Chapitre 4

- Je prends le reste de ma journée, annonçais-je à Mark.
Je venais de recevoir un message de John, il venait d'arriver ici à Los Angeles, j'étais totalement surprise, il aurait dû être en cours à cet époque la puisque les vacances scolaire était terminé.
- Ouais vas-y tu m'as fait n'importe quoi aujourd'hui de toute façon.
Je partis sans répondre, pris un taxi et me rendit directement à l'aéroport.
Quand j'arrivais je reconnu tout de suite John sur le trottoir avec une grande valise posé à côté de lui. Cela faisait du bien de revoir quelqu'un que je connaissais, c'est ce dont j'avais le plus besoin en ce moment, même si j'aurais préféré pouvoir parler à Savannah que j'avais moins souvent au téléphone à cause de mes horaires. Quand je sortis John me reconnut tout de suite et se jeta pratiquement sur moi, il me serra dans ses bras et me souleva du sol comme il l'avait fait quand on c'était retrouver après Noël.
- Qu'est-ce que tu fais là? Demandais-je toujours aussi surprise.
- J'ai arrêté les cours, je n'en pouvais plus et j'ai convaincu mes parents de me laisser faire un voyage avant de trouver quelque chose à faire qui me plairait.
- Ca me fait vraiment plaisir de te voir.
- Et moi aussi, j'avais peur que tu sois occupée. Aller raconte-moi toute ta petite vie ici.
Avant de le faire il chargea sa valise dans le coffre du taxi, on monta et partit à son hôtel pour y déposer ses affaires.
On partit diner au restaurant le soir et il m'expliqua ce qu'il avait l'intention de faire.
- Alors sinon, bientôt le mariage pas trop stressée ? Demanda-t-il.
Je me renfrognais.
- J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas, demanda-t-il inquiet.
- Nan, c'est juste Jay et moi on a quelques petits problèmes...
- Quel genre de problème ?
- Euh...on ne se parle plus ou alors si on se parle c'est pour se disputer.
- Et tu appelles ça des petits problèmes ! A un mois de ton mariage ne plus lui parler ce n'est pas petit... Qu'est ce qui c'est passer ?
Je lui expliquais l'histoire de mon boulot, du patron tyran et des horaires que j'avais. Il m'écouta avec attention et essaya de me donner quelque conseil.
- Tu devrais déjà commencer par rentrer, il est déjà vingt-deux heures il va t'attendre.
- Tu parles, il ne m'attend plus, je crois que c'est fini, dis-je les larmes aux yeux.
Il prit ma main.
- Tu veux que ça se finisse toi?
- Non, bien sûr que non, malgré ça je l'aime mais on n'arrive pas à tomber d'accord et je crois qu'il ne veut plus se battre pour moi.
- Je suis sur du contraire. Qu'est ce qui est le plus important pour toi Jay ou ton boulot ?
- Jay, répondis-je sans hésiter.
- Alors pourquoi tu t'obstines à ne pas vouloir démissionner ? Un boulot tu peux en retrouver un, même si ça prend du temps tu pourras retrouver, mais est-ce que tu pourrais ou même ne serais ce que vouloir remplacer Jay?
- Non, avouais-je.
- Alors démissionne dès demain et rentres chez toi maintenant.
- Je vais rentrer mais je verrais un peu plus tard pour démissionner.
On se leva tous les deux et il me serra encore contre lui avant qu'on ne se sépare.
J'entrais doucement dans la maison en essayant de faire le moins de bruit possible, il fallait que j'arrange les choses avec Jay mais pas ce soir, j'étais encore en colère par notre discussion de l'après-midi et surtout du fait qu'il ne repoussait pas sa partenaire sous prétexte qu'elle au moins l'embrasser.
J'entrais dans notre chambre et vis Jay couché, je partis me changer dans la salle de bain et me coucha en lui tournant le dos.
- Tu devrais rentrer encore plus tard, me dit-il sarcastique.
- J'avais des choses à faire, répondis-je sans m'énerver.
