Chapitre 14

Après plusieurs jours de recherche sans succès j'avais décidé d'abandonné. Il était impossible de retrouver quelqu'un avec seulement un nom.
Ces derniers jours j'avais dû concilier les recherches, l'écriture d'un article et les séances photos sans avoir beaucoup de temps à consacrer à Jay et je voulais me rattraper maintenant que l'article était entre les mains de Fanny et que les recherches ne servait à rien. Malheureusement il était en pleine période de promotion si bien que c'est lui qui n'aurait plus le temps. Il devrait voyager dans plusieurs pays, participé à des émissions de télé et répondre à plusieurs interviews. Cela ne m'aurait pas déranger plus que cela si ça n'avait pas été en compagnie de miss pas besoin de retouche -Natalia.
- La toute première avant-première à lieu à Londres, et on doit participer à une émission de télé...
- Par « on » ce n'est pas à toi et moi que tu penses, le coupais-je.
- Non c'est à Natalia et moi... Fais-moi confiance s'il te plait.
- J'ai confiance en toi... pas en elle.
- Je sais tu me l'as déjà dit, répondit-il avant de m'embrasser. On passera les quelques jours chez mes parents. A moins que tu ne préfères un hôtel ?
- Chez tes parents c'est très bien, surtout que tu ne seras pas beaucoup là et puis je ne pense pas assister à l'avant-première.
- Pourquoi ?
- Te voir rouler des pelles à l'autre est inenvisageable pour moi.
Il rit puis tenta de me convaincre.
- Savannah et Drew viennent avec nous, c'est la première fois qu'elle assistera à cela, je suis sûr qu'elle voudrait le partager avec toi.
- Elle sera avec Drew, elle s'en sortira.
- Si tu ne viens pas Natalia en profitera pour se rapprocher de moi ...
- Elle n'a pas intérêt !
- Alors viens.
- D'accord.
Il sourit.
- Tu savais très bien qu'en me disant cela je ne pouvais pas dire non.
- Peut-être, répondit-il de nouveau en souriant.

Savannah vint me voir au studio la veille du départ.
- Tu n'es pas en train de travailler sur un article, demandais-je.
Je la voyais faire les cent pas derrière moi pendant que je préparai mon matériel.
- Je n'arrive pas à terminer je suis trop stressée.
- Du calme la sortie du magazine n'est que dans une semaine et on a pratiquement tout terminé.
- Ce n'est pas pour ça.
- Pour quoi alors ?
- Je vais rencontrer les parents de Drew, enfin tes beaux-parents.
- Tu les as déjà rencontrées.
- Oui mais pas en tant que petite amie de Drew.
- Ca ne change rien, ils t'apprécient et tant que leur fils est heureux ils le sont pour lui.
- Tu en es sur ?
- Je suis passée par là alors oui j'en suis sûre.
- Bon d'accord je retourne bosser !
Fanny entra au studio avant que Savannah n'en sorte.
- Je te cherchais justement, lui dit-elle.
- Oui, oui l'article est presque finit.
- Je ne m'inquiète pas pour ça, j'ai confiance, tu fais du bon boulot. Je voulais te parler en même temps que Cee-Jee.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? Demandais-je.
- Tu serais capable de prendre une photo de nous trois ?
- Bien sûr, je n'ai qu'à installer le trépied et régler le retardateur pourquoi ?
- J'ai décidé qu'il y aurait à la fin du magazine la présentation des trois créatrices.
- Créatrices ? Interrogea Savannah. Je suis juste journaliste, bon je fais d'autre petite chose mais ce n'est rien.
- Et même si on fait beaucoup on n'a rien investi comparer à toi, ajoutais-je.
- Et alors même sans investir vous avez fait énormément et sans vous deux je n'en serais pas là, c'est beaucoup plus compliqué que je ne l'aurais pensé, avoua-t-elle. J'ai un contrat pour chacune de vous qui stipule que l'on possède chacune un tiers du magazine.
