Chapitre 7

Le départ était dans deux jours, j'étais stressée, j'allais partir dans une ville inconnue, sur un autre continent, seule et j'allais pour la première fois de ma vie prendre l'avion, c'était probablement la chose qui m'effrayer le plus. Mes bagages étaient prêts depuis presque une semaine, Savannah avait à tout prix voulu le faire, elle ne voulait pas que je sois « ridicule » au milieu de toute les filles bien habillé de New York, elle m'avait même prêté des vêtements à elle. J'avais prévenu le lycée que je serai absente toute la semaine, je rattraperai les cours à mon retour -inutile qu'il n'appelle chez moi tout les jours pour dire à une mère absente que je ne suis pas là-. Je partais lundi, j'aurais préféré partir aujourd'hui car le week-end allais passer trop lentement, je serai avec Savannah mais elle me parlerait que de ça, j'étais déjà assez angoissée alors l'entendre m'en parler me rendrais encore plus nerveuse.
En l'attendant, j'étais partie regarder mes e-mails : des pubs et un message de Mackenzie. Encore une chaîne, une des choses auquel je ne croyais pas du tout et que je supprimais parfois sans même en avoir lu le contenu, à la fin de celle-ci -comme de toutes les autres d'ailleurs- était écrit « Si tu ne le renvoies pas tu auras de la malchance en amour pendant toute une décennie. »
- Comme si j'avais besoin de cela pour être malchanceuse en amour, dis-je tout haut.
- Tu parles toute seule toi maintenant ?
Bien que je reconnue la voix, je sursautai de frayeur.
- Savannah, mais tu es folle, tu sais la peur que tu viens de me faire ? Comment tu es entrée, la porte était fermée à clefs !
- Bah, j'ai utilisé les clefs que tu m'as passées pour m'occuper de ta maison quand tu seras partie.
- Je te signale que je suis encore là, alors à l'avenir ne me refais jamais ça, j'ai failli avoir une crise cardiaque.
- Tu n'exagère pas un peu la ?
- Hé ! C'est ma phrase !
- Je te l'emprunte le temps de ton voyage, ça va me manquer... tout comme toi d'ailleurs.
- Euh... la tu exagère, je pars qu'une semaine, on a été séparés bien plus longtemps que ça.
- Je sais mais je la jouais mélo... Bon bref sinon, tu sais quel jour on est ?
- Oui, je sais le dix-huit deux jours avant que je parte, tu n'arrêtes pas de m'en parler comment veux-tu que j'oublie ?
- Mais non, ne me dis pas que tu as oublié ce jour quand même ?
- Il y a quelque chose de spécial ?
- Un peu oui ! C'est ton anniv' !
- C'est vrai ?
Avais-je pus oublié mon propre anniversaire ? Je devais vraiment être ailleurs car cela ne m'était jamais arrivé avant. Nan... Je n'avais pas oublié ce n'était pas aujourd'hui !
- Ce n'est que dans deux mois !
- Bon oui je sais, mais j'ai trouvé un cadeau de départ et je sais que tu n'aurais pas voulu alors c'est un cadeau d'anniversaire !
- Je ne pars pas définitivement.
- Je sais mais regarde tu as eu un doute, il faut vraiment que tu partes.
- Je sais, mais franchement je dois t'avouer que j'hésite encore à partir...
- Quoi, me coupa-t-elle en hurlant, il n'est pas question que tu restes ici, tu pars et c'est tout, je t'emmènerais à l'aéroport de force s'il le faut. Cela te changera les idées.
- Je...
- Chuuuut, le sujet est clos, tu y vas.
- Mais...
- Il n'y a pas de mais !
J'attendis un peu qu'elle se calme avant de pouvoir en placer une.
- J'allais juste te dire que j'hésitais à partir mais que j'irai quand même parce que c'est un rêve d'aller là bas mais comme toujours tu ne m'as pas laissé parler.
- Fallait le dire plus tôt c'est tout.
- Comment j'aurais pu, tu n'as pas arrêté de me couper la parole.
- Mais non... Bref tais toi et tiens prend ton cadeau.
Elle me tendit deux paquets, le premier était dans du papier cadeau rose, sans aucun doute l'œuvre de Savannah mais le deuxième était plus petit, c'était un écrin à bijoux, je dévisageais Savannah car depuis nos quatorze ans - âge auquel on commençait à payer nous même nos cadeaux- on s'était promis de ne rien s'acheter qui couterait trop chère, mais le nom de la bijouterie écrit sur l'écrin, était réputé pour avoir des prix exorbitants.
