Chapitre 11
Dans dix sept jours j'allais enfin être majeure, j'allais pouvoir toucher l'argent bloqué de mon compte. Je n'allais pas tout dépenser d'un seul coup, je voulais juste pouvoir acheter quelque chose à Savannah, elle avait été si présente depuis mon retour de New-York que je lui devais bien cela. J'avais déjà une petite idée de ce que j'allais lui prendre mais il fallait que j'y aille un jour après les cours où je finirais avant elle puisqu'elle ne me quittait plus sauf les fois où elle était avec Max et ces rares fois tomber quand les bijouteries étaient fermées. J'avais repris les cours depuis deux semaines après plus d'un mois d'absence, j'avais eu beaucoup de mal à rattraper et j'avais chuté dans ma moyenne mais je m'en doutais et puis j'avais prévu de refaire une année pour économiser et pouvoir aller dans une école de photographie. J'avais tout de même une crainte, celle que ma mère ne paye plus rien en rapport avec la maison comme l'eau ou l'électricité car si elle arrêtait je ne savais pas comment je pourrais m'en sortir. J'essayais de ne plus y penser, j'avais encore dix sept jour avant d'être fixé et si elle avait continué à tout payé alors que j'étais émanciper, être majeure n'y changerais rien. Savannah et Mackenzie pensaient comme moi, dix huit ans ne changeaient en rien selon elles et elles avaient décidé que si ma mère arrêtait de payer j'irais vivre chez l'une d'elles, je les adorais toute les deux mais cela faisait un moment que j'étais indépendante alors revivre avec des parents ne me plaisais pas tant et comment aurions nous pu continuer nos soirées entre filles si je n'avais plus ma maison ? Tous les weekends elles venaient chez moi, elles ne voulaient plus me laisser seule une seule fois, je ne parlais plus de lui devant elles mais elles savaient très bien que je pensais toujours à lui, même si je ne savais plus quoi penser, du bien ou du mal, de l'amour ou de la haine, seul point positif c'est que je me remettais peu à peu de ne plus le voir, avec le temps je n'y repenserais peu être plus, mais il en fallait encore beaucoup pour l'oublier.
J'étais partie au supermarché afin d'acheter à manger pour la soirée prévu avec Savannah et Mackenzie le soir. Je prenais mon temps dans les rayons et j'avais suffisamment pour m'acheter ce que je voulais puisque ma mère m'avait envoyé l'argent du mois. Je n'avais pas eus cour de l'après midi, j'avais donc du temps libre devant moi, j'allais acheter le cadeau de Savannah aujourd'hui si j'avais le temps. J'avançais lentement, profitant du calme qu'il y avait dans le magasin mais je m'arrêtai soudain, un petit groupe c'était formé dans une allée, je regardais brièvement et aperçu un homme qui ressemblait à Thomas. Je me dirigeais alors vers les caisses -la direction opposé-, ce n'était pas lui, impossible, j'avais souvent cru le voir c'était probablement dû au manque donc je préférais ne pas m'attarder afin de ne plus y penser.
Je rentrais chez moi assez vite, heureusement que je n'étais qu'à cinq minutes car je n'aurais pas supporté marcher plus longtemps avec l'image que j'avais dans la tête, cet homme qui lui ressemblait ici à quelques mètres de chez moi, non ça ne pouvait pas être lui, pas après plusieurs semaines de séparation, il n'aurait pas pu me retrouver, j'avais rêvé.
Je décidais donc d'oublier ce que j'avais vu et parti au centre-ville pour trouver le cadeau de Savannah. J'entrais dans la bijouterie et me dirigeais vers les gourmettes quand je surpris la conversation des deux vendeuses.
- Si c'est lui, j'en suis sur, tout le monde en parle, dis la première.
- Mais qu'est ce qu'il viendrait faire ici, c'est un trou perdu, répondit la deuxième.
Une cliente s'approcha et se mêla à son tour dans la conversation.
- A ce qu'on dit, il chercherait une fille.
- Je veux bien être cette fille alors, plaisanta la première vendeuse.
Etrangement leur conversation me refit penser à l'homme que j'avais vu, êtes-ce probable que c'était réellement lui ? Impossible, il fallait que j'arrête d'y penser. Interrompant la conversation je demandais des renseignements à une vendeuse.
- S'il vous plait. Je pourrais voir les gourmettes ?
