Chapitre 18

- Jay revient quand déjà ?
- Dans trois jours, je te l'ai déjà dit.
Savannah était resté chez moi les jours suivant « l'accident », le portail avait été changé deux jours après. Je devais encore garder les béquilles jusqu'au lendemain -même si je n'avais pratiquement plus mal et que je commençais à marcher sans quand Savannah ne me voyait pas- donc Jay n'aurait pas à me voir comme cela et il ne se sentirait -par chance- pas obliger de m'aider pour tout faire.
Je n'avais pratiquement pas bougé de la semaine sauf la fois où j'avais supplié Savannah de me laisser sortir n'en pouvant plus de rester enfermé chez moi et dans le jardin. Elle avait accepté et m'avait accompagné pour acheter certaines choses qui ne fonctionnaient plus dans la maison comme les ampoules ou le micro-onde, beaucoup d'autre chose avait besoin d'être changer mais cela n'entrait pas dans mes moyens alors je préférais remplacer l'essentiel.
- Je voulais en être sur. Et Eliza reviens quand ?
- Elle ne revient plus pour l'instant.
Ayant appris par Jay ce qui m'était arrivé elle avait voulu venir ne me prévenant pas sachant que je l'aurais convaincu de renoncer. Elle était alors arrivée trois jours après. J'avais été surprise en ouvrant ma porte de la voir attendant devant le portail. Elle était restée trois jours et était restée chez moi avec Savannah. Ces deux la c'étaient rencontrés pour la première fois et par chance s'entendait à merveille. Pendant son court séjour elle m'apprit qu'elle avait eut l'idée de venir toute seule mais que Jay l'avait vivement encouragé, il était même jaloux de ne pas pouvoir venir lui-même.
- Ok. Et tu as repensé à... ta réponse ?
- C'est toujours la même.
- Tu en es sur ?
- A force de me demander tu vas vraiment finir par me faire douter, tu avais l'air d'être d'accord avec moi pourtant ?
- Oui, enfin plus j'y pense et plus je me dis que peut-être...
- Tais-toi, la coupais-je, je ne changerais pas d'avis.
- D'accord, c'est ton choix.
- Tout à fait.
La sonnette retentit avant qu'elle n'ait put ajouter quoi que ce soit.
- Tu attends quelqu'un ? Demanda-t-elle.
- Non, répondis-je, enfin je ne crois pas.
- Je vais voir ne bouge pas.
Nous étions en bas dans le salon, ne l'écoutant pas je me levais -sans béquilles, inutile pour quelques mètres- et attendit à la fin du couloir pour entendre ce qu'elle disait, mais elle dit seulement « entre, c'est ouvert ».
- Qui c'est, demandais-je.
- Qu'est ce que tu fais là, je t'avais dit de ne pas bouger.
- Je ne suis pas à l'agonie, je peux marcher je vais mieux. Tu me réponds ?
- Tu verras bien, dit-elle en se décalant pour laisser passer la personne qui venait de sonner.
C'était Jay qui entra, ses bagages aux bras et avec un grand sourire. Il posa tout sur le côté fit la bise à Savannah puis se dirigea vers moi pour m'embrasser.
- J'aurais bien couru pour te sauter dessus mais j'ai encore un peu de mal avec les sprints, plaisantais-je. Qu'est ce que tu fais déjà là, demandais-je ensuite agréablement surprise.
- Je n'avais plus rien à faire et je voulais te voir au plus vite.
- Bon les amoureux je vais vous laisser moi, nous interrompit Savannah.
- Tu peux rester, lui dis-je.
- Non, je préfère vous laisser et puis Max va arriver.
- D'accord.
- Profitez bien, je passerais peut-être demain.
Elle sortit et nous laissa seule tout les deux.
- Je croyais que tu ne devais pas lâcher tes béquilles avant demain, me fit-il remarquer.
- Je vais bien, je n'en ai plus besoin.
- Et tu dis cela bien sur parce qu'un médecin te l'as dit ?
- Non... mais je sais quand même si je peux marcher ou non.
- Têtue, se contenta-t-il de répondre.
- Qui se ressemble s'assemble, ce n'est pas ça que l'on dit, plaisantais-je.
On se raconta nos semaines même si on l'avait déjà fait au téléphone, il m'avait tellement manqué que je restais serré contre lui sans bouger pendant qu'il ne cessait de m'embrasser.
- J'ai quelque chose pour toi, dis-je soudain brisant le silence, ce n'est pas grand-chose.
- Je ne veux rien du tout, on en a déjà parlé.
- J'ai fait comme toi, je ne t'ai pas écouté, suis moi c'est à l'étage.
Il se leva et me pris par le bras pour m'aider à me lever, malheureusement le bleu était toujours là -et vu sa couleur j'aurais dis pour encore un bout de temps- et il me faisait mal dès que j'y touchais alors je ne pus m'empêcher de geindre.