Après tout, cela ne servait à rien d'envenimer encore plus la situation. Je le sentis se tourner, il devait maintenant être face à moi si je me retournais, chose que je ne fis pas. Il s'approcha alors de moi et me serra dans ses bras comme il ne l'avait pas fait depuis longtemps. Cela me faisait un bien fou de sentir son corps contre le mien, la chaleur de sa peau et sa main sur mon ventre, je ne bougeais pas sauf pour poser ma main contre la sienne et le laissa comme ça sans protester, il ne disait rien mais cela ne me dérangeais pas, je n'avais pas envie de lui parler ce soir et j'étais trop fatiguée. Il posa ses lèvres sur mon cou, un baiser...puis deux et trois et il me tourna vers lui et se posta au-dessus de moi en continuant à m'embrasser.
- Qu'est-ce que tu fais, demandais-je alors que je le savais.
- A ton avis.
S'il croyait qu'il pouvait se faire pardonner avec du sexe il se trompait lourdement car je le repoussais.
- Tu te fiches de moi, demandais-je, tu crois que tu peux me sauter dessus et tout est oublier !?
- Parce que tu en es arrivé à un point où je ne peux même plus te toucher c'est ça?! S'énerva-t-il.
- Je n'ai pas dit ça, je dis juste que tu ne peux pas m'embrasser et tout ce qui s'en suis en espérant que je vais te laisser faire alors que cela fait trois semaines que tu ne me parles plus.
Il se leva et prit son oreiller.
- Qu'est-ce que tu fais? Lui demandais-je.
- Je vais dormir ailleurs tu ne pourras pas te plaindre que je te touche au moins dans ce cas.
- Jay, arrête s'il te plait ce n'est pas ce que j'ai dit tu le sais très bien, reviens, serre moi juste dans tes bras comme avant, demandais-je les larmes aux yeux.
Il ne m'écouta pas et sortit de la chambre.
- Jay ! Criais-je.
Je le suivis dehors, il était devant la chambre d'amis, je l'arrêtais et me posta devant la porte. Il n'aurait évidemment pas de mal à me pousser s'il le voulait. Je devais tenter d'arranger un minimum les choses, je n'en pouvais plus de cette situation.
- Jay, s'il te plait, viens dans notre chambre.
- Nan, répondit-il catégorique.
J'attrapais sa tête de mes deux mains puisqu'il ne daignait pas me regarder, j'essayais de l'embrasser mais il m'en empêcha. Je le laissais alors passer comprenant que je n'arriverais pas à lui parler ce soir, avant qu'il ne referme la porte je lui demandais une dernière chose.
- Comment est-ce qu'on en est arrivé là ?
- Je me posais la même question.
- Je t'aime Jay.
Il ne répondit pas et ferma sa porte. Je m'éloignais alors et me dirigea vers notre chambre quand Drew sortit de la sienne.
- Je suppose que tu nous as entendu, demandais-je piteuse.
- Oui...désolé.
Je me mis à pleurer et il me serra dans ses bras.
- Calme toi, ça va s'arranger tu vas voir, laisse lui le temps de se calmer.
- Je n'en suis plus très sûr.
Il me raccompagna dans la chambre et me demanda si j'étais sûr de ne rien vouloir.
- Ca va aller ne t'en fais pas, lui affirmais-je.
Il repartit alors dans sa chambre et me laissa, je ne dormis pratiquement pas de la nuit et partis assez tôt dans la chambre d'amis où Jay avait passé la nuit pour voir s'il acceptait de me parler mais je découvris la chambre vide et le lit fait. Je descendis pour voir si je le trouvais mais il n'était plus là. Je vis un mot poser sur le bar de la cuisine.
" Je suis à New-York pour trois jours, je dois assurer la promo du film ".
J'espérais que ces trois jours aller le calmer et qu'il reviendrait de meilleure humeur.
Je partis travailler en réfléchissant si je devais ou non démissionner, j'allais continuer cette semaine et donner une réponse le weekend.
Quelques heures après avoir commencé Mark me demanda de travailler ce weekend.
- Non, lui répondis-je sans réfléchir.
- Comment ça non ?
- J'ai dit non c'est tout, je ne viendrais pas travailler ce weekend, tu m'as assez gâché la vie, ce weekend je ne travaille pas mon fiancé revient je compte bien être là.