- Oui, j'arrive mademoiselle.
Elle s'avança vers moi et ouvris la vitrine.
- Celle-ci est celle qui se vend le mieux en ce moment.
- Et combien coute la gravure ? Demandais-je.
- En ce moment c'est gratuit, profitez-en.
- Ok, bon bah je vais la prendre alors, dans combien de temps je pourrais venir la prendre ?
- D'ici deux semaines.
- D'accord.
- Quel prénom voulez vous graver dessus ?
- Savannah et derrière j'aimerais ne pas mettre une date mais une petite phrase si c'est possible.
- Pas de soucis, on va remplir les papiers.
Elle sortit la fiche de renseignement, mis mon nom, mon prénom, mon adresse et me demanda d'écrire le prénom de Savannah, sur le derrière de la gourmette je voulais mettre « Forever and more » Savannah comprendrais pourquoi. Je payais et retourna alors chez moi. Leur conversation ne voulait pas sortir de ma tête, je n'y aurais prêté aucune intention si je n'avais pas vu cette homme qui lui ressemblait. Il fallait vraiment que j'en parle à Savannah, heureusement elle allait bientôt arriver.
- Mon dieu Cee-Jee j'ai une très mauvaise nouvelle, cria Savannah à peine entré.
Je pensais tout de suite à toute cette après midi, était-elle au courant de quoi que ce soit, est-ce qu'il était là ?
- Quoi ? Demandai-je nerveusement.
- Je vais déménager !
- Quoi ! Criai-je cette fois. Où ? Pourquoi ? Quand ?
- Je ne sais pas.
- Mais pourquoi !
- Mes parents ont décidé cela comme ça d'un coup, mon père à trouver un meilleur boulot.
- Je m'en fou tu restes, tu viens vivre ici, tu vas avoir dix huit ans, dans cinq mois, tu restes !
Elle commença à rigoler, qu'est ce qui pouvait la faire rire dans un moment pareil.
- Ca te fait rire toi ?!
- Tu verrais ta réaction aussi.
- Excuse-moi de ne pas vouloir que tu partes.
- Tu sais quelle date on est ?
- Bah oui, vendredi premier avril...je réfléchis un instant puis repris, saleté ! Et ça t'amuse !
- Poisson d'avril, cria-t-elle.
- Gamine !
- Je sais mais j'adore... je peux venir vivre ici alors ?
- Plus maintenant.
Elle me tapa pour seul réponse.
- Mackenzie va bientôt arriver ? Demanda-t-elle ensuite.
- Elle ne vient plus.
- Très drôle raté le poisson.
- Nan c'est vrai, elle n'a plus de voiture.
Je sortis mon téléphone de ma poche et le mot tomba en même temps, je me dépêchais de le ramasser mais Savannah l'avait vu.
- Je t'avais dit d'arrêter de le prendre.
- Je sais mais c'est plus fort que moi. Bon tu lis le message !
- Ne change pas de sujet.
- J'en avais pas l'intention parce qu'il faut que je te parle d'un truc.
- On va chauffer la pizza et tu me racontes.
- Elle vient de sortir du four, je savais que tu sentirais l'odeur et que tu rappliquerais.
- Ah, ah. Très drôle.
- En attendant je n'ai pas eu tort tu es arrivé au même moment.
- Bon viens manger et raconte.
Elle s'installa et coupa la pizza.
- Je t'écoute, dit-elle après avoir croqué dans sa part.
- J'ai cru le voir aujourd'hui...
Elle me dévisagea un moment.
- Qui ça ?
- Bah à ton avis ?
- Jay... euh Thomas... enfin lui ?
- Oui. Et après j'ai entendu deux vendeuses qui parler d'un truc...
- J'écoute...
- L'une d'elle disait « c'est lui, j'en suis sur, tout le monde en parle » un truc comme ça et elles ont enchainé puis une cliente et arrivé et a dit « il parait qu'il recherche une fille ».
Elle failli s'étouffer et du boire un coup avant de pouvoir me répondre.
- C'est peut être un pur hasard, en plus ce n'est pas la première fois que tu as l'impression de le voir, je me trompe ?
- Non, mais d'habitude je sais que ce n'est pas lui, mais cette fois, je ne sais pas, j'ai vraiment cru que c'était lui.