- Désolé je t'ai fait mal, demanda-t-il.
- Nan, nan, ça va.
Mais en retirant sa main il vit pourquoi j'avais eu mal.
- Tu t'es aussi fais ça en sautant par-dessus ton portail ?
- Non...
- Tu me caches quelque chose, comment tu t'es fait ça ?
J'hésitais à lui en parler mais je savais que si je lui mentais ou bien si je lui ne disais rien il allait m'en vouloir alors je lui expliquais ce que Cooper avait fait.
- Ce type est fou, comment tu as pus sortir avec lui !
- Il n'était pas comme ça.
- Ne lui trouves pas d'excuses et tu aurais dû m'en parler.
- Ca n'avait pas d'importance.
- Peut-être pas pour toi mais pour moi ça en as, je n'arrive déjà pas à rester sans toi alors si tu me caches des choses je ne voudrais plus te quitter.
- Désolée.
- Promets moi de tout me dire maintenant et surtout de ne plus t'approché de lui.
- Promis mais arrête de faire cette tête et souris-moi. Tu m'en veux ?
- Jamais je ne t'en voudrais, je t'aime trop pour ça, dit-il avant de m'embrasser. Aller montre moi ce que tu as pour moi.
- Suis-moi et monte tes sacs.
On entra dans ma chambre, il posa ses bagages par terre pendant que j'ouvris mon armoire, dont j'avais vidé la moitié pour laisser à Jay la possibilité de ranger ses affaires.
- Voila, dis-je en lui montrant.
Il parut surpris.
- C'est pour moi ?
- Non pour le voisin...
- Tu sais que c'est un signe d'engagement de faire de la place dans son armoire pour quelqu'un ? demanda-t-il en souriant.
- Peut-être... Je sais que c'est rien comparé à ce que toi tu m'offres...
- Je t'arrête de suite, c'est beaucoup pour moi.
- Et en parlant d'engagement... commença-t-il.
- Attends, le coupais-je, je n'ai pas fini.
Je sortis un petit paquet du tiroir de ma table de chevet et lui tendis. Il ouvrit et y découvrit un trousseau de clés.
- Ce sont les clés d'ici, précisais-je, il y a le portail, la boite aux lettres et la porte.
- Pourquoi est ce que...
- Tu voulais faire partis de ma vie, le coupais-je encore une fois, cette maison même si ce n'est pas la mienne fait partie de ma vie donc tu es chez toi et puis vu que les cours vont bientôt reprendre si tu rentres quand je suis au lycée tu ne seras pas à la porte.
- C'est vraiment touchant, dit-il en me serrant contre lui, et à mes yeux cela vaut beaucoup plus que tout ce que j'ai pus t'offrir jusqu'à présent. Je vais devoir me rattraper.
- Oh non, surement pas.
- On verra qui aura le dernier mot.
- Ce sera moi, lui affirmais-je, je refuserais tout tes cadeaux.
- Sauf si c'est un cadeau mutuel...
- Comment ça, demandais-je puisque je ne comprenais pas.
- Je ne dirais rien de plus.
- Tu ne peux pas commencer et ne pas finir, tu tortures mes méninges, je vais devenir folle rien qu'à me demander ce que tu insinues.
- Mais tu es déjà folle ma chérie, plaisanta-t-il.
- Je le sais bien, confirmais-je, folle de toi...
- En parlant de folie, commença-t-il.
Je savais où il allait en venir, la réponse était clair dans ma tête mais je redoutais tout de même le moment où j'allais avoir cette conversation avec lui.
- A voir ta tête tu as réfléchi, finit-il.
- Oui.
- Et...
- Et je t'aime, commençais-je, mais... je ne suis vraiment pas prête.
- D'accord.
- Quoi c'est tout ?
Il rigola.
- Tu préfères que je te force, que je te mette la bague au doigt sans te laisser le choix ?
- Peut-être...
- Tu hésites c'est ça ?
- Je crois bien.
- Tu peux encore réfléchir et me donner une réponse définitive plus tard, je ne te presse pas, si tu n'es pas prête je comprends et je ne veux pas que tu regrettes ta décision plus tard.
- Tu es trop compréhensif... comment je peux rivaliser contre toi ?
- Tu ne peux pas.
Il ne me laissa rien ajouté et sans me prévenir me porta et m'emmena vers mon lit, me jeta doucement dessus puis se tint au dessus de moi et m'embrassa.
- Ton lit m'as manqué, dit-il toujours au dessus de moi, toi encore plus évidement.
- Tu fais quoi dans cette position ?
- Moi, rien du tout, répondit-il souriant puis en m'embrassant.
Je commençais à passer mes bras sous son Tee-shirt pour sentir sa peau sous mes doigts.
- Et toi que fais-tu ? Demanda-t-il alors.
Je ne répondis pas et l'embrassa, il savait très bien ce que je faisais. Il se pencha alors un peu plus vers moi et m'embrassa dans le cou, il se redressa et je lui retirais son Tee-shirt.

