Chapitre 16

Je mis quelques instants avant de me ressaisir, Jay était derrière moi me tenant par la taille. J'avais eus une de ces frayeurs.
- Tu vas bien ma chérie ? Demanda-t-il inquiet.
- J'ai failli faire une crise cardiaque mais oui ça va. Je ne sais pas trop si je dois être contente ou pas vu la peur que vous m'avez fichu.
- Je suis sur que tu es heureuse de nous voir ne nie pas et sert nous dans tes bras, répondis Savannah.
Elles étaient là, Savannah et Mackenzie, elles étaient devant moi mais je ne réalisais toujours pas. Savannah avait les bras grand ouvert attendant que je m'approche, cela ne faisait qu'une semaine que j'étais ici mais j'avais vraiment besoin de les voir et Jay l'avait compris, je les pris alors toute les deux dans mes bras.
- C'était donc ça que vous me cachiez, et je suppose que tu étais dans le coup, dis-je en me retournant vers Jay.
- C'est possible.
- Je t'avais pourtant demandé d'arrêter de dépenser pour moi, je suis sur que ce ne sont pas elles qui ont payés leur voyage.
- Ne vas pas crier sur lui, ce n'est pas pour toi qu'il a dépensé mais pour nous, intervins Mackenzie.
- Elle a tout à fait raison, répondit Jay.
- Tu es content parce qu'elle t'a trouvé une excuse, plaisantais-je.
On descendit tout les quatre au restaurant afin de discuter autour d'un verre -non alcoolisé - . Jay m'expliqua que le jour où je pensais avoir perdue mon portable il ne s'était pas trompé mais avait fait exprès de prendre le mien pour joindre Mackenzie et Savannah. Quand aux filles, elles me racontèrent que si elles faisaient tout en même temps c'était simplement puisque Mackenzie vivait chez Savannah pendant que ses parents déménagé.
Jay dut partir à un rendez-vous, on se retrouva donc toute les trois et elles me demandaient enfin tout ce qu'elle voulait savoir et qu'elle n'osait pas demandé devant Jay.
- Raconte-nous tout, dit Savannah une fois que Jay était hors de vue.
- Tout quoi ? Demandais-je incrédule.
- A ton avis ? Tu es ici depuis une semaine...
- Toute seule avec Jay... continua Mackenzie.
Je voyais où elle allait en venir, je dû sans doute rougir.
- Bande de curieuse, il ne c'est rien passé, on est très bien tout les deux, je l'aime enfin vous voyez ce que je veux dire.
- Oui, tu es folle de lui et tu ne vas plus repartir, en conclut Savannah.
- Bien sur que non, enfin si, je suis folle de lui ça je ne le nie pas mais je repartirais comme prévu le vingt-neuf et Jay viendra en France pour quelques mois après.
- C'est génial, vous allez vivre ensemble.
- Pas vraiment...
Je leur expliquais la situation, le tournage de Jay à Paris et ce qu'on avait décidé. Après ça je leur parlais de tout ce que j'avais fait jusqu'à présent, elles avaient eut l'air surprise de voir que je m'amusais beaucoup et que je recommençais à aimer le cinéma. Elles savaient déjà que j'avais rencontré Amelia et Eliza mais je leur donnais les détails puisqu'elles insistaient. Quand je leur parlai de mes sorties avec Jay, Savannah regarda Mackenzie sans rien dire, la connaissant je savais bien qu'elle voulait me parler de quelque chose mais elle ne le fit pas et je ne demandais rien, je ne voulais pas gâcher mes vacances et je finis par leur parler de l'argent que je venais de recevoir. Puis à leur tour elles m'expliquèrent ce qu'elles avaient fait de cette semaine et comment elles avaient réussit à convaincre leur parents.
