Chapitre huit

Non corrigé


Kristen

Les vacances commencent très mal, je n'avais pas imaginé une seule seconde me disputer avec mes amies. J'aime Iris de tout mon cœur, mais parfois elle dépasse les limites et elle ne s'en rend pas compte.

Je traverse le long couloir de l'hôtel sans m'attarder sur les détails et me dirige en direction de l'ascenseur. Je n'ai encore pas la moindre idée d'où je me rends mais une chose est sûre c'est que j'y vais plus déterminée que jamais. Il faut que je prévienne les filles de ne pas s'inquiéter et que je reviendrais lorsque je serais calmée.

Merdouille ...

Subitement, je me rappel être partie en coup de vent. J'ai laissé mon sac à main ainsi que mon téléphone dans ma chambre. Faites qu'au retour, je me souvienne du code de ma chambre ...

— Fais chier, dis-je à haute voix après être entré dans l'ascenseur.

— C'est pas bien de dire des gros mots, dit une toute petite voix qui me fait sursauté.

Bon sang ! J'ai failli avoir une attaque.

Je baisse les yeux et remarque un petit garçon d'environ cinq ou six ans dans le fond de la cabine. Pourquoi ses parents le laisse tout seul ? Apriori il a l'air d'aimer le foot car il porte un ensemble d'une équipe que je ne connais absolument pas.

— Désoler, j'étais perdu dans mes pensées et je ne t'avais pas remarqué. Dis-moi, pourquoi tu n'es pas avec tes parents ?

— En quoi ça te regarde ?! me lâche-t-il sèchement.

Je l'observe avec de grands yeux ronds. Bon je n'ai sans doute jamais été à l'aise avec les enfants, mais tout de même !

— On ne t'a jamais appris à parler correctement quand on te pose une question ? répliquais-je malgré moi.

— Tu peux parler ! C'est toi qui as commencé à dire des gros mots, me regarde-t-il avec un sourire victorieux sur les lèvres.

Kristen : 0 – Morveux : 1

Je vais me le faire ! Qui a bien pu élever un monstre pareil ?! Ce n'est pas humain d'accouché d'une chose pareil ... Pendant quelques minutes nous nous fusillons du regard, près à dégainer au moindre faux pas.

— Pour une adulte, t'es plutôt bizarre n'empêche.

— Pourquoi tu dis ça ?

— T'a l'air d'une gamine ... T'es entrain de te disputer avec un enfant dans un ascenseur, me fit-il remarquer.

D'accord, il est très mature pour son âge. Et ça m'arrache la bouche de le dire, mais il n'a pas tort. Je devrais l'ignorer or je n'arrive pas à passer au travers. Il m'insupporte ...

Une fois que le ding de la cabine retentit, je n'attends pas plus pour me glisser à l'extérieur. Je ne resterais pas une seconde de plus avec lui !

— A plus merdeux !

— J'irais me plaindre à mon père et mon oncle, tu vas voir ! Ils vont te démonter, me dit-il tout en levant ses deux poings en l'air en signe de déclaration de guerre.

Ce gamin est flippant !

Je me dirige à toute vitesse en direction du hall de l'hôtel sauf que je n'avais pas pris en compte que Miss poisse ne souhaite pas me lâcher. Je fini coupée dans mon élan. Et sans crier gare je me retrouve le nez face contre terre, le popotin en l'air et mes jambes sont partie dans une direction totalement opposée par rapport à ce que mon cerveau leur avait demander initialement.

— Putain !

— Deux fois que tu dis un gros mot ! me fit remarquer le diablotin qui passe devant moi en rigolant à gorge déployé.

— Je vais te tuer, sale mioche !

Au moment où il atteint la porte d'entrée je suis toujours au sol, puis il opère un demi-tour me regarde et lance tout fort :

— T'aurait quand même pu mettre une culotte ! Car tout le monde voit tes fesses.

Puis il repart comme de rien n'était. C'est là que je réalise ce qu'il vient de prononcer ... Je n'avais plus de vêtements, j'ai enfilé une robe légère mais je n'avais plus de sous-vêtements sous la main.

Non mais ce n'est pas vrai ! Dites-moi que je suis en plein cauchemard et que je vais me réveiller.

Je me relève aussi vite que le permet ma coordination. Le visage rouge de honte. Alors que j'arrange ma robe pour éviter d'exposer mon derrière à tout l'hôtel je ressens une présence dans mon dos.

— Vous allez bien ? demande une voix masculine au ton grave et si sexy que mes ovaires ont danser la macarena en l'entendant.

Je me retourne, et j'aperçois le sosie de mon Chris d'amour ! Bon, peut-être que j'exagère un chouïa, mais nous n'en sommes pas très loin !

Mon regard ne peut se détacher de lui et j'en profite pour l'observer tout en imaginant qu'il puisse jouer la doublure de mon mari fictif. Il a les yeux d'un bleu envoutant, des cheveux couper court d'un brun qui me parait très naturel. Une mâchoire carrée ou trône une barbe de quelques jours seulement.

Les hommes à barbes me rendent toute chose ...

Je descends plus bas et je fais une fixation sur son torse et les muscles qui ressortent de son tee-shirt moulant de couleur blanche.

Non de dieu ! Ce mec n'a aucun défaut ou quoi ?!

Quand mes yeux remontent en direction de son visage, je m'arrête sur ses lèvres. Et je ne peux qu'imaginer tout ce qu'il pourrait me faire avec ...

