Jour 68

Elle était là, plantée dans son salon, observant sa toile, et y jetant de la peinture. Ses cheveux étaient détachés, tombant sur ses épaules, et dans son dos, sur cette robe blanche magnifique qu'elle avait revêtue. D'une matière légère comme ses mouvements, parsemés de motifs brodés, aussi beaux que ceux jaillissant de son esprit, le vêtement magnifiait cet ange blond apparu dans ma vie.

Mon ange blond.

Parce que c'est le cas, non ? Je peux dire que c'est mon ange, ma bouffée d'air frais, celle qui m'a accompagnée chaque jour depuis que j'ai croisé son regard. Celle qui me sauve encore, vérifie ma respiration, la calme, et me calme.

C'était impossible. Ç'aurait du être impossible de l'aimer. De tomber amoureux. Mais il faut croire qu'elle détruit toutes les barrières. Parce que je l'aime vraiment, tellement que j'en ai mal.

J'ai mal d'aimer quelqu'un d'aussi parfait, peur de l'aimer de la mauvaise façon, peur de la blesser, elle, guerrière frêle.

Mais je l'aime, d'une puissance telle que je pourrais affronter tous les maux du monde, si elle m'accorde de rester à ses côtés.

Si sur la peinture, elle nous voit unis.

S'aimer.

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