Pendant que Jay n'était pas là on en profita pour rester toute l'après midi à faire les boutiques. On parlait de tout et en passant devant une boutique de robes de mariées on se mit à parler mariage. J'en vins à rapporter la conversation que j'avais eue avec Jay - en évitant de parler de l'endroit où nous l'avions eu- et Savannah en déduit tout de suite quelque chose d'impossible.
- Il va te demander en mariage !
- Tu dis vraiment n'importe quoi, la contredis-je de suite.
- Je suis d'accord avec Cee-Jee, me soutins Mackenzie.
- Au bout de même pas cinq mois que l'on est ensemble et alors qu'on a vécu ensemble jusqu'à présent 10 jours, je pense que c'est la pire des déductions que tu es pu faire jusqu'à présent, et pourtant tu en as faites.
- J'ai un don pour ces choses la tu verras, continua Savannah.
- Oui, dans cinq ans tu pourras dire « j'avais raison », plaisantais-je.
Cette conversation fut terminée aussitôt qu'on entra dans une nouvelle boutique.

Jay avait été absent toute l'après-midi et j'avais fini la journée dans la chambre de Mackenzie et Savannah qui se situé juste à côté de la notre. Jay était rentré si tard que j'avais fini par m'endormir avec les filles dans leur chambre mais comme j'avais pris l'habitude de dormir contre lui je me réveillais en pleine nuit pour le rejoindre, il ne dormait pas non plus et m'avoua qu'il n'arrivait pas lui non plus à dormir sans moi. La séparation allait être dur...
Le lendemain ne fut pas si différent du premier jour, Jay était encore partis pour je ne sais quel raison et je passa donc la journée en compagnie des filles allant cette fois-ci profiter du beau temps sur la plage, le programme de la journée fut très simple : baignade, bronzette et discussion en tout genre. Une journée qui passa relativement vite comme tout le reste de la semaine où Jay avait été absent, je lui avais demandé s'il n'aimait pas resté avec nous mais il m'avait affirmé que non, la seule raison était qu'il devait régler certaine chose. J'avais donc été libre tout les jours pour Savannah et Mackenzie avec lesquelles je ne m'étais pas ennuyé puisque notre semaine avait été chargé. On avait commencé par aller m'acheter un appareil photo profitant de l'argent que j'avais récemment reçu, on immortalisa toutes nos journées par des centaines de photos. Après les visites et les ballades, elles avaient insisté pour aller au cinéma voir le même film qu'à l'avant première, elles avaient également fait la connaissance d'Amélia que l'on avait rencontré par hasard et qui avait décidé de passé le reste de la journée avec nous et enfin pour terminer je nous avais payé une journée complète dans un spa qu'Eliza m'avait recommandé après lui avoir demandé des conseils sur ce que je pouvais faire pour finir leur vacance.
Je les avais accompagné seule à l'aéroport, encore une fois Jay était je ne sais où. Leur départ avait été plutôt difficile puisqu'une fois rentrés Mackenzie partirait vivre dans le Sud et je ne la reverrais pas avant un long moment.

La fin de mes vacances ici à moi aussi passa plus rapidement que je ne l'aurais espérer, Jay avait été plus présent dès le départ des filles. Ce qu'il avait à faire était soit disant terminé m'avait dit-il assuré un sourire aux lèvres. On s'était occupés tous les jours sans s'ennuyer, passant des journées avec sa sœur et son mari que j'avais également rencontré et restant dans l'enceinte de l'hôtel en profitant de la salle de sport, restant dans la chambre pour que Jay apprenne son texte pendant que je le faisait répéter avec amusement.
Deux jours avant mon départ, on était partis toute la journée chez Eliza. Jay regardait sans cesse sa montre et paraissait anxieux, j'essayais de savoir ce qui n'allait pas et « tout va bien ne t'en fait pas », fut ma seule réponse. Eliza, elle, avait l'air d'être au courant de quelque chose puisqu'avant de partir elle lui lança discrètement - pas suffisamment puisque j'avais entendu- : « Ne t'inquiète pas. »

En rentrant dans la chambre je me bloquais sur place, des pétales de roses étaient étalées partout dans la chambre jusque sur le lit, des bougies formaient un chemin jusqu'à la petite table ronde napée d'une nappe blanche avec dessus des chandelles, d'autres pétales et un énorme bouquet de roses rouges.