- Ne me regarde pas comme cela, il était dans ta boîte aux lettres avec une carte.
Elle la chercha un moment dans son grand sac puis me la tendit.
- Tiens j'allais te la donner mais j'ai oublié, sûrement un cadeau de ta mère.
- Je ne pense pas, elle ne sait pas que je pars.
J'ouvris d'abord le cadeau de Savannah, c'était un petit sac à main blanc mais il était déjà rempli.
- Je t'ai mis tout le matériel nécessaire dont tu pourrais avoir besoin, tu as ton lecteur mp3, ton téléphone, ton porte monnaie, je t'ai mis un de tes livres et surtout du maquillage des fois que tu rencontre un beau garçon !
- Euh... merci, c'est très gentil, mais où tu as trouvé mes affaires ? Je les cherche depuis hier.
- Hum... Disons que je suis peut être venue les prendre hier soir avant que tu ne rentres de cours...
- Savannah !
- Quoi ? C'était pour voir si tout rentré dedans.
- Tu n'aurais pas pu attendre aujourd'hui ? Je pensais avoir perdu mon téléphone, j'avais l'intention d'appeler aujourd'hui pour suspendre ma ligne.
- Mais tu ne l'as pas fait donc c'est bon, dit-elle avec un grand sourire de satisfaction. Aller ouvre le deuxième, je veux savoir qui est-ce qui te l'a offert.
Je pris la boîte et l'ouvris, une magnifique chaîne en or avec une fée qui tenait une perle bleu était dedans.
- Waouh, il est magnifique, dit Savannah.
- Oui, vraiment très beau mais j'ai peur de savoir qui me l'as offert.
- Qui ?
J'ignorais la question de Savannah est pris la carte que j'avais posé.
« Cette fée est censé porter chance en amour, tu le mérites vraiment alors j'espère que cela marchera. Bon voyage. Cooper »
J'étais persuadé que c'était lui, qui d'autre aurais pu m'offrir un tel cadeau ?
- Tu te décides à me dire qui c'est ou pas ?
- A ton avis ?
- J'ai ma petite idée mais je ne veux pas te faire de mal si ce n'est pas lui... zut je viens en partie de le dire.
- Tu ne me feras pas plus de peine que je n'en ai déjà, tu as raison c'est bien lui, Cooper, il a pensé à moi...mais qui lui a dis que je partais ?
- Euh... peut-être moi...
- Savannah ! Pourquoi ?
- Il m'avait demandé de tes nouvelles... bon je peux lire le mot ou c'est trop personnel.
- Je t'en prie, tu peux lire, il ne m'as rien dit que tu ne pourrais pas lire, même pas qu'il m'aimait...
- Mais il le pense et tu le sais, il t'a dit qu'il te laisserait maintenant c'est pour cela qu'il n'a rien écrit de plus. Tu te doutes qu'il t'aime toujours peut être même plus que toi, la preuve il veut que tu sois heureuse en amour.
- Décidément je ne te comprendrai jamais, tu es la première à dire du mal de lui pour me remonter le moral et la j'ai l'impression que tu l'aimes bien.
- Bah... c'est sur qu'un cadeau comme celui-ci ce n'est pas rien, ça prouve qu'il tient à toi, en plus il doit coûter dans les...
- Nan, tais toi je ne veux pas le savoir.
Je refermais la boîte et le posa sur ma table de chevet.
- Tu ne le mets pas ?
- Pas pour le moment...
- Tu sais, j'ai dit qu'il t'aimait mais ce n'est pas pour te faire du mal, tu le sais toi aussi mais il faut que tu passes à autre chose ou alors...
Elle se coupa, j'attendais la suite de sa phrase mais elle ne dit rien.
- Ou alors quoi ? Demandais-je.
- Et bien je pensais que, si après cette semaine passer aussi loin de lui, à faire d'autre chose tu pensais toujours autant à lui tu pourrais, peut être... te remettre avec lui.
- C'est toi qui me dis ça ? Qui êtes vous et qu'avez-vous fait de mon amie ?
- Arrête je suis sérieuse. Tu es malheureuse sans lui et pareil de son côté.