- Je ne peux pas accepter, au risque de me répéter tu as investi, pas nous.
- Combien tu as reçu quand tes photos ont fait la couverture de l'autre magazine, demanda-t-elle en changeant de sujet. Combien de zéro si tu ne veux pas dire le chiffre.
- Vingt-cinq mille pour les cinq, pourquoi ?
- Pour combien tu as fait TOUTES les photos pour notre premier numéro ?
- Gratuitement, mais c'est parce que j'ai ce studio grâce à toi.
- Et pour quel autre contrat tu t'en sers ?
- Juste une.
- Parce que tu n'as pas le temps mais je sais que tu as eu plus d'offres. Et tu aurais pu être aussi bien payé que tes premières photos.
- Pas autant, c'était juste de la chance car c'était le contrat de Steven sinon je n'aurais jamais été payé autant.
- Le fait est que tu as tout fait gratuitement et que tu t'es seulement consacré à ce magazine pour pouvoir finir à temps.
- Je suis d'accord avec toi en ce qui concerne Cee-Jee, annonça Savannah, mais moi je n'ai pas fait autant qu'elle.
- Tu es trop modeste. Tu y connais peut être plus que moi dans la mode et sans toi je n'aurais pas eu assez de fond, tu te rends compte du nombre de publicitaire que tu as réussis à convaincre ? Ça c'est ton investissement. Que de grande marque accepte de nous payer pour que leur pub apparaisse dans un tout nouveau magazine sortie de nul part c'est un vrai miracle. Tu es une vraie commerciale ! Tu sais tout faire.
J'acquiesçais Savannah pouvait convaincre n'importe qui pour n'importe quoi.
- En plus, ajouta-t-elle, grâce à toi Cee-Jee on a pu avoir l'interview et un shooting de deux acteurs dont le film va sortir trois jours après notre magazine.
- C'est surtout grâce à Jay...
- Ca compte tout de même.
Elle sortit deux contrats qu'elle avait dans la pochette qu'elle tenait.
- Je veux au moins que vous les lisiez. Et vous me les rendrez ce soir puisque vous partez quatre jours.
On prit toute deux les feuilles qu'elle nous tendait.
- Allez maintenant au maquillage et à la coiffure, je veux quand même cette photo pour l'article si vous acceptez.
On s'exécuta et pendant qu'elles terminaient je réglai l'appareil photo. On en prit quelque unes avant de décider que l'on tenait la bonne. Fanny repartit pour régler d'autre détail et Savannah pour finir son dernier article. J'en profitais pour appeler Jay et lui en parler. Je ne prendrais pas la décision seule d'accepter. Il m'écouta longuement et m'expliqua que c'était une chance, que même si je n'avais pas directement investi de l'argent, j'avais décidé de faire ça gratuitement pour ce premier numéro pour que Fanny s'en sorte et que c'était déjà un gros investissement. Il finit par me dire que quoi que je décide de faire. Il serait d'accord. Je raccrochai donc, pris un stylo et signa le contrat après l'avoir furtivement lût. Je l'emmenai à Fanny qui était dans son bureau avec Savannah. Elle me regarda l'air soucieux.
- Tu as accepté ?
Je lui tendis le contrat en lui disant que oui. Elle était ravie et j'appris que Savannah avait fait de même. On était donc toutes trois heureuses propriétaires d'un magazine qui sortait dans quelques jours.

En rentrant avec Savannah le soir, je pris le courrier dans la boite aux lettres et y découvrit une lettre pour moi. Pressée de retrouver Jay je la fourrai dans mon sac et n'y fit pas plus attention, pensant que je l'ouvrirais plus tard. Je partis embrasser mon mari dès que j'entrai et lui annonça que j'avais finalement décidé d'accepter de signer le contrat. Savannah mis également Drew au courant. On dina tous ensemble avant de se coucher tôt car on devait prendre l'avion de bonne heure le lendemain. Une fois coucher dans les bras de Jay celui-ci commença à me poser quelques questions.