- Surprise, dit-il avant que je me retourne afin de l'embrasser.
- C'est magnifique, c'est pour ça que tu étais stressé toute la journée ?
- Entre autre...
- Tu n'aurais pas dû être si nerveux, ça me fait vraiment très plaisir.
- Tant mieux.
Pendant tout le repas il fut très attentionné, bien qu'il le fût tout les jours mais son stress n'avait pas totalement disparu. Puis vers la fin du repas il devint sérieux et me dit très clairement :
- Tu sais que je t'aime ?
- Oui, répondis-je un peu stupéfaite par son changement total de comportement.
- Et sais-tu que la toute première fois où je t'ai vu mon cœur à chavirer ?
J'allais répondre mais il ne m'en laissa pas le temps, il m'arrêta d'un léger geste de la main puis continua.
- Je sais que pour toi ce genre de phrase sont toute faite et sortent directement de film à l'eau de rose et personnellement je suis d'accord, enfin je l'étais. Je ne pensais jamais prononcer de tels mots pour une fille mais le fait est que je les pense et cette toute première fois où je t'ai vu, tu m'as tout de suite paru différente, surement dû au fait que tu ne m'es pas reconnu et que tu m'es pratiquement envoyé baladé...
- Tu n'avais pas été très aimable, le coupais-je.
- Je l'avoue, je pensais que tu étais une fan... Bref, j'ai voulu en savoir plus sur toi et j'ai fait quelque chose que jamais je n'aurais osé faire avec une autre pendant cette période, je t'ai invité à sortir. C'en est suivi beaucoup d'autre chose et jamais je ne regretterais ce que j'ai fait car aujourd'hui tu es là, tu es tout pour moi et je veux passer le restant de ma vie avec toi. Mais ce n'est plus suffisant, j'ai des envies. Maintenant j'aimerais vraiment pouvoir passer tout mon temps avec toi, avoir mon chez moi enfin un chez nous, sourit-il, rester à ne rien faire toute la journée...
- S'ennuyer à mourir en regardant la télé, devant des films qui sont déjà passé un million de fois, le coupais-je de nouveau.
- Je suis sérieux, intervint-il.
- Désolé, c'est juste que moi cette vie m'ennuie, j'aimerai pouvoir sortir, aller ou je veux, dans n'importe quel pays comme toi...
- Avoir les paparazzis à tes trousses, ne plus pouvoir sortir sans avoir les gens qui te reconnaissent dans la rue, voir ta tête dans tous les magazines avec des mensonges plus gros les uns que les autres, me coupa-t-il à son tour.
- Nan, sans tout cela évidement.
- Donc, vois-tu, ta vie quotidienne me plait par certain aspect tout comme la mienne te plait, mais nous n'avons pas le choix on doit faire avec ce qu'on a. Et malheureusement tu ne supporterais pas de vivre dans...mon... « Monde ».
- Serais-ce une façon de me dire que tu ne veux plus de moi, demandais-je inquiète.
- Non, surement pas ! Ce serait plus une façon pour te dire que je veux faire partie de ta vie ennuyeuse, sourit-il.
- Tu en fais déjà parti, enfin tu en as fait parti un week-end jusqu'à présent, plaisantais-je.
- Ce n'est pas suffisant, je voudrais me réveiller chaque matin à tes côtés, me coucher chaque soir près de toi.
- C'est ce que l'on fait là.
- Pour combien de temps, il nous reste deux jours, ensuite on sera encore séparé une semaine.
- Mais tu reviendras pour ton tournage en France.
- Et après ?
- Je... je ne sais pas, avouais-je.