Cette nuit fut la plus belle qu'on est passé ensemble et contrairement à ce que j'avais pensé, je ne regrettais absolument pas ce qu'on avait fait. Le lendemain matin, je me sentais bien, mon corps contre le sien. Il m'embrassait de temps en temps le sommet du crâne tandis que je caressais son torse. Je ne voulais plus bougée et rester contre lui aussi longtemps que possible.
- Tu m'as battu, dit-il soudain.
Voyant que je ne savais pas de quoi il parlait, il continua.
- C'est toi qui m'as fait le plus beau cadeau.
- Je peux dire la même chose, répondis-je, je t'aime.
- Je t'aime aussi.
Je m'endormis contre lui quelques minutes après et je pense que lui aussi. C'est Savannah qui nous réveilla en pleine après midi, elle venait de sonner, je sortis précipitamment du lit enrouler dans un drap sous le regard de Jay qui ne bougeait pas et qui me souriait. Mon téléphone sonna Jay répondit tandis que j'allais m'habiller en vitesse. Je l'entendis simplement dire que j'arrivais.
Quand je sortis il venait de se lever et m'attendais devant les escaliers. Il m'attrapa dans mon élan et m'arrêta pour m'embrasser.
- Du calme, dit-il, tu diras juste qu'on dormait parce qu'on c'est coucher très tard à force de... parler. Savannah ne va pas crier juste parce qu'elle a attendu cinq minutes dehors, elle est avec Max en plus.
- C'est bon, répondis-je en l'embrassant à mon tour, je ralentis.
Je partis alors ouvrir tandis que Jay alla dans la salle de bain.
- Vous dormiez ? Demanda Savannah surprise.
- Oui.
- A cette heure?
- On s'est coucher tard, on ne c'est pas vu depuis un moment on a parlé.
- C'est compréhensible, intervint Max.
- Ca m'étonne de toi qui peux te coucher à quatre heures du matin mais qui se réveillera quand même avant onze heures.
- Mais laisse la tranquille, ajouta Max, tu n'es jamais fatiguée peut être ?
- Je constate c'est tout.
Jay nous rejoignit plus tard et resta coller à moi tout le temps, j'aimais le sentir contre moi, on en oubliait parfois que Max et Savannah étaient toujours là.
C'est d'ailleurs cette dernière qui nous détacha en fin de soirée sous prétexte qu'elle devait me montrer quelque chose de très important que les garçons ne devaient pas voir, je laissa donc Jay à contre cœur en bas avec Max tandis que Savannah me trainait en haut. Je ne voulais pas entrer dans ma chambre puisque je n'avais pas eus le temps de ranger mais je n'eus pas le temps d'empêcher Savannah d'y aller puisqu'elle était devant moi. Par chance Jay avait tout ranger avant de descendre, le lit était fait et aucuns vêtements ne trainaient par terre.
- Qu'est ce qu'il c'est passer, demanda-t-elle.
- De quoi tu parles ?
- Tu es... différente.
- Je suis heureuse de voir Jay, je n'ai pas le droit ?
- Si mais tu sais ça fait plus d'un an que je suis avec Max et j'ai eu la même expression que toi et on avait la même attitude à un certain moment...
- Oui et alors ou tu veux en venir au juste?
- Nul part.
- Tu deviens folle ma pauvre fille.
- Je ne peux pas ! Dit-elle soudain, Max m'a demander de te laisser tranquille toi et Jay même si j'avais des remarques à vous faire mais je ne peux pas résister je suis sur que...
- Tais-toi, la coupais-je rougissant sûrement.
- J'en étais sur ! Tu m'aurais caché ça, on se dit tout, je te dis tout moi.
- Tu penses que j'allais tout de suite te le crier, combien de temps après tu me l'as avoué toi ? Et tu crois que j'allais t'en parler devant eux, tu ne me laisse jamais le temps de te dire quoi que ce soit, je ne sais pas comment tu fais pour savoir tant de chose ça devient lassant, je ne sais pas comment j'arriverais à te surprendre un jour avec quelque chose que tu n'aurais pas pus deviner.
-Haaaa, cria-t-elle alors sans prendre en compte ce que je venais de dire.
- Tout va bien là haut, demanda un des garçons.
- Oui, oui, Savannah est folle, on arrive.
J'entendis vaguement Max dire « ce n'est pas nouveau » et Jay ria.
- Pourquoi tu as crié ?!
- Tu n'es plus une bonne sœur ! Je m'inquiétais pour toi je pensais que tu finirais complètement seule je suis rassurer si tu as franchi le pas avec Jay c'est que c'est l'homme de ta vie, je te connais bien.
- Tu as vraiment perdu une case ma pauvre fille, on ne peut plus rien pour toi, tu es définitivement et irrévocablement folle alliée.
- Je ne le nie pas.
- On peut descendre ou tu as encore quelque chose à dire ?
- Nan c'est bon, j'en ai finis avec toi.
- Ravie de l'apprendre.
On descendit enfin Max et Jay cherchaient à savoir ce que nous avions fait mais ni moi ni Savannah ne disions quoi que se soit.
C'est seulement au début de la nuit qu'ils partirent tout les deux. Encore fatiguée je partis me coucher quelques minutes après, Jay se coucha près de moi mais laissa la lumière allumée afin de relire son scripte. Je m'endormis avant qu'il n'est finit et me réveilla le lendemain dans ses bras.
- Je pars demain, me rappela-t-il après avoir un peu parlé.
- Je le sais ne me le rappelle pas.
- Savannah s'en va aujourd'hui en vacances alors pourquoi tu ne viens pas à Paris avec moi avant la rentrée ?
- Je m'ennuierais moins ici puisque je pourrais bouger.
- Là bas aussi tu pourras.
- Oui, jusqu'à ce qu'on me voie avec toi et que la " femme mystérieuse " refasse son apparition...
- Ah, tu as vu ça.
- Difficile de ne pas le voir, ils en parlent dans tout les magazines et sur internet, ça c'est calmer depuis que je suis rentré apparemment, enfin c'est Savannah qui me le dit je ne préfère même pas y penser. Et toi comment tu l'as sus?
- Ma mère me l'a dit, -elle te passe le bonjour d'ailleurs- et elle pense qu'ils n'arrêteront pas tant qu'on se cachera.
- Raison de plus pour que je reste ici.
- Si tu préfères... Mais n'hésite pas à me rejoindre si tu t'ennuies vraiment.
- D'accord, une dernière chose, explique moi comment tu fais pour ne pas que les paparazzis te suive jusque chez moi, à Los Angeles il y en avait partout.
- C'est tout un stratagème, rit-il. Je t'expliquerais un jour.
- Ok, maintenant je vais prendre une douche, dis-je en me levant.
- J'allais y aller, dit-il en me suivant.
- Tu attendras dans ce cas, répondis-je en souriant.
- Tu pourrais faire un geste pour l'environnement en limitant la consommation d'eau. Une douche pour deux c'est plus écolo.
Je ne répondis pas et me dirigea vers la salle de bain mes affaires en main.
- Qu'en penses tu, insista-t-il en rigolant.
- Regarde dans cinq minutes si le verrou est ouvert et tu auras ta réponse.
J'entrais, ferma la porte mais laissa le verrou ouvert et Jay me rejoignit cinq minutes après.