- Tu es heureuse.
- Je le suis toujours depuis que je suis avec toi. Pourquoi tu me demandes cela ?
- C'était surtout une affirmation plus qu'une question, je vois que tu es encore plus épanouie depuis que tu travailles.
- J'avais besoin de faire quelque chose.
- Est ce que le fait d'être une des propriétaires du magazine va te faire changer d'avis sur le fait d'avoir un enfant.
- Non ! Pourquoi voudrais-tu que je change d'avis ?
- Alors même si tu en veux toujours un tu voudras peut être attendre un peu plus longtemps ?
- Non plus, je t'ai promis que je ne te ferais pas attendre plus d'un an et je m'y tiendrais. Le fait que j'ai signé ce contrat n'y change rien.
- Mais tu seras plus occupée.
- J'ai parlé avec Fanny sur le fait d'engager un deuxième photographe si le magazine fonctionne bien car c'était beaucoup trop de travail pour moi, qu'il faudrait une deuxième vision des photos, que si je devais en plus écrire de temps à autre ce serait impossible et je lui ai aussi dit que même si j'adorais ça je t'aimais encore plus et je voulais passer du temps avec toi. Elle a accepté et j'aurais donc un photographe sous mes ordres dans un ou deux mois.
- Tu es merveilleuse. Tu n'imagines pas comme je t'aime.
- Oh si je m'imagine car je t'aime tout autant si ce n'est plus.
- Impossible.
Je l'embrassai pour lui souhaiter une bonne nuit, j'étais exténuée et j'allais avoir du mal à me lever le lendemain si je ne dormais pas.
- Une dernière chose, demanda-t-il.
- Mmh, répondis-je endormis.
- Ça te dérangerait si j'accepte un autre rôle ? Le tournage ne commencerait que dans un mois.
- Il n'y a pas de problème pour moi.
- Merci, dit-il en m'embrassant, tu peux dormir maintenant.
- Non, attend c'est moi qui ai une dernière question.
- Je t'écoute.
- Est ce que tu me promets que tu seras toujours la quand je serais enceinte ? Je ne voudrais pas être un seul jour toute seule, ça me fait un peu peur, avouais-je.
- Je quitterais tout ce que j'aurais de prévu dès que tu m'annonceras que tu es enceinte et je serais chaque jour auprès de toi, promit-il.
- Merci, chuchotais-je en m'endormant.

Tôt le lendemain on attendait à l'aéroport, je restais avec Savannah et Drew car Jay était constamment réclamé pour signer un autographe ou faire une photo. En fouillant dans mon sac à la recherche de mon téléphone je me rendis compte que j'avais oublié de lire la lettre que j'avais reçu la veille. J'allais l'ouvrir quand Jay revint s'assoir à côté de moi.
- Ne t'énerve surtout pas, me demanda-t-il.
Je rangeai la lettre, je la lirai dans l'avion.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Natalia est là.
- Quoi ! Tu m'as dit qu'elle était à New York ou je ne sais où mais loin d'ici et que je ne la verrais qu'à l'avant-première !
- Qu'est ce qui se passe ? Demanda Savannah en se tournant vers moi après m'avoir entendu.
- Pas besoin de retouche est là !
- Oh... Elle ne devait pas être ailleurs ?
- Si, répondit Jay, enfin je le croyais.
- Elle va voyager avec nous tu penses, continua Savannah.
- Non, répondis-je avant Jay, elle sera dans la soute à bagages.
- Cassie ! Me réprimanda Jay comme une enfant.
- Quoi ?
Il allait répondre mais miss pas besoin de retouche arriva devant nous. Jay commença à se lever mais je l'en empêcha en tirant sur sa chemise. Drew ne pût s'empêcher de rire.
- Bonjour, lança-t-elle à tout le monde.