- Et qu'est ce que tu as fait quand tu as cru le voir ?
- Je suis parti, loin.
- Tu as eu raison, ça devait encore être un gars qui avait une seule chose qui faisait qu'il lui ressemblait et toi forcement tu n'as vu que ça.
- Probablement.
- Oh faite...
- Oui ?
- Tu préfère que je l'appel Thomas ou Jay ?
- Ne l'appel plus, on en parlera plus.
- Si tu le dis...
Le reste de la soirée c'était passé normalement et le sujet n'avait plus été abordé. Savannah était partis en début d'après midi pour rejoindre Max. J'en profitais donc pour sortir moi aussi même si j'étais seule car j'avais besoin de me vider l'esprit. Malgré moi je ne pouvais pas arrêter de repenser à la journée d'hier, cet homme qui lui ressemblait, ces vendeuses et cette cliente qui avait eu une conversation qui me faisait penser qu'il aurait pu revenir, il fallait que j'oublie tout cela.
Arriver en ville, je me posais sur un banc profitant du soleil qui avait été présent toute cette semaine, je fermais les yeux et ne pensais plus à rien.
- Hey ! Me dit une voix joyeuse.
- Cooper, répondis-je avant même d'ouvrir les yeux.
- Tu vas bien ?
- Très bien et toi ?
- Ca va, qu'est ce que tu fais ici toute seule ?
- Je suis venue prendre l'air, j'avais besoin de sortir de chez moi et puis je profite du soleil. Et toi ?
- Je suis venu déposer ma sœur chez une copine à elle et je n'avais pas envie de rentrer non plus.
- Ok.
Il s'assit à côté de moi, un peu trop proche peu être.
- Et sinon, demanda-t-il, quoi de nouveau ?
- Pas grand-chose et toi ?
- Pareil, ma vie n'est pas passionnante, soupira-t-il.
- La mienne non plus je te rassure.
- Et..., il hésitait à continuer, côté cœur... quoi de neuf ?
- Hum...
Qu'est ce que je pouvais lui dire, que j'étais amoureuse d'un menteur qui hantait mon esprit et que je ne reverrais pas et que je n'avais d'ailleurs surement pas envie de revoir.
- Et bien, repris-je, c'est le désert...
- On est deux comme cela !
Pourvu qu'il n'espérait pas encore que je revienne.
- Cela ne me dérange pas pour le moment, ajoutai-je.
Son sourire disparut de son visage, il ne disait rien pendant un moment et sourit de nouveau.
- Pour le moment, répéta-t-il.
- Oui, je ne suis plus pressé de trouver quelqu'un, jusqu'à maintenant cela c'est à chaque fois mal terminé.
- A chaque fois ? Demanda-t-il déçu.
- Euh... oui je suis sorti avec quelqu'un pendant mon voyage.
Cela ne se faisait surement pas de lui en parler, mais il comprendrait peut être que j'étais passé à autre chose et il ferait pareil.
- Ah... c'est bien ça... mais pourquoi ça c'est mal fini ?
Je le regardais soucieuse de sa réaction.
- Il... m'a menti.
- Je suis désolé, tu n'as vraiment pas de chance... moi et après cet autre gars.
Ces derniers mots avait été dit sur un ton qui laissait deviner qu'il était jaloux, il n'était visiblement pas prêt à me laisser.
- Ce n'est rien, je trouverais bien quelqu'un... un jour.
- J'en suis certain et il te rendra heureuse, tu le mérites.
- Merci Coop.
- De rien, je le pense.
- Je sais, et toi aussi tu trouveras une fille bien ne t'en fait pas.
- Je ne suis pas pressé non plus.
- Et pourquoi ça ?
- Je ne suis pas prêt à te remplacer.
- Coop... je...
- Ne dis rien, ne t'en fait pas j'ai compris que tu ne reviendras pas, une part de moi espère quand même.
Il prit alors ma main mais je la lui retirais aussitôt.
- Désolé, me dit-il.
- Je ne peux pas te faire espérer, il faut que je rentre.
- Je comprends, on se reverra quand même.
- On se croisera au lycée.
J'étais parti avant qu'il n'est eut le temps de s'avancer pour m'embrasser, même s'il ne m'aurait fait que la bise il fallait que j'évite les rapprochements, à présent il fallait que je l'évite tout court.