Kristen, Stop ! De toute façon, soit il est déjà pris soit il te trouvera d'une banalité sans nom. Alors bye-bye, oublie-le !

Si mes copines avaient été présente, elles auraient enclenché le mode : Drague du beau mâle, opération 1.0. Elles sont plus entreprenantes que moi et n'ont peur de rien. Je suis beaucoup plus réservé qu'elles sur ce point. Même si dans la vie de tous les jours je n'ai aucune gêne. La drague pour moi, c'est une autre histoire.

— Vous allez bien ? me demande-t-il une nouvelle fois.

Il va surement me prendre pour une folle ... Deux fois qu'il me pose la question et que je n'arrive pas à lui répondre.

Respire Kris' tout vas bien se passer. Après tout, le vrai Chris n'est pas devant toi !

— Euh ... Je ... Oui.

— Vous êtes certaine ? Je vous aie vu glisser, ça aurait pu être dangereux. Si vous avez mal quelque part je peux vous aider.

Et en plus il est gentil, mon dieu je fond !

Je suis pitoyable ! On dirait une adolescente face à son premier coup de cœur. On se réveille j'ai plus quinze ans !

— Je vous promets, a premiers vu je n'ai pas l'air d'avoir quelque chose de cassé donc tout va bien, lui souris-je en retour tout en espérant qu'il n'ait pas vu mon popotin en pleine exposition.

— Si vous voulez ont peux aller ailleurs pour vérifier ça. Ça ne vous coute rien de faire un petit bilan ...

Punaise mais tu peux me faire tous les bilans que tu veux, je suis cent pour cent consentante !

— Vous êtes médecin ? le questionnais-je d'une voix douce.

— Pas vraiment, me répondit-il en passant sa main dans ses cheveux et en pouffant de rire. Mais j'ai quelques base grâce à mon frère.

— Oh ! Si votre frère s'y connais je suis sauvée alors.

— Moi, mon boulot c'est plutôt à veillée sur votre sécurité, me lance-t-il avec un sourire en coin.

J'ai perdu mon sex-toys avec ma valise ... Comment je vais m'en sortir ?!

— Dit comme ça, je ne sais pas si je dois être rassurée ou si je dois m'enfuir en courant, lui avouais-je avant d'en rire.

— Rassurez-vous, je bosse dans la police. Techniquement, je vous ferai aucun mal.

— C'est dingue, comment vous êtes rassurant !

Un policier ! J'ai toujours eu un faible pour cette profession mais aussi pour les hommes qui en porte l'uniforme. Comme je le disait : je suis fichu !

— Pour ma défense, je suis en vacances. J'ai laissé l'uniforme à la maison, donc je suis un peu rouillée en ce moment.

— Dommage ! Je suis certaine qu'il doit vous aller à ravir.

J'ai osé ! Mais intérieurement, je suis rouge de honte ! Je ne suis pas du genre à faire le premier pas, d'habitude j'attends qu'on vienne vers moi. Sauf que j'ai envie de nouveauté aujourd'hui, alors je décide de prendre les devants et d'être une toute nouvelle personne.

— Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de Kristen ?! lance ma conscience en braquant une lampe de poche en direction de mes yeux.

— Si vous êtes sage, il se peut que je vous montre une photo.

— Sachez, que je suis toujours sage ! Je ne suis pas une vilaine fille, monsieur !

Kristen, apprends à la fermer ! Question drague, tu es nulle à chier.

Et pourtant, le jumeau de Chris semble amusé par ma tirade. Qui l'eut cru ?! Depuis des années, les hommes que je croise me trouve bizarre. Non la plupart trouvait que je les mettais mal à l'aise. Ce n'est quand même pas ma faut si je croque la vie à pleine dent au lieu de me prendre au sérieux.

— Et si je vous invitée à prendre un verre, qu'en dites-vous ? Je pense qu'on serait mieux que dans un hall d'hôtel alors que tout le monde nous dévisage, me propose-t-il toujours avec ce sourire en coin qui me fait tellement d'effet que ma santé mentale risque d'en prendre un coup.

Je réalise soudain ce qu'il vient de me dire, et observe autour de nous. Il n'a pas menti, l'endroit est bondé de monde et tous semble nous observer visiblement intéresser.

— La réalité c'est qu'ils ont tous du me voir glisser et ont eu le loisir de voir mon popotin exposer au grand publique ...

— De toute façon, il fait chaud. Chacun fait comme il peut pour vaincre la chaleur, non ?

— A ma décharge, j'ai eu quelques problèmes de valises ...

— Dans ce cas, allons boire ce verre et vous allez tout me raconter. Visiblement vous avez besoin de discuter avec quelqu'un.

— J'accepte, seulement si on se tutoie !

— Avec plaisirs. Marvyn, enchanté de faire ta connaissance.

Il me tend la main et je m'en empare immédiatement. Aussitôt un courant traverse mon corps. Cette sensation est à la fois nouvelle et électrisante. Je n'avais jamais eu ça auparavant. Nos yeux s'accrochent sans se détacher, signe que lui aussi viens de ressentir ce petit quelque chose.

Malheureusement, je rester persuadée que ce moment est trop beau pour être vrai. La vie va certainement me le faire payer, mais je décide de vivre à fond et advienne que pourra !

­— Kristen, mais tu peux m'appeler Kris', lui répondis-je vraiment heureuse de pouvoir rencontré quelqu'un qui ne semble pas (à première vue) être un gros connard. 

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top