Comme une enfant boudeuse je fus la seule à ne pas répondre. Drew ne pouvait pas s'empêcher de rire en voyant comment je tentais de l'ignorer. Elle s'assit finalement à coté de Jay sur un siège malheureusement libre. J'aurais aimé, d'un coup de pied discret envoyer la chaise loin de nous mais elle était fixée à notre rangée. Elle commença à parler à Jay comme si nous n'étions pas là. Je la voyais lui faire les yeux doux et sa main se poser sur son bras.
- Je rêve ou elle le drague ouvertement devant moi ? Demandais-je à Savannah en parlant normalement pour qu'elle m'entende.
- J'en ai bien peur, avoua Savannah, respire...
- Elle va perdre sa main ! Ajoutais-je plus fort que nécessaire.
- Jay savait que tu étais jalouse ? Demanda Drew toujours en riant autant.
- Oui mais il ne m'a jamais vu, répondis-je, et s'il ne fait rien il va le regretter.
Je me tournais de nouveau vers Jay pour la surveiller, elle venait de poser la main sur la cuisse de Jay, ce dernier dû m'entendre dire qu'il le regretterait car à mon grand soulagement la retira aussitôt. C'en était plus que je ne pouvais supporter. Je tournai le visage de Jay vers moi, passa mes bras autour de sa nuque et l'embrassa aussi longtemps que nécessaire. Par habitude on tenter de ne pas s'embrasser aussi passionnément si on était dans un endroit bondé avec des personnes susceptible d'avoir des appareils photo mais je ne la supportais plus et si c'était la seule façon de lui faire comprendre que Jay était marié je me fichais de me retrouver à la une de magazine people.
- C'est dommage que tu n'es pas pu assister à notre mariage, dis-je à l'intention de miss pas besoin de retouche en insistant sur les deux derniers mots.
- Je n'ai pas été invité, répondit-elle en couvant Jay du regard.
- Ah oui c'est vrai.
- C'était un oubli ? Demanda-t-elle toujours pour Jay.
Celui-ci aller répondre mais je le pris de court.
- Non, dis-je un grand sourire aux lèvres.
Drew ne se retint pas de pouffer, il ne pouvait désormais plus s'arrêter. Je vis Jay sourire également très légèrement mais il le cacha aussitôt pour ne pas la froisser. Sur ce dernier mot elle ne dit plus rien et se leva pour partir. Jay se contenta de me regarder à la fois hébéter, étonné et content. Quand je lui en demandai la raison il essaya de répondre discrètement pour que personne n'entendent.
- Tu m'avais dit être jalouse mais jusqu'à maintenant tu ne me l'avais jamais montré, je suis surpris de voir à quel point tu es méconnaissable quand tu montres que je t'appartiens, ria-t-il.
- Méconnaissable dans le sens tu n'aimes pas comment je suis ?
- Tu rigoles, méconnaissable dans le sens tu es hyper sexy et j'adore, répondit-il en souriant avant de m'embrasser. Mais tu aurais pu la ménager un peu, ajouta-t-il.
- Tu crois que je vais ménager une fille qui a voulu me voler mon fiancé, qui l'a embrassé et qui le drague sous mes yeux ?!
- Elle ne me draguait pas...
- Tu veux un deuxième avis ? Savannah? Demandais-je
- Elle te draguer, confirma-t-elle.
- Drew ? demanda Jay à son frère pour qu'il le défende.
- Je suis avec les filles cette fois.
- Merci du soutien petit frère.
- A ton service.
Une annonce fut faite annonçant que l'on devait se rendre à l'embarquement et on se leva pour y aller.

Trois heures après le décollage pendant que Jay dormait, je décidais d'enfin ouvrir la lettre et de la lire.
« Tu as un demi-frère, Peter Lopkins, il réside en Angleterre. Tu trouveras l'adresse ci jointe. »
Je réveillais immédiatement Jay.
- Chéri réveille-toi s'il te plait, demandais-je en le secouant légèrement.