- Tu te rends compte de ce que tu dis ? Je ne vais plus penser à autre chose maintenant, pourquoi je ne l'appellerai pas maintenant dans ce cas ?
- Parce qu'il faut que tu partes loin de lui.
- Cela ne sert à rien.
- Mais si, change toi les idées et tu verras ce qu'il se passe après.
- Je peux au moins l'appelé pour le remercier de son cadeau ?
- Non, il ne vaut mieux pas sinon tu ne vas plus vouloir partir.
- Un message alors ?
- Hum... Juste merci alors.
Je réfléchis un instant.
- Finalement non, je préfère ne rien faire pour le moment ou je risquerais de ne pas partir du tout, je vais faire comme tu as dit, je vais partir et je lui parlerais en revenant je suis sur que rien n'aura changé.
- Très bien, si tu en es sur alors tu peux attendre et profiter de ton voyage.
- Exactement.
Je me sentais bien mieux, dans une semaine si tout aller bien j'irai voir Cooper, j'étais heureuse rien qu'à l'idée d'y penser.

Le jour J était arrivé, j'étais venue toute seule car tout le monde était en cours, dans moins d'une heure j'allais embarquer dans l'avion qui me mènerait à New York. J'étais toujours autant stressé à l'idée de partir. Savannah m'avait parlé du voyage tout le week-end ce qui ne m'avait pas aidé à ne plus y penser. Le seul point positif était que j'allais revenir dans une semaine pour le voir.
J'attendis un long moment dans l'aéroport en attendant l'embarquement et enfin assise dans l'avion je n'allais pas mieux, l'avion décollerait dans quelques minutes et j'avais une soudaine envie de m'enfuir.
- C'est ton premier vol ? Demanda la fille assise à côté de moi.
- Euh... oui ça se voit tant que ça ?
- Oui, mais je te rassure j'étais pareil la première fois que j'ai pris l'avion. Moi c'est Fanny et toi ?
- Cee-Jee, tu vas à New York aussi ?
- Oui, je vais rejoindre mes parents enfin s'ils sont là et toi tu rejoins quelqu'un ?
- Nan, j'ai gagné un voyage, je suis toute seule.
- Tu es déjà partie là bas ?
- C'est la première fois.
- Tu vas adorer ! Cette ville est vraiment magnifique tu vas voir.
- Tu y es déjà allé ?
- Oui, je voyage beaucoup grâce à mes parents c'est la cinquième fois que je vais là bas, j'adore.
- Tu as de la chance, j'aimerais pouvoir voyager partout moi aussi.
L'avion commençait à décoller, ma nouvelle connaissance me rassurait et me donna quelques conseils, une fois le décollage terminé on fit connaissance, elle me parlait de tout les voyages qu'elle avait fait, les gens qu'elle avait rencontré, les cultures différentes, elle était vraiment très intéressante et pas du tout ennuyeuse.
- Si tu veux je pourrais te montrer des endroits pas mal à visiter, je vais être seule pratiquement tout les jours, on pourrait les passer ensemble.
- Oh, je ne veux pas t'embêter.
- Nan au contraire, ce qui est négatif quand tu voyage beaucoup c'est que tu ne peux pas tellement rester en contact avec tes amis alors dès que je rencontre des personnes que j'apprécie j'en profite pour passer du temps avec eux.
- C'est vrai que cela doit être dur de ne pas avoir ses amis partout où l'on est. Ce sera avec plaisir de passer du temps avec toi, je me sentirais moins mal à l'aise dans une grande ville comme celle là si je suis avec quelqu'un.
- Super ! Tu sais à quel hôtel tu es logée ?
- Oui, c'est le Tribeca Grand Hôtel.
- Waouh, ils ne font pas les choses à moitié dans ce concours c'est un très bon hôtel, en plus je ne suis pas très loin je pourrais te rejoindre facilement...
On continua de parler quelques heures puis elle me conseilla de dormir à cause du décalage horaire.
Je suivis son conseil et m'endormis sans difficultés puisque je n'avais pratiquement pas dormi de la nuit étant trop préoccupé.
Je m'étais réveillée quelques minutes avant d'atterrir.
- Tu sais comment tu vas te rendre à ton hôtel ?
- Bonne question, je n'y avais même pas pensé.