Savannah venait de m'envoyer l'adresse d'un site Internet regroupant les plus beau hommes célèbres, je cliquais dessus par curiosité et vis dès la première page une photo de Jay avec comme simple titre " l'homme parfait ". Je regardais quelques autres pages, il apparaissait plusieurs fois. Je me retournais alors vers lui qui était sur mon lit toujours avec son scripte et lui parla.
- Tu m'énerves ...
- Pourquoi, qu'est ce que j'ai fait ?
- Toutes les filles te veulent, tu es trop parfait, je ne fais pas le poids contre des filles aussi belle.
- N'exagère pas, je ne suis pas parfait tu le sais et à mes yeux tu es la plus belle, je me fiche des autres filles.
- Tu es trop modeste, tu n'es pas loin de la perfection
- Et bien tant mieux car (il fit le signe des guillemets avec ses doigts) « l'homme parfait » à trouver SA femme parfaite.
- Ah bon ? Tu me la présenteras j'espère.

Savannah vint me parler au même moment sur l'ordinateur.
Savannah dit : Tu as regardé ?
Cee-Jee dit : Oui. Tu n'es pas encore parti ?
Savannah dit : Dans une heure. Tu as était à la page 18 ?
Cee-Jee dit : Nan pourquoi ?
Savannah dit : Vas y tu verras.
Je l'écoutais, alla sur le site que je n'avais pas encore fermé et chargea la dix-huitième page. La première photo qu'il y avait été celle qui apparaissait sur l'un des magazines que Savannah m'avait montré une semaine plus tôt. En gros titre était écrit "Je veux bien être la femme mystère " puis un petit article disait :
" Quelle fille censé voudrait se cacher alors qu'elle a séduit l'acteur le plus en vogue de cette année, le plus talentueux mais également et surtout le plus beau. Nous bavons tous mesdemoiselles et mesdames devant ce charmant jeune homme mais malheureusement -bien que cela n'est été confirmer- notre beau gosse serait casé et à en juger par son magnifique visage rayonnant, il serait heureux. Jeune femme mystère voyons montre toi, tu as l'homme le plus sexy et parfait de l'année à tes bras... Quoi que quand nous voyons à quel point les paparazzis s'acharnent nous pouvons comprendre que cela puisse déplaire et puis en attendant nous espérons que ce n'est qu'une rumeur et qu'il est toujours célibataire. Et oui certaines espèrent toujours pouvoir le séduire."
- Tu deviens aussi célèbre que moi mon cœur, me dit Jay derrière moi.
J'étais tellement absorbés par ma lecture que je ne l'avais pas entendu bouger alors j'eus un sursaut, il posa ses mains sur mes épaules. Je le regardais, il souriait.
- Je ne trouve pas ça drôle, ils vont finir par savoir qui je suis.
- Ils le seront bien un jour.
- Je sais, mais je n'arrive pas à me faire à l'idée d'être dans des torchons comme les magazines que Savannah m'a montrés.
- On y sera tant qu'on se cachera une fois qu'ils auront leur scoop se sera finit. Il faut juste qu'on sorte et c'est tout.
- On verra plus tard, juste le temps que je m'y fasse... Quelques jours... Ou non plutôt semaines.
- Vraiment ?
- Oui.
- Super, se réjouit-il.
- Cela te fait si plaisir de devoir m'afficher?
- Bien sur que non, ce qui me fait plaisir c'est que je vais pouvoir t'emmener partout où je le veux et présenter ma fiancée.
- Petite amie, rectifiais-je aussitôt sans réfléchir.
- Ça on verra plus tard aussi, plaisanta-t-il, bon je me remets à bosser.
Il repartit en direction du lit et s'installa. De mon coté, je préférais fermer le site et prévins Savannah de ne plus m'envoyer de lien comme celui-ci.
J'éteignis l'ordinateur au moment où Savannah partis et prévins Jay que je sortais.
- Tu vas où ?
- Au magasin juste à coté, il n'y a plus rien à manger.
- Ok, je ne te propose pas de venir ...
- Nan pas besoin.
- Tu as besoin d'argent ?
- J'en ai ne t'en fait pas.
- Je vis aussi en quelque sorte ici, je peux t'aider à payer.
- Je n'ai rien payé quand j'étais avec toi alors chacun son tour.
- Tu n'es pas possible !
- Oui, je le sais. Bon j'y vais, je ne serais pas longue.

Je partis en direction du supermarché et une fois à l'intérieur j'essayais de trouver quoi acheter pour manger. Mais je devais vraiment être maudite car au croisement d'un rayon j'aperçus Cooper. Je me détournais rapidement en espérant qu'il ne m'ait pas vu et avança vers les caisses, malheureusement il m'y rejoignit.
- Tu pensais que je ne t'aurais pas vu ? Demanda-t-il derrière moi.
- C'est surtout moi qui ne voulais pas te voir, répondis-je froidement.
- A ce que je vois tu m'en veux ?
- Je n'ai pas envie de te parler.
Je vidais mes courses sur le tapis de la caisse.
- Tu vas le rejoindre chez toi c'est cela ? Demanda-t-il sans méchanceté dans la voix.
- Comment est ce... Qu'est ce que ça peut te faire ?
Je ne finis pas ma première question, en voyant que ce que j'achetais été par deux il dût comprendre puisque je n'achetais toujours que individuel d'habitude.
- Je te croyais plus intelligente que cela, il ne te mérite vraiment pas, tu es beaucoup trop belle et intelligente pour lui.
- Et moi je te croyais moins bête, et je suis polie...
- Tu sais que je pourrais très bien informer des journalistes qu'il est ici.
- Et bien fait le, mais si tu fais ça n'oublie pas que ce n'est pas à lui que tu feras du mal mais à moi.
Il eut l'air de réfléchir, je savais qu'il ne ferait rien contre moi, enfin il n'aurait rien fait avant et j'espérais que cela été toujours le cas.
- Tu sais toujours trouver les mots, jamais je ne te ferais de mal tu le sais.
- Dis-ça à mon bras dans ce cas.
- Comment te faire comprendre qu'il ne t'aime pas vraiment, du moins jamais autant que moi je t'aime.
- Et toi comment te faire comprendre que tu ne sais rien ? Tu n'es pas avec nous, tu ne peux pas savoir s'il m'aime alors arrête et laisse moi.
- Il profite de toi.
- Mon pauvre, tu es tellement loin de la vérité, tu es tout simplement jaloux parce que je l'aime encore plus que je ne t'ai aimé et encore c'était juste de l'amitié que j'éprouvais pour toi. Il me rend heureuse et tu ne le supportes pas. Tu sais quoi, on va se marier !
C'était évidemment un mensonge mais je voulais trouver un moyen pour qu'il me laisse tranquille.
- C'est vrai, dit-il paraissant déconcerté, mes félicitations mais tu devrais réfléchir, d'autres personnes seraient mieux comme mari.
- Toi c'est ça ? Demandais-je.
- Moi ou quelqu'un de mieux que ce gars.
- Il m'aime fait toi à l'idée et laisse moi enfin en paix ou je te jure que je porte plainte pour harcèlement.
Je payais la caissière pris mes courses et me dirigea vers la sortie mais Cooper n'avait décidément pas envie de me lâcher.
- Reviens avec moi, me supplia-t-il, je t'épouserais aussi si tu en as envie.
Je continuais de marcher sans lui prêter attention, il devenait fou et commençais à me faire peur. Comme la fois dernière en ville il m'arrêta en m'attrapant par le bras mais ne me serra pas cette fois-ci.
- Ne recommence pas lâche moi, m'énervais je.
- Je suis encore fou de toi, je ferais tout pour toi.
- Tu es fou tout court, si tu m'aimes réellement tu dois me laisser être heureuse, s'il te plait Cooper.
- Reviens avec moi, je t'en pris.
- Nan, dis-je suffisamment fort pour qu'il me comprenne.
Le vigil près de la porte nous regarda et dût apercevoir que Cooper me tenait puisqu'il s'approcha de nous.
- Lâche moi, criais-je, plus fort cette fois.
- Il y a un problème, me demanda le vigil qui était maintenant à nos cotés.
- Il ne veut pas me lâcher.
- Monsieur, je vous prierais de bien vouloir laisser cette jeune fille tranquille.
Il ne l'écouta pas et me parla.
- S'il te plait reviens.
- Non, lâche-moi.
- Je t'aime.
- Si c'est vraiment le cas, prouve le moi en me lâchant et en me laissant partir, je ne veux pas que tu aies des problèmes.
- Monsieur, prévins une dernière fois le vigil, lâchez la!
Plusieurs personnes c'étaient regroupée autour de nous pour assister à la scène.
Cooper me regardait d'un air suppliant mais il voyait bien que j'étais décidée, il me lâcha et s'excusa.
- Vous allez me suivre, lui intima l'homme baraqué. Vous pouvez y aller mademoiselle, vous devriez peut être porté plainte.
- Non, je ne le ferais pas, laissez le partir il ne me fera rien.
- Vous en êtes sur ?
- Certaine.
Je me retournais et partis. Je n'avais qu'une envie: rentrer voir Jay alors je me dépêchais et une fois arriver je ne pris pas la peine de tout arranger et monta directement le voir pour lui expliquer.

