Chapitre six

Non corrigé


Kristen

J'ai envie de mourir ...

Depuis notre arrivée à l'hôtel, je suis partie m'enfermer dans ma chambre. Si j'entre dans une phase de dépression à cause de mon Karma, j'ai le droit de toucher une indemnisation ? Voyons la vérité en face, cette poisse me pourrit l'existence ! Je n'ai que trente ans et j'ai déjà envie de me jeter par la fenêtre du quinzième étages en criant : I believe i can fly !

J'ai vraiment une vie de merde !

Pour éviter de rester toute la journée en sous-vêtement. Lina qui fait plus ou moins la même taille que moi, m'a gentiment prêté une robe (ou devrais-je dire une microrobe). Sauf que je n'ose pas sortir avec ce truc ridicule sur le dos, déjà parce que c'est beaucoup trop court et que je n'ai même pas de culotte !

Oui en arrivant ma malchance qui est en total raccord avec moi-même à décider encore de me jouer des tours. Je suis arrivée en courant jusqu'au toilette, avec la vessie aussi pleine que les bourses de mon ancien ex-petit-ami. Et la catastrophe m'est tombée sur la tête ! La porte était verrouillée, bien entendu il n'y avait absolument personne dedans vu qu'on se trouvait dans ma chambre. N'y tenant plus, j'ai fini par aller toquer chez Iris qui m'a ouvert sans faire d'histoire. Mon cœur qui battait la chamade et moi qui paniquer à l'idée que le pire reste à venir.

Malheureusement, en tentant de courir jusqu'à ma délibération je n'ai pas pu me retenir et je vous laisse imaginer la suite ...

J'étais morte de honte !

Iris a beau être ma meilleure amie, je crois que je ne m'en remettrais jamais. J'ai fini par traverser le hall, en trainant le peu de dignité qu'il me restait derrière moi. Puis j'ai balancé les seuls vêtements que j'avais dans la corbeille de linge sale puis j'ai fini par sauter dans la douche.

Quand mes copines sont venues voir comment j'allais, j'étais à la limite de pleurer et de les supplier de rentrer à la maison. Mais voir leurs sourires m'a convaincu que j'en faisais tout un plat pour pas grand-chose. Et me voilà, la tête dans l'oreiller en me remémorant les situations les plus loufoque qu'il m'est arrivé depuis toutes ses années.

Plusieurs minutes plus tard, j'entends la porte de ma chambre s'ouvrir à la volé, des talons claqués au sol. Puis les voix de mes amies retentissent derrière moi.

— Kris' si tu ne trouves pas l'amour pendant tes vacances, je me fais nonne ! s'écrie Iris tout en déposant une multitude de sac sur mon lit.

Lina, la suit de près, et je me suis arrêté de compter après vingt quand je l'ai vu elle aussi charger comme un bœuf.

— Avec tout ce qu'on t'a pris, je te promets tu vas être une bombasse bébé, m'explique Lina dans un grand sourire.

Finalement, j'aurais peut-être dû rejoindre le camp naturiste un peu plus loin. Ça me parait moins pire, que ce qui m'attends ...

Je souffle d'exaspération et retourne me cacher dans mon oreiller. Pourquoi j'ai des amies pareilles ? Je veux des nanas qui me comprennent et qui ne cherche pas à m'habiller comme la femme que je ne suis pas ...

— Tu ne veux pas voir ce qu'on t'a acheté ? s'étonne Iris.

— Naaaan ! Je refuse.

— De toute façon t'a pas le choix ! Aller debout.

Lina qui s'est approché de moi, m'attrape par le bras et tente de me faire bouger du lit tout en grognant à son tour car elle n'a pas assez de force.

— Je devrais essayer de lui balancer un sceau d'eau sur la tête, ça fonctionnerait peut-être. T'en penses quoi Lina ?

— Le pied ! Elle serait bien obligée de bouger si elle ne voulait pas mourir congeler au milieu de la chambre.

— De l'eau glacé avec la clim' à fond les ballons ! Oh c'est la meilleure idée que j'ai pu avoir de toute ma vie.

Elles sont machiavéliques !

— C'est bon, vous avez gagné ! Je me lève, répliquais-je en baissant les armes.

Si seulement j'avais su ce qu'il m'attendait je serais directement aller me jeter par la fenêtre de ma chambre. Quitte à mourir, autant le faire avec le peu de dignité qu'il me reste. 

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