- A mon avis tu dois avoir un chauffeur au moins à l'aéroport pour te conduire jusqu'à l'hôtel mais après pour tes autres déplacement tu devras te débrouiller.
- Après je m'en fiche un peu c'est surtout en arrivant que j'aie peur, je ne veux pas me retrouver à chercher un taxi.
- Mais non de toute façon si tu n'as personne je demanderais à t'amener.
- Merci c'est gentil de ta part.
- Bon, prépare toi on va atterrir.
L'atterrissage me fit moins peur que le décollage, je suivais Fanny afin de ne pas me perdre, c'était tellement grand, on récupérait nos affaires et on se dirigeait vers la sortie, on tentait de regarder toutes les personnes avec un carton où des noms étaient écrits.
- Ah, là bas il y a mon nom et mon prénom !
- Vas y, vérifie tout de même on ne sait jamais.
Je m'approchais de l'homme qui tenait la pancarte, probablement le chauffeur puisqu'il avait un costard et une casquette.
- Euh... Bonjour, je suis mademoiselle Lopkins, je pense que c'est moi que vous attendez.
- Bonjour mademoiselle, c'est bien vous qui avez gagné le concours de Vanity Fair ?
- Oui c'est moi.
- Très bien, je vais prendre vos bagages et vous conduire à l'hôtel.
- D'accord, vous pouvez attendre cinq minutes ?
- Oui, sans problème mademoiselle.
Je me retournai vers Fanny.
- Tu as quelqu'un qui est venu te chercher ?
- Oui mes parents sont là, donne moi ton numéro et je t'enverrai un message pour te dire quand on passera une journée ensemble.
On s'échangea nos numéros et partis chacune de notre côté. Je parti avec le chauffeur, il avait une très belle voiture noire, le genre qu'on ne voit pas tout les jours dans ma ville. On arriva à l'hôtel en quelques temps, Fanny avait raison c'était vraiment un très bel endroit, je pensais même m'être trompée en le voyant car il était bien trop luxueux pour un simple concours. Je me dirigeais vers la réception en regardant partout autour de moi, tout était tellement beau, je regrettais que mon appareil photo ne soit tombé en panne.
- Bonjour, me dit la réceptionniste à peine arrivé.
- Bonjour, je suis mademoiselle Lopkins, je pense que j'ai une chambre ici pour une semaine.
- Je vérifie de suite...
Elle regarda dans son ordinateur et se tourna pour prendre une carte magnétique.
- Voila mademoiselle, chambre 208, vous pouvez suivre cet homme il va prendre vos bagages et vous y conduire.
- Merci.
Je suivis le garçon, qui n'était pas plus vieux que moi, on monta dans un ascenseur.
- Quand vous monterais vous n'aurez qu'à appuyer sur le numéro 2, me dit-il.
- D'accord.
Une fois l'ascenseur arrêté je le suivis jusqu'à la chambre.
- Voila mademoiselle, nous vous souhaitons un excellent séjour, si vous avez besoin de quoi que se soit n'hésitez pas à appeler.
- Merci beaucoup.
- Je vous en prie, au revoir.
Enfin seule, je regardais la chambre, elle était splendide, un énorme lit chargeait toute la pièce, un canapé et une grande télé étaient là. Je regardais la salle de bain, je n'en avais jamais vu des comme ça, il y avait une grande douche avec des jets massant et une baignoire gigantesque.
- Je pense que je sais ce que je vais faire ce soir, dis-je tout haut.
Je regagnais la pièce principale et défis mes affaires afin de les mettre dans la commode, pendant que je rangeais, mon téléphone sonna.
- Oui ?
- Cee-Jee, c'est Fanny, alors comment est ta chambre ?
- Vraiment magnifique, je n'ai jamais rien vu de tel.
- C'est cool, dis moi que fais-tu ce soir ?
- A part prendre un grand bain, rien, je vais commencer à sortir demain je pense.
- Il n'en est pas question, tu n'as pas une minutes à perdre il y a trop de chose à voir, prends ton bain maintenant fais toi toute belle et je viens te chercher dans une heure.
- On va où ?
- Un peu partout, tu verras tu vas adorer.
- Ok, à toute à l'heure alors.
Je raccrochai et alla dans la salle de bain, je pris une douche plutôt qu'un bain ou bien j'allais être en retard, je mis un jean avec une tunique que Savannah m'avait prêté, je me coiffais et me maquillais légèrement. Je pris mon sac à main, -celui que Savannah m'avais offert- et sortit de ma chambre, j'allais déposer ma carte à la réception.
