Chapitre 20
Je rentrais directement afin d'appeler ma mère, je voulais des explications.
Je pris mon portable qui était dans la chambre sans faire de bruit puisque Jay dormait toujours et alla dans le couloir l'appeler.
Je discutais calmement avec elle au départ pensant peut être à une erreur, puis elle m'annonça qu'elle ne payera plus rien pour moi.
- Pourquoi tu fais ça ! Demandais-je dégouté de son attitude.
- Tu vas te marier à une star, tu n'as plus de problèmes d'argent !
- Comment tu sais ça ?
- Je lis les magazines et je sais encore reconnaitre ma fille.
- Tu oses encore m'appeler ta fille ! Tu es en train de me jeter dehors ! Et si ce n'était pas vrai, si ce n'était pas moi, tu me laisserais vivre dehors, tu n'as pas honte ? Et ne dis pas que c'est parce que je vais me marier parce que tu as cessé de payer bien avant que je dise oui !
- Arrêtes de dramatiser veux-tu. Vas avec ta star, vas te plaindre tu auras peut-être plus d'argent.
- Tu es dégueulasse de dire ça, criais-je.
Je raccrochais sans même attendre quelconque réponse, elle venait d'être cruel, jamais je n'aurais pu penser qu'elle puisse un jour me dire ça. Je m'écroulais par terre contre le mur en face de la chambre et fondis en larmes.
Je ne pensais pas que Jay était réveillé et j'aurais préféré lui cacher cette discussion mais il était à la porte, je ne savais pas depuis combien de temps. Il était près mais il courut presque pour me prendre dans ses bras.
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Ma mère a cessé de payer les factures...
J'allais continuer mais je reçu un message d'elle au même moment.
" Je vends la maison "
- Et me jette dehors, annonçais-je.
- Quoi ce n'est pas possible pourquoi elle fait ça ? Ça va faire un an qu'elle est partie et elle a toujours payé jusqu'à présent pourquoi elle décide d'arrêter comme cela?
- Parce que je vais t'épouser et donc selon elle je n'ai plus besoin d'elle puisque tu es la pour ça. Tu vois je t'avais bien dit qu'elle ne m'aimait pas, tentais-je de plaisanter.
Il me serra un peu plus dans ses bras et me leva pour m'emmener dans ma chambre.
- Je vais racheter la maison, m'annonça-t-il.
- Pas question, répondis-je aussitôt, c'est à moi de trouver une solution.
- Mais... commença-t-il.
- Aucun mais, le coupais je, je dois me débrouiller.
Etrangement, il m'écouta et ne protesta pas.
J'avais cherché toute la semaine comment faire, je m'étais renseigner pour des prêts même si je savais que cela était impossible puisque je n'avais pas de salaire, John et Savannah m'aider à chercher comment gagner beaucoup d'argent mais aucun d'eux n'avaient de solution. John avait tenté de me faire rire en disant qu'il fallait que je vende Jay aux enchères ce qui avait réussi à me faire sourire.
Le weekend suivant, je n'avais toujours rien trouvé. Jay me demandait comme tous les soirs où je l'avais au téléphone de le laisser racheter la maison mais je refusais une nouvelle fois. Et quand le samedi j'ouvris une lettre d'expulsion et que je refusais toujours Jay me posa une ultime décision.
- Viens vivre à Los Angeles avec moi.
- Pardon, demandais-je étonnée.
- Tu as très bien compris, on va se marier donc il aurait bien fallu un jour que l'on s'installe ensemble soit ici soit à Los Angeles et puisque tu refuses que je paie viens vivre avec moi. Le tournage en France se finit cette semaine donc tu as toute la semaine pour y réfléchir, soit on part tout les deux aux Etats-Unis soit je rachète cette maison et on s'installe ici.
Je ne pus répondre, toute ma vie était ici mais toute la sienne était là-bas, j'avais une semaine pour y réfléchir et je n'allais pas perdre de temps. Dès le lundi je demandais conseille à Savannah, Mackenzie, Fanny et John tous me répondirent la même chose sans avoir pus se concerter tous m'avaient aidé à me décider et à me dire que c'était la meilleure des solutions.
C'est donc un weekend suivant que j'annonçais la nouvelle à Jay.
- Je te suis à Los Angeles.
- C'est vrai ? Demanda-t-il.
- Oui.
Il me serra alors dans ses bras et m'embrassa.
J'étais sure de ma décision même si ma vie ici allait me manquer la sienne était plus importante puisqu'il travaillait là-bas alors si c'était pour vivre avec lui que quelque jours par an, il était préférable de vivre avec lui à Los Angeles.
- Je pensais que tu aurais préférer rester vivre ici.
- Je le pensais aussi au début mais j'ai entendu ce que j'avais envie d'entendre.