- Tu es sur que tu vas bien, me demanda-t-il quelques minutes après que je lui ai expliqué puisque je ne parlais plus.
- Oui, ne t'en fais pas.
- Tu devrais vraiment porter plainte.
- Cela ne servirait à rien, il doit m'oublier tout simplement.
- Et tu lui as dit qu'on allait se marier parce que tu as décidé ou...
- Tu ne perds pas le nord, plaisantais-je.
- J'essaye surtout de te faire penser à autre chose.
- Je ne pense plus à lui je t'assure. Si je lui ai dit qu'on allait se marier c'est pour qu'il comprenne que c'est sérieux entre nous mais désolé, je n'ai pas encore de réponse à te donner.
- Ce n'est pas grave.

Jay partit le lendemain matin. Cela avait été encore une fois difficile de me séparer de lui d'autant plus qu'il devait rester deux semaines sur Paris et qu'il ne rentrerait pas le week-end prochain. Je n'avais pas la moindre idée de ce que j'allais pouvoir faire de ces longs jours seule qui s'annonçaient.
J'avais envisagé de faire une surprise à Jay et venir le voir le premier week-end afin de ne pas être loin de lui si longtemps et plus les jours passaient, plus je m'ennuyais donc plus mon idée se concrétiser. J'avais déjà achetée le billet de train -moins cher que le taxi- et j'avais discrètement demandé le nom de l'hôtel où il était. Je devais arriver le matin, rester visiter Paris toute la journée, j'enverrais ensuite un message à Jay comme tout les soirs pour savoir s'il avait finit de tourner et j'irais au restaurant d'où je l'appellerais pour qu'il me rejoigne.
Je dû attendre encore deux longs jours avant de voir enfin le week-end pointé son nez. Une fois dans le train j'étais vraiment impatiente, j'allais avoir beaucoup de mal à attendre avant d'annoncer à Jay que j'étais venue.

Je réussis malgré toute mon impatience à visiter et à faire les boutiques toute la journée. Maintenant j'allais enfin pouvoir annoncer ma surprise. Je commençais par lui envoyer un message lui demandant si je pouvais l'appeler ou s'il tournait encore.
" Je suis en route pour l'hôtel, appelle moi dans dix minutes. A tout de suite mon cœur, je t'aime."
J'étais déjà devant l'hôtel, j'entrais et me dirigea vers le restaurant qui était bondé, par chance j'avais pensé à faire une réservation. J'aurais bien évidemment préférer l'attendre dans sa chambre sans témoins mais on ne m'aurait jamais laissé entrer dedans puisque je n'étais personne pour Jay aux yeux des autres. Je venais de trouver le premier inconvénient à me cacher.
Une fois assise j'envoyais un nouveau message à Jay.
" Ne montes pas dans ta chambre quand tu arriveras, j'ai fait déposer une surprise pour toi au restaurant, demande la réservation Lopkins..."
Je le vis arriver une dizaine de minutes après, le réceptionniste - ou je ne sais quel nom porte l'homme qui indiquer les tables-, désigna ma table d'un geste de la main. Jay se retourna et m'aperçus, un grand sourire traversa son visage fatigué et vint vers moi. Il me fit la bise et me dit à l'oreille :
- Je préférais t'embrasser.
J'allais m'assoir pensant qu'il allait faire de même mais il me retint.
- Je viens de rentrer, je n'ai pas pris de douche, tu ne préférerais pas manger en haut?
- J'espérais que tu me le demande, avouais-je, il y a trop de monde ici.
Je le suivis alors vers le hall de l'hôtel et il renseigna l'homme à l'entrée que nous dinerions en chambre. On prit l'ascenseur avec un autre couple et une petite fille qui demanda un autographe à Jay qui accepta avec plaisir. On pût être enfin seule qu'une fois dans la chambre et c'est dans celle-ci qu'on pût également se dire bonjour comme un vrai couple. Jay était ravi de ma surprise, il se dépêcha de prendre une douche et me rejoignit pour manger.