- Ah te voila enfin, suis moi mon chauffeur est par là.
- Tu as un chauffeur ?
- Oui, mes parents sont plutôt... aisés.
- Ah...Ok. Et où allons nous ?
- Alors au programme, d'abord je t'emmène faire un petit tour de la ville en voiture pour te montrer tout ce qu'il y a à voir, ensuite on va faire les magasins, après je t'emmène dîner et on finira la soirée en boîte.
- Euh... Je n'ai pas trop l'habitude de danser... et je ne sais pas si j'aurais assez pour payer à manger, le shopping et l'entrée de la boîte.
- Ne t'en fais pas, c'est moi qui paye.
- Nan, pas question, j'ai horreur qu'on me paye quoi que se soit, j'aurais assez pour aujourd'hui je n'achèterais juste rien dans les magasins.
- Ne t'en fais pas mes parents ne s'en rendront même pas compte. On verra ça le moment venu de toute façon. Allez c'est parti.
Le tour en voiture était vraiment beau, on passait un peu partout Fanny me montrait tout les endroits où il faudrait que j'aille, on s'arrêtait à tout les magasins, Fanny s'achetait presque tout ce qu'elle essayait et qui lui allait, moi j'essayais mais n'achetais jamais rien vu les prix. On passa une bonne heure à regarder les rues défilées quand on s'arrêta devant un restaurant.
- C'est ici qu'on va manger, c'est le meilleur resto où je suis allée.
On s'approcha de la porte et je regardais les prix inscrits sur le menu extérieur.
- Euh... Tu ne veux pas aller au Mc do plutôt ?
- Pourquoi il n'y a rien qui te plait ?
- Ah si ce n'est pas le problème, c'est juste que j'ai juste de quoi payer une entrée vu les prix. Et encore j'aurais juste une feuille de salade à ce prix.
- Raison de plus pour que j'invite dans ce cas, accepte tu n'aura pas l'occasion de manger ici tout les jours.
- Juste cette fois alors.
- On verra, allez viens.
Le repas était vraiment délicieux, cela changeais vraiment du Mc do et des pizzas que je mangeais, Fanny ne me laissa pas regarder la note, elle devait se douter que je n'aurais pas été d'accord pour qu'elle me le paye si je l'avais vu.
- Merci beaucoup, c'est très gentil de ta part surtout qu'on ne se connait pas tant que cela, je te rembourserais.
- Ca me fait plaisir ne t'en fais pas, j'ai la chance de pouvoir profiter de tout mes voyages grâce à mes parents alors je veux que tu te souviennes de ton tout premier voyage comme un très beau souvenir.
- Je ne risque pas de l'oublier c'est sur.
- Aller on va faire la fête maintenant, on va danser et rencontrer plein de beaux mecs. Euh... Tu es célibataire au moins ?
- Euh... à peu près...
- Comment ça à peu près ?
- Disons que j'avais l'intention de retourner avec mon ex en rentrant.
- Ne jamais retourner avec ses ex ! Grave erreur, j'en ai fait l'expérience et la raison pour laquelle vous vous êtes quitter la première fois sera également la cause de votre deuxième rupture... mais bon je ne connais pas l'histoire donc je ne dis rien mais en tout cas cette semaine tu es célibataire donc tu as très bien le droit de draguer.
- Ce n'est pas mon style mais je vais m'amuser quand même.
- Tu as raison.
Je fouillais dans mon sac afin de trouver mon téléphone et je tombai sur l'écrin que Cooper m'avait offert.
- Je vais la tuer celle la, murmurais-je.
- Pardon ? me demanda Fanny.
- C'est rien c'est une amie qui a mis un collier que je ne voulais pas prendre dans mon sac.
- Montre.
Je sortis la boîte et la lui tendis. Elle l'ouvrit et fis un grand sourire.
- Il est vraiment magnifique. Pourquoi tu ne voulais pas le prendre ?
- C'est mon ex qui me l'a offert pour le voyage... alors que l'on est plus ensemble.
- C'est vrai, et bien il doit être encore bien accro parce que ce bijou n'est pas donné, il doit coûter dans les...