Car en effet tous mes amis m'avait dit les même choses, des choses que j'avais vraiment besoin d'entendre pour me décider comme : il faut le suivre tu seras plus près de lui, je serais toujours là pour toi même si des milliers de kilomètres nous séparent, bien sur que non je ne vais pas t'en vouloir si tu pars... Tant de chose qui avait cessé de me faire douter et qui m'avait aidé.
- On commence tes cartons ? Demanda Jay.
- Déjà ?
- Je pars en fin de semaine donc soit on part ensemble soit je te prends un billet pour plus tard c'est comme tu préfères.
- On commence les cartons, décidais-je.
Savannah, Max et John arrivèrent en début d'après midi pour nous aider, bien qu'il n'y avait pas grand chose à emballer puisque tout ou presque appartenait à ma mère et allait être vendu avec la maison, ils étaient surtout venus pour passer une dernière après midi avec nous puisqu'ils seront en cours quand Jay et moi prendrions l'avion. Ils restèrent d'ailleurs tous toute la nuit avec nous et le dimanche soir avait été riche en émotions car Savannah et moi ne pouvions nous empêcher de pleurer même si l'une et l'autre nous étions heureuse que tout s'arrangeait, on avait grandi ensemble et on allait devoir se séparer pour un moment.
- Tu m'appelleras et tu viendras sur internet tous les matins ? Demanda-t-elle.
- Evidemment, promis-je
On avait enfin réussi à se séparer après plusieurs promesses.
C'était maintenant l'heure de partir, j'attendais serrer contre Jay de pouvoir embarquer, on était heureux tout les deux, on attendait de vivre ensemble depuis très longtemps et cela allait bientôt se réaliser, certes on vivrait dans un hôtel mais on se verrait tout les soirs et tout les matins et plus seulement les week-ends.
On arriva après plusieurs heures de vols, Jay avait demandé à sa sœur de ramener sa voiture sur le parking de l'aéroport et je montais dans la voiture si épuisé que je m'endormis en quelques minutes. Je me réveillais quand Jay stoppa la voiture devant une grande maison.
- Où est ce qu'on est, demandais-je encore endormie.
- Chez nous, répondit-il en souriant.
- Et l'hôtel ?
- Tu ne croyais pas qu'on allait vivre à l'hôtel tout de même ?
- Si, avouais-je.
- Tu te souviens, je t'avais parlé d'un cadeau mutuel ? Demanda-t-il en sortant de la voiture.
Je sortis à mon tour et le rejoignis derrière le coffre pour prendre mes valises.
- Oui.
- Et bien tu l'as devant toi.
- Tu as acheté cette maison ?
- Oui et ne me crie pas dessus par pitié.
- Elle est magnifique, répondis-je sincèrement.
- Tu ne m'en veux pas de ne rien t'avoir dit ?
- Non, on a enfin un chez nous c'est mieux qu'un hôtel ou qu'une maison qui appartient à quelqu'un d'autre et au moins on aura régler une question à propos du mariage.
- Laquelle ?
- France ou Etat Unis...
- C'est vrai. Viens entre que je te fasse visiter.
On posa nos affaires dans l'entrée et on fit le tour de la maison, elle était immense, il y avait quatre chambres, trois salle de bain, une grande cuisine américaine qui donnait sur un salon salle à manger immense, un dressing à faire pâlir de jalousie Savannah tant il était grand et une surprise : sous une terrasse couverte, il y avait une piscine.
- Elle est vraiment très belle mais tu aurais pu prendre plus petit, celle-ci a dû te couter une fortune, lui reprochais-je.
- Le prix n'as pas d'importance tant que tu l'aimes.
- Je l'adore !
- J'ai une dernière surprise.
Il me tendit alors un trousseau de clés, il y avait probablement les clés d'ici mais trois se différencier, c'était trois clés de couleurs, les même que j'avais eu en France pour l'ancienne maison mais que j'avais dû rendre à l'agence qui se chargeait de la vente. Je reconnus à l'écriture sur l'une d'elle que c'étaient bien mes anciennes clés
- Comment tu as fait pour les avoir ? C'est très gentil de ta part, ça me fait plaisir mais elles ne me serviront pas à grand chose.
- Tu es sur ? Me demanda-t-il en sortant d'un des sacs une feuille et en me la tendant.
Je regardais de quoi il s'agissait, je ne comprenais pas jusqu'à ce que je lise « acte de propriété » puis « propriétaires : Mademoiselle Lopkins Cassie-Joyce et Monsieur Letson Jay Thomas. »
- Tu as racheté la maison de ma mère, demandais-je ahurie.
- Notre maison maintenant, rectifia-t-il.
- Mais j'avais dit que...
Jetais tellement heureuse que je ne pus finir.
- Je ne t'ai pas écouté, ce sera notre résidence secondaire.
Je lui sautais alors dans les bras et il me rattrapa en me soulevant, je l'embrassais et le remercia au moins un million de fois...
FIN
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