- Il faut bien que tu rattrapes ta journée d'hier !
- Te fiches pas de moi, je suis partie quelques heures plus tôt pas toute une journée et les deux weekends de suite où tu m'as demandé de venir je n'avais aucun jour à rattraper alors non je ne viendrais pas ce weekend.
Je me retrouvais enfin, je ne voulais plus être à sa merci, il pouvait me virer s'il le voulait ça m'étais égal. Il avait suffisamment abusé de moi.

J'attendis le samedi avec impatience pour enfin revoir Jay, en espérant bien sûr qu'il se soit calmé, car il fallait vraiment que l'on règle les choses avant que ce ne soit trop tard.
Je rentrais tôt le vendredi et il était déjà là, un jour d'avance, peut-être était-il lui aussi presser de me revoir pour qu'on oublie tout. Il était assis sur le canapé, j'avançais, il ne leva pas la tête. Il avait l'air furieux, devant lui était posé des magazines, je jetais un coup d'œil à la couverture et vis que c'était John et moi dans les bras l'un de l'autre.
- C'est ça que tu avais à faire le soir où tu m'as reproché de vouloir arranger notre situation par le sexe, dit-il anormalement calme en montrant les magazines de la main. Tu comptais me dire quand que ton super copain était venu ?
- Quand tu aurais daigné me parler.
Il lança les magazines à terre avec rage et se leva sans me regarder.
- Tu préférais coucher avec lui qu'avec moi c'est ça !
- Quoi ! Mais... Tu es sérieux la !? Qu'est-ce que tu vas t'imaginer, on est partit diner !
- C'est pour cela qu'on vous voit tous les deux entrer dans un hôtel.
- Pour déposer ses affaires ! Tu me crois capable de te tromper, je rêve, dis-moi que c'est une blague !
- Je ne sais pas.
- On a diné et c'est tout, tu devrais t'estimer heureux parce qu'il m'a ouvert les yeux et fait comprendre que tu comptais plus que tout au monde pour moi. Même si tu ne me touchais plus moi au moins je ne suis pas parti voir quelqu'un qui s'amusait à m'embrasser.
Il ne répondit pas.
- Mais tu n'es pas possible, qu'est-ce que je dois faire pour que tu me croies ? JE N'AI RIEN FAIT !! Hurlais-je, jamais je n'aurais pu te tromper, tu aurais pu ne pas me regarder, me parler ou m'embrasser pendant des années que je te serais restée fidèle, que tu sois jaloux ne me dérange pas mais que tu oses douter de moi, ça je ne supporte pas ! Moi au moins quand je vois des photos de toi dans des magazines je ne le crois pas car j'ai confiance en toi !
Il daigna enfin me regarder et compris visiblement de quel couverture je parlais.
- Et oui, je l'ai vu et même si ça ne vas pas beaucoup entre nous j'ai quand même ignoré ça parce que je savais que tu ne pouvais pas me faire ça.
- Je...je suis désolé, me dit-il peiné.
- Désolé de quoi ? Demandais-je inquiète.
- Ce n'était pas truquée...
- Je ne te crois pas...
- C'est vrai, Natalia m'as embrassé et...
- Et tu l'as repoussé, le coupais-je.
- Pas vraiment...
Il s'approcha de moi et pris mes mains.
- Tu n'as rien fait avec John ? Demanda-t-il sérieusement.
- Non, rien du tout ! Mais toi, dis-je en retirant mes mains, tu n'as pas finis, tu ne l'as pas repoussé mais qu'est-ce que tu as fait !
- Je lui ai rendu son baiser.
Les larmes commençaient à couler.
- Et après, criais-je, après... qu'est-ce que tu as fait après !?
- Rien, elle a essayé de m'entrainer à l'hôtel...je...je l'ai suivis ...
Je fondus en larmes incapable de me contrôler.
- Mais j'ai repensé à toi, continua-t-il, et je suis partis, je suis tellement désolé.
- Tu l'as suivis, répétais-je ahurie, tu as faillis coucher avec elle et tu me reproches à moi d'avoir enlacé un ami !
- Cee-Jee, je n'ai rien fait.