- Stop, la coupais-je, je vais te dire comme à mon amie je n'ai pas envie de connaitre le prix.
Pourquoi tout le monde voulait à tout prix me dire le prix de ce collier ? Je n'en avais pas envie, j'avais du mal à accepter qu'il me fasse un cadeau alors savoir qu'il coutait cher ne m'intéressait pas.
- Oui, c'est vrai c'est mieux, et puis la valeur d'un cadeau ne doit pas être révélé ou ce n'est plus un cadeau. Tu vas le mettre ?
- Nan, pas ce soir.
- Pourquoi.
Il fallait que je trouve une excuse et vite, la seule raison pour laquelle je ne voulais pas c'était simplement que j'attendrais de revoir Cooper pour le mettre après tout s'il devait porte chance en amour je ne préférais pas le mettre ici, je n'avais pas l'intention de rencontrer quelqu'un d'autre que lui, d'ordinaire je ne croyais pas trop à cela mais c'est comme si j'avais un pressentiment.
- Euh... et bien si je danse j'ai peur de le perdre.
Pourvu que cette excuse passe... pensais-je.
- Oui on ne sait jamais des fois que tu t'accroche. Ca y est on est arrivée !
- Tu es sérieuse, c'est là ?
- Bah oui pourquoi ?
- Tu as vu le monde qu'il y a, on ne rentrera jamais !
- Mais si on passera, je suis... comment dire... VIP.
- Ah ouais carrément. Fais attention ne me fais pas trop gouté au luxe ou je ne pourrais plus m'en passer, dis-je en plaisantant.
- Je ne te gâterais pas trop ne t'en fais pas.
- De toute façon à part le resto et la boîte il n'y aura plus de luxe.
- Euh...
- Quoi euh ?
- Nan rien... bon on y va ?
- Oui c'est parti, en route pour te mettre la honte tellement je danse mal.
- Tu as déjà dansé devant quelqu'un ?
- Nan.
- Dans ce cas tu ne peux pas dire que tu danses mal.
On sortit de la voiture qui s'était garé juste devant l'entrée de la boîte, une file immense s'était installée derrière des barrières. Certaine personnes passait à côté et se diriger droit vers la porte ou des vigiles étaient postés, certains passer d'autre non. On s'approcha d'un des vigiles et dès qu'il nous aperçu il fit un grand sourire.
- Ah Fanny, dit-il de sa voix grave.
Son allure avait de quoi faire peur, il était grand, très musclés personne n'oserait contester le fait qu'il interdise de rentré.
- Salut, tu vas bien ?
- Oui très bien et toi ?
- Très bien merci, je suis avec mon amie on peut entrés ?
- Evidement allez y mesdemoiselles, bonne soirée.
Je me sentais un peu mal de passer devant toutes ses personnes qui attendait de rentrer. Une fois à l'intérieur près des vestiaires on percevait de plus en plus la musique.
- Je croyais que tu n'étais venu que quelques fois à New-York alors comment peut-il te reconnaitre ?
- Je viens à chaque fois... et c'est mon père qui l'engage...
- Il a un service de vigile ?
Fanny rigolait.
- Mais non, c'est sa boîte, il en a un peu partout dans le monde.
- Vraiment ?
- Oui, allez viens.
Je comprenais mieux pourquoi elle voyageait tant, je n'avais pas osé lui demandé ce que ses parents faisaient je le savais maintenant. L'intérieur était vraiment très grand, il y avait de la lumière partout, un bar géant occupé tout un mur, la musique était vraiment forte. C'était la première fois que j'allais dans une discothèque et si j'y retournais un jour je pense qu'elle ne ressemblerait jamais à celle-ci dans ma petite ville. On passa presque toute la nuit là bas, on dansait et je me laissai aller je ne pensais plus à rien, ni à ma ville, ni à mes amis, ni même à Cooper. Depuis que j'avais rompu avec lui c'était la première fois que je me sentais bien, j'étais heureuse et rien ne m'empêchait de m'amuser. Je dansais même avec plusieurs garçons plutôt mignons. On avait fait une pause vers trois heures du matin pour nous rafraichir un peu.
- Waouh je regrette de n'être jamais partie en boîte plus tôt, j'aurais pu me sentir mieux bien avant.
- Tu as vu comme c'est bien ? On ne pense plus à rien quand on danse c'est ça qui est bien.