Le diner terminer on discutait quand nos deux téléphones se mirent à sonner en même temps. On décrocha tout les deux surpris, de mon côté c'était Savannah.
- C'est vrai ? Demanda-t-elle sans rien ajouter.
- De quoi ? Demandais-je sans comprendre.
- Tu as dit oui à Jay pour le mariage?
- Quoi ? Mais non je lui ai dit que j'allais réfléchir.
- Oh... Dans ce cas... Ça ne vas pas te plaire mais c'est annoncer partout que vous allez vous marier, enfin non je rectifie, qu'il est fiancé mais par chance tu n'es pas mentionné, enfin si mais en temps que femme mystère toujours.
Je parlais quelques minutes avec elle lui expliquant que Cooper devait être derrière tout cela puisqu'il était le seul à être au courant. Je raccrochais et sitôt j'eus d'autres appelles, d'abord Mackenzie puis Fanny. Mackenzie elle était au courant de la demande de Jay et savait que je n'avais pas donné de réponse mais Fanny, elle, ne le savait toujours pas, maintenant si. Une fois finit avec cette dernière mon téléphone ne sonna plus. Jay lui était toujours occupé mais il éteignit son portable après avoir finit un énième appel.
- Qui te l'a annoncé, me demanda-t-il, se doutant que mes appels étaient pour la même raison que les siens.
- Savannah, Mackenzie et Fanny et toi ?
- Ma mère, ma sœur, et plusieurs autres amis mais j'ai coupé mon téléphone. Tout le monde se doutait que ce n'était qu'une rumeur surtout ma famille qui savent que tu n'as pas donné de réponse mais mes amis voulaient en être sur.
- Une minute, ta famille sait que tu m'as demandé de t'épouser !
- Oui pourquoi ?
- Oh pour rien, juste que maintenant si je te dis non ils vont tous me détester.
- Mais non. Pour en revenir à l'annonce soit disant officiel de mes fiançailles tu penses que c'est Cooper ? Je t'ai entendu en parler.
- C'est possible mais ça me parait quand même bizarre, cela se pourrait que se soit quelqu'un d'autre ?
- Oui, les magazines peuvent inventer ça sans preuves. Mais ne t'en fait pas je démentirais tout, j'ai des interviews demain... À moins que...
- Toujours pas de réponse, le coupais-je.
- D'accord futur madame Letson...
- Je n'ai pas dis oui.
- Ce n'est pas ce que disent les magazines, plaisanta-t-il avant de me faire tomber dans le lit, tu sais comme moi que tout est vrai dans ce qu'ils racontent.
- Tu es sur ? Parce que dans ce cas tu es ou tu as été en couple avec pas mal de filles...
- Je retire ce que j'ai dit, ils mentent tous.
- Attends, tu as bien dit demain pour tes interviews ?
- Oui, c'est pour ça que je ne pouvais pas rentrer, mais ce n'est que dans l'après-midi, je passerais la matinée avec toi.
- Ok, donc tu risques de ne pas être là quand je partirais ?
- Tu ne restes pas ?
- Nan, je vais vite m'ennuyer, chez moi au moins je pourrais faire ce que je veux.
- Mais, chez toi il y a Cooper...
- Je ne l'ai pas vu pendant une semaine, je ne vois pas pourquoi il viendrait maintenant.
- Je m'inquiète.
- Même si je le vois, il ne fera rien.
- Je sais mais c'était surtout pour que tu restes ...
- Tu crois vraiment qu'on va pouvoir longtemps faire ça ?
- Ca quoi?
- Se séparer la semaine et se voir que les week-ends ? Surtout après la fin de ce tournage ce sera beaucoup plus compliquer.
- On avisera en temps voulu, pour l'instant tant qu'on réussit à gérer, on verra la suite plus tard.
- D'accord.
- Je suis fatigué, m'avoua-t-il, ça te dérange si on se couche ?
- Pas du tout.
Je fis un saut dans la salle de bain et revint aussitôt pour découvrir Jay allonger presque endormi mais suffisamment éveiller pour ouvrir ses bras afin que je me blottisse contre lui. J'avais beau bien
dormir quand j'étais seule cela n'étais en rien comparable au fait de dormir avec lui.

Je devais partir un peu avant lui afin de ne pas louper le train.
- Tiens, dit-il en me tendant un bout de papier, tu iras sur ce site ce soir ou demain il y aura sûrement l'interview de cet après midi, tu verras que j'ai démenti.
- Je n'ai pas besoin de vérifier, je te crois.
- Regarde quand même ...
- Si tu insistes. Je vais être en retard si je n'y vais pas maintenant.
Je rassemblais le peu d'affaires que j'avais, mis mon sac sur l'épaule et me dirigea vers Jay pour l'embrasser.
- A dans une longue semaine, lui chuchotais-je à l'oreille.
- Je viendrais tôt, promit-il.
Je l'embrassais une dernière fois, partis, monta dans le taxi et arriva peu de temps après à la gare.
Le soir même j'allais le site que Jay m'avait demandé de regarder, les premières questions concerné son film, bien que j'avais lu le scripte, je lu tout jusqu'à arriver à la question à laquelle il était sur de ne pas échapper.
"- Je pense que vous êtes au courant que la presse à annoncer vos fiançailles, interrogea le journaliste. J'aimerais donc savoir si cela est vrai ou non.
- Ce n'est qu'une rumeur, répondis simplement Jay."
Je ne voyais pas l'intérêt qu'il me demande de lire puisque je savais qu'il allait répondre cela.
" - Mais, continua le journaliste, cette jeune femme que tout le monde appelle femme mystère existe-elle ? Êtes vous en couple ou toujours un célibataire très convoité ?
- Et bien, disons que... Je ne cherche plus la femme de ma vie et je n'ajouterais rien d'autre."
Un petit article suivait: " Et bien la réponse a été plutôt clair, mesdemoiselles ne chercher plus, je pense que le cœur de votre acteur est pris. Nous avons évidement cherché à en savoir plus mais rien n'a filtré de sa part. Même si le mariage n'est pas d'actualité cela ne saurait tarder..."
Je n'en voulais évidement pas à Jay, au contraire je me réjouissais en partie qu'il ose avouer que j'étais la femme de sa vie mais cela allait peut être encouragé les photographes à avoir leur cliché...