- Tu l'as embrassé, tu l'as suivi dans un hôtel et tu oses me dire que tu n'as rien fait ! Mais pourquoi tu ne m'as rien dit.
- C'est à peine si on se parlait.
- Et alors, est ce que tu as essayé une seule fois de me parler pour arranger les choses, est ce que tu t'es excusé après avoir dit que ton métier était plus intéressant que le mien.
- Non, je suis désolé, je t'aime tellement. Je veux vraiment que ça s'arrange.
Il tenta de m'embrasser.
- Si tu as des pulsions à assouvir tu n'as qu'à aller voir ta copine Miss pas besoin de retouches !
J'enfilais ma veste et repris mon sac, je ne pouvais pas rester une minute de plus.
- Où tu vas ?
- Je ne sais pas mais je ne peux pas rester ici. Je ne sais même pas si j'aurais envie de revenir !
- Tu ne sais pas ce que tu dis, qu'est-ce que tu veux faire, annuler le mariage ?
- Peut être bien, répondis-je attristée.
- Je ne disais pas cela sérieusement.
- Moi si, dis-je avant de sortir en claquant la porte.

Je réfléchis un instant à l'endroit où je pouvais aller, à l'hôtel de John c'était hors de question il y avait déjà suffisamment de problème sans que j'en rajoute, chez Eliza non plus, j'appelais alors Amelia qui m'accueillit sans problème.
- Tu n'avais rien de prévu j'espère, demandais-je une fois installer dans son canapé.
Elle s'assit près de moi et me tendis un verre d'eau.
- Non ne t'en fais pas, j'allais rester ici. Tu veux bien m'expliquer ce qui c'est passer ?
Je bus une gorgée avant de commencer mon récit.

- Embrasser n'est pas tromper, affirma Amelia.
- Pour moi si, j'avais confiance en lui, si il a embrassé une autre femme une fois, qui me dit que la prochaine fois il n'ira pas plus loin ?
- Parce que s'il aurait voulu aller plus loin il l'aurait fait depuis le début.
- Mais il l'a embrassé !
- Et rien d'autre, il a repensé à toi, tu crois qu'il aurait pensé à toi si il ne t'aimait plus ?
- Je ne sais pas.
Mon téléphone sonna une nouvelle fois, je raccrochais aussitôt.
- Il est fou de toi ça fait déjà une dizaine de fois qu'il t'appelle, décroche.
- Non, je n'ai pas envie de lui parler.
- Alors dis-lui que tu passes la nuit ici dans ce cas, ne le fais pas angoisser d'avantage.
Je pris mon téléphone et envoya un message à Drew plutôt qu'à Jay.
" Je passe la nuit chez Amelia, je vais juste dormir et pas le tromper au cas où il douterait encore de moi. Je peux envoyer une photo aussi s'il n'a pas confiance..."
- Tu aurais pu être plus gentille, me fis remarquer Amelia qui avait lu.
- Il a cru que je l'avais trompé avec John, il n'a plus confiance en moi !
- Il s'inquiétait c'est tout, il avait peur de t'avoir perdu.
Je recommençais à pleurer et Amelia me serra dans ses bras.
- Ca va s'arranger j'en suis sûr, vous êtes fait l'un pour l'autre d'ici quelques jours tout sera revenu comme avant tu verras, laissez-vous le temps de réfléchir.
Drew me répondit peu après.
" Tu devrais rentrer, Jay ne va pas bien..."
" On est deux..." répondis-je.
- Tu l'aimes ? Demanda Amelia.
- Bien sûr.
- Mais est-ce que tu ne t'es pas déjà dit que comme c'était ta première relation sérieuse, tu ne ferais pas mieux d'aller voir ailleurs ? Juste pour savoir si tu l'aimes réellement ou si c'est juste que tu n'as connu que lui alors tu as peur de changer...
- Non, je me suis jamais dit cela, c'est lui que j'aime je ne veux pas aller voir quelqu'un d'autre.
Elle sourit.