Au retour comme à l'allée je pris mon temps, cette fois mes pensées étaient différentes, elles se portaient sur Cooper. Il avait au moins fait en sorte que je ne pense plus à autre chose même si ce n'était pas intentionnel.
Après une bonne demi-heure de marche lente j'arrivais enfin dans mon quartier, encore quelque pas et j'allais apercevoir ma maison. Sauf que, la première chose que j'aperçus été une belle voiture que je n'avais jamais vu auparavant. Je vis que la personne qui était toujours dedans regardait dans son rétroviseur et descendit en me voyant.
Grand, bien habillé, cheveux en bataille, toujours aussi beau que la première fois où je l'avais vu, pas de doute sur l'identité du propriétaire de cette voiture, Thomas était là. J'avais tant rêvé de ce moment quand je ne savais pas encore qui il était. Je m'étais arrêtée sans m'en rendre compte, il s'avança alors de quelques pas et j'avançais dans sa direction, pas pour le voir mais pour rentrer. C'était donc bien lui que j'avais vu la veille pour une fois je ne l'avais pas imaginé mais je ne voulais pas avoir à faire à lui.
Il me souriait visiblement heureux de me retrouver, il ne m'en voulait pas d'être parti mais c'est moi qui lui en voulais.
- Cee-Jee ! Dit-il toujours en souriant autant.
- Thomas... ah non pardon Jay! Répondis-je sèchement.
Son sourire tomba alors, il ne devait pas s'attendre à ce que je sois au courant.
- Ah... comment tu...
- Comment je sais ? Demandais-je en même temps d'ouvrir mon portail pour rentrer au plus vite.
- Oui.
- Je suis allée au cinéma et devine la grande surprise que j'ai eue en te voyant à l'écran. J'étais apparemment la seule à ne pas te connaitre et je suis passé pour une folle auprès de mon amie qui à mon avis ne croit toujours pas que c'est toi que j'ai rencontré. D'ailleurs elle n'a pas tort puisque ce n'est pas l'acteur que j'ai rencontré c'est un certain Thomas, un menteur je ne sais pas si tu le connais mais si tu le vois dit lui qu'il me désole.
J'essayais toujours d'ouvrir ce fichu portail qui s'était encore bloqué, je devais donc lui faire face et finir la conversation.
- Je suis vraiment désolé, j'aurais dû te... il s'arrêta et reprit, je pensais que tu n'allais pas au cinéma ?
- J'ai perdu un pari, je t'en avais parlé, ah non ce n'était pas à toi mais à Thomas !
Je faisais exprès de le prendre pour deux personnes distincte, c'était d'ailleurs ce qu'il représentait pour moi, il y avait Thomas celui que j'aimais et Jay celui que je ne connaissais pas.
- Je suis toujours le même bien que je ne t'ai pas tout dit.
- Nan, tu n'es pas le même, en face de moi j'ai un acteur que je n'ai jamais vu avant. Tu m'as menti.
- Je ne t'ai pas menti Cee-Jee !
- Tu ne t'appel même pas Thomas !
- C'est mon deuxième prénom...Je ne savais pas comment te dire que j'étais acteur.
- Quand je t'ai demandé dans quoi tu travaillais, à ce moment là je pense qu'il n'y aurait pas eu de confusions ! Même là tu m'as menti !
- Je travaille bien dans la production ce n'est pas un mensonge. Et je n'osai pas t'en parler...
- Pourquoi ça ? Tu avais peur de quoi ? Que je profite de toi c'est cela ou que je sois fière de sortir avec ... une star ? Mais tu me prends pour qui ? Surtout avec les conversations qu'on avait eues à ce sujet. Mais non suis-je bête, tu avais peur que la petite fille pauvre profite de ton argent, tu ne vaux pas mieux que touts les autres mecs, je pensais que tu étais différent, visiblement j'ai eu tort !
- Je t'interdis de penser ça ! S'emporta-t-il.
- Et que veux tu que je pense, demandais-je, la colère laissant place à la tristesse. Je t'avais dis que je ne pourrais plus être avec quelqu'un qui me mentirait pas après ce que Cooper m'avait fait.
- Arrête de dire que j'ai menti s'il te plait.
- Ah non c'est vrai tu m'as caché la vérité, c'est différent.
- Comprend moi, il y a tellement de gens qui profitent de ma célébrité que je me méfis, je ne peux pas avoir confiance.
