons de plaisir, et il continua son exploration de mon corps avec ses lèvres et un plaisir partagé. Il descendit vers mon téton droit et sa main caressa l’autre téton. Il jouait avec moi, sa langue faisait des cercles autour de mon bouton de chair pour me faire languir, et il y arrivait bien.
Finalement il posa sa langue sur mon téton, le titilla encore un peu. Mon érection déjà bien dure tressaillait à chacun de ses coups de langue, et mon sexe finit par frapper ses abdos. Je discernai un léger sourire de sa part, et descendit encore avec sa langue jusqu’à mon ventre. Mon sexe se tendit encore, et Grégor me lança un regard vif, attendant mon consentement que je lui accordai avec grand plaisir.
Il passa ses mains sous l’élastique du boxer qu’il m’avait prêté et l’enleva délicatement, pour ensuite l’envoyer valser.
Il attrapa mon sexe de sa main et commença à le caresser, faisant de long va et viens, et je me laissai ailler quelques minutes durant, profitant pleinement de ces instants de plaisir.
Finalement je me redressai et aidai Grégor à enlever ses vêtements en tentant de cacher mon léger malaise.
C’était ma première fois avec un garçon, mieux valait ne pas s’emballer, aussi j’avais juste l’intention de faire ce qu’il m’avait fait. Après ses couches de vêtements enlevées et son sexe libéré, on se mit en position 69 ; il passa un bras en dessous de ma cuisse et me caressa les bourses tandis que son autre main fit d’autres va et viens sur mon membre.
Précautionneusement je pris ce dernier en bouche, et je ne ressentis aucun dégoût, seulement une grande excitation. Il était si dur et chaud, je devais m’appliquer, et en plus j’étais la raison de son excitation. Je n’avais pas le droit à l’erreur.
Je commençai par le caresser un peu, tout doucement, puis accélérai les caresses. Il aimait ça, à en déduire ses gémissements forts. Sans prévenir il me prit en bouche, et rien de tout ce que j’avais vécu avec une fille n’était comparable à ce que je vivais avec lui. Il savait exactement où passer sa langue pour me donner du plaisir, et chacun de ses mouvements de langue me faisaient monter jusqu’au septième ciel.
Il est à la fois doux et passionné dans sa douceur ; un vent brûlant remontait en moi, j’étais rouge de plaisir du torse au visage. Je ne savais plus où donner de la tête, la seule chose dont j’étais sûr était que je souhaitais lui rendre la pareille.
Je m’emparai de son membre et passai ma langue sur toute sa longueur, non pas avec dégoût mais avec plaisir, même si j’avais peine à croire à ce que je faisais. Je m’occupai de lui avec précision, faisant attention au moindre de mes mouvements. Je sentis mon cœur s’accélérer lorsqu’il tourna la tête vers moi.
« J’ai fait quelque chose de mal ?
-Marc… tu es parfait, mais ne te force pas s’il te plait. Aller aussi loin… »
Je comprenais. C’était aussi sa première fois avec un garçon, il devait être un peu nerveux. Mais après tout ce qu’il avait fait pour moi, je devais lui rendre la pareille, et de plus c’était ce que je voulais.
« Toi non plus tu n’étais pas obligé d’aller aussi loin, pourtant tu l’as fait, parce que tu m’aimes. Alors je t’aime, Grégor, et j’ai envie de le faire avec toi. »
Son regard plongé dans le mien laissa échapper une étincelle de joie, et je me fis un plaisir de prendre son sexe en bouche. Je le suçais tout doucement, m’habituant à la sensation.
Il tressaillait contre mon palais, signe qu’il aimait ce que je faisais. Et moi aussi, j’aimais ça. J’aimais ce sentiment exaltant lorsqu’on sait qu’on donne du plaisir à quelqu’un, qu’on le rend heureux.
On se suça mutuellement, il me fit des gorges profondes et je gémis son nom plusieurs fois.
Personnellement je n’avais pas osé faire de gorges profondes, je n’étais pas sûr de pouvoir les encaisser pour une première fois, mais lui était assez fort et courageux. Je sentis alors sa main caresser mes fesses, et mon excitation descendit légèrement. Je ne pensais pas qu’on irait aussi loin pour une première fois, je ne me sentais pas vraiment prêt mais je devais m’adapter à lui, je ne pouvais pas le lui interdire. J’avais peur de recevoir Grégor, mais je n’avais pas vraiment le choix.