- Oui, mais maintenant que je suis venu ici je vais détester les autres boîtes, elles n'auront rien à voir avec celles-ci !
- Ca c'est sur, mais tu reviendras ne t'en fait pas !
- J'espère.
- Bon et sinon avec tout les mecs avec qui tu as dansé, il n'y en a aucun qui te plait ?
- Ils sont tout plus ou moins beau mais...
- Mais ce n'est pas le coup de foudre.
- Je ne crois pas au coup de foudre.
- C'est vrai ? Même ton ex c'en était pas un ?
- Bah nan, enfin je ne pense pas.
- Alors tu n'as rien à faire avec lui, tu verras le jour où tu ressentiras un vrai coup de foudre pour un homme tu sauras que c'est avec lui que tu passeras le reste de ta vie.
- Tu y crois toi ?
- Evidement sinon je ne serais pas avec mon homme.
- Tu es en couple ?
- Oui, il est avec moi d'habitude mais il est partit une semaine chez sa famille donc je ne le vois pas.
- Et cela fait combien de temps que vous êtes tout les deux ? Il vient partout avec toi ?
- Oui partout, j'ai dix neuf ans et lui vingt et un donc il ne reste plus avec sa famille ça fait trois ans maintenant et nous sommes fiancés depuis peu. Un vrai coup de foudre...
- Comment tu peux être sur que c'est un coup de foudre. Qu'est ce qu'il y a de si particulier ?
- Bah pour te faire court on ne se connaissait pas on s'est croisé et c'est... indescriptible... je ne sais pas mais tu verras tu reconnaîtras un coup de foudre d'une simple amourette.
- Ouais, enfin je n'y crois pas trop mais bon en tout cas félicitation pour tes fiançailles !
- Merci ! Bon il nous reste quelques heures avant de rentrer on continue à danser ?
- Sans problème, je suis en vacance je profite.
Le reste de la nuit se passa à danser et à rigoler, je m'entendais vraiment bien avec Fanny même si je ne la connaissais que depuis peu, on parlait de tout sans tabou. On était rentré vers six heures, on était vraiment exténués, Fanny était montée dans ma chambre pour utiliser les toilettes mais elle s'était endormie sur le canapé, je la laissais et je me couchais sur le lit.
Je me réveillais vers quatorze heures, fanny dormait toujours, j'eus le temps de prendre une douche et de m'habiller avant qu'elle ne se décide à se réveiller à son tour.
- J'ai dormi ici ? Demanda-t-elle étonnée.
- Bah oui et tu ronfles, me moquais-je.
- Vraiment ?
- Mais non, j'allais appeler le room service tu as faim ?
- Oh oui, tu n'imagines pas à quel point.
J'appelais le service et demanda à fanny ce qu'elle voulait.

- Qu'est ce qu'on fait aujourd'hui ? demanda-t-elle
- Je n'en sais rien, c'est toi l'experte.
- T'aimes bien les musées, les expos enfin les trucs du style ?
- Oui beaucoup.
- Bon bah voila on sait ce qu'on va faire. Je vais prendre une douche.
On frappa à la porte.
- Déjà le déjeuner, m'étonnais-je, ils ont dit pas avant une bonne vingtaine de minutes.
Je partis ouvrir, c'était une femme avec plusieurs sacs dans les mains.
- Bonjour, vous êtes bien mademoiselle Lopkins ?
- Euh, oui c'est moi.
- Fanny nous a demandé de vous livrer ceci, tenez, bonne journée.
- M...Merci.
Fanny ? Qu'est ce que cela pouvait être, je regardai les sacs plus attentivement et voyais tout les noms des magasins où nous avions était la veille. Je regardais à l'intérieur, il y avait absolument tout les vêtements que j'avais essayé.
- Mais qu'est ce que c'est que ça ?
Fanny sorti de la salle de bain, regarda de quoi je parlais et en voyant les paquets s'enferma de nouveau dans la pièce.
- Mince, ils devaient arriver quand je n'étais pas là, dit-elle à travers la porte.
- Tu es folle ! Sors de là.
- C'est un cadeau.
- Un habit, voir deux c'est un cadeau, mais des sacs de magasins différents remplis ce n'est plus un cadeau. C'est de la folie, c'est très gentil mais je ne peux vraiment pas accepté.
- Tu n'as pas vraiment le choix, ils ne les reprennent pas.