Ma vie se résumait aux weekends pendant ces vacances, peu passionnante et très monotone. J'attendais le vendredi avec impatience pour enfin avoir un peu de rebondissement même si à l'arrivée de Jay rien ne changer beaucoup -excepter les long baisers, les câlins et la solitude brisée-. Il essayait d'être un maximum présent pour moi mais il était très souvent avec son scripte, son téléphone et son ordinateur.
Par chance ce weekend là il ne travaillait pas le lundi et m'avait promis de tout couper.
Son téléphone sonna, étant dans la salle de bain il me demanda de regarder.
- C'est un message, lui dis-je après avoir regardé.
- Ouvre-le s'il te plait.
Je m'exécutais et lu avant de lui transmettre le message.
« Salut toi, j'espère que tu vas bien ? Ecoute comme tu m'as dit la dernière fois que tu étais toujours célibataire j'ai pensé que peut-être... on pouvait tenter quelque chose tout les deux... Je ne sais pas toi mais moi quand on s'est embrassé j'ai ressenti quelque chose. Répond vite. »
- C'est qui ? Demanda-t-il en sortant.
Je jetais le portable sur le lit et sortit de la chambre alors qu'il venait d'y rentrer.
- Ta maitresse, criais-je dans les escaliers.
- Quoi... mais qu'est ce que tu...
Il ne finit pas sa phrase étant surement en train de lire son message.
- Attends ce n'est pas ce que tu penses, dit-il en me rejoignant.
- Et c'est quoi alors ? Tu embrasses souvent tes amies !
Je ne parlais pas, je criais.
- Arrête de t'énerver un peu !
- Comment veux tu que je reste calme alors que tu dis à ta copine que tu es toujours célibataire et qu'en plus tu l'as embrassée !
- C'est ma partenaire dans le film, donc si ont s'est embrassé c'est simplement pour une scène qu'on a tourné.
- Ca n'excuse pas le fait que tu lui aies dit que tu étais célibataire, surtout qu'il y a une semaine tu disais le contraire aux journalistes. Pourquoi tu ne lui as rien dit ? Tu as honte de moi c'est ça.
- N'importe quoi, je te rappelle déjà que c'était ton idée de ne pas te montrer en public avec moi, je lui ai dit que j'étais célibataire avant l'interview, je ne voulais pas qu'elle m'invente des histoires avec n'importe qui.
- Nan, nan ! L'idée c'était qu'on ne me voit pas, tu aurais très bien pus lui dire que tu étais avec quelqu'un ça n'aurais rien changé, elle ne se serait pas permis de te draguer cette... et Amelia est bien au courant et elle n'a rien dit.
- Amelia est une amie depuis longtemps, je savais qu'elle ne dirait rien. Et elle aurait quand même voulu en savoir plus.
- Tu pouvais lui dire mon prénom, elle ne me connait même pas qu'est ce cela aurait changé ?
- Rien...
- Voila, alors dis moi pourquoi ? Et puis tu sais quoi, ne me dis rien, je suis trop énervée pour rester ici, je risquerais de dire des choses que je regretterais.
- Où tu vas ?
- Je n'en sais rien.

Le seul endroit où j'avais envie de me rendre été au cimetière pour aller sur la tombe de mon père, Jay n'aurait pas idée de venir me chercher là bas et cela faisait un moment que je n'y avais pas mis les pieds.
Près de moi il y avait une jeune femme d'une trentaine d'années que je voyais pour la première fois, par politesse je la saluais.
- Bonjour, me répondit-elle.
Après un silence elle reprit.
- C'est quelqu'un de votre famille ?
- Mon père.
- Désolée.
- Et vous ?
- C'était mon petit ami il y a quelques années déjà.
- Et vous venez toujours le voir ?
- A chacun de ses anniversaires oui, j'habite très loin, mon mari est déjà jaloux que je vienne ici une fois par an donc je ne viens pas plus.
Je regardais la tombe et vis les dates.
- Il était jeune, repris-je.
- Vingt ans, pas loin de votre âge je pense.
- Oui, répondis-je.
Je commençais à avoir les larmes aux yeux.
- Ca ne va pas ?
- Désolée, ça me fait penser à mon petit ami, je viens de me disputer avec lui et je me rends compte que je serais vraiment mal si je le perdais.
- Quel âge a-t-il ?
- Vingt deux.
- Et vous ?
- Dix huit.
- J'avais votre âge quand je l'ai perdue, on sortait ensemble depuis trois ans et je regrette chaque jours depuis sa mort.
- Pourquoi ?
Elle ne répondit pas.
- Désolée cela ne me regarde pas.
- Il n'y a pas de problème, il est décédé dans un accident de voiture et quelques semaines avant cet accident il m'avait demandé de l'épouser. J'avais dit non, je trouvais qu'on était trop jeune mais je regrette à présent car c'est le seul homme que j'ai autant aimé.
- Il m'a aussi demandé en mariage...
- Vraiment et qu'avez-vous répondu ?
- Je lui ai dit que je n'étais pas prête.
- Tout comme moi à l'époque, continua-t-elle, je n'essaye pas de vous faire changer d'avis mais réfléchissez bien, ne regrettez pas votre décision plus tard, la vie est trop courte.
- Je sais bien, dis-je en posant les yeux sur la photo de mon père.
- Je vais y aller, ravie d'avoir parlé avec vous.
- Moi aussi, au revoir.
Je restais un instant sans bouger à réfléchir puis je décidais de rentrer parler à Jay.