Je n'avais aucune idée de ce qui allait se passer ensuite, je serais en cours, en France, lui en train de tourner dans un nouveau film, qui sait dans quel pays. Je ne supporterais sans doute pas d'être séparé encore une fois.
- C'est pour cela que j'ai bien réfléchis... (Il hésita) après la fin du film et de tout ce qui s'en suit, promo, interviews, avant première... enfin après tout ça, je ... n'accepterais plus aucun rôle...
- Quoi ! Demandais-je incrédule.
- Tu as très bien compris, je resterais auprès de toi, dans le pays que tu voudras.
- Nan, m'énervais-je, tu n'arrêteras pas, pas pour moi du moins. Et puis qu'est ce que tu feras, tu peux me le dire ? Travailler dans un bureau ou une usine peut-être ?
- Cee-Jee, je n'ai plus besoin de travailler, me répondit-il naturellement.
- Encore mieux ! Tu resteras à ne rien faire pendant que je serais en cours, quand on me demandera ce que fais mon chéri je répondrais simplement, « Oh, il est à la retraite ! »
J'étais vraiment contrarié mais il ne put s'empêcher de rire.
- Arrête, je suis sérieuse.
- Désolé.
J'essayais de me calmer pour lui parler plus sincèrement.
- Ecoutes, qu'est ce que tu m'as dit quand j'ai voulu arrêter les cours pour te rejoindre ?
- Que si je n'avais pas été là tu aurais continué.
-Je vais donc te dire la même chose... aurais-tu arrêté si je n'étais pas là ?
- Probablement pas.
- Donc tu dois continuer, j'ai accepté de continuer les cours alors que je n'aime pas donc tu peux continuer de tourner sans problème pour moi puisque tu aimes ça.
- Surement, mais on sera forcement séparer quand j'aurais finis en France.
- Tu passeras combien de temps à tourner ?
- Peut être trois ou quatre mois.
- Et bien après ces mois, jusqu'à juin on se verra de temps en temps.
Il n'avait pas l'air très emballé par cette longue séparation, je cherchais autre chose à dire peu enthousiaste moi aussi de devoir être séparer de lui.
- En plus, repris-je, je te promets de n'être jalouse d'aucune des filles avec qui tu joueras.
Promesse impossible évidement, mais ma plaisanterie le fit rire.
- Surement pas, j'aime te voir jalouse, c'est une belle preuve d'amour.
- N'en profite pas pour le faire exprès.
- Jamais...
Voyant qu'il n'ajouterait rien je pris la parole.
- Tu vas continuer ?
- Tu ne m'en voudrais pas ?
- A ton avis, si je te demande de continuer pourquoi je t'en voudrais ?
- D'accord, mais alors une autre chose pourrais me rassurer...
- Laquelle ?
-J'allais te demander cela même si tu me laissais arrêter...
- Je t'écoute.
Il se leva alors de sa chaise et se tint près de moi, c'est à ce moment là qu'il s'agenouilla devant moi, je mis un instant avant de comprendre ce qu'il allait faire, je voulus l'en empêcher mais c'était trop tard. Il sortit un écrin de la poche de sa veste, l'ouvrit en me la tendant et prononça ces trois mots qui aller tout changer.
- Veux-tu m'épouser ?
Que répondre à ça ? Je l'aimais, je le savais et cette amour me consumais jour après jour, je serais prête à tout pour lui, du moins je le pensais. Mais étais-je prête à ça ? Sa question me désarçonna, trop soudaine pour moi, je n'avais pu m'y préparer, jamais je ne m'en serais douter, du moins pas aussi vite. Cette question me fit douter, comme toujours je doutais, pas de lui, je doutais de moi. Toute la vie ? J'en étais sur mais pourquoi ne pas attendre, y avait-il une mauvaise réponse ? Il me regardait si tendrement, il fallait que je reprenne mes esprits et commencer par respirer serait surement utile....

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