- Qu'est-ce qu'il se passe mon cœur, demanda-t-il après avoir émergé.
- Regarde, dis-je en lui tendant la lettre.
Il la lût rapidement au vu du contenu.
- C'est à quelque kilomètre de chez mes parents, dit-il en regardant l'adresse.
- Je me fiche de ça. Je ne sais pas qui me l'a envoyé.
- Vraiment ? Il n'y a pas d'adresse d'expéditeur ?
- Rien du tout, les seuls personnes qui puissent être au courant ne m'aurais pas envoyé de lettre et encore moins de ce type.
- Ca ne peut pas être ta mère ? Demanda-t-il prudemment en jugeant ma réaction.
- Non, ce n'est pas son style.
- Tu es sûr, insista-t-il.
- Certaine.
- D'accord, alors à qui penses-tu ?
- Je ne sais pas, à personne en particulier ce n'est peut-être qu'une mauvaise blague.
- De qui ?
- Jenny ?
- Tu crois qu'elle serait capable de faire ça ? Je crois que l'on n'a jamais parlé de ça devant elle de toute façon.
- Oui c'est vrai...
- Tu iras ?
- Je ne sais pas...
- Cassie !
- Arrête de m'appeler Cassie dès que tu me fais un reproche, tentais-je de changer de sujet.
- Il n'y a que comme ça que tu comprends que je suis sérieux. On a cherché pendant plusieurs jours à le retrouver et quand on te livre l'adresse sans aucun effort tu fais un pas en arrière et tu changes d'avis.
- Ce n'est pas que je change d'avis, ça me parait juste un peu bizarre que cela arrive maintenant.
- C'est peut être ton demi-frère lui-même ou bien sa mère.
- Et il ou elle l'aurait découvert comme ça, comme par hasard quelques temps après qu'on soit marié et que je n'ai plus aucun problème d'argent ? Et comment est-ce qu'ils auraient pu le découvrir neuf ans après la mort de mon père ?
- C'est vrai que c'est un peu bizarre.
- Un peu seulement ?
- Mais ce n'est peut-être qu'une coïncidence. Tu devrais y aller et puis je serais là, ou Savannah si tu préfères.
- Je vais y réfléchir mais ne dit rien à personne pour le moment d'accord ? J'ai besoin d'y penser toute seule, Savannah serait capable de me trainer là-bas de force.
- Promis je ne dirais rien du tout.
- Merci, tu as le droit de te rendormir maintenant.
- Merci, dit-il avant de m'embrasser et de poser sa tête sur mon épaule.
De mon côté malgré le nombre d'heures de vol je ne pouvais pas dormir. Il y avait d'une part cette lettre qui me tracassait, je ne voyais pas qui cela aurait pu être. Je pensais aussi que cela pouvait tout simplement être quelqu'un qui l'ait appris je ne sais comment et qui voudrait en profiter ou alors tout était vrai... Je n'avais aucune réponse et dans ce cas il faudrait que j'y aille pour vérifier moi-même.
D'autre part je ne pouvais pas dormir car miss pas besoin de retouche était quelque siège devant nous dans l'allée du milieu et se tournait trop souvent vers nous à mon goût. J'avais peur qu'en m'endormant elle réussisse par je ne sais quel moyen à prendre ma place. Je me contentais donc pendant tout le trajet de lire et de penser à ce que je ferais si je me retrouvais face à la porte de l'adresse que l'on m'avait donné, ce que je pourrais dire si c'était la mère qui m'ouvrait ou bien si c'était mon demi-frère. Je me demandais aussi comment je pouvais savoir si tout cela était vrai, je ne pouvais pas arriver dire « bonjour je suis ta demi-sœur ou bien la demi-sœur de votre fils, je voudrais juste vérifier cela par un test ADN ». Je ne savais vraiment pas quoi faire, si je devais y aller, renoncer ou oublier toute cette histoire. Je n'aurais donc jamais la possibilité d'être tranquille...

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