« Grégor, écoute… Je ne suis pas prêt à aller aussi loin… »
J’eus droit à un tendre baiser pour toute réponse.
« Ce n’est pas grave, je suis déjà heureux de tout ce que tu as fait pour moi. Mais si toi tu veux me prendre, tu peux. Je suis versatile. »
Je souris à cette pensée. Prendre Grégor, cela était tentant.
« Je veux bien si tu veux, mais… tu pourras me guider ? Je ne sais pas trop comment faire… »
Quelques minutes plus tard, je me retrouvai avec deux doigts dans son trou, les jambes écartées juste devant moi. Mon excitation atteignit son paroxysme tandis que je bougeai mes doigts comme il me l’avait montré.
Lorsque j’estimai qu’il était assez ouvert, je me plaçai devant son intimité mais l’angoisse revint à nouveau, j’avais peur de lui faire mal. Comprenant mon hésitation, Grégor m’adressa un regard brûlant de désir qui me mit en confiance. Je voulais lui donner tout ce que j’avais.
Mon sexe entra doucement en lui, je faisais attention à ne pas le brusquer et lui laissais le temps de s’habituer. Petit à petit, je m’attelai à de légers va et viens, le pénétrant doucement. Chaque coup me procurai un bien fou, et c’était réciproque puisqu’il gémissait mon nom plusieurs fois. Il était si chaud et serré, je ne voulais plus m’arrêter.
« Marc… C’est trop bon… Continue, allez, accélère ! »
Un sourire se dessina sur mes lèvres et je plaçai ses jambes par-dessus mes épaules, prêt à le satisfaire. Mes coups se firent plus rapides, nos corps en sueur bouillants de désir et d’amour me faisaient tourner la tête. Il était devenu ma drogue en quelques heures ; le silence de la maison n’était brisé que par nos respirations et ma bourse claquant sur ses fesses rebondies. Mes mains s’activèrent sur son membre alors que je le pilonnai toujours.
« Marc… je vais venir… »
La voix pleine de luxure de mon aimé me fit bander, et je me retirai lentement de son trou rosé. Sans crier gare, je le pris en bouche, le suçant doucement, lui transmettant tout mon amour et mon désir pour lui.
Je m’activai autour de son gland, je malaxai ses fesses alors que ma langue remontait le long de sa verge.
Son membre se tendait petit à petit et il se laissa aller au énième coup de langue sur son gland.
Je l’encaissai avec plaisir et le suçai davantage pour qu’il termine de se vider dans ma bouche ; c’était chaud et un peu amer mais je ne rechignai pas et avalai. Ses yeux étaient rivés sur moi tandis qu’il reprenait son souffle, haletant mais heureux. J’essuyai la semence échouée sur mon visage avec un kleenex, mais Grégor était quelque peu impatient.
« A moi de jouer un peu… »
Il me prit en bouche sans prévenir alors que j’étais debout, il était à genoux devant moi ; ses mains caressaient mon torse avec un vif plaisir tandis que sa bouche effectuait des va et viens avec précision. Il était bien plus rapide que moi pour donner du plaisir, j’étais déjà au paradis en quelques secondes. Je ne pouvais plus me contenir, j’avais atteint le septième ciel encore une fois et je bouillonnais de désir.
« Bébé je vais venir, attention. »
Il se retira et me branla vigoureusement, me poussant dans mes retranchements. Mon sperme s’écrasa sur son visage et son torse, et aucune expression de dégoût ne vient entacher son expression amoureuse. J’avais l’impression de vivre un rêve éveillé. ; je n’avais jamais autant joui et j’avais terriblement envie de recommencer. Cependant alors que Grégor se retirai et se lavait, je me laissai tomber sur le lit, épuisé. Mes forces m’avaient abandonné.
Mon aimé arriva tout propre et s’installa près de moi en me caressant tendrement les cheveux.
« Tu as aimé, mon ange ?
-Grégor… c’était… si intense… Jamais je ne pourrai m’en passer… »
Il était presque aussi heureux que moi, son rêve s’était réalisé, on avait couché ensemble et je venais de réaliser que je pouvais être en couple avec lui. On s’endormit l’un contre l’autre, épuisés mais amoureux.
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