- Je suis désolé, dis-je en rentrant et en le voyant assis sans bouger.
En m'entendant, il se leva.
- Ne t'excuse pas, j'aurais dû lui dire que j'avais quelqu'un.
- Non, ne vas pas encore une fois porter la faute sur toi. Tu ne sais pas quoi faire dans cette situation, je comprends, mais j'ai tellement peur de te perdre quand je sais le nombre de filles qui te courent après, alors si des stars s'y mettent aussi je n'arriverais plus à ne pas m'angoisser. Je redoute le jour où tu partiras avec une autre.
- Sache que jamais je ne partirais pour une autre fille que toi. J'ai besoin d'être à tes côtés et te voir autant que j'ai besoin de respirer pour vivre. Si cela ne te prouves pas à quel point je tiens à toi alors rien ne le fera. Si je devais être obligé de vivre sans toi saches que tu ne me reverras pas car j'aurais cessé de vivre. Imaginer ma vie sans toi après t'avoir fréquenté si longtemps m'es désormais totalement impossible, ce serait comme renoncer à la partie de sa vie à laquelle on tiens le plus et qui le voudrais... Si tous ces mots n'arrivent pas à te prouver ma sincérité alors je pense que je n'y arriverais jamais. Mais loin de moi l'idée de renoncer, je continuerais toute ma vie, jusqu'à mon dernier souffle pour te dire en quoi ta présence pour moi est indispensable, en quoi tes sourires m'apporte une joie immense et que rien ne peux la détruire sauf une de tes larmes, je ne cesserais de te montrer comme je t'aime, comme tu es toute ma vie et comme t'avoir près de moi me comble chaque jour de joie.
- Mais qui me dit que tu ne rencontreras pas quelqu'un qui te plaira beaucoup plus ?
- Moi, moi je peux te le dire j'en suis sur. Je t'aime tellement.
- Est-ce que tu me diras toujours que tu m'aimes ? Même dans plusieurs années, demandais-je.
- Sache que si un jour je venais à cessé de te dire je t'aime, c'est que mon cœur aura cessé de battre, répondit-il sans hésiter. Tu es rassurée ?
- Un peu.
- Aller vient là, dit-il avant de m'embrasser. Tu connais le meilleur moyen de vraiment se réconcilier après une dispute ?
- Non, lequel ?
- Et bien apparemment ce serais sur l'oreiller, dit-il en souriant, enfin c'est ce qu'on dit...
- Et tu aimerais bien savoir si c'est véridique ? Demandais-je.
- Pourquoi pas... enfin si tu veux.
- Je ne sais pas, convainc moi et je verrais.
Comme à son habitude il commença par m'embrasser dans le cou, il savait que je ne résisterais pas, ses mains caressaient mon dos et se perdaient dans mes cheveux. Puis il me porta, comme on porte les mariées et continua à m'embrasser en m'emmenant dans la chambre et me posa sur le lit.
- Je suis convaincu, dis-je entre deux baisers.

Dernière semaine avant la rentrée des cours, je ne voulais pas reprendre mais je m'ennuyais tellement seule que le lycée me paraissait être une bonne distraction. Jay rentrait dans quelques heures et pour passer ce temps je m'étais installée dans le salon, feuille et stylo en main je dessinais et j'écrivais.
Savannah était rentrée depuis deux jours et étais restée avec moi jusque ce matin pour finalement partir s'installer avec Max dans un logement universitaire à deux heures d'ici. Ne plus se voir tout les jours comme avant aller être difficile. Mais on avait tout de même profité de deux jours ensemble pour immortaliser ces moments avec mon appareil en prenant beaucoup de photos.
J'étais encore en train de dessiner quand Jay rentra, il m'embrassa tendrement et s'assis près de moi.
- Tu as passé une bonne journée ?
- Oui, si on peut dire que l'ennuie fait passé de bonne journée et toi ?
- Longue... Que fais-tu ?
- Rien de très intéressant, je griffonnais.
- Je peux voir ?
- Hum... non.
Je trouvais que ce que j'avais fait été puérile.
- Aller montre moi, insista-t-il.
- Bon, tiens, cédais-je puisqu'il ne renoncerait certainement pas.
Il prit ma feuille l'étudia attentivement puis finit par lire la phrase que j'avais écrite à haute voix.
- « Ma vie n'est pas un conte de fée, mais ai-je le droit de t'aimer pour l'éternité ? ». C'est vraiment très beau, où as-tu vu cela d'écrit ?
- Nulle part, enfin je crois.
Cette phrase était entourée de cœur, d'un couple qui s'embrassait, d'un château et d'initiale, « JL » et « CL ».
- « CL » pour Lopkins ou Letson ? Demanda-t-il en souriant.
- Je ne sais pas, le doute règne si je ne mets pas les noms entiers.
- Puis-je ? Me demanda-t-il en prenant un feutre.
- Oui, vas-y.
Il commença donc à écrire son nom en entier puis il écrivit Cassie, fit un « L » et s'arrêta là.
- Je t'en prie continue.
Je m'emparais alors du stylo, hésita un moment, j'avais beaucoup réfléchis mais j'avais peur de prendre la mauvaise décision. Me décidant après avoir réfléchis encore un peu, j'écrivis un nom.
Il me regarda surpris mais assurément enchanté, avec un sourire éclatant.
- Vraiment ? Réussit-il par dire.
Je fis signe que oui de la tête.
- Mais vraiment ? Répéta-t-il pour confirmation ayant surement du mal à y croire, « Cassie Letson », lut-il, tu acceptes donc de m'épouser ?
- Oui, répondis-je timidement.
Il m'attrapa le visage de ses deux mains, m'embrassa alors plusieurs fois puis se leva brusquement, monta et redescendis presque aussitôt. Il ouvrit cette petite boite que je reconnus sans problème. Bien qu'il l'avait déjà sortit auparavant c'était la première fois que je la voyais vraiment, je la sortis de l'écrin et la regarda attentivement, elle était simple mais tellement belle, un diamant bleu sur un anneau en or blanc et je vis à l'intérieur l'inscription « Eternal Love ». Il me la prit alors des mains, pris ensuite ma main et me la passa au doigt.
- Tu fais de moi le plus heureux des hommes.
Je l'aime tant, impossible de me passer de lui, de ne pas le regarder ou de ne pas l'écouter quand il est près ou loin de moi. Ma vie a si peu d'importance sans lui à mes côtés, j'ai envie de vivre cette amour au grand jour, cessé de nous cacher et vivre sans se soucier des autres personnes autour de nous, qu'importe ce qu'ils peuvent tous dire, je l'aime et rien ne peut remplacer cette amour grandissant de jour en jour. Tout l'or du monde ne pourrait changer mes sentiments pour lui. L'épouser pour moi n'est pas une nécessité, je n'ai pas besoin de cela pour lui prouver que je tiens à lui, mais il le désire tellement que j'en viens à le vouloir autant que lui. Notre amour n'as pas de limites, je l'aime et rien ne changera cela même avec une bague au doigt...

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