- C'est la réponse que j'attendais. Si tu ne veux que lui alors oublie ce qu'il a fait, c'était une erreur de sa part et il le sait, laisse le juste te parler, je suis sûr qu'il va rappeler, cette fois décroche, ne
t'énerve pas contre lui, dis-lui que tu l'aimes et que tu veux juste rester un jour ou deux loin de lui pour oublier cette histoire.
- Je ne sais pas si c'est une bonne idée.
- C'est une excellente idée, dit-elle en me tendant le téléphone qui se remit à sonner.
- Aller décroche.
Je l'écoutais.
- Cee-Jee ? demanda Jay surpris que je décroche enfin.
- Oui.
- Tu... tu vas bien ?
- Comment veux-tu que j'aille bien ? Demandais-je en essayant comme Amelia m'avait suggérer de rester calme.
Cette dernière partit ailleurs afin de me laisser un peu d'intimité.
- Je suis tellement désolé, tu ne peux pas savoir à quel point, je voudrais pouvoir tout effacer.
- Tu as douté de moi, tu m'as accusé d'infidélité et tu as embrassé une autre fille, tu ne peux rien effacer.
-Je sais... Je ne cesserais pas de m'excuser. J'aimerais vraiment que tu me pardonnes.
- Je le ferais...
- Vraiment ?
- Tu as fait la pire des erreurs, mais je n'aurais jamais dû accepter ce boulot, alors je m'excuse aussi. Mais je dois rester quelque temps ici, un jour, peut être deux, juste pour effacer cette image de ma tête et tenter de te pardonner.
- Non, s'il te plait reviens ce soir, j'ai besoin de te voir, te serrer dans mes bras et t'embrasser.
- Je ne peux pas...
- Je comprends.
- Je vais raccrocher maintenant.
Il commença à protester mais se ravisa.
- D'accord, bonne nuit alors.
- Toi aussi.
- Je t'aime, glissa-t-il avant que je ne raccroche.
Je me levais pour trouver Amelia lui parla quelques minutes avant d'aller me coucher.

Une nuit agitée, sans sommeil et sans sa présence à mes côté, bref une très mauvaise nuit venait de passer.
A mon entrée dans la cuisine, j'aperçus un gigantesque bouquet de roses rouges.
- Une admiratrice ? Demandais-je à Amelia.
- J'aurais bien voulu, mais non elles sont pour toi et tu as une carte avec.
Je la regarda, elle était évidemment signé de Jay.
" Un million de roses ne pourrait me faire pardonner pour ce que j'ai fait mais je sais que tu les adores. Je t'aime tant."
- Tu as décidé de faire quoi? Me demanda-t-elle.
- Rester là au moins jusqu'à demain, si cela ne te dérange pas.
- Tu es la bienvenue ici mais je t'assure que si tu ne vas pas le voir demain je te fiche dehors un coup de pied où je pense.
- Compris, dis-je en souriant.
- Petit déjeuner ?
- Avec plaisir.

Amelia passa toute la journée avec moi, ne trouvant que des arguments pour que je retourne chez moi au plus vite, elle me convainc de repartir le lendemain pour enfin retrouver Jay. Ses longs arguments m'avaient évidemment aidé à me décider mais ce qui m'avait convaincus d'avantage était les roses que Jay m'envoyait toute les deux heures.
J'avais également profité de cette journée pour appeler Savannah et lui raconter absolument toute l'histoire. C'est même elle qui me remit en tête la peut-être existence d'un demi-frère qui m'était totalement sortit de la tête, ce qui prouvait que je pouvais très bien continuer de vivre sans lui. Après avoir passé ma dernière soirée en compagnie d'Amelia à regarder un film, je partis me coucher et m'endormis avec un peu moins de mal que la veille. Même si cela ne faisait qu'une journée, l'image de Jay avec une autre se dissiper, je n'oublierais pas aussi facilement ce qu'il avait fait mais je pourrais revivre avec lui, j'en avais envie.

Je me réveillais en sursaut dans la matinée, j'avais un étrange pressentiment que quelque chose venait d'arriver et en voyant Amelia arriver dans la chambre je sus que j'avais raison.
- Jay, commença-t-elle, il est à l'hôpital.
Je me levais aussi vite que possible, enfila ce qui me passa sous la main et partis avec elle en direction de l'hôpital...

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