- Tu t'enfonce, tu ne me faisais pas confiance alors que toi tu m'as demandé si j'avais confiance en toi et je t'ai répondu oui, je n'aurais peut être pas dû finalement.
- Ecoute-moi, laisse-moi t'expliquer mieux.
Mon portail s'ouvrit enfin, je rentrais et refermais derrière moi.
- Nan, j'aurais pu t'écouter si tu m'avais raconté ça à New York. Laisse-moi maintenant.
Je me retournais et avança vers ma porte.
- Donne-moi une bonne raison ! Dit-il assez fort pour que je l'entende.
- Je me suis remise avec mon ex !
C'était la seule chose qui m'était venu en tête qui serait capable de le faire partir.
- Tu m'avais dit que tu n'allais pas te remettre avec !
- Et toi tu m'avais dit que tu t'appelais Thomas ! Insistai-je.
Je rentrai alors et claqua ma porte.
Savannah devait arriver et j'espérais vraiment qu'il soit parti pour ne pas qu'elle le voit. Je regardais par la fenêtre pour voir si je voyais sa voiture mais étant garée derrière mon mur je ne savais pas s'il était toujours là ou non et je vis Savannah arriver.
Elle mit un moment avant de sonner et je me doutais qu'il était toujours là. J'ouvris la porte, elle criait.
- Ton punaise de portail et encore bloquer, tu ne veux pas venir l'ouvrir.
Je savais qu'il était encore là et je ne voulais pas le voir, je refusais donc.
- Fous un coup dedans c'est ce que tu fais d'habitude.
- J'ai déjà essayé... et plusieurs fois...
- Tu n'auras qu'à revenir demain !
- Surement pas, il faut que je te parle.
Elle poussa une nouvelle fois dedans et il s'ouvrit.
- C'est pas trop tôt, s'exclama-t-elle.
Elle courra presque jusqu'à la porte toute excitée, elle l'avait donc bien vu.
- Oh mon dieu ! Est-ce que tu as vu qui est devant ta maison ?
Je n'avais pas pu répondre puisqu'elle le fit à ma place.
- Bien sur que tu l'as vu, il me l'a dit... mon dieu j'en reviens pas j'ai parlé avec lui... J'en reviens encore moins tu sors avec lui !
- Oh ! Calme toi, personne ne sors avec lui et surement pas moi !
- Quoi ? Mais t'es folle, tu l'aimes.
- Il m'a menti.
- T'es encore sur ça toi ?
- Et bien oui.
- Tu m'énerves, tu as de la chance qu'il t'ait retrouvé, qu'il soit venu ici spécialement pour toi et mademoiselle l'ignore. T'as un petit pois dans la tête ! Vas le voir profite en, il ne peut pas rester jusqu'à ce que tu cesse ton caprice !
- Je ne fais pas de caprice, et je lui ai déjà tout dit.
- Lui non, tu ne l'as pas laissé en placé une, il me l'a dit... D'ailleurs pourquoi tu lui as dit que tu étais de nouveau avec Cooper ?
- Il t'a parlé de ça ? M'énervais-je. Pourquoi il ne s'en va pas... Oh non, tu lui as dit quoi exactement ?
- Bah, il m'a demandé si tu étais de nouveau avec lui donc j'ai répondu non.
- Ne lui parle plus à l'avenir, c'était le seul truc que j'ai trouvé pour qu'il parte.
- Ca n'a pas marché de toute façon il est resté et puis il m'a dit « je m'en doutais », dit-elle en l'imitant. Va le voir, il faut vraiment que vous parliez.
- Je n'ai pas envie.
- Tu vas le regretter.
- Peut être bien mais j'en ai décidé ainsi.
- Je m'en fiche, je vais tout faire pour que tu lui parle. J'ai deux semaines pour y penser.
- Comment ça deux semaine ?
- Il repart aujourd'hui...
- Tant mieux, la coupais-je.
- Mais, reprit-elle, il revient dans deux semaines. D'ici là tu auras changé d'avis et tu lui reparleras j'en suis sur.
- Si tu le dis, mais pense bien que j'ai deux semaines pour me trouver quelqu'un d'autre ou partir d'ici.
- Des paroles... tu l'aimes encore ne nie pas, tu ne pourrais pas trouver quelqu'un d'autre.
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