- Ca m'étonnerait...
- Accepte s'il te plait pour me faire plaisir, j'aime offrir... c'est... compulsif.
- L'excuse... Offre quelque chose à ton chéri dans ce cas.
- Tu parles, je peux rien lui offrir, il a tout ! Il est pire que moi quand il s'agit d'acheter.
- Tu me promets que c'est la dernière fois que tu m'achètes des vêtements ?
- Oui !
- Bon d'accord j'accepte mais c'est vraiment la dernière fois, en plus tu as acheté des habits que je ne mets pas d'habitude.
- Mais tu les as essayés hier pourtant.
- Logique puisque tu m'y as forcé.
- Ce n'est pas grave cela te vas super bien, met la robe avec la veste et les bottes aujourd'hui, tu vas en faire craquer plus d'un !
- On n'a pas essayé de chaussures !
- Je n'allais tout de même pas t'acheter tout cela sans des paires chaussures qui vont avec.
- DES paires ? Combien au juste, demandais-je.
- Pas beaucoup... trois, quatre...
- Complètement folle ! Comment tu as pu savoir ma taille ?
- J'ai regardé quand tu essayé des pantalons.
- Merci, même si tu es folle d'avoir acheté autant, merci.
- Mais je t'en prie. Allez va te changer avant que le room service n'arrive.

J'avais passé pratiquement toute la semaine avec Fanny, on avait était à plusieurs exposition, dans des galeries photos, peinture, dans des musées, toutes nos journée avait été passé dehors. Le mercredi, elle m'avait emmené voir la statue de la liberté, une chose à ne pas manquer selon elle, j'étais restée chez elle le soir et on avait passé la nuit à parlé, danser et regarder des Walt Disney puisque je lui avais dit que je ne regardais pas les films. S'étant couché vers dix heure du matin, on avait passé la journée de jeudi chez elle à dormir jusque seize heures et j'étais rentrée à l'hôtel le soir pour me recoucher.
Vendredi, dans trois jours je devais rentrer chez moi mais je n'en avais pas envie rien là bas ne me manquer si ce n'était mes amies, étrangement Cooper ne me manquait pas, Savannah avait raison il fallait que je sois loin de lui pour l'oublier. Même le fait de penser à lui ne me faisait rien, tout compte fait je n'irais probablement pas le voir quand je reviendrais. Même si l'idée de rester ici me traverser l'esprit je l'enlevais vite car j'allais être déçu de ne pas pouvoir, il aurait fallu que je trouve un travail, de l'argent, un appartement... J'allais devoir rentrer mais il me restait trois jours et aujourd'hui je devais rejoindre Fanny dans un restaurant. Elle ne pouvait pas venir me chercher, je ne sais pour quelle raison mais je pensais qu'elle manigançait quelque chose, j'avais juste le nom du restaurant et je savais qu'il n'était pas loin donc que je pouvais y aller à pieds.
« - Si tu te perds au pire demande ton chemin mais fais gaffe au type louche » Voila ce qu'elle m'avait dit, cela ne m'avait pas rassuré du tout, bien au contraire.
Je partis une heure avant l'heure quelle m'avait fixé au cas où je ne trouverais pas, ne pensant plus à Cooper je me sentais plus libre et je mis son collier même si je savais que ça n'allait pas m'aider à rencontrer la chance en amour. Je sortis de l'hôtel et avançais sur la route que Fanny m'avait expliqué. Je ne mis pas longtemps à me perdre, exactement huit minutes avaient suffit, je reconnus tout de même l'endroit, j'étais devant une des galeries qu'on avait était voir, il devait y avoir quelque chose de spécial aujourd'hui car il y avait un monde fou à l'intérieur et la foule commençait à se rassembler à l'extérieur, je m'avançais donc de plusieurs mètres afin d'être loin d'eux.
- Je suis définitivement pas doué, dis-je à moi-même.
Une personne qui passait m'avait entendu et dut me prendre pour une folle à parler toute seule, je m'en fichais complètement car le regard des gens m'importais peu. Je continuais d'avancer à la recherche du restaurant mais ne trouvais toujours pas, je me décidais à demander mon chemin. Je demandais à plusieurs personnes, soit elles ne savaient pas, soit elles ne prenaient pas la peine de me répondre. Je tentais une dernière fois auprès d'un garçon qui passait.

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